Ménilmontant, mais oui madame...

Une couche pour Xavier Darcos

Les parents et enseignants du 20e organisent une opération mercredi

Ce mercredi 24 septembre, à 10h00, parents d’élèves et enseignants ont décidé de se mobiliser devant le Rectorat de Paris (94, avenue Gambetta, dans le 20e arrondissement), pour déposer une couche devant le Rectorat.

Par ce geste, ils entendent répliquer à ces propos tenus début juillet par le ministre de l’Education et remis à la mode à la mi-septembre dans ce sujet de Rue 89.

Ils veulent s’opposer aux suppressions de postes, d'heures de cours, de l'aide spécialisée (RASED), etc…

Pour eux, « les enfants sont l’avenir d’une société. C'est autour d'eux, pour eux, avec les professionnels de l'éducation, que doit être débattu l'avenir de l'école, et non dans un cabinet ministériel, dans le seul but de
faire des économies budgétaires ».

⇒ Réformes Darcos : encore une couche !

⇒ Profs en grève

Un mort, près de 130 blessés dans un incendie boulevard Soult

Dans le 12e arrondissement, le boulevard sera coupé à la circulation ce matin

Un important incendie s'est déclaré dans la nuit de dimanche à lundi, vers 2h30, dans un immeuble du 12e arrondissement de Paris, faisant un mort et nécessitant l'évacuation de 128 personnes, a-t-on indiqué à la préfecture de police de Paris. Peu après 6h du matin, Europe 1 annonçait un deuxième décès… pour le mettre au conditionnel à 6h30.

Environ 120 pompiers étaient sur place pour tenter de maîtriser cet incendie, déclaré dans une chambre de bonne du boulevard Soult, et qui s'est propagé à la toiture de l'immeuble, a-t-on indiqué.

On ignore pour l’instant si et quand les personnes évacuées de leur domicile pourront rentrer chez elles, en raison des importants volumes d'eau utilisés pour circonscrire le sinistre, a précisé la permanence presse de la préfecture.

Le directeur de cabinet de la préfecture de police de Paris (PP), Christian Lambert, s'est déplacé sur les lieux. Le boulevard Soult restera fermé une bonne partie de la matinée, dans les deux sens, a indiqué la préfecture.

avec AFP et AP

Deux douzaines ?

Le renouvellement triennal du Sénat, ce dimanche 21 septembre, qui voyait cette année la création de nouveaux postes de sénateurs, a réservé une belle surprise à la gauche, qui a vraisemblablement gagné 23 sièges (contre les 15 à 20 espérés). Et ce n'est pas fini, car à l'heure où ces lignes étaient écrites, on ne connaissait pas les résultats de la Guyane, où un poste créé risque fort de n'être pas pris par les deux listes de l'UMP, même si l'une est menée par Léon Bertrand, l'ancien ministre du Tourisme (elle a recueilli moins de voix au premier tour). Ce qui ferait un gain total de 24 sièges pour la gauche (ou 25), et non 23 comme la plupart des calculs le disaient dimanche soir tard ; car en Polynésie, où les résultats ne sont pas non plus connus, peu de suspense : selon toute vraisemblance, M. Flosse n'étant pas investi par l'UMP, il devrait être réélu (il n'y siège que depuis dix ans), et le poste créé devrait pourrait donc fort revenir à un indépendantiste. Cela renverse pas le Sénat, bien entendu, la tendance droitière de la Haute Assemblée, dont le président - si ce n’est pas encore M. Poncelet qui était censé effectuer son dernier mandat en 2004 - devrait, selon toute vraisemblance, être M. Larcher ou M. Raffarin, qui disait voici peu jouir du soutien élyséen.

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La carte des sénateurs à renouveler et des sièges créés, notamment dans les Collectivités d'Outre-mer (COM), au bas de l'Hexagone
© Sénat/AFP
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Officiellement, François Hollande disait espérer gagner 10 à 15 sièges supplémentaires pour le PS. En réalité, rue de Solférino, on parlait de 15 à 20 sièges pour le PS et ses alliés. Les résultats des sénatoriales sont allés au-delà des espérances socialistes : le Parti socialiste et ses amis conquièrent 23 sièges, tandis que l'UMP en perd dix, du fait de la création de nouveaux sièges. Le charcutage redécoupage de l’Assemblée nationale qui s’annonce, lui, s’il crée quatorze députés (dont six pour l'Outre-mer), ne créera aucun siège nouveau, et par conséquent en fera disparaître par ailleurs.

