Nicolas Sarkozy, qui s'apprêtait mercredi soir à décoller pour l'Afrique, a dû changer partir en retard avec un autre avion, indique Bakchich.info sous le titre Air Sarko frôle le crash. En cause : un « incident technique » survenu sur l'un des réacteurs de l'A319 présidentiel. L’avion présidentiel tant attendu ne devrait être livré… qu’en 2011, pour le prix d’un neuf, alors qu’il s’agit d’un ancien avion en leasing qui a déjà servi à deux compagnies ; mais le président et son épouse ont tenu à certains aménagements.
Le futur avion présidentiel volait auparavant sous les couleurs de Air Caraïbes, une compagnie créée en 1998 et dont un accident a fait vingt morts, en 2001, à l’arrivée à Saint-Barthélemy.
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Nicolas Sarkozy, deux
ministres et deux secrétaires d’Etat ont t-il échappé à un crash aérien ? A
quelques minutes près, si l’avion avait décollé, cela aurait pu être le cas. Une
enquête est ouverte pour comprendre comment cet accident a pu avoir lieu dans
l’un des airbus présidentiels. Mercredi soir, alors
que le président allait s'envoler de l'aéroport de Villacoublay (Yvelines) en direction de
l'Afrique pour y passer deux jours, il a dû changer in extremis d'appareil.
Selon un ministre cité par Europe 1 : un « incident mécanique »
survenu sur l'un des réacteurs de l'A319 présidentiel. Selon Bakchich.info qui
dit avoir eu confirmation de l’Elysée ce samedi : un « incident
technique », le réacteur ayant pris feu.
Outre le président, se
trouvaient à bord de l'aéronef Christine Lagarde (Economie) et Brice Hortefeux
(Travail), ainsi que Alain Joyandet (Coopération) et Rama Yade (Droits de
l'Homme). « Nous roulions sur le tarmac » de l'aéroport militaire de
Villacoublay « quand nous avons entendu un gros bruit », a
raconté samedi M. Joyandet. « Mais le moteur n'a pas pris feu. L'avion s'est
immobilisé. Deux ou trois camions de pompiers sont arrivés vers nous mais ne
sont pas intervenus », a-t-il affirmé sur le site d’Europe 1. Selon
Bakchich.info, le réacteur a pris feu.
Le
chef de l'Etat, ses ministres, et la vingtaine de personnes présentes dans l'avion sont descendus. Une heure plus tard,
tous reprenaient un autre airbus de la flotte présidentielle, en route pour
Kinshasa.
C’est cet Airbus A330-200 d’occasion que le président Sarkozy devrait se faire livrer à un an de la fin de son « premier mandat ». Le futur A330 réaménagé (à la base, sa cabine ressemblait à ceci), d’un coût total estimé à 28,5 millions d’euros, devra être capable de transporter le Président dans un grand confort et mettre à sa disposition tous les moyens de communication moderne. Une zone de travail avec un espace secrétariat, des ordinateurs, des moyens de reproduction et de communication cryptés devraient être installés à bord. Côté sécurité, si l'Air Force One de George Bush dispose d'une capsule d'éjection pour le Président, l'A330 tricolore sera « plus modeste », avec des « leurres anti-missiles » contre les attaques terroristes. Il doit être équipé d’une salle médicalisée, d’une baignoire avec réservoir d’eau approprié (les écologistes apprécieront) et d’un tapissage en cuir de Cordoue, choix des époux Sarkozy… Auparavant, l’avion était aux couleurs de Air Caraïbes. Au total, le renouvellement de la flotte représente une dépense estimée à 280 M€.
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