Sous la co-présidence de l’ancien maire de Rome Walter Veltroni (vidéo ici) le chanteur du groupe U2 (dont il est guitariste à l’occasion), Bono s’est vu décerner le prix du sommet 2008 des Nobel de la paix, hier, à l'Hôtel de Ville, des mains de Bertrand Delanoë et de Walter Veltroni.
Les droits de l’Homme sont ce week-end au centre des débats avec l'ancien président polonais Lech Walesa (qu'il n'était donc pas besoin d'aller voir en Pologne le 6 décembre, sauf à se trouver une excuse pour y rencontrer quelqu'un d'autre) ou encore la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt Pulecio. Tous ont lancé une campagne internationale pour la libération d'Aung San Suu Kyi, toujours assignée à résidence par la junte birmane, ce au moment où son avocat ne pouvait pas entrer en contact avec elle.
A 48 ans, la star irlandaise est récompensée pour son engagement en faveur de l'annulation de la dette des pays pauvres et contre le sida et le paludisme en Afrique. « Le lieu où tu habites ne devrait pas décider de ta vie ou de ta mort », a-t-il souligné à la tribune, rappelant que les pays du tiers-monde n'ont souvent pas accès aux médicaments rétroviraux.
« Je suis venu demander de l'aide à mes héros », a-t-il poursuivi en se tournant vers les Prix Nobel de la paix présents. Le chanteur a aussi profité de l'événement pour relayer la campagne lancée par les organisateurs du sommet et réclamer à son tour la libération d'Aung San Suu Kyi.
A. L., photo mairie de Paris (H. Garat)
⇒ Le programme du 9e Sommet de la Paix
⇒ A Paris, les prix Nobel de la Paix nomment Bono « Homme de la paix 2008 » (AFP)
franchement, le prix n'est rien à côté de la rencontre avec le grand Bertrand…
Bono doit être tout ébaubi.
Rédigé par : Pupuce | 13/12/2008 à 21h34