Ménilmontant, mais oui madame...

Hervé Morin ou Gérard Klein ?

La bourde (involontaire) du Nouvel obs

Ce matin, à la lecture (trop rapide) du Parisien, TéléObs titrait « Entre Ciné et politique » et publiait ceci, indiquant que le ministre de la Défense allait jouer dans un téléfilm. Avec les noms de quelques hommes (ou femmes) politiques qui avaient officié à l’écran.

Quelques heures plus tard, sans doute ayant appris que Gérard Klein allait se rendre au Tchad avec Hervé Morin et compris que l’acteur était Gérark Klein et non Hervé Morin, TéléObs publiait Hervé Morin et Gérard Klein : la suite. Tout en écrivant « Non, non, non, le Ministre de la Défense, Hervé Morin n’incarnera pas un général à la retraite dans un téléfilm. Et contrairement à ce que nous laissions entendre par erreur, il n’en a jamais été question. Pour autant, notre information n’était pas totalement fantaisiste. »

Pour lire cette sympathique histoire, bien contée, sur le blogue Leroy Morin, un Nouveau centre sous la tutelle polynésienne, cliquer ici.

Le père de Jean-François Copé, résistant communiste

Le docteur Copé, proctologue a la retraite, père de Jean-François Copé (président du groupe UMP à l’Assemblée nationale), fera prochainement une apparition sur France 3 dans le rôle d’un… résistant communiste.

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Dans un épisode déjà tourné de Plus belle la vie, le docteur Copé incarnera un résistant communiste
Photo : France 3
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Depuis qu’il a pris sa retraite, Roland Copé s’est essayé au théâtre (« Le bateau pour Lipaïa », mai 2006, Petit Théâtre de Paris), mais a aussi joué de petits rôles à la télévision. On a pu le voir ou l’apercevoir dans les séries « P.J. » (France 2, saison 19, 2007, Le Tailleur) et « SOS 18 » (France 3, saison 5, 2008, Zimmer). Au grand écran, il a incarné Poincaré dans l'adaptation des Brigades du Tigre (2006).

A ce qu’indique Le Parisien de ce jeudi dans une brève de deux lignes en rubrique « Politique-Couloirs », le père de Jean-François Copé jouera cette fois un résistant communiste dans la série « Plus belle la vie » (France 3, l’épisode est déjà tourné), dont l'audience est elle aussi en hausse depuis la baisse du journal télévisé de TF1. Pour les amateurs de la série (et sans trop en dévoiler), Roland Copé jouera le rôle de Gaston, une vielle connaissance de Rachel ; elle va le recontacter, croyant que le parti communiste a quelque chose à voir avec la dénonciation d'Elena au KGB. Apparemment, il a des choses à cacher.

Dans la « vraie » vie, Roland Copé voue, indique la fiche Wikipédia du député Jean-François Copé, un culte au Général de Gaulle. Mais la même fiche le dit « gastro-entérologue », ce qui est, si l’on peut dire, sans fondement, ou pour le moins incomplet. Car à la clinique du Parc Monceau, il est mentionné qu’il y était autant spécialisé en proctologie médico-chirurgicale qu’en gastro-entérologie. Et, parmi ses ouvrages publiés, je n'ai rien trouvé au-dessus de la ceinture. En revanche, j'ai trouvé celui-ci, dont il a vendu en septembre dernier un exemplaire, en même temps que quelques Jules Verne.

Une chose est certaine, pour l’instant : M. Copé (père) est fidèle au service public. Lorsqu’il a officié au théâtre en 2006, la Marianne de la République ornait les affiches de sa pièce. Depuis, ses passages sur le petit écran n’ont été que sur France Télévisions. Dans la coproduction des Brigades du Tigre, on trouvait France 2 Cinéma, France 3 Cinéma, la vente en DVD et à l’international revenant à TF1. M. Copé (fils), responsable d'une commission chargée de réfléchir sur le devenir de l'audiovisuel public, avait préconisé une hausse de 14 € de la redevance en mai dernier : elle n'a été que de deux euros. Et la seule chose a priori acquise, c'est ce financement, qui ne devrait être définitif qu'en novembre.

