«Un bizutage en règle qui vire parfois à la xénophobie.» C’est ainsi que Témoignage chrétien qualifie la façon dont Eva Joly, la candidate EELV à la présidentielle, est traitée dans les médias et dans une partie du monde politique.
Revenant sur le «Zalut la Vranze ! Auchourt’hui est un krand chour», publié voici huit jours dans Le Point et suivi de près de 500 réactions d’internautes, d’une réponse de Eva Joly, et même d’une justification de Franz-Olivier Giesbert, mêlant maladroitement journalistes et humoristes, Témoignage chrétien rappelle que les premières attaques importantes contre la candidate EELV venaient de l’UMP et du FN, au lendemain du 14 Juillet, sur la binationalité de l’ancienne juge d’instruction.
«Je pense que cette dame n’a pas une culture très ancienne des traditions françaises, des valeurs françaises, de l’histoire française», avait déclaré le Premier ministre après une proposition de la candidate visant à sa déclaration sur le défilé militaire.
Faisant intervenir son ami et éditeur, Témoignage chrétien rappelle que ce n’est pas la première fois que Eva Joly est l’objet d’attaques. Sauf que, lorsqu’elle était juge d’instruction, et particulièrement sur divers volets de l’affaire Elf, elle était attaquée sur «ses origines sociales» et son «milieu modeste».
Interrogée également par l’hebdomadaire, l'intéressée estime que les attaques de l’époque étaient axées sur ses compétences professionnelles et que les violentes attaques d'aujourd'hui, politiques ou médiatiques, «sont le symptôme d’un malaise profond dans notre pays». Ne faisant «pas partie du club des hommes de plus de 60 ans bien nés», la candidate dit être «la seule qui ne réponde pas aux normes imposées».
Dans Témoignage chrétien, Le délit d’accent d’Eva Joly est à lire ici.
Arf... arf... arf... elle ne parle pas le français de BHL ou autres... tant mieux ! En tout cas elle le parle nettement mieux qu'un "président de la république" (voir la polémique sur son nom d'État-civil, et celui avec lequel il s'est présenté aux suffrages) au phrasé très approximatif.
Attaquée ainsi, c'est qu'elle doit puissamment gêner. Continuez, Madame. Mais à votre place, je me désolidariserais d'un "parti", agrégat très centrifuge, nommé EELV, pour me rapprocher de la Gauche de Mélenchon.
Rédigé par : Gotch | 09/12/2011 à 20h16