Généralement défavorisée par un mode de scrutin sur-représentant les élus des communes rurales, la gauche a su cette année profiter de sa bonne implantation locale, renforcée en mars dernier aux élections municipales et cantonales. Et, mathématiquement, devrait faire mieux dans trois ans (pour le prochain renouvellement), si la donne politique ne changeait pas d’ici là. Sauf que, après les Européennes de 2009 auront lieu les Régionales de 2010…

L'UMP recule, mais tient bon : le « parti du président » perd dix sièges mais prend plusieurs des nouveaux sièges créés à l'occasion du redécoupage, notamment en Outre-Mer. C’est le cas à Saint-Barthélemy (8 500 habitants, 18 grands électeurs), où Michel Magras a été élu avec 100 % des voix (il était candidat unique…), et à Saint-Martin (70 000 habitants, en comptant les deux zones, 24 grands électeurs), où Louis-Constant Fleming a été élu avec moins de 71 % des voix. Le président du conseil territorial de Saint-Martin, il est vrai, revenait d'une année d'inéligibilité suite à quelque 18 000 € de comptes de campagne n'ayant pas transité par un compte bancaire spécifique à la campagne électorale. Marthe Ogoundélé-Tessi, qui l'avait contre toute attente remplacé pendant un an, est désormais remplacée à son tour par M. Frantz Gumbs, élu le 7 août dernier. A Saint-Martin, le nom des Fleming ne s'oublie pas si facilement…

Depuis 2007, Saint-Barthélemy et Saint-Martin sont des COM, alors que les deux îles, auparavant dénommées « Iles du Nord », dépendaient administrativement de Basse-Terre (chef-lieu du DOM-ROM de l'archipel de la Guadeloupe). Mais que ne ferait-on pas pour tenter (avec réussite) de glaner quelques voix ? Voilà pour la partie la moins connue, mais peut-être la plus intéressante, car, faut-il le rappeler, des députés vont être créés…

Cependant, des figures de la droite sont battues. Dominique Paillé, ancien député et conseiller du président de la République, a été battu par la socialiste Claudine Lepage, de la section de Bruxelles, pour représenter les Français de l’Etranger, comme l’indique cette dépêche de l’Associated Press.

Dans l’Ain, deux UMP et un divers gauche ont été élu, faisant perdre Charles Millon, qui bénéficiait du soutien de l’UMP.

La droite conserve des bastions dans l'Eure, en Charente-Maritime, ou en Eure-et-Loir. Et prend à la gauche, divisée, en Haute-Garonne par exemple. Le groupe Union centriste, qui regroupe le MoDem et le Nouveau centre, sort à la fois affaibli et renforcé de ce scrutin : il perd un élu MoDem, et paie, dans plusieurs départements le prix de la division de la famille centriste. Mais il devient de plus en plus nécessaire pour le groupe UMP, tant pour faire voter les lois que pour élire le président du Sénat.

Les journées du patrimoine

Le MRC et le PCF s’en tirent plutôt bien. L’une des victoires les plus remarquées de ce dimanche a été celle de Jean-Pierre Chevènement (le nouveau président du MRC) dans le Territoire de Belfort, en sortant au second tour de scrutin le socialiste Yves Ackermann, le PS ayant refusé son soutien à Michel Dreyfus-Schmidt, finalement décédé deux semaines avant le scrutin (voir notes de bas de page). Le Che, ancien député, ancien ministre, retrouve ainsi un mandat national. « A Yves Ackermann et au PS qui a échoué à me faire battre, comme il y était parvenu [note du ouaibemaître : lors des élections législatives] en 2002 et 2007, je propose de tourner la page », a déclaré, grand seigneur, le patron du MRC depuis tout juste trois mois (en remplacement de l’ancien maire du 11e arrondissement de Paris et ancien ministre et parlementaire Georges Sarre, qui n’est désormais « plus que » le « monsieur sécurité » de la Ville de Paris. En retour, M. Ackermann a ironisé : « les électeurs belfortains ont confondu avec la journée du patrimoine et ont élu un monument historique ».

Dans l'Allier, le PCF prend un siège à l'UMP, et compense la perte d'un siège de sénateur des Français de l'étranger. Selon Nicole Borvo, sénateur de Paris et présidente du groupe communiste au Sénat, le groupe communiste devient le seul groupe parlementaire majoritairement féminin.