F. A.

Giscard : Coluche n’était pas un homme de gauche

Alors que le film retraçant les quelques mois de la campagne électorale en vue de la présidentielle de 1981 de Coluche doit sortir mercredi, Valéry Giscard d'Estaing est intervenu ce matin sur Europe 1 pour dire notamment qu’il appréciait beaucoup Coluche et a assuré que l'humoriste lui avait déclaré être pour lui. L’ancien président VGE a également déclaré n'en avoir jamais voulu à Michel Colucci de s'être livré à cette « fantaisie » durant la campagne. Coluche, pourtant, avait été placé sous écoutes, entre autres, et fait l’objet d’une campagne de presse. Pour l’Ex, Coluche « n'était pas du tout un homme de gauche », mais un homme blessé.

Intervenant ce matin sur Europe1, Valéry Giscard d'Estaing a raconté que, l'hiver suivant son départ de l'Elysée, il avait rencontré Coluche à Courchevel, en Savoie, où il tournait un film. « Je l'ai reçu à mon hôtel. C'était très détendu et il m'a dit : "je sais que je vous ai fait du tort. Vraiment je suis désolé parce que je ne voulais pas en faire" », a raconté l'ancien président de la République, ajoutant : « Je l'appréciais beaucoup et je savais qu'il était pour moi en fait ».

Coluche n’a jamais épargné le pouvoir en place (donc Giscard et ses ministres) dans ses sketches (à l’instar de Thierry Le Luron qui s’en prenait facilement à François Mitterrand). Mais, explique l’Immortel, « Si vous relisez ses textes, à aucun moment il ne se prononce pour François Mitterrand ».

« Il n'était pas du tout agressif contre moi. Ce n'était pas du tout un homme de gauche, un contestataire. C'était un homme blessé, ce n'est pas la même chose », a-t-il expliqué. L’explication de l’ancien président vient du fait que Coluche « était blessé par la pauvreté de son enfance ».

« Je ne lui en ai jamais voulu, ni à ce moment-là ni maintenant, de s'être livré à une fantaisie pendant la campagne. Après tout c'était un fantaisiste, c'était son droit », a-t-il confié. « Coluche était près de moi, près de moi ça ne veut pas dire pour, ça veut dire proche ».

Le film fait depuis vendredi encore plus de battage avec la plainte de l’ancien producteur Paul Lederman, qui reproche le sous-titre du film « l’histoire d’un mec ». Si sa demande aboutissait demain à 14h00, elle pourrait contraindre la production à modifier l'ensemble des affiches et du générique ; ce sera à la juge des référés Véronique Renard de trancher. Mais certains plagiaires arrivent à échapper à la justice, comme si de rien n’était, « l’histoire d’un mec » étant souvent considérée comme une expression courante.

Pour information, le film de Antoine de Caunes est coproduit par France 2 (ce qui explique le long étalage samedi soir chez Laurent Ruquier) et « estampillé » entre autres par… Europe 1.

F. A.

⇒ Coluche, L'Histoire d'un mec, sur le site de Première

⇒ « Coluche, l'histoire d'un mec » : Demaison redonne vie à l'humoriste (Associated Press)

⇒ La bande annonce du film

L'Intérieur vend à prix d'ami

La République brade discrètement, grâce à une agence immobilière privée

L’agence immobilière huppée Patrice Besse (éditrice de « Châteaux et demeures de France ») a mis en vente voici une semaine environ cette demeure appartenant au ministère de l’Intérieur sous le titre « Vente au profit de 
l'Etat français
ref : 2052PB ».

A Nainville-les-Roches (Essonne), le ministère vend 176 chambres sur près de 40 hectares, avec entre autres des « salles de réunion allant jusqu’à 250 m², amphithéâtre, cuisine industrielle équipée, self service, cafétéria, bar, salles de cours, de conférence, de projection », sur une surface utile totale de 12 630 m² avec gymnase et annexes pour 1 564 m².

C’est à 45 kilomètres de Paris, 32 d’Orly… mais il y un débours à prévoir de l’ordre de 3,6 M€, un prix d'ami qui n’est bien entendu pas précisé dans l’annonce. Les « dossiers de présentation » ne sont délivrés que « sur demande écrite ». Pour les amateurs éclairés de tennis, c'est la petite commune de 600 habitants où résidait Yannick Noah de 1982 (juste avant sa victoire aux Internationaux de France de Roland-Garros) à son divorce, près de vingt ans plus tard.

