Ménilmontant, mais oui madame...

Jacques Delors basketteur à Ménilmontant

Dans un entretien publié à compter de ce jour sur le site de la CFDT Retraités, on apprend que, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Jacques Delors, tout en travaillant et en entamant des études supérieures, dirigeait un cinéclub et jouait au basket à La Jeanne d’Arc de Ménilmontant (une œuvre d'éducation physique et morale de la jeunesse).

Il n’avait alors que vingt ans. Ce n’est qu’en 1964, à près de quarante ans, qu’il prit sa carte au syndicat, dont il est toujours membre. Sa fille, une adolescente de quatorze ans, s'appelait Martine. Elle reviendra à l'approche de ses soixante ans dans le quartier pour affirmer son ancrage « à gauche ».

Nos voisins de la CFDT retraités ont fait le choix éditorial de publier en huit morceaux l’entretien avec cet ancien militant de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC). Pour lire le début, cliquer ici.

⇒ En 1959, Charles-Alexandre Laffargue a publié un ouvrage intitulé « Jeanne d’Arc de Ménilmontant : Œuvre d'éducation physique et morale de la jeunesse », édité par les Petits-fils de Léonard Danel, Imprimeur, une entreprise ayant subi des dommages de guerre.

Semaine des solidarités associatives

Depuis vendredi se tient dans le 20e arrondissement la « Semaine des solidarités associatives du 20e arrondissement », qui prend fin samedi prochain, 11 octobre. Au programme : portes ouvertes, ateliers, débats, rencontres, spectacles, balades,
et une soirée débat, vendredi 10 octobre (à partir de 19h, à la salle des fêtes) à la mairie du 20e (6, place Gambetta, M° Gambetta, bus 26, 60, 61, 64, 69, 102, Traverse de Charonne).

Le 20e arrondissement est riche de plus de 2 000 associations (et des adhérents qui les font vivre), riche des activités et services qu’elles proposent au quotidien, des animations festives ou culturelles, ou des engagements multiples. Un tissu associatif qui témoigne d’un formidable potentiel de solidarités.

C’est ce potentiel que les élues de la nouvelle équipe (la maire Frédérique Calandra et sa déléguée à la lutte contre les discriminations, à l’intégration, au handicap et au monde associatif Danielle Simonnet, Conseillère de Paris) souhaitent « encourager face aux dérives individualistes, consuméristes ou communautaristes actuelles ».

Ce par des journées portes ouvertes, des « rencontres citoyennes, culturelles ou festives », des débats, expositions, projections de films, ou balades. Autant d’occasions d’aller à la rencontre de ces acteurs associatifs qui font le 20e arrondissement. Et, pourquoi pas, s’engager dans l’une d’elles, ou en créer une autre ?

⇒ Pour connaître les lieux et dates, cliquer ici.

⇒ Le 7e forum des associations parisiennes se tiendra les 17 et 18 octobre. Le numérique y sera à l’honneur. A voir en cliquant ici, l’interview de Hammou Bouakkaz, élu du 20e, adjoint au maire de Paris, chargé de la démocratie locale et de la vie associative.

⇒ Les engagements de Frédérique Calandra pour le 20e

⇒ Le blogue de Danielle Simonnet, également présidente de PRS sur Paris

Derrière EDVIRSP, EDVIGE 2.0 : fichez la paix aux libertés

Réunion, ce soir, rue des Lilas

Sous le titre générique « Connaissez-vous EDVIGE ? », les sections du 19e et du 20e arrondissement de la Ligue des Droits de l’Homme organisent ce soir une réunion d’information et débat sur les fichiers et les risques du fichage.

Cette réunion d’information aura lieu avec la participation de :

• Serge Portelli, vice-président du Tribunal de Paris, tenancier de Chronique de l’humanité ordinaire, auteur entre autres de Ruptures ;
• Fanny Cortot, avocate à Courbevoie (Hauts-de-Seine), membre du Syndicat des avocats de France, qui a entre autres fait partie de cette mission sur les divers incidents de la rue Rampal (19e) ;
• Jean-Claude Vitran, de la LDH, qui a accordé le 27 septembre un entretien sur les différentes versions d’Edvige au Magazine Info.