Sur le plan électoral, le parti présidentiel engrange sa troisième défaite, après les municipales et les cantonales de mars.

André Léger, avec agences

⇒ La situation spécifique du Territoire de Belfort après le décès de M. Michel Dreyfus-Schmidt.

⇒ Les sièges à pourvoir dimanche 21 septembre

⇒ Pour connaître la composition précise du Sénat (avant et avec le renouvellement du 21 septembre), cliquer ici.

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Mise à jour de 12h30 :
⇒ La gauche a remporté 26 sièges supplémentaires (Associated Press)

Le chantier de la mosquée Adda’wa relancé

L'Est parisien aura sa mosquée « officielle »… quand il y aura assez d'argent pour payer

A la veille du début du Ramadhan, le chantier de construction de la mosquée Adda’wa, dans le 19e arrondissement a enfin été relancé. Il était en stand-by depuis près de deux ans. Voilà donc les engins de retour sur le site du 39, rue de Tanger pour préparer les fondations du bâtiment. Qui, davantage qu’une mosquée traditionnelle, devrait être un espace cultuel et culturel islamique dénommé a priori « centre socio-culturel ».

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Avant de construire les sept étages prévus côté rue, il faut trouver des sous… Pour l'instant, il n'y aurait que de quoi faire les fondations.
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Le site doit accueillir une salle de prière d’environ mille six cents places et, côté rue, un bâtiment de sept étages avec des salles de conférence, des salles de classe et des locaux pour des activités socioculturelles.

De par la Loi de séparation des Eglises et de l’Etat, qui jusqu’à ce jour n’a vu qu’une dérogation avec la création de la Grande Mosquée de Paris (inaugurée en 1926 par le président Doumergue, et dont le véritable projet vit le jour après la bataille de Verdun, et non après la guerre de 1870), le financement provient des dons des fidèles de l’ancienne salle de prières de la rue de Tanger. Mais le budget du projet (le chiffre de 14 M € est avancé par diverses sources, dont les plus concernées) est bien loin d’être bouclé. Larbi Kechat, le recteur de la mosquée (qui existe déjà depuis… 1979 de façon officieuse et est la deuxième plus grande de Paris, après celle du Quartier latin), indiquait récemment qu’il n’avait que de quoi faire… les fondations.

Aussi est-il allé à la recherche de fonds à l’extérieur, comme aux Emirats Arabes unis. Car il n’est pas question d’avoir recours à l’emprunt, interdit par la tradition chez certains musulmans. Combien de temps durera le chantier ? Impossible, dans ce cas, de le savoir, même si ce projet était très attendu par la communauté musulmane parisienne.

Car, dans les grandes occasions, l’ancien endroit qui faisait office de lieu de culte pouvait accueillir jusqu’à quatre mille fidèles. Le chantier « sans fin » de reconstruction de cette mosquée qui commence à prendre valeur de symbole dans l'Est parisien a au moins le mérite de mettre en lumière le manque criant de lieux de culte musulmans dans la capitale (il est également quasiment impossible pour un musulman pratiquant de se faire inhumer selon les traditions).


Pendant la durée des travaux, la Ville de Paris a mis à la disposition des responsables de la mosquée un terrain à la porte de la Villette. Les pratiquants se retrouvent pour une durée indéterminée coincés entre le bâtiment des Restos du coeur et celui de la brigade d’assistance aux sans-abri, ce depuis 2006, puisque les travaux auraient dû commencer plus tôt (lire ci-dessous le sujet de Saphirnews de décembre 2005). Ils n’y disposent que d’une salle de prière ou, pour être plus précis, d’un grand hangar métallique où les fidèles se regroupent cette année pour leur troisième ramadan.

Certains fidèles ne vont pas jusque là (un peu trop éloigné), d’autres s’en satisfont. Une chose est certaine : lorsque le chantier sera fini, il y aura foule rue de Tanger. Mais combien y aura-t-il encore de périodes de fêtes, et notamment de jeûnes de Ramadhan, jusqu'à la réintégration rue de Tanger ?

Fabien Abitbol

⇒ Fin de galère pour la mosquée Adda’wa (Saphirnews, 19 décembre 2005)

Coups de couteau dans le 19e : deux mineurs écroués

Deux adolescents de 17 et 15 ans et demi ont été mis en examen et écroués samedi soir, notamment pour « tentative d'homicide volontaire », soupçonnés d'avoir poignardé deux mineurs lundi dans le 19e arrondissement de Paris, a-t-on appris dimanche de source judiciaire.