A titre de comparaison, en allant regarder par ici, pour 3,2 M€, près de Chantilly, c’est beaucoup plus modeste ! Seulement 12 hectares, la maison principale ne fait que 650 m², mais on peut se consoler avec neuf boxes pour les chevaux.

Alors, pourquoi la République brade-t-elle ses bijoux de famille ? Le besoin d’argent est-il si pressant ? Combien d’autres résidences ont ainsi été vendues, et à qui, en dehors de l’un des bâtiments du ministère des Affaires étrangères (un hôtel particulier, en plein Paris, destiné à être vendu à des milliardaires des pays de l’Est) ?

Edifié au XIXe siècle, selon la fiche du vendeur, ce château servait, jusqu’en juin 2007 à l’instruction des pompiers. Depuis, l'école a été fermée et transférée dans les Bouches-du-Rhône, dans un bâtiment militaire… Sans doute histoire de ne pas fâcher un élu local avant les municipales de 2008. Et cette transaction ne figure pas sur le site de France Domaine. Ni en rubrique Actualités, ni en rubrique Ile-de-France, ni dans les prochaines ventes. A croire que les sites officiels ne sont plus consultés.

F. A., photo : Patrice Besse

Sarkozy mesure deux mètres dans le métro

Un petit côté nord-coréen. Pour célébrer les 50 ans de la Ve République, une fresque murale a été installée hier à la station de métro Assemblée-Nationale (ligne 12). Elle doit y rester jusqu'à la fin de l'année. Sur un quai, des mots censés « mettre en avant le travail législatif ». Sur l'autre, des portraits géants des six présidents de la République élus depuis 1958 et leurs réalisations respectives.

Pour célébrer les 50 ans de la Ve République, une fresque murale a été installée hier à la station de métro Assemblée-Nationale (ligne 12)
Photo : N. Revelli-Beaumont/Sipa

« Enfin, autour de Nicolas Sarkozy, le décor est plus simple et plus dépouillé que pour les autres », nuance Pascal Viguier, directeur de l'agence de design Curius, qui a conçu la fresque. Pas sûr que cela suffise à éviter des dégradations. D'ailleurs, la RATP dispose d'autres portraits destinés à le remplacer au cas où. Hier, lors de l'installation, deux maîtres-chiens reconnaissaient avoir pour mission de protéger la photo du locataire de l'Elysée, un cliché de deux mètres de haut pris en novembre 2004 par le photographe Peter Lindberg comme portrait officiel de Sarkozy à la tête de l'UMP.

Alexandre Sulzer, pour 20 Minutes

⇒ Le site de l’agence Curius

⇒ Peter Lindberg, photographe des stars (Arte, novembre 2006)

Note du ouaibemaître :
Le OUI au référendum approuvant la Ve République a été adopté le 28 septembre 1958. Le texte a été promulgué le 4 octobre suivant.

Procédure d’urgence pour Fillon

L'avion du Premier ministre a évité hier une collision avec un avion de tourisme

L'avion, qui transportait dimanche François Fillon à destination de l'aéroport militaire de Villacoublay (Yvelines), a suivi une procédure d'urgence pour éviter de justesse une collision avec un avion de tourisme égaré, a-t-on appris lundi de sources concordantes.

Le Falcon 900 du Premier ministre, en provenance d'Angers, était en phase d'approche de l'aéroport de Villacoublay quand « il a évité de justesse » la collision avec l'avion égaré, dimanche vers 17h50, au-dessus de la commune de Toussus-le-Noble (Yvelines), a-t-on appris auprès d'une source aéroportuaire.

Interrogé par l'AFP, l'entourage du Premier ministre a confirmé l'incident.

Les passagers du Falcon 900 ont ressenti une accélération, sans conséquence dommageable, au moment de la mise en œuvre de la procédure d'urgence, a ajouté cette source.

L'avion de tourisme monomoteur de type Cessna se trouvait à la même altitude et en face du Falcon 900 au moment du déclenchement de la procédure d'urgence. Le pilote du Falcon 900 a mis en œuvre une procédure d'évitement d'urgence appelée "Air Prox" pour éviter la collision.

La distance séparant les deux avions au moment où ils se sont croisés est estimée à 60 mètres.

Deux enquêtes de la gendarmerie des transports aériens (GTA) et de la gendarmerie de l'air ont été diligentées lundi pour connaître les circonstances de l'incident, selon la source aéroportuaire.