Connaissez-vous EDVIGE ?
Vendredi 3 octobre à 19h30
Centre d’animation Place des Fêtes
2-4 rue des Lilas (19e)
Métro place des Fêtes (lignes 7bis et 11)
Bus : 48 ou 60

La discrétion de Delanoë

Sous le titre « Visite surprise de Delanoë cité Curial », l’édition dominicale du Parisien d’hier (semble-t-il samedi, mais aucun agenda ne le précise) relate une récente venue du maire de Paris dans le 19e et écrit dans ses pages locales : « Il s’agissait d’apaiser les esprits et de dialoguer avec les habitants après le meurtre de Djamel, 23 ans, puis l’agression par balles d’un autre jeune.

Le maire de Paris s’est promené hier matin dans la cité Curial avec Roger Madec et des représentants de l’Opac. Bertrand Delanoë s’est aussi intéressé à la réhabilitation de Curial, privée de 20 millions d’euros promis par l’Agence nationale de rénovation urbaine (Anru). Il a promis de tancer la ministre Christine Boutin. », conclut le quotidien local.

Rien sur le site de la ville, ni sur celui de la mairie d’arrondissement… ni hier, ni ce lundi en fin de matinée.

⇒ L’Anru vient de rendre public son rapport annuel

Photo : Le Parisien

Claire Brisset nommée Médiatrice de la Ville de Paris

Depuis le 1er septembre, Claire Brisset-Foucault, plus communément appelée Claire Brisset, ancienne « Défenseure des enfants » (de 2000 à 2006), a été nommée Médiatrice de la Ville de Paris. Succédant à Frédérique Calandra, maire du 20e arrondissement, Claire Brisset devient ainsi la première personnalité extérieure chargée de la médiation avec les Parisiens.

Le poste de Médiateur de la Ville avait été confié en 2001 à l’une des adjointes au maire de Paris, en l’occurrence Frédérique Calandra, élue PS du 20e arrondissement, pour « donner toute la place nécessaire à la médiation dans l’organisation de la Ville ». Ainsi que Bertrand Delanoë s’y était engagé dans le cadre de son projet de mandature 2008-2014, ce poste est donc confié à une « personnalité extérieure ».

Après une carrière journalistique longue de seize ans (entamée en 1969 au Figaro, puis au Monde – service « Société », au Monde diplomatique, et à la création de La Tribune), Claire Brisset, née en 1945, a notamment occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de l’Unicef, à Genève et Paris, pendant une bonne douzaine d’années : elle était fonctionnaire internationale de 1987 à 2000, au siège de Genève, puis à Paris et a conduit de nombreuses missions en Afrique, en Asie, au Proche-Orient et en Amérique latine, avant de représenter l'UNICEF au premier congrès mondial contre l'exploitation sexuelle des enfants (Stockholm, 1996).

De 2000 à 2006, elle a exercé la mission de Défenseure des enfants, et était ainsi la première titulaire de cette fonction instituée par la loi du 6 mars 2000. Le 18 octobre 2006, sur proposition de Gilles de Robien, alors ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, elle a été nommée par le président Chirac inspectrice générale de l'Education nationale.

Manifestement, Bertrand Delanoë, en la désignant, a voulu que les usagers des services parisiens puissent recourir à une autorité indépendante, et pas particulièrement marquée à gauche, pour faciliter le règlement des litiges entre les usagers et l’administration locale.

A l’issue de son mandat de Défenseure des enfants, elle avait publié chez Anne Carrière Ed. Rendre justice aux enfants. En 2005, chez Albin Michel, Claire Brisset avait également publié 15 millions d'enfants à défendre.

Fabien Abitbol, photo présidence de la République

La ministre est bien « Matinales »

Dans la Lettre d’information bimensuelle de la Délégation interministérielle à la Ville (DIV), en date d’hier, on relève que Mme Christine Boutin, ministre du Logement et de la Ville, a inauguré hier jeudi « une série de rencontres mensuelles » baptisée les « Matinales » et ayant pour thème des sujets d’actualité.

A chaque rencontre, un membre du gouvernement concerné par le thème abordé sera invité par Mme Boutin.

