Elle rejoint son « vrai » mari aux ressources humaines
Dominique Prieur, connue en 1985 sous le pseudonyme de Sophie Turenge, a été embauchée à temps partiel comme directrice des ressources humaines des Pompiers de Paris, révèle Le Canard enchaîné dans son édition datée d’hier. Cette retraitée du service Action de la DGSE, implantée dans le 20e, rejoint ainsi son véritable époux pour s’occuper du parcours professionnel des 8 300 pompiers parisiens.
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Découverte en 1985 sous le nom de Sophie Turenge, Dominique Prieur avait trente-six ans. Aujourd'hui retraitée, elle reprend du service, auprès de son véritable époux, mais sous son nom de jeune fille : Dominique Maire
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La capitaine Dominique Prieur avait 36 ans en juillet 1985 lorsqu’elle fut arrêtée avec le colonel Alain Mafart (35 ans), son faux époux, par les autorités néo-zélandaises, cinq jours après le sabotage du Rainbow Warrior.
Plaidant coupables, les faux époux Turenge furent condamnés à dix ans de prison pour homicide involontaire (et sept ans pour incendie criminel), bien que les autorités locales soient à la recherche de quatre autres Français (Jean-Michel Barcelo, Roland Verge, Gérard Andries, et le docteur Xavier Maniguet), sans d’ailleurs savoir s’il étaient ou pas les poseurs des deux bombes qui étaient à l’origine de la destruction du bateau, et donc du décès du photographe néerlandais Fernando Pereira. C’est en voulant récupérer Gérard Royal que les désormais célèbres « faux époux Turenge » se seraient fait repérer.
Dominique Prieur, désormais à la retraite, a le grade de colonelle de réserve. Elle cumule sa pension et son emploi à temps partiel : deux jours par semaine, les pompiers de Paris bénéficiant de 45 jours ouvrables de permission par an pour un emploi à temps plein. Et c’est sous son nom de jeune fille (Dominique Maire) qu’elle travaille.
Son véritable mari, le général de division Joël Prieur, se trouve être… le commandant de la Brigade des sapeurs pompiers de Paris depuis octobre 2007. C’est lui qui avait poussé un « coup de gueule », menant l’UMP Jean Goujon à faire adopter par la Ville un plan de campagne de sensibilisation aux appels d’urgence. Pour l’instant, deux gamins de Belleville ont été attrapés par la police.
F. A., photo : police néo-zélandaise
⇒ A écouter : La nouvelle vie de Dominique Prieur, sur RTL
⇒ Le dossier du Rainbow Warrior, vingt ans après, par Alex du Prel (Tahiti Pacifique, juillet 2005)
⇒ Un autre regard : Son autobiographie, publiée chez Fayard en janvier 1998
Pompiers pyromanes en pleine action :
http://www.youtube.com/watch?v=wwP5IvBts88
Rédigé par : raannemari | 01/01/2009 à 16h35
Elle a la chance de pouvoir (par piston ?) travailler plus pour gagner… plus.
Mais avec une retraite de Colonelle, avait-elle besoin de cela ?
Rédigé par : Bernard | 01/01/2009 à 21h22
Je ne sais pas si elle a eu le job par piston ni si le couple avait besoin de sous…
En revanche, je me pose quelques questions sur l'utilité d'un emploi à 40 % temps plein pour une « entreprise » de 3 800 personnes qui travaillent 24h/24 et 7j/7… A moins qu'elle ne soit dotée de "cinq ou six cerveaux très bien irrigués".
Rédigé par : Fabien | 01/01/2009 à 21h25
Bonne Année 2009, cher Fabien, surtout la santé et... ce que tu souhaites pour toi et ceux que tu aimes.
Bises.
Rédigé par : Anne-Marie Engler | 02/01/2009 à 08h22
Merci Anne-Marie,
plein de bonnes choses à toi aussi.
cette année, je n'ai pas publié de vœux, ENTRE AUTRES par manque de temps. mais pas que.
Je t'embrasse, et nous repartons pour deux années électorales…
Rédigé par : Fabien | 02/01/2009 à 08h25
Donc Terrorism legal pour des agents francais a l'etrangers.C'est apparament beaucoup plus serieuse la crime pour des etranger d'ecrit mal en francais. Vive la terrorism, vive la nucleaire et vive la france.
Rédigé par : massivemcrash | 04/01/2009 à 23h51
Je trouve certaines critiques un peu rapide! Je reste persuadé que l'opération Rainbow Warrior fût loin d'être un échec. Au contraire. C'est une manipulation qui a caché des intérêts bien plus complexes. De plus, je suis loin d'envier le résultat de ces agents. Cela vous dirait de vous retrouver dénoncé en place public?...
De plus, si ces agents avaient été aussi nuls qu'on veut nous le faire croire, comment se fait-il que ceux-ci ont été promu au grade de Colonel (Alain Mafart y compris) en fin de carrière?... Allez, sans rancune!
Bon courage à tous!
Rédigé par : Rafa!... | 13/05/2009 à 00h52
Pourrions nous de temps en temps dans notre cher Pays rendre hommage aux serviteurs de l'ombre que fut cet officier qui se consacre aujourd'hui a un corps d'elite .N'oublions certes point l 'echec de cette mission qui incombe plus aux politiques de l 'epoque qu'a cet exceptionnel couple PRIEUR dont la souffrance des geôles neo-zelandaises et de l 'exil loin de la metropole ne fut pas assez decrit.Ce sont des militaires de haute qualite qui font honneur a cette armee et a notre nation qu'ils cherissent et dont ils ont toujours ete dignes malgre les epreuves.
Rédigé par : Jean-Pierre Martin | 20/09/2009 à 23h01
Dans le forme : en 1985, Alain Mafart était chef de bataillon et non colonel.
Dans le fond : Je suppose que la colonel(er) Maire (son nom de jeune fille et son nom administratif) travail à la BSPP sous contrat ESR ce que peut faire tout militaire en retraite n'ayant pas dépassé de 6 ans sa limite d'âge des service. Avant de critiquer, essayez d'apprendre les textes.
Rédigé par : RIDET Charles | 15/01/2011 à 09h02
Laissez la vivre comme elle le mérite . Par contre un Etat qui donne ses Agents secrets , mérite que le Président de cet Etat soit destitué , ainsi que tous les ministres impliqués dans l'affaire du R W .
Rédigé par : ventral | 04/10/2013 à 16h46