L'avion égaré s'est posé peu après l'incident sur l'aérodrome de Pontoise (Val-d'Oise), selon cette source.

Joint par l'AFP, la direction de l'aérodrome n'a souhaité faire aucun commentaire.

Le Falcon 900 fait partie de l'Escadron de transport, d'entraînement et de calibration (Etec), une unité de l'armée de l'air implantée à Villacoublay, qui a succédé au Groupe de liaisons aériennes ministérielles (Glam) en 1995.

AFP

⇒ Compagnie aérienne de la République : 8 appareils et 4500 euros l'heure de vol (Politique.net, 28 janvier)

Même les dictionnaires font des « fautes »

Alain Rey, le plus célèbre des linguistes, lance un pavé dans la mare en proposant dans son Petit Robert 2009 des mots écrits d’une manière différente de celle des autres dictionnaires. Son but : simplifier notre langue. De quoi en perdre son latin !

Voilà que l’on ne peut même plus se fier au dictionnaire pour délivrer LA bonne orthographe, la seule, l’unique croyait-on pour des milliers de mots. En lançant son édition 2009 du Petit Robert, référence internationale du dictionnaire de langue française, Alain Rey, linguiste phare du dictionnaire sus-cité, lance un pavé dans la mare des puristes.

6 000 des 60 000 mots (dont 400 nouveaux), dépoussiérés, y figurent avec plusieurs orthographes : la traditionnelle et celle souvent dérivée de sa prononciation usuelle. Pizzeria voisine ainsi avec la pizzéria, acuponcture avec acupuncture, cameraman s’affiche avec et sans accent… Tant pis pour les acharnés du classicisme et les débats « hystériques », comme il dit, qu’il risque de relancer sur la simplification de l’orthographe.

« Le français n’est pas en décrépitude »

Avec la malice et la gourmandise qui le caractérisent, Alain Rey assume. L’évolution de la langue française, il est vrai, c’est son credo : « Les gens ont toujours une idée unitaire de la langue française, or il y a autant de types de français que d’usages dans le monde francophone. Si on lisait aujourd’hui du Montaigne comme il écrivait à son époque, ce serait illisible. Un ouvrage original de Racine semblerait bourré de fautes : aujourd’hui, il aurait une sale note ! » Tacle à ceux qui lui tomberaient dessus au nom du déclin de la langue française : « Le français n’est pas en décrépitude. C’est si on ne le laisse pas vivre qu’il reculera ! » Et Alain Rey justifie son dépoussiérage : « Un choix militant, dans le sens où je suis pour une plus grande démocratisation de l’orthographe, trop raide. Il ne s’agit pas de choquer, simplement de donner, avec une prudence de Sioux, quelques exemples de simplification acceptables. »

Claudine Proust, pour Le Parisien du 27 septembre

⇒ Le Petit Robert 2009 : toujours un grand pas pour la langue ! Ou grand dérapage… Les avis divergent… (ActuaLitte.com, 12 juin 2008)

⇒ La dépêche AFP annonçant la sortie du petit Robert 2009 (11 juin)

Un lapin rose verbalisé à Belleville

La solidarité est aussi un délit…

On connaissait le mobilier urbain anti-sdf, on peinait à imaginer les amendes à 183 € pour dépôts d’encombrants lorsqu’on est certain que quelqu’un va les récupérer. Ainsi, un lapin rose (qui a trouvé preneur) a tout de même coûté une amende, pour avoir traîné quelques instants sur la voie publique.

C’est ce qui est arrivé le mois dernier à Belleville, non loin du Canal Saint-Martin, où les employés municipaux - sans doute par crainte de nouveaux campements - veillent. Une permanence du Collectif RTO a cet été recueilli ce témoignage, mis en ligne le 30 août.

J’habite Belleville. Dans mon immeuble, la gardienne et les habitants appellent évidemment les encombrants lorsqu’ils ont des trucs encombrants à balancer. Mais lorsqu’il s’agit d’objets en bon état, vêtements, meubles ou jouets, la gardienne les laisse devant l’immeuble.

Evidemment, vu l’ampleur des besoins dans le quartier, ils n’y restent pas longtemps, au maximum quelques heures et le plus souvent sont immédiatement emportés.

