Ménilmontant, mais oui madame...

J'appelle un spécialiste, première question : Vous êtes CMU ?

C'est quoi cette histoire ?

Le nouveau projet de loi du ministère de la Santé veut punir les médecins qui refusent de donner des consultations aux patients en Couverture maladie universelle (CMU). Il suffira que le patient s'adresse à la sécu pour que le médecin soit sanctionné. Mais certains médecins craignent des dérives.

Qu'est-ce qui peut pousser un médecin à refuser une consultation ?
Les médecins n'ont pas le droit de facturer des dépassements d'honoraires aux patients en CMU. Ce qui représente un manque à gagner. D'autres médecins ne les reçoivent pas à cause des délais de remboursement pour les patients qui bénéficient de la CMU. La Sécurité sociale mettrait trop longtemps avant de payer.

A travers son expérience, Westside raconte sur combien il est important pour un patient d'être soigné lorsque l'on bénéficie de la CMU : « Sans la CMU, je n'aurais jamais su que j'étais malade. Faute d'argent, je ne me soignais plus. J'avais pourtant une grave hypertension, je souffrais de polyarthrite. Grâce à la CMU, je retravaille, j'ai créé mon activité. Boycottons les médecins qui posent la question ou laissent échapper ces remarques désobligeantes. »

Le refus de soins, est-ce que ça arrive souvent ?

Une enquête de 2006 citée par Le Monde (Des sanctions contre les médecins qui refusent des patients pauvres, 9/9/8 ; lemonde.fr, note du ouaibemaitre) montrait qu'environ 15 % des médecins refusaient ces patients pauvres. Parmi ces refus, plus de 40 % provenaient de spécialistes en secteur 2 (à honoraires libres).

« Régulièrement quand j'appelle des spécialistes, la première question que me pose la secrétaire c'est "Vous êtes CMU ?" », témoigne Fantomette.

« J'ai consulté un dermatologue. La secrétaire m'a demandé si j'etais à la CMU. Sur le coup, je n'ai pas compris pourquoi. Je pense que si j'avais dit oui, je n'aurais pas eu le rendez-vous. Pour une consultation de dix minutes avec une prescription d'un tube de pommade, j'ai payé 70 euros » ajoute Spirou93.

Qu'est-ce qui inquiète les médecins ?

Ils ont peur des abus. Qu'arrivera-t-il s'ils refusent la consultation pour une autre raison et que le patient se plaint auprès de la Sécu ?

Un médecin généraliste pointe ces dérives au micro de RTL : « On est amenés dans certains à refuser des prescriptions. C'est trop facile [pour le patient] d'aller voir la Sécu et de dire : Celui-là, il m'a refusé parce que j'ai la CMU ».

« Les sanctions contre les médecins qui refusent les patients CMU, sur le principe, c'est normal. Ce qui n'est pas normal, en revanche, c'est l'inversion de la charge de la preuve : c'est au médecin de faire la preuve qu'il a bien accepté le patient et non l'inverse », proteste sur RMC le leader de la Confédération des syndicats médicaux français (le 10 septembre 2008, note du oauibemaître).

• Et vous, vous-êtes vous déjà vu refuser une consultation alors que vous bénéficiez de la CMU ?
• Avez-vous connu une situation de ce genre, chez un spécialiste ou un généraliste ?
• Vous êtes médecin ou travaillez dans le domaine de la santé, que pensez-vous de ce projet de loi ?

Source : Le Post

⇒ La CMU est devenue un terrain miné
⇒ Devis obligatoire dès 70 euros : « Les généralistes ne sont pas concernés ! »
⇒ « Elle ne peut pas être prise en charge car son visa est en règle »
⇒ « Les malades veulent bien restreindre les prescriptions des médecins, sauf du leur ! »

Un jeune homme blessé par balle dans le 19e arrondissement

Un jeune homme a été blessé par balle mercredi soir à Paris (19e) dans une cité HLM, a-t-on appris de source policière.

