Ménilmontant, mais oui madame...

Froid et pollution au programme

Les cimetières sont réservés aux enterrements et crémations

L'accès des cimetières de la Ville de Paris est réservé ce week-end aux cérémonies d'enterrement et de crémation, indique un communiqué de la Ville. La majorité des parcs et jardins sera fermée pour des raisons de sécurité. La pollution guettant, il est préférable de prendre les transports en commun samedi. Et bien sûr de faire des économies d’énergie.

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Comme tous les cimetières parisiens, celui du Père-Lachaise, durant ce week-end, ne sera ouvert que pour les obsèques et les crémations. Les promenades y sont interdites
Photo : mairie de Paris
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Depuis lundi, pas de répit sur le front des températures : le grand froid sera encore vif samedi (de -6° à 1) et dimanche (de -5° à 2). Les gelées matinales toujours fortes seront suivies d'un temps bien ensoleillé. A partir de lundi, les températures sous abri devraient augmenter sensiblement, pour redevenir positives à partir de mardi.

Fermeture des parcs, jardins et cimetières, sauf pour les funérailles

Les cimetières sont fermés aux visiteurs, ainsi que les bois de Boulogne (16e arrondissement) et Vincennes (12e arrondissement). Les jardins non clos, comme l'esplanade du Champ-de-mars, sont ouverts. Mais les cimetières dépendant de la Ville (dans et hors Paris) restent néanmoins accessibles pour les cérémonies d'enterrement ou de crémation.

Pour des raisons de sécurité, certains lieux seront fermés. Pour les courageux, les jardins ouverts ce week-end sont ceux-ci.

Pollution

Pour samedi, Airparif prévoit un épisode de pollution au dioxyde d'azote. La mairie de Paris invite donc les usagers à privilégier les transports en commun.

Des records de consommation d’énergie ayant été par trois fois battus cette semaine en France (et à Paris), la Ville modère sa consommation et suggère aux habitants d’en faire de même.

Dominique Prieur nommée aux Pompiers de Paris

Elle rejoint son « vrai » mari aux ressources humaines

Dominique Prieur, connue en 1985 sous le pseudonyme de Sophie Turenge, a été embauchée à temps partiel comme directrice des ressources humaines des Pompiers de Paris, révèle Le Canard enchaîné dans son édition datée d’hier. Cette retraitée du service Action de la DGSE, implantée dans le 20e, rejoint ainsi son véritable époux pour s’occuper du parcours professionnel des 8 300 pompiers parisiens.

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Découverte en 1985 sous le nom de Sophie Turenge, Dominique Prieur avait trente-six ans. Aujourd'hui retraitée, elle reprend du service, auprès de son véritable époux, mais sous son nom de jeune fille : Dominique Maire
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La capitaine Dominique Prieur avait 36 ans en juillet 1985 lorsqu’elle fut arrêtée avec le colonel Alain Mafart (35 ans), son faux époux, par les autorités néo-zélandaises, cinq jours après le sabotage du Rainbow Warrior.

Plaidant coupables, les faux époux Turenge furent condamnés à dix ans de prison pour homicide involontaire (et sept ans pour incendie criminel), bien que les autorités locales soient à la recherche de quatre autres Français (Jean-Michel Barcelo, Roland Verge, Gérard Andries, et le docteur Xavier Maniguet), sans d’ailleurs savoir s’il étaient ou pas les poseurs des deux bombes qui étaient à l’origine de la destruction du bateau, et donc du décès du photographe néerlandais Fernando Pereira. C’est en voulant récupérer Gérard Royal que les désormais célèbres « faux époux Turenge » se seraient fait repérer.

Dominique Prieur, désormais à la retraite, a le grade de colonelle de réserve. Elle cumule sa pension et son emploi à temps partiel : deux jours par semaine, les pompiers de Paris bénéficiant de 45 jours ouvrables de permission par an pour un emploi à temps plein. Et c’est sous son nom de jeune fille (Dominique Maire) qu’elle travaille.

Son véritable mari, le général de division Joël Prieur, se trouve être… le commandant de la Brigade des sapeurs pompiers de Paris depuis octobre 2007. C’est lui qui avait poussé un « coup de gueule », menant l’UMP Jean Goujon à faire adopter par la Ville un plan de campagne de sensibilisation aux appels d’urgence. Pour l’instant, deux gamins de Belleville ont été attrapés par la police.

