Ménilmontant, mais oui madame...

150 km/h à moto, dans Paris, cannabis inclus

La police parisienne a récemment interpellé un motard roulant dans Paris à 151 km/h et sous l’emprise de produts stupéfiants, indique PPrama, la lettre hebdomadaire de la préfecture de police de Paris (PP) dans son édition du mercredi 9 septembre.

Deux semaines après le motard plâtré qui roulait à 190 km/h sur le périphérique, c’est cette fois la brigade de répression de la délinquance routière (BRDR, créée en octobre 2002) qui a contrôlé le 31 août en soirée un jeune motocycliste, à 151 km/h, sur le quai André-Citroën, à Paris (15e arrondissement).

Il était titulaire d’un permis probatoire, précise la PP. Soumis à un dépistage salivaire, il s’est révélé positif au cannabis. « Les analyses toxicologiques pratiquées confirment l’influence de produits stupéfiants », indique la police.
La moto, de grosse cylindrée, a été immobilisée sur autorisation du parquet de Paris.

Le jeune homme fait l’objet d’une convocation devant le tribunal correctionnel, où il devra répondre des faits de conduite en ayant fait usage de stupéfiants et de dépassement de la vitesse de plus de 50 km/h au dessus de la limite maximale autorisée.
Outre le retrait de plein droit des six points de son permis probatoire, il encourt deux ans d’emprisonnement et 4 500 € d’amende (Article L235-1 du code de la route).

Sur la répression des délits routiers à Paris et l’organisation des différents services de la PP en ce sens, le magazine Liaisons avait publié ce sujet dans son n°85 (avril à juin 2005).

è Le portail national de la sécurité routière

Vélo, boulot, dodo…

Après le scooter, le vélo à assistance électrique sera subventionné 

Dans sa séance de fin septembre, les 29 et 30 de ce mois, le Conseil de Paris doit examiner un projet de subvention des vélos à assistance électrique, indique le portail de la Ville de Paris. En mars dernier, au premier jour du printemps, une aide à l’achat de scooters propres avait déjà été mise en place.

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A 1090€, le Ozone London est un VAE d’entrée de gamme

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L’aide à l’achat de scooter propre est de 25 %, avec un plafond de 400 €. La Ville a procédé cette semaine à une mise à jour de son espace « déplacements » sur ce point, par rapport aux informations déjà publiées sur ce blogue en mars dernier, quelques jours avant le Salon Ever Monaco. « Il existe une vingtaine de vendeurs en Ile-de-France, explique Sophie Charvet, de l’Espace mobilités électriques (Espace Mobelec), lieu dédié aux déplacements électriques, soutenu par la Ville de Paris et EDF. Une liste non exhaustive est disponible, indiquant les villes (ou arrondissements), types de véhicules et marques.

L’annonce d’une future prise en charge partielle des vélos arrive à quelques jours des Journées de la mobilité électrique. Un point d’accueil est également prévu à la Bastille, indique Caradisiac. Il s’agira des troisièmes journées du genre, avec en France le soutien du ministère et de l’Ademe, entre autres (voir le site officiel ici).

Un point sombre au tableau de cette bonne nouvelle : pour l’instant, il existe environ 300 prises réparties sur une centaine de lieux dans Paris intra-muros, selon cette carte. Les adresses et détails techniques sont à gauche de la carte. On ne peut que déplorer le manque de bornes publiques dans les 19e et 20e arrondissements, qui figurent parmi les plus hauts de la capitale. La mairie du 20e compte une borne (deux voitures et deux deux-roues, au 11 mars 2009, avenue du Père-Lachaise, à proximité de la station de taxis et de l’entrée secondaire du cimetière), et deux des cinq bornes du 19e arrondissement sont en souterrain, donc peu visibles pour les non-initiés. Il convient donc, pour ne pas risquer de tomber en panne, de disposer d’un point de recharge personnel, et dans nombre d’immeubles, le règlement intérieur interdit de faire entrer un scooter, voire un vélo, dans les étages ! Sur La Lettre des déplacements n°43, il est possible de télécharger et imprimer les cartes de Paris et proche banlieue des différentes bornes.

