Une récompense de 1 000 € est proposée par le veuf
Mardi soir, le docteur David Carrizales, un médecin péruvien spécialisé en médecine tropicale, aujourd’hui âgé de 76 ans, a été agressé à la station de métro Belleville, indique Le Parisien dans son édition locale. Dans la sacoche qui lui a été volée se trouvait… l’urne funéraire de son épouse, décédée en 2001, dont il ne se sépare jamais.
Un vol en apparence banal enregistré par la police du commissariat central du 20e arrondissement : celui d’une sacoche en cuir, suite l’agression d’un touriste âgé au métro Belleville. Mais si le sac contenait des papiers, des documents administratifs ou un peu d’argent, il y avait surtout dedans une petite urne funéraire renfermant les cendres l’épouse du docteur Carrizales ! Afin de récupérer l’urne funéraire de sa femme, le médecin péruvien, effondré, propose une récompense de 1 000 € à celui qui la rapportera.
« Depuis la mort de sa femme, en 2001, il ne s’en sépare jamais », a expliqué au Parisien Michel Perrin, un ami français de David Carrizales. « Mardi soir, l’urne était évidemment dans son sac quand il a regagné son hôtel en métro. Il a été très affecté par la disparition de cet objet. »
Hier, il n’y avait rien au service des objets trouvés de la préfecture de police (36, rue des Morillons, métro : Convention, bus : 62, 89, 95, PC1). Les cendres de l’épouse du médecin sont pour l’instant introuvables. M. Carrizales compte distribuer des tracts aux abords du métro Belleville, lieu du vol, espérant que le voleur s’en sera débarrassée et qu’une bonne âme l’aura récupérée. L’urne funéraire est un petit coffret sans aucun intérêt financier, mais uniquement sentimental. Le docteur Carrizales et son ami français peuvent aussi espérer que le voleur ne s’en est pas encore débarrassée et qu’il va la rendre.
Une récompense de 1 000 € est prévue pour toute personne qui rapporterait le fameux coffret à la rue des Morillons (dans le 15e arrondissement). Le docteur péruvien doit quitter Paris demain dimanche, mais son ami français, Michel Perrin, reste disponible (lorsqu’il est chez lui, sinon il y a un répondeur) au 01 46 87 40 75.
F. A., photo F. L.
Commentaires