Hier, comme on a pu le voir au Grand Journal de Michel Denisot sur Canal +, c’était Xavier Bertrand, le ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille et de la Solidarité qui se trouvait au centre des débats. Le thème : « Villes et familles : je t’aime, moi non plus ! ». Parmi les invités, Patrick Braouezec, député de Seine-Saint-Denis, Jacques Bichot, économiste, professeur des universités, membre honoraire du CES et Eric Comparat, président du département habitat et cadre de vie de l’Union Nationale des Associations Familiales (UNAF), association opposée depuis cet été à la mise en place du fichier Edvige.

Et le Grand Journal que de s’amuser à décortiquer le coût de des « Matinales » qu’il comparaît en quelque sorte à Télématin sur France 2 (jus d’orange, croissants,…) et additionner les salaires des équipes de tournage, la location de matériel, etc. En omettant celui du sondage commandé « pour alimenter les débats » et « portant sur le thème abordé ». Le tout, selon Canal +, était estimé à 20 000 € pour chaque « Matinale ». Pour en faire quoi ? Pour mettre sur le blogue de la ministre du Logement et de la Ville. C'est du moins ce que Mme Boutin expliquait elle-même sans ambages. Invité de l’émission, M. Dominique de Villepin, à qui l’on demanda s’il regarderait, esquissa un sourire quelque peu gêné, mais qui semblait en dire long…

Pour accéder au blogue de la ministre, cliquer ici. Pour amortir les 20 000 € dépensés hier, c'est par là.

F. A.

Rachida Dati évoque pour la première fois sa grossesse

La ministre française de la Justice Rachida Dati a confirmé pour la première fois mercredi devant des journalistes sa grossesse. Elle a exclu tout ralentissement ou arrêt de ses activités au gouvernement.

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Rachida Dati, maire du 7e arrondissement de Paris, à la sortie du Conseil des ministres de rentrée du 22 août, masquant les rondeurs dont le Tout-Paris médiatique bruissait déjà.
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Les propos du Garde des sceaux devant plusieurs journalistes sont rapportés par LeMonde.fr. Son cabinet déclare de son côté que le ministère n'a aucun commentaire à faire. « Je veux rester prudente, car ce n'est pas encore consolidé. Je suis encore dans une zone à risques. J'ai 42 ans. J'ai toujours dit que c'était fondamental pour moi », dit-elle. « Si c'est consolidé, je serai heureuse et j'aurai l'impression d'avoir bouclé la boucle. Sinon j'en serai très chagrinée, mais je mettrai du rouge à lèvres là-dessus et je porterai ce sac toute seule », ajoute-t-elle.

Nom du père secret

Célibataire, Rachida Dati, qui aura 43 ans le 27 novembre, se refuse à rendre public le nom du père de l'enfant. « J'ai une vie privée compliquée et c'est la limite que je me pose vis-à-vis de la presse. 
Je ne dirai rien là-dessus », a-t-elle dit toujours selon LeMonde.fr. Elle exclut de quitter son poste pour l'instant. « Ce n'est pas une maladie », a-t-elle dit.

Trois membres du gouvernement, toutes socialistes, étaient déjà tombées enceintes alors qu'elles étaient en fonctions, Ségolène Royal, Florence Parly, et Frédérique Bredin. Première Française d'origine maghrébine à diriger un grand ministère, Rachida Dati est née en Bourgogne dans une famille modeste de mère algérienne et de père marocain.

Deuxième d'une famille modeste de onze enfants, elle est souvent présentée par le chef de l'Etat comme le symbole de la diversité et de l'ouverture de son gouvernement. Nicolas Sarkozy qui a pris cette novice en politique à son service comme porte-parole de campagne, après qu'elle l'ait sollicitée par des simples courriers, l'avait même invitée pour ses vacances aux Etats-Unis en 2007.

Agence télégraphique suisse, photo Reuters

⇒ Rachida Dati et l'exception française, par Renaud Revel (sur des photos en voie de publication)

⇒ La grossesse médiatique de Rachida Dati, par Ludovic Vigogne, dans LeVif-L’Express

La « Chaise électrique » indécente à Paris

Elle est remplacée par une guillotine, rétorquent les organisateurs

La préfecture de police de Paris (PP) a interdit l'attraction foraine simulant une exécution par chaise électrique à « La Fête au Bois » (anciennement « Fête à Neu-Neu »), indique une dépêche de l’AFP de jeudi matin.

