Le portail officiel du ministère en charge de la Politique de la Ville nous apprend que le ministre en exercice, Maurice Leroy, «a convié, jeudi 13 janvier, sept anciens ministres de la ville», dans une brève publiée ce 17 janvier à l'occasion des vingt ans de ce ministère.
Et suivent des noms, sept, précisément: Fadela Amara, Claude Bartolone, Jean-Louis Borloo, Elisabeth Guigou, François Loncle, Eric Raoult, Catherine Vautrin (voir copie d'écran ci-contre).
Etrangement, pas de trace de Simone Veil, de Michel Delebarre, ni de Bernard Tapie, pour les trois qui m’ont le plus marqué au cours de ces vingt dernières années.
Sept fois ministre, Michel Delebarre avait, dans le gouvernement Rocard II, le rang de ministre d’Etat. Bernard Tapie a été par deux fois ministre. Une fois moins de deux mois, sous Pierre Bérégovoy, du 2 avril 1992 au 23 mai 1992, puis (de nouveau sous Pierre Bérégovoy) du 26 décembre 1992 au 26 mars 1993. On aime ou on n’aime pas, mais il est difficile à oublier. Quant à Simone Veil, elle a assumé cette charge juste après, sous Balladur, de mars 1993 à mai 1995. Après Fadela Amara, c’est Simone Veil et Claude Bartolone qui détiennent le record de longévité à ce poste.
Parmi les autres ministres (ou secrétaires d’Etat) en charge de la Politique de la Ville depuis 1990 que ce ministère existe, d’autres noms, moins attachés dans ma mémoire à cette fonction: André Laignel (gouvernement Cresson), Christine Boutin (supérieure de Fadela Amara, jusqu’à son départ du gouvernement en janvier 2009), Brice Hortefeux et Xavier Darcos.
Avaient-ils tous un emploi du temps si surchargé ou n’ont-ils simplement pas été invités? A bien relire ce qui est écrit ici, «Maurice Leroy, a convié, jeudi 13 janvier, sept anciens ministres», je crains d'avoir la réponse.
Avant Maurice Leroy, quatorze ministre se sont succédés, sept ont été invités…
Ce ne serait pas la première erreur à ce ministère, car la liste des sous-préfets à la Ville donne encore à ce jour (en cliquant ICI) Malika Benlarbi pour Paris. Or elle a été mise en disponibilité pour aller travailler chez L’Oréal.
F. A., ill. : copie d’écran du site Internet du ministère de la Ville
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