è La réglementation sur les vélos à assistance électrique (espace Mobelec)

è L’agenda du transport électrique dans le monde (mise à jour permanente, Avenir du véhicule électrique méditerranéen)

è A Paris, les taxis aussi sont incités à « rouler propre »

Clichy-Levallois : l’Etat prend position pour Balkany

Un litige opposait les villes sur la circulation

Le préfet des Hauts-de-Seine vient de décider que le sens unique instauré hier lundi par Gilles Catoire, le maire (PS) de Clichy-la-Garenne sur la RD 909 (également appelée Rue Victor-Hugo) reliant Clichy à Levallois n’avait… aucun sens. Mais a laissé tel quel celui décidé par Patrick Balkany, le maire (UMP) de Levallois-Perret. En une journée, sans prendre le temps de faire une étude.

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Fin juin, la ville de Clichy avait organisé un conseil municipal extraordinaire à la limite des deux communes, sur la route de la discorde

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Querelle de clochers dans les balbutiements du Grand Paris, en faveur d’un proche du président Sarkozy. A la lecture de cette note publiée en juin sur le blogue de Gilles Catoire, on apprend que la RD909 aurait été déclassée par le préfet, depuis le 3 juin dernier. Un conseil municipal extraordinaire s’était tenu fin juin, en plein air, dans « la rue qui fâche » (lire ici le communiqué de presse). Par une majorité de 38 voix pour et une contre, Clichy avait adopté un vœu demandant à Levallois de revenir sur sa décision de mettre en sens unique la RD909. Une décision qui revenait à délester la circulation levalloisienne sur Clichy, purement et simplement, sans concertation. Ce alors que, en date du 25 août, M. Catoire avait adressé à M. Balkany cette lettre dans laquelle il disait avoir saisi le secrétariat d’Etat aux Transports et le ministère de l’Intérieur.

Patrick Balkany n’en a pas tenu compte, et a instauré « son » sens unique sur « sa » portion de RD909 afin de fluidifier la circulation dans sa ville. D’où la réplique de Gilles Cattoire, mais en sens inverse !

Le maire socialiste de Clichy fait remarquer ce mardi dans ce communiqué que « le décret du 3 juin 2009 modifié le 20 août 2009, a enlevé la RD 909 des voies à grande circulation et donc la compétence de l’Etat ». Un décret par ailleurs attaqué devant le Conseil d’Etat par la municipalité clichoise, indique la ville de Clichy.

Depuis hier, à la limite des deux villes, les véhicules devaient se reporter sur les petites rues voisines, occasionnant, même en-dehors des heures d’affluence, des bouchons. Le préfet des Hauts-de-Seine, Patrick Strzoda a estimé que la décision du maire de Clichy occasionnait des « désordres graves » pouvant mettre en danger la sécurité des usagers de la route. Il a pris un arrêté immédiatement applicable, mais uniquement sur la portion clichoise de le route. Arrivé en février après une mutation dans le Calaisis de Pierre Bousquet de Florian (dont il fut question dans l’Affaire Clearstream 2 car il s’agissait de l’ancien patron de la DST), on imagine que Patrick Strzoda marche sur des œufs.

Fabien Abitbol

• Repris par La Vigie de Rue89

Un motard plâtré verbalisé à 190 km/h

Un motard a été verbalisé après avoir été poursuivi par la police sur plusieurs kilomètres, indique PPrama, la lettre hebdomadaire de la préfecture de police de Paris (PP). Il avait un bras dans le plâtre et roulait à… 190 kilomètres à l’heure. 

La scène s’est déroulée le 17 août à 14h45, selon la PP. Les policiers du service des compagnies motocyclistes de la PP, en patrouille sur le boulevard périphérique, ont été surpris par « une moto de grosse cylindrée circulant à plus de 190 km/h ». Ils ont alors parcouru « plus de quatre kilomètres » avant de l’arrêter. Le jeune motard avait un bras dans le plâtre.