Selon les premiers éléments de l'enquête, une altercation est survenue dans la cité Curial entre plusieurs personnes dans des circonstances qui restent à déterminer. Un jeune homme a été blessé par balle et admis à l'hôpital.

La préfecture de police a précisé à l'AFP que ses jours n'étaient pas en danger et que la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne avait été saisie de l'enquête. Cette affaire n'a a priori aucun rapport avec l'agression de trois jeunes juifs samedi à Paris dans cet arrondissement, selon la même source.

La cité HLM Curial est considérée par la police comme une cité sensible du 19e où des réglements de compte entre bandes rivales ont déjà eu lieu dans le passé.

Cette affaire pourrait « avoir un lien » avec celle survenue, dans le même arrondissement, dans la nuit de dimanche à lundi au cours de laquelle un autre jeune homme, âgé de 23 ans, avait été tué par balles.

Vers 01h30 lundi, cet individu avait été atteint de plusieurs balles tirées dans sa direction et, grièvement blessé, avait trouvé refuge dans un établissement de restauration rapide de la rue Mathis (19e), où il est décédé quelques minutes plus tard malgré les efforts des secours.

La brigade criminelle de la police judiciaire parisienne a également été chargée de cette enquête pour retrouver le ou les meurtriers du jeune homme de 23 ans qui habitait dans le quartier où il a été agressé.

Les lieux de l'agression survenue mercredi soir « sont proches », a précisé cette source, et il pourrait s'agir de « représailles » à l'homicide de lundi et d'un « nouvel épisode de la guerre de bandes », selon les tout premiers éléments en possession des policiers « qui restent à affiner ».

AFP

Le foulard accepté au lycée… sous forme de bandana

Hier vers midi, la solution était trouvée pour la demi-douzaine d’élèves du lycée Lislet-Geoffroy qui souhaitaient garder leur foulard. Au rectorat, la députée Huguette Bello a été reçue par le directeur de cabinet Jean-Luc Nguyen-Phuoc : l’ambiance est à l’apaisement, après ce qui apparaît aussi comme un malentendu.

Jamais on n’aura autant parlé chiffons au rectorat de La Réunion. Hier vers midi, la solution était enfin trouvée pour la demi-douzaine d’élèves du lycée Lislet-Geoffroy (Saint-Denis) qui souhaitaient garder leur foulard. « Elles le porteront désormais en bandana et ne le revendiqueront pas comme religieux », annonçait Jean-Luc Nguyen-Phuoc, directeur de cabinet du recteur et ancien principal de collège. Justement, la semaine dernière, les lycéennes nouaient le foulard “en bandana”, c’est-à-dire sur la nuque (et non sous le menton). Et ce même carré de tissu leur avait été interdit, notamment en raison d’un malentendu : le “bandana”, c’est ce petit foulard imprimé qu’on peut porter sous forme de bandeau, sans couvrir les cheveux. De toute évidence, quand certains professeurs autorisaient le “bandana”, ils n’autorisaient pas le foulard islamique noué en arrière ! L’histoire serait drôle si on n’avait pas frôlé l’exclusion de plusieurs adolescentes du lycée. Hier au rectorat, la députée communiste Huguette Bello ne cachait pas son irritation.

« Personne ne force ces filles »

