On leur reproche plus de 200 appels malveillants
La police ne rit pas avec les numéros d’urgence. Après le lancement de la campagne de communication sur les numéros d’urgence, elle a placé en début de semaine en garde à vue deux mineurs de treize ans des 10e et 19e arrondissements, soupçonnés d'avoir passé quelque deux cents appels téléphoniques en deux semaines… Ils seront convoqués ultérieurement devant la justice pour être mis en examen.
Le 24 novembre, une enquête était ouverte à la suite d’appels au 17 (police secours), signalant divers faits de toutes sortes, qui s’avéraient être sans objet. Les enquêteurs avaient découvert que les coups de fil émanaient de deux téléphones portables. Sur réquisition judiciaire, ils ont obtenu les coordonnées… d’un mineur de 13 ans du 10e arrondissement, qui a été placé en garde à vue. Ce qui a permis de faire « tomber » son copain (présenté par la police comme son complice), domicilié, lui, dans le 19e, mais qui, une fois en garde à vue, a nié les faits.
Confiée à la sous-direction de la police territoriale parisienne, l’enquête a également montré que les auteurs présumés auraient passé, parmi leurs 200 appels, non seulement des coups de fil à la police, mais aussi aux pompiers, au Samu et au service d'assistance aux sans abri…
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