Afin d’éviter les abus, le député (UMP) de Paris, Philippe Goujon, avait suggéré de faire payer les appels d’urgence injustifiés. Le 6 octobre, le Conseil de Paris avait opté, dans un premier temps, pour une campagne de communication. La voilà, aujourd’hui lancée, dans l’espoir que les gens s’y retrouvent par rapport à leurs besoins et à leur domicile.
Les numéros d'urgence (17, 15, 18) sont réservés aux vraies situations de détresse. Le nombre des appels injustifiés ayant atteint un niveau tel que les dispositifs de secours sont mis en péril, la campagne de communication est lancée aujourd’hui.
Que vous soyez victime ou témoin d’un accident, d’une agression ou d’une alerte médicale, les numéros d'urgence répondent à vos appels de détresse 24h/24 pour vous secourir gratuitement (pour l’instant). Mais, depuis quelques années, ils enregistrent une hausse record des appels reçus et cette très forte augmentation ne correspond pas à un accroissement des situations d’urgence mais à des appels injustifiés.
Police secours enregistrerait 60 % d’appels injustifiés. 16 000 fausses alertes ont été recensées l'an passé chez les pompiers de Paris. Il est fait appel au civisme de chacun pour ne pas abuser des appels d'urgence. La Ville donne ici des indications afin de savoir qui et pourquoi appeler…
On y trouvera du numéro du commissariat d’arrondissement à celui pour la perte de carte de crédit, en passant par la permanence des médecins de Paris (médecins pratiquant pour la plupart le tarif normal, majoré du déplacement, donc 10 à 15 € de moins que ceux de SOS médecins, utiles à connaître lorsque l’urgence est moins importante).
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