Dès le vote de la loi en 2004, l’actuelle maire de Saint-Paul avait expliqué que cette loi sur la « laïcité » lui semblait particulièrement dangereuse pour La Réunion. Il n’est donc pas surprenant qu’en rencontrant, hier, M. Nguyen-Phuoc, Mme Bello ait réitéré ses arguments : « Il y a des intégristes laïcs qui veulent appliquer la sharia de la laïcité. » Evoquant l’accueil officiel des nouveaux enseignants dans l’académie, chaque année, Mme Bello a insisté : de la même manière qu’on leur explique comment se protéger du chikungunya, il faut dire aux métropolitains que le foulard fait partie des costumes réunionnais. « Il ne faut pas que les gens qui arrivent, à chaque fois, remettent tout en cause. Je suis contre ce messianisme », tonnait la députée. Huguette Bello était accompagnée hier par plusieurs militantes de l’Union des femmes réunionnaises, dont Naznine Fazal. Musulmane d’origine malgache (comme plusieurs des lycéennes concernées par cette polémique), Mme Fazal a expliqué : « Personne ne force ces filles à porter le foulard. Avec cette affaire, on les a humiliées. Nous sommes venues ici pour défendre la femme. » Egalement dans la délégation, Abdoullah Mollan, président du conseil régional du culte musulman, se voulait apaisant. « La loi sur la laïcité préconise d’abord le dialogue et une application intelligente. Ces filles souhaitent garder les cheveux couverts ; c’est un choix personnel, sans contrainte ; c’est aussi une habitude culturelle, et pas seulement chez les chiites. Notre principale préoccupation, c’est que ces filles continuent une scolarité normale. » Apparemment, l’objectif est atteint : les adolescentes pourront toutes garder un foulard en classe, s’il n’est pas noué sous le menton, et s’il n’est pas revendiqué comme un symbole religieux. Un modèle de compromis pour notre casuistique moderne.

Véronique Hummel, pour le Journal de l’Ile de la Réunion

Autorité Que faudra-t-il inventer pour pimenter la prochaine rentrée ? Un débat sur la longueur maximale de la barbe, signe extérieur masculin islamique ? Ou une polémique sur la taille du poutou, rouge ou noir sur les fronts hindous ? Ou une réglementation sur la taille des médailles de baptême chrétien ? Lorsqu’une loi votée pour défendre les indispensables valeurs de respect et d’égalité devient seulement une obligation de montrer ses cheveux, il y a comme de l’égarement. Logique : si les professeurs métropolitains ont réclamé une loi sur la “laïcité”, c’est parce qu’ils n’avaient plus grand soutien hiérarchique face à l’agressivité des familles. La loi de mars 2004 a surtout servi à conforter leur autorité, régulièrement malmenée par des discours politiques qui dénigrent la fonction publique et cautionnent une scandaleuse paupérisation du métier d’enseignant. Un récent sondage TNS Sofres /Logica (1) pour France 2 et la presse quotidienne régionale indique que 63% des Français demandent davantage d’autorité à l’école. Or, les élèves réunionnais sont notoirement plus respectueux de l’autorité enseignante que la moyenne métropolitaine. Peut-être parce qu’ils vivent mieux certaines valeurs républicaines ? ————— (1) Enquête réalisée par téléphone, pour France 2 et la SPQR, les 2 et 3 septembre 2008, auprès d’un échantillon national de 1 000 personnes.

Un policier suspendu après le décès d’une femme dans le 12e

Le motard avait renversé lundi soir la femme, décédée ce matin

Le motard de la police nationale qui avait renversé lundi soir sur un passage piéton du boulevard Soult (12e arrondissement) a été suspendu et devrait être présenté au Parquet de Paris ce soir ; la victime est décédée ce matin des suites de ses blessures, a indiqué la Préfecture de police de Paris (PP). Le motard de 29 ans présente des traces d'alcool dans le sang et roulait à vive allure. Un tel accident impliquant la police n'est pas arrivé depuis trois ans.

Lundi soir, vers 22h00, alors qu’elle traversait le boulevard Soult, la victime avait été renversée par un fonctionnaire de la brigade motocycliste de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) de la préfecture de police.

Sous la violence du choc, elle avait eu la jambe droite sectionnée. Après avoir été soignée sur place, elle avait été transportée dans un « état désespéré » à l’hôpital, où elle est décédée ce matin. Le motard, âgé de 29 ans, qui circulait avec d’autres collègues, était « en mission commandée », a indiqué la PP.

Selon une source proche de l’enquête, cette mission ne revêtait pas de « caractère d’urgence ». « Le motard avait mis son gyrophare et son deux tons sans aucune raison. », indique une dépêche de l’Associated Press relayée par Le figaro en ligne peu après 17 heures.

