Ménilmontant, mais oui madame...

Poursuivi par la police, un jeune se tue à moto

Un jeune de dix-huit ans s’est tué dimanche soir à Bagnolet (Seine-Saint-Denis) sur un deux-roues motorisé, une moto cross, selon le maire (PCF) Marc Everbecq, alors qu’il n’aurait pas obtempéré à un contrôle de police, indique cette dépêche d’agence.

Le jeune Yacou Sanogo, dix-huit ans, a percuté avec sa 125 cc une barrière métallique près de l’entrée du stade de la Briqueterie, avenue Raspail, à proximité du lycée Eugène-Hénaff (Lycée des métiers).

Selon le site du Parisien, les forces de l’ordre ont bloqué l’accès des lieux de l’accident, y compris à la famille, domiciliée de l’autre côté du pâté de maisons (la cité Fleury), à moins de trois cents mètres à vol d’oiseau.

Sur le blogue du maire, ce billet indique : « la police serait intervenue à la suite de réclamations de plusieurs habitants du quartier, excédés par les allées et venues extrêmement bruyantes et dangereuses (défilé de roues arrières, etc) de motos tout au long de l’après-midi. Après avoir repéré les véhicules en question, la police s’est mise à leur poursuite. C’est à ce moment-là, en voulant fuir la voiture de police et donc le contrôle auquel il allait devoir se soumettre, que le jeune Yacou a perdu le contrôle du deux-roues à proximité de la Briqueterie. »

Le parquet de Bobigny a saisi l’Inspection génrale des services (IGS), territorialement compétente pour Paris et la petite couronne. La voiture de police a été placée sous saisie pour les besoins de l'enquête.

Si la dépêche de l’AFP indique que « vers 01h30 aucun incident n’était à déplorer » alors qu’elle est datée de 00h50, diverses réactions sur le site du Parisien font état de violences, notamment à Montreuil où des véhicules auraient brûlé.

F. A., photo Aurélie Foulon Le Parisien

[sujet du Parisien daté de dimanche 22h56 mais susceptible d’évolution]

Un bébé ébouillanté dans la baignoire

Un bébé de vingt-et-un mois est mort après avoir été ébouillanté dans une baignoire jeudi soir au domicile de ses parents à Bezons (Val-d'Oise), relate dimanche soir une dépêche AFP citant une source judiciaire, et confirmant ainsi des informations publiées par Le Parisien dans son édition de samedi.

L'autopsie pratiquée sur le corps du garçonnet a montré qu'il présentait des brûlures importantes, sans pour autant conclure à une mort accidentelle ou à un homicide. Agée de vingt-cinq ans, la mère a expliqué avoir couché son bébé dans son lit à barreaux pour une sieste, puis s'être absentée de son domicile pendant environ deux heures trente pour faire des courses, laissant seul son enfant qu'elle croyait endormi.

Selon ses dires, il aurait escaladé les barreaux de son lit, se serait rendu dans la salle de bains, aurait ouvert le robinet d'eau chaude et rempli la baignoire, avant de s'immerger dedans. A son retour, la mère aurait découvert le garçonnet inconscient.

A son arrivée, seulement vers 20h45 le soir, au service des urgences du Centre hospitalier d’Argenteuil (Val-d’Oise) les médecins n'ont pu que constater la mort de l'enfant.

Le parquet de Pontoise a confié l'enquête à la sûreté départementale du Val-d'Oise. Plusieurs heures après les faits, les forces de l’ordre auraient constaté que l’eau était encore à 39°, rapporte LePost.fr.

Quand MAM se fait pirater

Un blogue de soutien à Michèle Alliot-Marie, le Mamblog.free.fr, actuellement « en maintenance », a fait l’objet d’un piratage informatique, a indiqué ici Zataz.com, site spécialisé en informatique et multimédia, le 6 août, en employant étrangement le conditionnel.