Outre sa vitesse excessive, il peut être poursuivi pour « mise en danger délibérée de la vie d’autrui », précise la police, qui ajoute qu’une telle vitesse n’avait pas été relevée depuis 2004, année de l’installation des radars fixes sur le boulevard périphérique.

Si les motards de la police parisienne existent depuis le début du xxème siècle, l’actuelle formation date de la réforme de 1999. Ainsi composée, la brigade dispose de policiers vêtus en civil et se déplaçant sur des motos banalisées, équipés d'un discret signalement "Police". Chargés de réprimer les comportements les plus dangereux, ils étaient le 17 août dernier sur le boulevard périphérique. Cette voie communale est limitée à 80 km/h sur la majeure partie de ses trente-cinq kilomètres, certains tronçons ayant une vitesse-limite inférieure.

Tour de France : restrictions de circulation, déploiement policier

Quelque deux mille policiers et gendarmes seront mobilisés dimanche pour l'arrivée à Paris de la 96e édition du Tour de France cycliste, a indiqué vendredi la préfecture de police (PP). Le stationnement est interdit dès ce samedi aux abords des Champs-Elysées et de la Concorde, avant que la circulation n’y soit interdite dimanche.

Pour garantir la sécurité des spectateurs et encadrer la dernière étape du Tour de France dans la capitale, environ 2 000 fonctionnaires de la préfecture de police et des CRS, ainsi que des militaires de la gendarmerie mobile seront mobilisés, sous l'autorité du préfet de police. Les forces de l’ordre doivent prendre position sur l’ensemble du parcours emprunté par les coureurs.

Dans le périmètre donnant du secteur des Champs-Elysées, un dispositif de barrières va être installé pour accueillir les dizaines de milliers de spectateurs qui assistent chaque année à l’arrivée du Tour. Au total dans Paris, 9 000 barrières (22,5 km) seront installées sur tout le parcours. A titre de comparaison, le 14 juillet dernier, 12 400 barrières avaient été installées par les fonctionnaires de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC), représentant 87 tonnes, indique une brève publiée mercredi dernier comme « chiffre de la semaine » par PPrama.

Le stationnement sera interdit dès samedi dans un vaste périmètre autour de l'avenue des Champs-Elysées et de la place de la Concorde, et la circulation sera interdite dans ce secteur dimanche, toute la journée, de 09h00 à 18h30.

Outre la traversée de Charenton-le-Pont et la traversée de Paris (voir la carte, cliquer dessus pour l'agrandir), les cyclistes doivent faire huit fois le « circuit des Champs-Elysées », à savoir : Avenue des Champs Elysées (demi-tour à hauteur de la rue Arsène-Houssaye), Place de la Concorde, Quai des Tuileries, Avenue du Général-Lemonnier (en souterrain), Place des Pyramides, Rue de Rivoli, Place de la Concorde. Le stationnement sur ces voies est interdit dès ce samedi à 7h00, ainsi qu'avenue Dutuit, avenue Winston Churchill, avenue de Marigny, rue de l'Elysée, rue Belidor, avenue des Ternes (côté impair, entre le boulevard Gouvion-Saint-Cyr et le boulevard Pereire).

La PP conseille vivement aux automobilistes d'éviter ce secteur. Et aux spectateurs d'utiliser les transports en commun (métro et RER).

Dimanche, les stations Concorde et Tuileries du métro connaîtront des fermetures temporaires. Sur le site de la RATP, la rubrique des manifestations en cours annonce des perturbations sur les lignes Balabus, 21, 24, 27, 28, 38, 39, 42, 47, 52, 57, 58, 61, 63, 64, 67, 68, 69, 72, 80, 83, 86, 87, 89, 91, 95, 96 et une interrumption de la navette Castor (RER C) de 13h à 16h30 environ dimanche 26 juillet.

è Les manifestations sportives sur le site de la PP

è Le 14 juillet 1963, le Tour arrivait au Parc des Princes (archives Ina). A trente ans, le Belge Rik Van Looy remportait l’étape Troyes-Paris. Le champion de Belgique sur route finissait 10e, Jacques Anquetil remportant le classement général.