L’autre matin, la gardienne laisse donc quelques sacs de vêtements et un énorme lapin en peluche rose. Et là, un policier sort de nulle part et décide de lui dresser un procès verbal pour dépôt d’encombrants sur la voie publique. Elle tente de lui expliquer la raison de ce dépôt, et lui montre le contenu des sacs, qui ne contient pas d’ordures ni d’objets cassés. Rien n’y fait, le policier est inflexible. Non seulement elle devra payer une amende fixée par le tribunal d’instance, mais il lui intime l’ordre de mettre l’ensemble à la poubelle. Résignée, elle obtempère. Et pose notamment l’énorme peluche rose sur la poubelle… Intolérable, pour le policier qui exige que le Lapin Rose soit mis DANS la poubelle.

Que les amis des Lapins Roses soient rassurés, celui-ci sera récupéré quelques minutes plus tard par un passant !

Source : Expériences de résistants

Sarkozy trop « cheap » pour Rolex et Ray-Ban

Les marques de luxe Rolex et Ray-Ban n'apprécieraient pas la campagne de pub gratuite offerte par Nicolas Sarkozy, selon le magazine français Capital.

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Pour l'horloger, la montre ne se porte pas comme une gourmette de mauvais goût…
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Sa tendance « bling-bling » a régulièrement fait les gros titres, grosse montre Rolex au poignet et Ray-Ban Pilote sur le nez. Mais les deux firmes trouveraient le style du président français trop bas de gamme à leur goût.

Du côté de Rolex, on regrette la façon qu'a Sarko de porter sa montre. Car elle doit être ajustée au poignet et non pendre comme une gourmette de mauvais goût, notamment lors du fameux débat avec Ségolène Royal. Quant à Ray-Ban, un consultant trouverait l'image donnée par le président « pas assez jeune, et trop bas de gamme ». Le voilà en tout cas déjà rhabillé pour l'hiver.

Source : 7sur7

⇒ Bon sang ne saurait mentir ?

J’aurai mes Crocs rose fluo au Conseil des ministres

Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports

La France a 40 médailles. Quelle est votre réaction ?
Roselyne Bachelot. C’est un bilan extraordinaire ! Quarante, cela nous met en septième position pour le nombre total de médailles. C’est notre plus beau résultat depuis les Jeux olympiques d’Anvers en 1920. On a pulvérisé tous les records ! Et pour couronner le tout, il y a eu dimanche matin le superbe feu d’artifice des handballeurs. Je ne les remercierai jamais assez !
Il y a eu aussi beaucoup de favoris qui n’ont pas été au rendez-vous… Oui, mais on sait très bien qu’aux Jeux, des favoris sont battus et que, en revanche, d’autres, que l’on n’attendait pas, décrochent des médailles.

Quels ont été les points faibles de ces Jeux pour les Français ?
J’en vois trois : le manque de médailles d’or, même si finalement je préfère à la spécialisation (qui est celle des Anglais, par exemple) de nombreuses médailles dans de nombreux sports. Songez que nous étions engagés dans 22 disciplines sur 28, et que 15 d’entre elles ont été primées ! Deuxième point faible : à Athènes les filles avaient gagné près de la moitié des médailles. 
Là, c’est seulement 15 %. Il faudra trouver des explications. Je constate que le machisme, que j’ai toujours combattu, est aussi présent dans le sport. Par exemple, il n’y a que deux femmes parmi les directeurs techniques nationaux. L’image du sport n’est pas féminine, même si c’est une femme qui en est la ministre…

La troisième faiblesse, c’est l’athlétisme ?
Oui. On va faire très vite un point là-dessus. Nous ferons tous les bilans après le retour des sportifs, mais aussi après les Jeux paralympiques. En octobre, j’organiserai un séminaire avec les acteurs du sport français, de manière à permettre de dégager toutes les lumières et toutes les ombres de ces JO.

Vous aviez promis dans « le Parisien » et « Aujourd’hui en France », le 10 août, de venir au Conseil des ministres avec les Crocs rose fluo offertes par Marielle Goitschel si la France avait 40 médailles. Alors, ce pari ?
Alors je vais être obligée de le tenir…

Propos recueillis par Béatrice Houchard, pour Le Parisien

⇒ L’entretien sonore du Parisien

⇒ Les fameuses chaussures roses…