Ce blogue a été créé en janvier 2006 et sa dernière mise à jour remonte à mai 2009. Dans cette brève, le site Internet du Figaro indique que ce blogue, hébergé chez Free, était à l’origine destiné à soutenir la candidature de Michèle Alliot-Marie à la présidentielle de 2007. Une recherche via Google indique qu’il s’intitule « Michèle Alliot-Marie, Une femme présidente ! ».

D’après ce cache sur une note de juin 2008, il semble qu’un commentaire déposé le 4 juin 2009 (et validé) ait eu pour objet de diriger les potentiels lecteurs vers des sites diffuseurs de virus. La page d’accueil du blogue a été amplement remaniée, et la plupart des pages vidées de leur contenu d’origine. Les pirates ont laissé les liens hypertexte renvoyant vers d’autres endroits, dont… le ministère de la Défense, que Mme Alliot-Marie n’occupe plus depuis l’arrivée à l’Elysée de Nicolas Sarkozy. Pas de trace, en revanche, de la Place Beauvau ou de la Place Vendôme, son actuelle affectation.

Sous la photo, la page d’accueil contenait un code Brainfuck indiquant « Pwned la folle », selon ce message laissé sur le forum Nolife. Le terme « Pwned » est expliqué ici par Wikipédia, et le sujet de Zataz.com indique qu'il n'a pu être traduit…

The geek station a fait une copie d’écran ici, datée du 21 décembre 2012, avec une version très légèrement différente.

Dans une orthographe approximative, le webmaster du mamblog explique ici que cela est allé trop loin et que ce n'est « pas politique »… On parlerait trop de la chose, est-il écrit dans un message, … daté de décembre 2012.

F. A.

Premières saisies douanières de pavot séché

Une cinquantaine de kilos de pavot séché ont été saisis entre le 23 juillet et le 5 août, indique un communiqué déposé vendredi sur le site Internet des douanes. La plus importante saisie provenait de Paris. Il s’agit d’une première en France, selon les douaniers.

C’est le 23 juillet lors d’un contrôle au péage de Til-Châtel (Côte-d’Or) qu’une fourgonnette en provenance de Paris a été contrôlée par des agents de la brigade de surveillance intérieure (BSI) de Dijon.

A l’arrière du véhicule, les douaniers indiquent avoir retrouvé un sac plastique noir rempli de têtes de pavot séchées. « Une fouille approfondie a donné lieu à la découverte de 3 autres sacs, ainsi que 5 cartons, pour un total de 48 kg de capsules de pavot séchées ».
Les deux personnes interpellées ont déclaré avoir l’intention de faire cuire les capsules dans de l’eau bouillante en décoction jusqu’à évaporation afin de récupérer du « rachacha », opiacé dont les douanes précisent qu’il est « consommé principalement en rave party ». A l'issue de la procédure douanière dont ils ont fait l’objet, les deux individus ont été remis à la gendarmerie, sur instruction du parquet.

Si les douaniers savent à quoi sert le pavot séché, ils indiquent que « ces saisies constituent une première en France ». L’emploi du pluriel est de mise, car, mercredi 5 août, les douaniers de la BSI de Bourges, à leur tour, ont placé en retenue douanière une personne qui possédait de l’herbe de cannabis… mais ont effectué une visite domiciliaire (équivalent de la perquisition) chez lui, où ils ont trouvé 3,2 kilos de têtes de pavot séchées.

L’an passé, les services des douanes ont saisi 65,7 tonnes de drogues illicites pour un montant total de 321,4 M€.

è Le rachacha sur le site de l’Asud

Une église occupée a Paris

Quelques dizaines de personnes sans-papiers réclamant leur régularisation ont brièvement occupé samedi en fin d'après-midi l’église orientale Notre-Dame de Chaldée (Mission chaldéenne de France), dans le 18e arrondissement, dont la porte était ouverte. Elles en ont été délogées après une intervention policière.

Selon une représentante des sans-papiers citée par une dépêche de l’AFP, Bahija Benkouka, ils étaient une centaine de personnes, y compris des femmes et des enfants à avoir rallié l'église à l'issue d'une manifestation. Soixante à quatre-vingts personnes sont entrées vers 18h15 dans l’édifice religieux situé au 13, rue Pajol, a indiqué la police, qui a procédé à l’évacuation des manifestants une heure plus tard « dans le calme » sur demande du responsable des lieux qui a déposé plainte.