F. A., photo : police néo-zélandaise

⇒ A écouter : La nouvelle vie de Dominique Prieur, sur RTL

⇒ Le dossier du Rainbow Warrior, vingt ans après, par Alex du Prel (Tahiti Pacifique, juillet 2005)

⇒ Un autre regard : Son autobiographie, publiée chez Fayard en janvier 1998

Baromètre 2008 de la propreté : premiers résultats

Une enquête d’opinion sur la propreté à Paris est menée chaque année auprès de 4 000 personnes représentatives de la population parisienne (200 personnes par arrondissement, par téléphone ou par démarchage). Les résultats de l'enquête menée cette année révèlent que, globalement, les Parisiens jugent la propreté des rues en progrès, mais attendent encore des efforts dans certains quartiers, notamment les 19e et 20e arrondissements.

Deux tiers des personnes interrogées (65 %) se disent très ou assez satisfaites de la propreté de leur quartier alors que 35 % en ont une opinion assez ou très négative. Cette proportion n’était que de 55 % en 2002, soit un gain de dix points en six ans.

Les meilleurs scores sont obtenus dans les arrondissements centraux (2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e). Ceux du sud et de l’est (11e, 12e 13e, 14e, 15e) connaissent des progressions sensibles, mais des efforts restent à réaliser dans six arrondissements, et non des moindres, puisque figurent parmi eux cinq des six plus grands de Paris en superficie ; il s'agit des 10e, 16e, 17e, 18e, 19e et 20e. Pour les services de la Ville, « Il n’est pas possible d’établir un lien de corrélation immédiat entre les moyens de nettoyage mis en œuvre sur l’arrondissement (effectifs ou matériels) et la note de
satisfaction constatée. »

Certains critères (densité de l’habitat, nature de l’urbanisme, usage de l’espace public) ont un impact évident : proximité de deux gares dans le 10e, topographie du 20e, urbanisme en cours de réaménagement dans certaines zones du 18e, grands ensembles dans le 19e, alentours du Parc des Princes dans le 16e, etc. Enfin, les résultats par arrondissement ne rendent pas compte des différences réelles de
propreté entre quartiers d’un même arrondissement qui appellent un traitement spécifique et une démarche très localisée.

- 85 % des Parisiens sont satisfaits des actions menées par la Ville de Paris en matière de propreté, soit une hausse de 6 points par rapport à 2007 (79 %) ;

- la propreté des espaces verts est jugée globalement stable et plutôt en amélioration ;

- l’édition 2008 souligne aussi le refus de plus en plus marqué des Parisiens concernant les déjections canines et les dépôts et souillures sur les trottoirs, l’attente d’une verbalisation plus sévère des pollueurs, la satisfaction donnée par le service d’enlèvement des objets encombrants et l’envie de mieux trier et de mieux recycler.

Ces enseignements fournissent à la Ville une feuille de route pour mettre en œuvre sa politique de propreté, et notamment :

• prévenir le renouvellement des souillures, en renforçant la mobilisation du public pour l’environnement, la pédagogie de proximité et la sanction des infractions ;
• améliorer l’efficacité du nettoiement, en adaptant son organisation à l’évolution des usages de l’espace public (restauration rapide dans la rue, événements festifs et associatifs en soirée et le week-end, fumeurs, etc.) ;
• donner plus de visibilité au travail des agents municipaux, inciter au dialogue direct avec les Parisiens et au respect mutuel.

L'intégralité du baromètre de la propreté 2008 sera publié mi-janvier.

Source : Ville de Paris

Pour accéder au baromètre 2007 et aux précédents, cliquer ici.

Comprendre la crise, dans le 20e

La Gauche avant tout et les élus de la liste « le 20e avant tout » organisent ce soir une réunion sur le thème : « Crise Globale, Réponse Globale », avec Jean-Michel Quatrepoint, journaliste, ancien Directeur de « la Tribune », directeur de La Lettre A, auteur de « La Crise globale » (Fayard).

Cette réunion se tiendra ce soir mardi 16 décembre à 19h00
École élémentaire
103 avenue Gambetta (20e)
Entrée libre

Bono, homme de la paix 2008

Sous la co-présidence de l’ancien maire de Rome Walter Veltroni (vidéo ici) le chanteur du groupe U2 (dont il est guitariste à l’occasion), Bono s’est vu décerner le prix du sommet 2008 des Nobel de la paix, hier, à l'Hôtel de Ville, des mains de Bertrand Delanoë et de Walter Veltroni.