La PP a déclaré à l'AFP avoir décidé mercredi « d'interdire la Chaise électrique et de prendre toute mesure pour éviter son installation » en application d'un arrêté général datant des années 1980 et interdisant toute « attraction indécente » dans les fêtes foraines. Sur la page d'accueil de leur site, les organisateurs ont répondu que, la chaise électrique étant indécente, elle serait remplacée par la guillotine ou la pendaison (sur Europe 1, ils n'avaient parlé « que » de guillotine).

La fête a démarré hier vendredi pour deux mois sur la pelouse de la Muette.
La PP avait souhaité que les organisateurs retirent d'eux-mêmes « l'attraction », mais cela n’avait pas été le cas et les organisateurs avaient (au moins sur Europe 1) manifesté leur intention de l’installer, arguant du fait qu’elle y était l’an dernier. Sauf que l’an passé, la fête ne se trouvait pas au même endroit et cette « attraction » non plus (elle devait, cette année, être placée près du train fantôme)… Elle a déjà été retirée de trois fêtes foraines : Lille, Fréjus et Milan (Italie).

La Gazette est sortie, pour préparer la rentrée !

Le numéro d'été 2008 de La Gazette du 20e est sorti depuis quelques jours. Agenda des manifestations, conférences, spectacles, pièces de théâtre, expositions, rencontres culturelles diverses ainsi que de nombreuses infos pratiques s’y trouvent.

Pour lire La Gazette autrement qu’en allant la récupérer dans les points de diffusion habituels, il suffit de cliquer ici.

Pagination oblige, tout n’y est pas (du moins sur le plan associatif). Un agenda culturel et associatif plus complet est parfois mis à jour sur le portail de la mairie d’arrondissement, notamment dans les rubriques Sortir dans le 20e et Agenda mairie (où présentement tous les événements annoncés sont passés).

Pour le prochain numéro, à paraître en septembre, les événements en vue peuvent d’ores et déjà être signalés en mairie en cliquant ici.

A propos de rentrée, le numéro des vacances scolaires, en Une, incite vivement à préparer la rentrée scolaire en faisant l’acquisition du Kit Plio, qui est aux bambins de septembre ce que le « sac à sapin » est à la ménagère de janvier : un geste pratique, utile et citoyen pour Handicap International, puisque 1 € par Kit est reversé à l’association.

Fête de la République laïque et métissée : 8e (déjà…)

Le temps passe, la fête continue dans le 20e

Le conseil de la citoyenneté des habitant-es non communautaires du 20e arrondissement, en collaboration avec la mairie du 20e, les sept conseils de quartier, et diverses associations, organise, pour la huitième année consécutive, la Fête de la République laïque et métissée, comme chaque 14 juillet, de 14h à 20h (Square Edouard-Vaillant, derrière la mairie et devant l’hôpital Tenon) avec au programme concerts, expositions et village associatif.

Cette année, le concert de 15 heures sera donné par Sidiki Diabate (photo ci-contre), considéré comme le digne héritier de la lignée familiale qui a donné à la kora ses lettres de noblesse. A 17 ans, il apprivoise cet instrument dans un style contemporain à mille lieux de toute prétention, à l’exception de celle du défi d’excellence qui anime les griots. Des musiciens du Symetric Orchestra se produiront exceptionnellement à ses côtés avec l’autorisation spéciale de son père, le Malien Toumani Diabate, nommé en octobre 2007 ambassadeur de l’ONUSida et qui a, comme le précise son site, sorti un album solo en février dernier, ce qu’il n’avait pas fait depuis vingt ans.

Pour en savoir plus sur les cordes anciennes au Mali, cliquer ici (on y retrouve Sidiki Diabate, entre autres).

Stands de la démocratie locale
Conseil de la citoyenneté des habitant-es non communautaires du 20e, conseils de quartier, conseil municipal des enfants, conseil de la jeunesse.

Stands associatifs
Associations antiracistes, de défense des droits de l’homme, de lutte contre les discriminations, de solidarité avec les sans papiers, de co-développement et de valorisation de la diversité culturelle du 20e et d’ailleurs.

Le dépliant édité par la mairie du 20e arrondissement au recto et au verso.