« C'est en passant devant l'église Saint-Bernard que nous avons eu l'idée », a affirmé à l'AFP Mme Benkouka, du 9e CSP (lire ici le communiqué). Du 28 juin au 23 août 1996, Saint-Bernard de la Chapelle, à la Goutte d’Or, avait été occupée. Ce samedi en fin d’après-midi, on y procédait à la distribution de colis, dans le cadre de l’opération Août secours alimentaire.

è Ménilmontant encerclé : l’église évacuée (mai 2008)

Le Père-Lachaise des Francs-maçons

Demain, dimanche 9 août, est organisée une promenade sur le thème des Francs-maçons au cimetière du Père-Lachaise, indique cette page Facebook initiée par Olivier Estiez.

Il s’agit de la cinquième promenade du genre, mais « les tombes présentées n’ont pas été montrées lors des saisons précédentes, et les anecdotes seront entièrement inédites », promet l’organisaeur.  L’occasion, par exemple, d’apprendre pourquoi le maréchal Emmanuel de Grouchy se trouve dans une sépulture délabrée, et à l’écart des autres maréchaux. Ou que l’un des avocats de Louis XVI était Franc-Maçon. D’en apprendre davantage (version maçonnique) sur la mort de Gérard de Nerval, ou de savoir qui est ce Frère (très connu) qui détient le record de 73 ans de vie maçonnique…

Rendez-vous est donné à 13h45 devant l’entrée principale (boulevard de Ménilmontant, dans le 20e arrondissement, face à la rue de la Roquette, métro Père-Lachaise), la marche étant prévue jusqu’à 16 heures. La participation aux frais est de 10€.

Plainte contre un préfet pour propos racistes

Une plainte a été déposée contre le préfet hors cadre Paul Girot de Langlade pour propos racistes, rapporte ici en exclusivité le blogue réunionnais Zinfos974.com. Les faits se sont déroulés le 31 juillet à l'aéroport d'Orly.

Le préfet, déjà poursuivi à deux reprises, une fois pour « incitation à la haine raciale » (condamnation en septembre 2007, relaxe en appel en juin 2008), une autre pour « diffamation publique envers un groupe de personnes en raison de leur origine ou leur appartenance ou non-appartenance à une ethnie, une nation ou une race » (non-lieu pour vice de procédure, en 2002), M. Girot de Langlade aurait déclaré devant des agents de sécurité à Orly : « On se croirait en Afrique » et « Il n'y a que des noirs ici », raconte Zinfos974.com. Les agents de sécurité face à qui il se trouvait, et auprès de qui il s’est prévalu de sa qualité de préfet, étaient noirs. Une femme a décidé de porter plainte, indique le blogue de Pierrot Dupuy.

Le préfet (ici en photo avec MM. Perben et Donnedieu de Vabres en 2007) avait été mis hors cadre depuis sa condamnation en première instance. Il était chargé de chapeauter pour La Réunion les Etats généraux de l’Outre-mer (lire ici son interview). Ancien officier d’active (formé à Saint-Cyr), il a été entre autres préfet de la région Guadeloupe, en 2004. Son parcours montre une affectation à Ussel (Corrèze, fief électoral de Jacques Chirac), au beau milieu de la première cohabitation (juin 1987) et une autre comme préfet de la Corrèze en 1996.

En novembre 2006, avec Hervé Novelli, Paul Girot de Langlade a fait son entrée dans la confrérie de la Dive bouteille de Bourgueil et Saint-Nicolas.

La juge Giudicelli tuée par un camion

La juge d’instruction Catherine Giudicelli, quarante-trois ans, présidente de l’Association française des magistrats instructeurs (AFMI), a succombé ce vendredi matin à un accident de Vélib’, à Montrouge (Hauts-de-Seine), a indiqué le site du Parisien en début d'après-midi.