Les droits de l’Homme sont ce week-end au centre des débats avec l'ancien président polonais Lech Walesa (qu'il n'était donc pas besoin d'aller voir en Pologne le 6 décembre, sauf à se trouver une excuse pour y rencontrer quelqu'un d'autre) ou encore la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt Pulecio. Tous ont lancé une campagne internationale pour la libération d'Aung San Suu Kyi, toujours assignée à résidence par la junte birmane, ce au moment où son avocat ne pouvait pas entrer en contact avec elle.

A 48 ans, la star irlandaise est récompensée pour son engagement en faveur de l'annulation de la dette des pays pauvres et contre le sida et le paludisme en Afrique. « Le lieu où tu habites ne devrait pas décider de ta vie ou de ta mort », a-t-il souligné à la tribune, rappelant que les pays du tiers-monde n'ont souvent pas accès aux médicaments rétroviraux.

« Je suis venu demander de l'aide à mes héros », a-t-il poursuivi en se tournant vers les Prix Nobel de la paix présents. Le chanteur a aussi profité de l'événement pour relayer la campagne lancée par les organisateurs du sommet et réclamer à son tour la libération d'Aung San Suu Kyi.

A. L., photo mairie de Paris (H. Garat)

⇒ Le programme du 9e Sommet de la Paix

⇒ A Paris, les prix Nobel de la Paix nomment Bono « Homme de la paix 2008 » (AFP)

L’eau et l’intercommunalité au Conseil de Paris

Le sujet principal du Conseil de Paris qui se tient aujourd’hui et demain est sans conteste la remunicipalisation de l’eau de Paris. L’assemblée doit aussi se prononcer sur un autre gros dossier : la création d'un syndicat mixte d'études fédérant les élus de huit millions d'habitants franciliens, Paris métropole.

Actuellement, la distribution de l’eau à Paris est, si l’on peut dire, une usine à gaz… et qui coûte cher aux consommateurs/contribuables. Pour schématiser, il y a Suez sur la rive gauche et Veolia sur la rive droite, soit l’inverse de la télévision par câble avant que n’apparaisse un câblo-opérateur unique. Un curieux partage de la capitale qui devrait devenir Eau de Paris, une société d’économie mixte qui fait grincer certaines dents mais qui, selon la Ville, permettrait dès 2010 de stabiliser le prix de l’eau en euros constants.

Une autre « grosse » délibération doit être étudiée : la naissance d’un syndicat mixte d’études, pour succéder à la Conférence métropolitaine, structure purement informelle créée à l’initiative de la Ville de Paris en 2006 et tenue par l’élu du 20e arrondissement, le communiste Pierre Mansat, adjoint au maire de Paris, qui a vu son champ de compétences s'élargir avec la seconde mandature Delanoë. Il avait -depuis le début de la première mandature- multiplié les relations avec des communes de banlieue et des collectivités. Les contours des statuts du futur syndicat ont été fixés par soixante-dix élus de la Conférence métropolitaine réunis à la mairie du 20e arrondissement, le 5 novembre dernier (lire ici). Comme l’avait dit Bertrand Delanoë au Figaro l'an passé : « Paris n’est pas une belle endormie ».

Nul doute que, parmi les dossiers « non prioritaires » arrivera celui sur la biodiversité agricole et alimentaire…

F. A., Carafe Eau-de-Paris 2008 (photo Cyneye)

⇒ Le dossier sur la réforme du service public de l’eau à Paris

⇒ Le Sdrif, ce schmilblick qui les agite

⇒ L'Ile-de-France adopte son projet de schéma directeur

Pour assister en vidéo au Conseil de Paris, cliquer ici (et attendre le chargement, même en haut débit).

(ordre du jour du Conseil général de ce lundi ICI ; ordre du jour du Conseil municipal d’aujourd’hui et demain indisponible présentement sur Internet – fausse URL)

Un chauffe-eau solaire collectif à voir dans le 20e

De nombreuses démonstrations ont lieu en France sur le développement durable

Ce samedi après-midi, à partir de 15h, la mairie du 20e et le Comité de liaison Energies renouvelables (CLER) organisent rue Bisson une journée portes ouvertes afin de faire découvrir une installation de panneaux solaires visant à alimenter en eau chaude un immeuble collectif d'habitation de cette rue du Bas-Belleville, partie intégrante du 20e, par longtemps laissée à l’abandon. Après l’inauguration de 63 logements dans le 12e arrondissement fin octobre, l’Est parisien commence à montrer un nouveau visage plus « vert ». Et le CLER (lire ici son organisation) organise des visites diverses dans toute la France (voir en bas de note).