Les deux jeunes ont également été mis en examen par le juge Yves Madre pour « non-justification de ressources », une infraction passible de trois ans d'emprisonnement et de 75 000 € d'amende souvent utilisée dans le cadre d'affaires de stupéfiants.

Le plus jeune avait en effet 300 euros en poche lors de son interpellation, celui de 17 ans environ 800 euros.

« Cette affaire illustre la problématique du trafic de stupéfiants et du conflit entre bandes rivales dans cette zone du 19e arrondissement », a estimé cette source.

L'agression s'est déroulée lundi vers 20h00 au 199 de la rue de Crimée, tout près de la Cité Curial, théâtre de plusieurs agressions et bagarres au cours des dernières semaines.

Posté devant un point-phone, le jeune de 17 ans, qualifié de « commanditaire » présumé, par cette source judiciaire, aurait désigné à son comparse de 15 ans les deux victimes, blessées dans l'agression, dont un mineur grièvement touché.

« Il est à peu près établi que l'adolescent de 15 ans a porté directement les coups de couteau à l'abdomen de chaque victime », a ajouté cette source.

Les deux jeunes hommes avaient été interpellés, respectivement mercredi soir et jeudi midi, dans le quartier par les policiers du service d'investigations transversales de la police urbaine de proximité (PUP).

Tous deux sont déjà connus des services de police : l'adolescent de 15 ans a été condamné en 2007 à un mois de prison avec sursis pour détention et trafic de stupéfiant après avoir été interpellé, alors qu'il avait 13 ans, en possession d'un kilo de résine de cannabis, selon cette source.

Le plus âgé a pour sa part été déjà condamné dans des affaires de violences et de recel.

AFP

Lagarde chez Lagardère : une croissance molle en 2009

Invitée ce dimanche au Grand rendez-vous Europe 1 Le Parisien-Aujourd'hui, en France, Christine Lagarde a estimé qu'il restait « toute une série de difficultés à surmonter » tout en réaffirmant que la « crise systémique », soit l'effondrement complet du système financier, avait été « évitée ». Concernant la croissance, la ministre de l'Economie a réitéré ses prévisions : elle serait « autour de 1 % » en 2008 et « molle » en 2009.

Toujours animée par Jean-Pierre Elkabbach malgré son remplacement à la tête de la station par Alexandre Bompard, un ancien énarque du cabinet de François Fillon, en juin dernier, cette émission est désormais diffusée le dimanche matin.

Pour lire le sujet publié sur le site de la radio du groupe de Arnaud Lagardère et écouter les propos de Mme Lagarde, cliquer ici.

Un enlèvement d’enfant se termine Gare du Nord

Melinda, douze ans, avait été enlevée devant un collège, à Marseille

Disparue depuis mardi, une petite marseillaise de douze ans a été retrouvée jeudi dans le 10e arrondissement, après que son ravisseur, le fils du concubin de sa tante, se soit rendu de lui-même dans un commissariat proche de la Gare du Nord. Melinda aurait fait le tour d’Europe du Nord en deux jours, passant par le nord de la France, et peut-être des pays étrangers…

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C'est devant ce collège marseillais que la gamine de douze ans a été enlevée mardi, pour être retrouvée dans le 10e arrondissement deux jours plus tard.
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Enlevée mardi à la sortie du collège Jean-Moulin de Marseille, dans les quartiers Nord (15e arrondissement), et retrouvée jeudi saine et sauve à Paris, Melinda a été « prise dans une sombre histoire crapuleuse » mais « heureusement a été retrouvée », a indiqué le procureur de la République de Marseille Jacques Dallest, nommé récemment à Marseille.

L'auteur du kidnapping, un proche de la fillette, s'est de lui-même constitué prisonnier, selon la version officielle des faits. Il s’agit du fils du concubin de sa tante, un jeune homme âgé de 24 ans prénommé Yacine, qui espérait ainsi faire pression sur la mère de la gamine, car il la soupçonnait de lui avoir volé plus de trente mille euros provenant d’« activités illégales ». 35 000 €, selon le procureur Dallest, 30 000 selon le quotidien local La Provence.

Originaire de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), le jeune Yacine, avec des complices, serait parti en voiture avec l'enfant vers le Nord de la France et serait également passé en Belgique, voire en Allemagne ou aux Pays-Bas, selon les versions.