Les tarifs de stationnement augmentent au premier juillet

Le prix du stationnement payant de surface augmente à Paris à partir du 1er juillet, suivant en cela une délibération prise en conseil municipal début mars (voir ici le reportage de Cap24, durée : 70 sec.). Le tarif « rotatif » horaire augmente de 20% par heure dans toutes les zones, le tarif résidentiel de 30% par jour.

Depuis l’introduction matérielle de l’euro, au 1er janvier 2002, le tarif du stationnement de surface n’avait pas changé à Paris. Avec les arrondis, il avait augmenté en tarif rotatif, passant selon les zones à 1, 2 ou 3€ de l’heure. A partir du 1er juillet 2009, il conviendra donc de payer 1,20€ (dans la majeure partie du 12e, le 13e, la majeure partie du 14e et du 15e, le 16e sud, une partie du 17e, et les 18e, 19e et 20e arrondissements), 2,40€ (dans les 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 9e, 10e et 11e, ainsi que dans une partie du 17e, le 16e nord, le 15e nord, le 14e nord et le 12e nord) ou 3,60€ (dans l’hyper-centre jusqu’à la place de l’Etoile, voir la carte sans tenir compte du tarif).

Le tarif résident, réservé aux habitants de Paris dont le véhicule y est immatriculé (avec les nouvelles plaques d’immatriculation, l’adresse sur la carte grise fait foi) est possible jusqu’à sept jours consécutifs. En 2002, il avait été ramené de 15 francs à cinquante centimes d’euros par jour, soit une baisse de  78%. Dorénavant, il sera sur l’ensemble de la ville, de 65 centimes par jour, en hausse de 30% (ce qui, en francs, fait 4,30FF, soit moins du tiers du prix d’avant le passage à l’euro).

Sur Paris, 80% des places payantes sont accessibles aux résidents, indique la mairie. Elles sont reconnaissables par un point jaune sur le côté des horodateurs. Le résident ne bénéficie du tarif privilégié que dans son quartier, déterminé lors de l’attribution de sa carte, à placer derrière le pare-brise (voir ici comment l’obtenir). En dehors de sa zone de résidence, le Parisien devient un automobiliste comme les autres, soumis aux mêmes obligations, et aux mêmes tarifs.

La mairie justifie cette augmentation par « un réajustement par rapport au coût de la vie » et indique que des études sont engagées pour proposer de nouveaux moyens de paiement aux usagers (cartes bancaires, téléphones portables etc.), car il n'en existe que deux pour l'instant.

Pour les automobilistes qui souhaiteraient tenter leur chance et stationner pour un euro… par an, c’est ici !

En raison des prévisions de chaleur et de pollution, le site de la Ville de Paris indique sur sa page d’accueil : « Le stationnement résidentiel gratuit dans la capitale se poursuit mercredi en raison du risque de pollution à l'ozone qui est toujours présent en Ile-de-France. Il est recommandé aux enfants et personnes sensibles de privilégier les activités calmes et aux automobilistes de réduire leur vitesse. Les Parisiens sont  invités à emprunter le plus possible les transports en commun ». Le stationnement résidentiel a déjà été gratuit lundi et mardi.

Les tarifs des transports en commun augmentent aussi au premier juillet (sauf les billets vendus à l’unité). L’extension du réseau francilien et le projet dévoilé par le président Sarkozy pourraient passer par une nouvelle taxe sur le stationnement. La mission Carrez réfléchit à diverses pistes et Nicolas Sarkozy a confirmé qu’un projet de loi sera examiné à l’automne. 

è Le stationnement sur le site de la Ville de Paris

è Les offres à tarif préférentiel

Transports facilités en Ile-de-France

A l'occasion de la fête de la musique, ceraines lignes du métro, des bus, du RER et des trains fonctionneront toute la nuit du dimanche 21 au lundi 22 juin (voir ici les plans). Un forfait spécial au prix de 2,50 € est mis en place permettant aux franciliens de profiter pleinement de l'événement (non vendu à bord des bus).