Propre, abondante et gratuite, l’énergie solaire a pas mal d’avantages. Elle permet de produire de l'eau chaude sanitaire, grâce à des capteurs solaires thermiques, ou de l'électricité avec des panneaux photovoltaïques.

Avec des capteurs thermiques, on peut produire annuellement à Paris, indique la mairie du 20e, « plus de 500 kWh par m² installé soit l'équivalent énergétique de 50 litres de fuel. De quoi produire 9 mètres cubes d'eau chaude sanitaire ». Les panneaux photovoltaïques ont un rendement inférieur avec une production électrique annuelle de 130 kWh par m² installé dans le meilleur des cas, soit près de 4 fois moins d'énergie produite, précise le communiqué de la mairie, qui indique que, « dans les deux cas, il est important d’envisager ces installations après un effort de maîtrise de l’énergie (appareils peu consommateurs, comportement sobre en énergie) ».

Dans le cadre des journées portes ouvertes de ce week-end, organisées par le CLER et l’Espace Info Energie du 11e et 20e arrondissement, rue de l’Orillon (ancien Opah de la rue Oberkampf), la curiosité du jour est donc la rue Bisson et son installation solaire collective. Un technicien (Clément Tranain, selon le site du CLER) accompagnera les visiteurs et répondra aux diverses questions (fonctionnement d’un chauffe-eau solaire collectif, économies réalisées...). Dans le 18e, c’est tout un bâtiment qui est équipé et est à visiter aujourd’hui.

Samedi 22 novembre, jusqu'à 18h.
Hall de l’immeuble du 21 bis rue Bisson (20e, métros Couronnes ou Belleville, lignes 2 et 11, bus 96).

⇒ Pour les diverses visites en France, cliquer ici, puis choisir la région.

⇒ Pour les portes ouvertes parisiennes et franciliennes, c’est là.

Martine Aubry en tête avec 40,6 % à Paris

Ségolène Royal réalise 38,5 %… et l’emporte dans le 18e

Les militants socialistes parisiens (2e fédération de France) ont voté hier soir à 40,61 % pour la maire de Lille Martine Aubry, a indiqué cette nuit la Fédération PS de Paris. L'eurodéputé Benoît Hamon atteint 20,83 % des suffrages exprimés. Lors du premier vote des militants, le 6 novembre, la motion du maire de la capitale, Bertrand Delanoë, avait obtenu 36,75 %, celle de Ségolène Royal 25,27 % et celle de Martine Aubry 15,99 %.

Par ailleurs, les militants PS de Paris élisaient en même temps leur premier secrétaire, le sortant Patrick Bloche ayant décidé de « passer la main », comme indiqué ici. Sauf que, lors du Congrès de Reims, Mao Péninou s’était retiré (en faveur de Rémi Féraud, le jeune maire du 10e, proche de Bertrand Delanoë) et que mardi 18 novembre Christophe Caresche s’était retiré à son tour « sans apporter son soutien à David Assouline », mais en soutenant Ségolène Royal au plan national… Il ne restait donc hier que trois candidats sur Paris.

Et il y aura ce soir un deuxième tour entre Rémi Feraud, maire du 10e arrondissement, pro-Delanoë (43,69 %) et le sénateur David Assouline, élu du 20e arrondissement (33,93 %), proche de Ségolène Royal. Guillaume Balas (qui représentait la motion de Benoît Hamon), n'a obtenu que 22,38 %.

La grande surprise d’hier est le score (du scrutin national) établi dans la section Jean-Baptiste Clément (celle du 18e arrondissement) : Ségolène Royal y a obtenu 53,6 % des voix, alors qu’il s’agit du fief de Bertrand Delanoë (de Lionel Jospin, Daniel Vallant,…). Dans cette section, Martine Aubry tourne à 28 % et Benoît Hamon à 18,5 %.