Le parquet pourrait (devrait, peut-être) retenir une circonstance aggravante supplémentaire à celle de la vitesse excessive : l'alcool. Des analyses ont révélé des traces d'alcool dans le sang du motard, mais la PP, tout en confirmant l’information, se refuse à donner le taux d’alcoolémie mesuré. En juillet 2005, un gardien de la paix conduisant un véhicule de service avait blessé un piéton dans la capitale. Son taux d'alcoolémie s'élevait à 0,52 grammes. Juste au-dessus du seuil maximum.

F. A.
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Mise à jour de 21h

⇒ Selon Europe 1, la femme avait également eu un bras sectionné lundi soir.

⇒ L'AFP confirme l'état alcoolique du motard et annonce l'ouverture d'une information sur le chef d'« homicide involontaire aggravé ».

⇒ L'alcoolémie du gardien de la paix mis en cause serait de 0,77 g, soit largement supérieure aux 0,52 g de l'accident de juillet 2005.

35 heures : arrêt de travail de deux heures à l'Express

 Les salariés du groupe Express Roularta (GER) ont décidé d'un arrêt de travail de deux heures mercredi pour protester contre « la volonté de la direction de remettre en cause les accords » portant sur le temps de travail dans l'entreprise.

Cet arrêt de travail, voté mardi lors d'une assemblée générale, doit débuter à 15 heures, parallèlement à un Comité d'entreprise extraordinaire.

« La direction devrait expliciter au cours de ce comité d'entreprise son projet de dénoncer les accords sur le temps de travail », a indiqué à l'AFP Laurent Vrbica, délégué CFDT. « On s'attend à ce que le mouvement soit très suivi », a-t-il ajouté.

Dans un communiqué, « les salariés de GER soulignent que, depuis la signature de ces accords (sur le temps de travail, ndlr), la direction du groupe n'a cessé de réduire les coûts salariaux, par la suppression d'emplois créés à l'occasion de ces accords ou antérieurement, par la modération salariale, voire le blocage des rémunérations ».

Ils « s'indignent que la direction puisse, par cette dénonciation, donner l'impression d'un travail encore insuffisant des salariés, alors même que l'immense majorité d'entre eux dépasse systématiquement la durée légale du travail, sans que l'entreprise n'ait jamais envisagé le paiement et la majoration des heures supplémentaires prévus par la loi ».

AFP, via Direction du développement des médias

Affaire Siné : audience fixée au 27 janvier 2009

L'audience qui examinera la plainte de la Licra pour « incitation à la haine raciale » contre le dessinateur Siné, pour des propos ironiques sur une éventuelle conversion au judaïsme de Jean Sarkozy, se tiendra le 27 janvier, a décidé mardi le tribunal correctionnel de Lyon.

Lors de l'audience de consignation qui s'est déroulée mardi après-midi, le dessinateur n'était ni présent ni représenté devant la 6e chambre correctionnelle (presse). La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) était représentée par Me Alain Jakubowicz.

L'avocat Dominique Tricaud, qui représente le dessinateur devant le tribunal de Paris, dans le cadre d'une plainte de Siné pour « menaces de mort », mais qui n'a pas été mandaté pour la plainte de la Licra, a expliqué, dans un fax envoyé au tribunal, que celui-ci était trop pris par le lancement de son nouvel hebdomadaire.

Me Tricaud a par ailleurs demandé au tribunal de prévoir deux journées pour l'audience, la liste de témoins cités à comparaître à Paris pour la défense de Siné, et qui devrait être sensiblement la même qu'à Lyon, comportant vingt noms.

Me Jakubowicz a jugé « totalement déraisonnable » la demande d'une audience de deux jours, soulignant que les témoins qu'il souhaitait interroger se trouvaient déjà sur la liste de la partie adverse.

Le tribunal de Lyon a donc fixé l'audience sur le fond au 27 janvier 2009 à 9h30, avec possibilité de déborder sur le 28 janvier, si les débats le nécessitent.

Dans une chronique publiée le 2 juillet par Charlie Hebdo, Siné ironisait sur une éventuelle conversion au judaïsme de Jean Sarkozy, fils du président de la République, avant son mariage annoncé par la presse avec la fille du fondateur des magasins Darty. Il a depuis été licencié de l'hebdomadaire satirique.