L'enquête a été effectuée sous la direction du parquet de Marseille. Une information judiciaire doit être ouverte en début de semaine prochaine pour enlèvement, séquestration de mineur de 15 ans en bande organisée afin d'obtenir l'exécution d'un ordre ou d'une condition, un crime passible de la réclusion criminelle à perpétuité, a précisé M. Dallest.

F. A., avec agences

⇒ La version de La Provence

Les opinions négatives à l’égard des juifs et des musulmans en hausse en Europe

La branche française du mouvement La Paix Maintenant publie ce dimanche (en version française réalisée par Gérard Eizenberg) les résultats d’une étude portant sur les attitudes à l’égard des juifs et des musulmans en Europe.

Cette étude a fait l’objet d’au moins deux tribunes, l’une dans le quotidien israélien Ha’aretz, l’autre dans le Daily Star libanais.

L’institut américain Pew Research Center, auetur de ce travail, ne donne aucun élément de méthodologie qui permette de juger du sérieux de ses études (peut-être ces éléments se trouvent-ils ailleurs ?).

Les résultats, à lire ici en français, sont donc à prendre avec prudence.

La version anglaise est ici. Pour lire l’intégralité de l’étude (70 pages, en anglais), c’est là.

⇒ Par ailleurs, depuis hier soir, sur la colonne de droite de ce blogue, au pavé « Proche-Orient » a été installé un fil permettant de suivre le « sondage des sondages » de CNN en vue de l’élection présidentielle américaine de novembre. Actualisée quotidiennement, cette tendance est calculée à partir des chiffres de trois instituts de sondage américains (Gallup, Diageo/Hotline et Big Ten Battleground).

L'incendiaire présumé d'une quarantaine de voitures interpellé

Ses cibles : les voitures des 19e et 20e arrondissements

Un homme a été interpellé en début de semaine, mardi matin précise-t-on de source policière, après l'incendie de huit voitures dans le 20e arrondissement dans la nuit de lundi à mardi. Il pourrait être l'auteur d'une quarantaine de feu de voitures dans les 19e et 20e depuis le milieu de l’été.

Agé de 55 ans, correspondant à une description faite par plusieurs témoins, il a été interpellé par une patrouille à proximité de la rue du Borrégo (20e arrondissement) où huit voitures avaient brûlé dans la nuit.

Dans un premier temps placé à l’« I3P », l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris, l'homme, qui présenterait « des troubles psychiatriques » et « un profil de pyromane » a ensuite été placé en garde à vue dans les locaux de la police urbaine de proximité (PUP) du 20e.

Difficile d’obtenir depuis de ses nouvelles de sources fiables. La seule chose dont on soit certain : il est passé entre les mains du service d’investigations transversales.

Audiences du JT de TF1 : l'agacement de PPDA

« Je ne tolère pas le mensonge ! » On l'attendait depuis des semaines, la réaction de Patrick Poivre d'Arvor aux audiences de Laurence Ferrari sur TF1. Elle est venue ce midi sur France 5, dans « Médias, le magazine »(*)... de Thomas Hugues, l'ancien compagnon de la présentatrice.

Venu avec son propre bilan chiffré, qu'il a brandi sur le plateau, PPDA a vu rouge quand son ancien joker lui a demandé de regarder non pas les scores de septembre 2007, comparant les JT date à date, mais ceux de juin dernier, tenant compte de la montée en puissance de la TNT.

Et où, cette fois, la supériorité du journaliste-écrivain ne prévaut plus... « Vous comparez les pommes et les prunes ! Faites les choses honnêtement ! Je ne tolère pas le mensonge, je vois bien qu'on essaie de salir... » Toujours convaincu d'avoir été écarté pour impertinence, Patrick Poivre d'Arvor a laissé entendre que le choix de Laurence Ferrari - dont il dément avoir critiqué le niveau de diplômes - visait à « faire plaisir au Président » : « Oui, je le pense. C'est dommage, mais ce n'est pas grave. C'est derrière moi. »

Charlotte Moreau, pour LeParisien.fr

(*) Rediffusion le 21 septembre à 16h45 et visionnage possible en cliquant ici pendant une semaine.

⇒ Note du ouaibemaître : Selon cette archive du Monde daté du 01/06/2007, TF1 et Canal + résistaient mieux que les autres chaînes à la progression de la TNT.