F. A.

Le site du Parti socialiste de Paris indique les résultats suivants :

Premier secrétariat national
Votants : 7 450
B/N : 142
Exprimés :7 308

Martine AUBRY : 40,61%
Benoît HAMON : 20,83%
Ségolène ROYAL: 38,56%

Premier secrétariat fédéral
Votants : 7 442
B/N : 409
Exprimés :7 033

Guillaume Balas : 22,38%
Rémi Féraud : 43,69%
David Assouline : 33,93%

Trois sections parisiennes verront également l'organisation d'un second tour le vendredi 21 novembre pour l'élection de leur secrétaire de section. Il s'agit des sections du 5e, du 12e et du 17e.

Le cousin de Michelle Obama en visite à Paris

A l’occasion du Colloque de la fraternité des juifs noirs de France, organisé le 23 novembre par la Fraternité judéo-noire (FJN) de France, le rabbin Funye, cousin de Michelle Obama (épouse du président élu des Etats-Unis) doit se trouver à Paris, indique ici le Diasporablog.

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La communauté juive noire américaine a été incitée par divers rabbins (dont le rabbin Funye, cousin de Michelle Obama) à voter pour le sénateur de l'Illinois
Photo : Jewish journal
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Parmi les thèmes qui devraient être abordés au cours de ce colloque, celui-ci devrait être développé. Le programme, tel que fixé au 6 novembre, ainsi que les intervenants, se trouvent ici. C’était sans compter sur l’annonce de la venue du rabbin Funye, qui, selon cet article du Jewish journal (en anglais) n’a pas été le seul de la communauté juive noire américaine à soutenir Barack Obama.

Si, comme l’indique ici (en anglais aussi) le rabbin (âgé de 56 ans) et l’épouse du président élu (44 ans) ne sont pas particulièrement proches, lors de la campagne électorale du sénateur de l’Illinois, il a plusieurs fois été fait allusion à une somme de 75 000 USD que des proches de la famille de Mme Obama auraient apporté au soutien de Barack Obama… du côté républicain, bien entendu comme ici sur des relents de racisme.

Colloque Fraternité des Juifs Noirs
Dimanche 23 Novembre
Centre communautaire de Paris
119 rue Lafayette (10e)
Métro Gare du Nord
Le nombre de places étant limité (environ 300 personnes), il convient de réserver auprès du président de la FJN en cliquant ici.

Les Antillais veulent se faire entendre

Jean-Claude Beaujour pour un conseil supérieur de la diversité

Deux réunions à l’Elysée cette semaine, la première mercredi (jour où l’on recasait l’ancienne députée de la Guyane), l’autre jeudi, avec le CM98, le CollectifDom, l’Association métropolitaine des élu(e)s d'Outre-Mer (Amedom), diverses personnalités du monde religieux, sportif ou culturel et… Jean-Claude Beaujour (UMP), avec en face (pour la réunion de jeudi au moins) Cédric Goubet, chef de cabinet de la Présidence, Olivier Biancarelli, conseiller outre-mer du président (et depuis 2005 conseiller de Nicolas Sarkozy, qui l’a débauché de son poste de sous-préfet de la Martinique), et Patrick Karam, le délégué interministériel à l’égalité des chances.

Au sortir de la réunion de jeudi, l’avocat Jean-Claude Beaujour, qui a fait pour l’UMP moins de 31 % des voix aux législatives de 2007 dans la 6e circonscription et aux municipales de 2008 n’avait pas été en position de se maintenir au 2e tour dans le 20e arrondissement, arrivant même derrière Raoul Delamare (qui s’était mis en congé de l’UMP pour se présenter) a lâché quelques mots aux confrères de France-Antilles Paris.

« Nous avons proposé que l’on ne s’attarde pas sur telle ou telle communauté, a-t-il expliqué à l’issue de la réunion, mais que l’on crée un conseil supérieur de la diversité de manière à ce qu’il y ait une politique globale pour l’ensemble des composantes de la population française qui se sentent parfois marginalisées. »

« Nous savons, nous gens d’outre-mer, ce que sont les risques que court notre pays », a expliqué M. Beaujour, 45 ans, qui vit à Paris depuis l’âge de… quatre ans.

Pour en savoir davantage sur ces réunions élyséennes, lire ici le sujet de François-Xavier Guillerm et Régis Durand de Girard pour Le blogue du 5e DOM (le blogue parisien du journal France-Antilles)