Avec le Stif (Syndicat des transports d’Ile-de-France), comme les années précédentes, un forfait permettant de voyager autant de fois que souhaité (du dimanche à 17h au lundi  à 7h du matin) est mis en place. Son prix unitaire est de 2,50€. Il n’est pas vendu à bord des bus.

Les tickets et forfaits habituels sont valables cette nuit-là, mais uniquement dans la limite de leurs zones de validité.

En revanche, la carte imagine R, quel que soit l’abonnement conclu pour le jeune utilisateur, est valable, durant cette nuit-là, sur l’ensemble des six zones de l'Île-de-France, précise le site de la RATP.

Pour connaître la programmation officielle, cliquer ici, puis renseigner les endroits demandés.

Tarace Boulba fait partie des animations du 20e arrondissement, à ce qu’indique le programme de la Ville de Paris.

Sarkozy veut son Grand Huit autour de Paris

De retour de sa virée espagnole, le président Sarkozy doit prononcer ce mercredi un discours au Palais de Chaillot, dans le 16^e arrondissement, au cours duquel il devrait annoncer le projet de transports en commun dit « Grand Huit », reliant divers pôles économiques et censé mettre chacun des points à une demi-heure l’un de l’autre. Une ligne automatique estimée à une quinzaine de milliards d’euros. D'autres travaux doivent être annoncés, en attendant 2024, date de fin des travaux du chantier présidentiel, au mieux.

Le Grand Huit tel que le souhaite le président (en orange pointillé sur la carte) sera plus éloigné de Paris que le projet Métrophérique (ou Arc-Express), voulu par la Région (y compris le chef de l’opposition régionale, l'UMP Roger Karoutchi, par ailleurs secrétaire d’Etat aux relations avec le Parlement) et la RATP.

 Le projet devrait, c’est à la mode, être financé par un partenariat public-privé, et pourrait, être réalisé en dix à douze ans, selon ses promoteurs. Le Parisien a publié mardi un dossier sur le sujet, où il rappelle quelques chiffres.

Le président Sarkozy devrait par ailleurs donner son feu vert à un « plan d'urgence pour les transports franciliens », et reprendre à son compte des éléments du plan de mobilisation du président du conseil régional d'Ile-de-France, le socialiste Jean-Paul Huchon. Un volet de l’ordre de six à huit milliards d'euros. Ce plan prévoit la modernisation des lignes RER B, C et D (environ 3 milliards), le prolongation de la ligne RER E (Eole) jusqu'à La Défense (environ 2 milliards) et la rénovation de voies et du matériel roulant, en particulier pour le RER A. Il n’est pas certain que la ligne 13, souvent décriée, soit dans les priorités de l’Elysée.

Le total des deux projets pour l’Ile-de-France serait donc supérieur à vingt milliards d’euros, en budget prévisionnel. Les chiffres avancés jusqu’alors étaient de 15 à 20 milliards pour le projet Blanc-Sarkozy (dont il avait été annoncé qu'il serait surtout souterrain…), et de 18 milliards pour la Région, où Jean-Paul Huchon pensait affecter environ un milliard au désengorgement de la ligne 13 et le reste pour le Métrophérique/Arc-Express (avec un co-financement des collectivités locales et une aide de l’Etat). L’an dernier, il parlait de 17 milliards.

Nicolas Sarkozy doit également faire d’autres annonces, sans pour autant se prononcer sur le rapport Balladur, dont la simple évocation des grandes lignes (ici pour l’Ile-de-France) demande qu’on lui laisse « plus de temps ». Cet après-midi, alors qu’il inaugurera cette exposition, le président « va dévoiler sa vision à vingt ans des grands projets structurants qu'il a pour la région capitale », a expliqué la candidate UMP aux régionales 2010, Valérie Pécresse, par ailleurs ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Mais, selon une source gouvernementale, « il y aura aussi des projets à plus court terme ». Il semble que seul le dossier des transports ait vraiment avancé depuis dix jours.