La citation de la Licra, dont l'AFP a obtenu copie, vise également une autre chronique du dessinateur, dans l'édition du 11 juin de Charlie Hebdo, dans laquelle il critiquait en des termes crus les femmes musulmanes voilées.

Deux mois après son éviction de Charlie Hebdo, le caricaturiste Siné a transformé sa maison en salle de rédaction et « cassé » son assurance-vie, pour publier mercredi le premier numéro de Siné Hebdo, un journal « où on peut s'exprimer librement ».

AFP

⇒ Selon cette vidéo, le délibéré ne serait pas connu avant février ou mars, soit un délai plus rapide d'un an que s'il avait eu lieu à Paris, indique l'avocat plaignant, inscrit au barreau de Lyon. « Mai-68, c’est vieux, on peut se demander si Siné n'a pas un p'tit peu dérapé », estime Me Jakubowicz, l’avocat de la Licra, qui n'hésite pas à comparer Siné à l'extrême-droite.

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Mise à jour de 22h00
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⇒ Selon Rue89, la poursuite à Lyon représente « un pied de nez au parisianisme », et non le gain de temps d'une année, comme l'avocat plaignant l'indique au Progrès (vidéo ci-dessus)

Jus de fruits contre-indiqués

Après avoir révélé il y a quelques années que le jus de pamplemousse augmentait jusqu'à 15 fois l'effet d'une statine, une équipe de chercheurs a établi que les jus d'orange, de pamplemousse et de pomme avaient aussi le pouvoir de diminuer l'effet de certains médicaments.

Les jus de pamplemousse, d'orange et de pomme que vous consommez volontiers pour faire le plein de vitamines ne font décidément pas bon ménage avec les médicaments. Il y a plus de quinze ans, une équipe de chercheurs canadiens avait découvert qu'ils pouvaient accentuer les effets de certains médicaments, voire engendrer des effets secondaires graves. Le jus de pamplemousse pouvait augmenter de 15 fois l'effet d'une statine, médicament prescrit pour lutter contre l'excès de cholestérol.

Une nouvelle étude de ces mêmes chercheurs, présentée fin août au congrès de l'American Chemistry Society de Philadelphie, démontre que ces jus de fruits peuvent, à l'inverse, diminuer l'efficacité des médicaments.

Le Dr David Bailey de l'université Western Ontario au Canada et son équipe ont découvert que la naringine, un ingrédient contenu dans le jus de pamplemousse, diminue considérablement l'absorption de certains médicaments au niveau de l'intestin.

Ainsi, seule la moitié des substances actives d'un antihistaminique a été retrouvée dans le sang lorsqu'il était avalé avec un jus de pamplemousse. Les jus d'orange et de pomme qui contiennent des substances proches de la naringine produisaient les mêmes effets.

Une cinquantaine de médicaments seraient concernés par ces mauvaises interactions : antihistaminiques, antibiotiques, anticancéreux, antihypertenseurs, immunosuppresseurs, antidépresseurs, somnifères, antimycosiques, et même le Viagra ! Et la liste pourrait encore s'allonger, préviennent les chercheurs. Bref, rien de mieux qu'un bon verre d'eau pour vous faire avaler la pilule.

Source : UFC-Que Choisir (lettre du 9 septembre 2008)

⇒ Mise au point sur les Risques musculaires des statines (notice Afssaps juin 2002)

⇒ Le Times du 20 août 2008 (en anglais)

Explosion de gaz : une douzaine de blessés dans le 12e

Au moins cinquante personnes à la rue

De sept blessés, on était passé à douze en milieu d’après-midi après l’explosion de gaz qui a eu lieu dans un appartement du 44 bis, rue de la Voûte, dans le 12e arrondissement, à proximité du bureau de poste du boulevard Soult. L’explosion a eu lieu peu après 14h30, selon la Préfecture de police de Paris (PP).

