L'avion du Premier ministre a évité hier une collision avec un avion de tourisme
L'avion, qui transportait dimanche François Fillon à destination de l'aéroport militaire de Villacoublay (Yvelines), a suivi une procédure d'urgence pour éviter de justesse une collision avec un avion de tourisme égaré, a-t-on appris lundi de sources concordantes.
Le Falcon 900 du Premier ministre, en provenance d'Angers, était en phase d'approche de l'aéroport de Villacoublay quand « il a évité de justesse » la collision avec l'avion égaré, dimanche vers 17h50, au-dessus de la commune de Toussus-le-Noble (Yvelines), a-t-on appris auprès d'une source aéroportuaire.
Interrogé par l'AFP, l'entourage du Premier ministre a confirmé l'incident.
Les passagers du Falcon 900 ont ressenti une accélération, sans conséquence dommageable, au moment de la mise en œuvre de la procédure d'urgence, a ajouté cette source.
L'avion de tourisme monomoteur de type Cessna se trouvait à la même altitude et en face du Falcon 900 au moment du déclenchement de la procédure d'urgence. Le pilote du Falcon 900 a mis en œuvre une procédure d'évitement d'urgence appelée "Air Prox" pour éviter la collision.
La distance séparant les deux avions au moment où ils se sont croisés est estimée à 60 mètres.
Deux enquêtes de la gendarmerie des transports aériens (GTA) et de la gendarmerie de l'air ont été diligentées lundi pour connaître les circonstances de l'incident, selon la source aéroportuaire.
L'avion égaré s'est posé peu après l'incident sur l'aérodrome de Pontoise (Val-d'Oise), selon cette source.
Joint par l'AFP, la direction de l'aérodrome n'a souhaité faire aucun commentaire.
Le Falcon 900 fait partie de l'Escadron de transport, d'entraînement et de calibration (Etec), une unité de l'armée de l'air implantée à Villacoublay, qui a succédé au Groupe de liaisons aériennes ministérielles (Glam) en 1995.
AFP
⇒ Compagnie aérienne de la République : 8 appareils et 4500 euros l'heure de vol (Politique.net, 28 janvier)
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