F. A.

è Le Grand Paris, dans l'attente de l'arbitrage du chef de l'Etat le 29 avril (Courrier des Maires)

è Le Grand Paris sur le site de La Gazette des communes

è Paris Métropole, le blogue de Pierre Mansat

Un nouveau radar pour perdre quatre points d’un coup

Statistiquement, les conducteurs se tiennent mieux

Le nombre d'infractions au code de la route constatées en France a légèrement augmenté en 2008 par rapport à 2007, mais moins de points ont été retirés sur les permis de conduire, a annoncé samedi le ministère de l'Intérieur. Selon ce bilan, le nombre d'infractions traitées a dépassé les 5,9 millions (en hausse de 1 % par rapport à l’année précédente). L'augmentation avait été de 31 % de 2006 à 2007.

Le nombre de grosses infractions ayant reculé, une baisse de 0,5 % du nombre de points retirés est à noter, contre une hausse de 29 % de 2006 à 2007. Plus de 98 000 personnes ont perdu tous leurs points de permis en 2008 (une hausse de 11 % par rapport à 2007, contre une hausse de 29 % de 2006 à 2007). Au ministère, on se félicite de ce « bilan extrêmement positif », qui montre que « la vocation pédagogique prend le pas sur l'aspect répressif ». Et l’on précise que 80 % des 35 millions de conducteurs français ont tous leurs points de permis.

Toutefois, une nouvelle arme a été trouvée, permettant de retirer quatre points et de demander 135 € par courrier : le radar de feu rouge. Dans un entretien paru ce samedi dans Le Parisien/Aujourd'hui en France, la déléguée à la Sécurité routière, Michèle Merli, a annoncé l’installation de 150 radars de ce type dans les mois qui viennent à des feux rouges dans tout le pays.

« L'objectif est d'inciter à une nouvelle prise de conscience sur l'importance des feux, comme l'ont fait les radars sur la vitesse », explique Michèle Merli. Dans le journal, la déléguée à la Sécurité routière a indiqué : « le nombre de personnes qui avouent s’accommoder du passage au feu rouge est en recrudescence avec des conséquences dramatiques sur le nombre de victimes d’accidents en ville, souvent des piétons ». Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière, préfèrerait un autre système : « Il y a 36 000 carrefours à surveiller et le nombre de victimes à ces endroits ne justifie peut-être pas l’investissement. Nous aimerions plutôt voir fonctionner les radars de contrôle de vitesse de troisième génération, ceux qui sont embarqués dans un véhicule banalisé ».  Dans le même temps, la proposition du sénateur centriste Nicolas About, qui consistait à ne plus retirer de points pour les petits excès de vitesse (moins de cinq kilomètres heure) a été rejetée.

è La carte des radars, réactualisée au 31 mars 2009 (site gouvernemental de la Sécurité routière)

Un coup de frais pour la 3

La ligne 3 du métro parisien (plan ici) poursuit sa modernisation, indique le site Internet de la RATP. Ce week-end, samedi 28 et dimanche 29 mars, le trafic sera interrompu entre les stations Gallieni, à Bagnolet (Seine-Saint-Denis), et Père Lachaise, sur le terre-plein central à la limite des 11^e et 20^e arrondissements.

Afin de maintenir le service pour les voyageurs amenés à circuler entre ces deux stations, la RATP met en place des navettes bus de remplacement entre les stations Gallieni et Père Lachaise.

Par ailleurs, la Régie précise que :

• à Père Lachaise, la ligne 2 (circulaire nord Dauphine-Etoile) circule normalement, ainsi que les bus 69 (sauf dimanche) et 61, en direction de Gambetta ,

• à Gambetta, la ligne 3 bis circule,

• la station Porte de Bagnolet, elle, sera fermée.

Des dépliants seront distribués aux voyageurs, dont le titre de transport restera valable pour la navette bus. Ouverte à partir d'octobre 1904, la troisième ligne du métropolitain a fait l’objet de divers prolongements, puis d'un grand remaniement vers l'est, en 1971. C’est alors que la ligne fut prolongée sur Gallieni d’une part, tandis que son ancien terminuns, en direction de la Porte des Lilas, fit l’objet de la séparation totale de l'actuelle ligne 3bis, de Gambetta à la Porte des Lilas, dont une partie existait déjà depuis avant la Première Guerre mondiale.