Selon les déclarations faites à l’AFP par un porte-parole de la PP, « un particulier aurait laissé le gaz ouvert dans son appartement ». Il s'agirait d'« un vieux monsieur de 79 ans atteint de la maladie d'Alzheimer ou de démence sénile », a précisé la présidente du syndic de l'immeuble.

Les blessés ont été atteints par des éclats de verre ou des débris (les vitres de l’appartement du presque octogénaire ont volé en éclats) ; certains pourraient souffrir de troubles auditifs liés à la déflagration, qui s’est entendue jusqu’au cours de Vincennes, certes non loin, mais - précisément - séparé de la rue de la Voûte par des groupes d’immeubles, a ajouté Michèle Blumenthal, maire de l’arrondissement. Ils ont été évacués vers les hôpitaux les plus proches.

Un des blessés a été un peu plus sérieusement touché que les autres, mais son état n'inspire pas d'inquiétude. L'accès à la rue de la Voûte a dû être interdit, et une cinquantaine de personnes ont du être évacuées, d’après la PP. Un recensement des habitants est en cours pour connaître les besoins de relogement à l'hôtel, au moins pour cette nuit.

Rassemblement mensuel de Belleville

Ce soir, comme chaque deuxième mardi du mois depuis octobre 2006, le Réseau éducation sans frontières (RESF) organise à 18h30 son rassemblement au Métro Belleville, au bas du quartier, à hauteur de la CFDT de Paris, dans le 19e arrondissement.

Le tract appelant au rassemblement est ici. Lors de sa rédaction, cela faisait deux ans que Jeff avait été expulsé par erreur.

Ce matin se tenait une conférence de presse concernant le fichier Edvige, à laquelle participait RESF. Demain à 11 heures, dans le 11e arrondissement, le Réseau tient sa conférence de presse de rentrée. Et, à 15 heures, comme tous les mercredis, l’antenne de Paris fréquence plurielle sera ouverte (les archives sont ici).

Edvige et Corinne Lepage s’invitent sur France 2

Corinne Lepage, présidente du parti écologiste Cap 21 et vice-présidente du MoDem, a demandé aujourd’hui l'organisation d'« un référendum d'initiative populaire » sur le décret instaurant le fichier Edvige, en application de la réforme de la Constitution votée le 21 juillet. Elle fait partie des invités, ce soir, de Mots croisés, sur France 2.

Où sont passés les politiques ? se demandait-elle fin août sur son site. Samedi, le ministre de la Défense est monté au créneau. Pour se faire railler dimanche par la ministre de l’Intérieur et rappeler à l’ordre lundi par le Premier ministre.

« L'heure est venue pour la classe politique de prendre ses responsabilités et de déclencher une procédure de référendum d'initiative populaire pour faire annuler le décret Edvige », a déclaré ce lundi Mme Lepage dans un communiqué.

Ce soir, France 2 a programmé un Mots Croisés avec au menu « Edvige : tous fichés ? » avec, pour invités, Corinne Lepage, avocate, vice-présidente du MoDem, présidente du parti Cap 21, Gérard Gachet, porte-parole du ministère de l’Intérieur, Jacques-Alain Benisti, député-maire UMP de Villiers-sur-Marne, vice-président de la Commission des lois, Jean-Pierre Dubois, président de la Ligue des Droits de l’Homme, Thierry Rousselin, pour « Sous surveillance : démêler le mythe de la réalité » (Les carnets de l’info).
Un autre débat sur le thème « Le retour de la guerre froide ? » doit réunir Dominique de Villepin, ancien Premier ministre, Laurent Fabius, député de Seine-Maritime, Artem Studennikov, premier conseiller de l’Ambassade de Russie en France, Jean Radvanyi, directeur du centre Franco-Russe en sciences humaines et sociales de Moscou, pour «La Nouvelle Russie» (Armand Colin); Laure Mandeville, grand reporter au «Figaro», pour «La Reconquête Russe» (Grasset).

Mots Croisés
Magazine-débats
France 2 - 23h15 (110 min.)
Présentation : Yves Calvi