Une adolescente de dix-sept ans a été violemment frappée samedi après-midi, à Paris, à l’issue d’un match de football au cours duquel elle avait marqué quatre des six buts de son équipe, relate Le Parisien. La violence chez les jeunes et les femmes n’est pas une nouveauté.
«J'ai vrillé sur moi-même, ensuite elle m'a saisie par les cheveux et m'a traînée par terre», explique la jeune Noor, 17 ans, de l’équipe Seizième ES du 16e arrondissement de Paris. «Elles m'ont sauté dessus et m'ont asséné de multiples coups de pied, de poing, au visage et sur tout le corps.»
Le journal écrit qu’elle «souffre d’une plaie de 10 cm au tibia, d’une contusion à l’épaule» et indique que sa main droite est paralysée à la suite de cette violente altercation.
D'après ce qu’explique Le Parisien, tout a commencé à la fin du match, samedi 10 décembre, au Stade Suzanne-Lenglen (15e arrondissement), lorsque Noor a levé les bras en signe de victoire. Plusieurs joueuses de l'équipe adverse, dont la gardienne de but, l'auraient alors prise à partie, la rouant de coups.
L'entraîneur de l’équipe adverse (Saint-Germain en Laye FC) parle d'un «attroupement général dans lequel il était compliqué de savoir qui frappait qui» et dit qu’il faut attendre la fin de l’enquête de police pour se prononcer. L'entraîneur de la victime, lui a décidé de quitter son poste à la fin de la saison.
Le football féminin et le football amateur sont victime d’une recrudescence d’actes de violence, comme l’expliquait cet été Jean-Louis Fiamenghi, directeur de cabinet du préfet de police, citant les «matchs de divisions inférieures, de rencontres féminines ou de celles de la section jeunes».
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