Nommée juge d’instruction au TGI de Paris en juillet 2008 (elle y était vice-présidente chargée de l’instruction). Catherine Giudicelli avait exercé durant sept ans au tribunal de Créteil, où elle avait notamment instruit l’affaire du meurtre de Sohane Benziane, brûlée vive le 4 octobre 2002 et l’attaque d'un fourgon de la Brink’s, en décembre 2000, à Gentilly (Val-de-Marne), pour lequel Antonio Ferrara a récemment été acquitté en appel.

Elle résidait à Montrouge. Selon les premiers éléments, elle a été renversée, vers 8h00,non loin de son domicile, à proximité de la mairie, par un camion de 19 tonnes qui tournait à droite. De bonne source, on indique que le chauffeur a été placé en garde à vue. Il s’agit du septième accident mortel de Vélib’ depuis son lancement le 15 juillet 2007 (sur 11 accidents mortels à bicyclette), et du premier depuis l’extension officielle à la banlieue parisienne fin mars 2009.

Mme Giudicelli était fermement opposée à la réforme de l’instruction voulue en janvier par le président Sarkozy et réfutée en juin par le Conseil de l’Europe.

La Garde des Sceaux, Michèle Alliot-Marie, a adressé ses condoléances à la famille, aux proches, et à l’association qu’elle présidait. Dans son communiqué, Mme Alliot-Marie « salue l’engagement de Catherine Giudicelli au service de la justice de notre pays ».

F. A.

L’UMP se débarrasse de deux stagiaires québécoises

Sous le titre « Le parti de Sarkozy a interrompu le stage de Québécoises », la rubrique politique québécoise du site de La Presse annonçait avant-hier que deux stagiaires québécoises en stage en France, en l’occurrence à l’Union pour un mouvement populaire (UMP, parti présidentiel), avaient été mises à la porte du parti avant la date prévue de leur stage. Motif : le blogue qu’elles tenaient (et qu’elles devaient tenir dans le cadre du stage) ne plaisait pas à la direction de l’UMP.

C’était avant les élections européennes du 7 juin. Au mois de mai. Une militante libérale (PLQ, du Premier ministre Jean Charest), Marie B. Deschamps, et une péquiste (PQ, dirigé par Pauline Marois), Martine Leblanc-Constant, se trouvaient à Paris où elles devaient faire un stage de quatre semaines dans les bureaux de l'UMP. Ces stages sont organisés par le Comité d'action politique franco-québécois (CAPFQ, dont sont membres cinq partis français et trois partis québécois de toutes tendances). Ces stages sont, précisément, destinés aux jeunes engagés dans un parti politique.

Et l’Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ), qui chapeaute ce type de stages, leur avait demandé de tenir un blogue. Elles y ont écrit, relate ici Tommy Chouinard, « que l’UMP ne s’occupait pas beaucoup d’elles et que le projet était mal ficelé ». « L'UMP ne souhaitait pas qu'on parle de ça », surtout en pleine campagne européenne, explique à La Presse le porte-parole français du CAPFQ, Pierre Aronoff — un jeune UMP au demeurant —, qui précise que, en campagne électorale, « on veut que tout soit contrôlé ».

Dans ce cas, connaissant le pluralisme de principe du Comité d’action politique, si l’UMP savait par avance qu’elle ne pouvait pas s’organiser et accueillir ces deux stagiaires, peut-être pouvait-elle différer le stage, ou refuser, tout simplement… Le parti présidentiel n’a pas donné suite à une demande d’entretien avec le journaliste de La Presse qui a levé le lièvre.

En revanche, l’UMP a daigné répondre au Nouvel obs (lire ici), confirmant que « les stages ont bien été écourtés » parce que les deux jeunes filles « n'ont pas respecté une clause de confidentialité et critiquaient l'organisation interne de l'UMP ». Les stagiaires publiaient des « informations 'pas très sympa' avec l'entreprise qui les accueillait », estime une porte-parole de l'UMP.

è Sarkozy : « Une méconnaissance profonde du Québec »

è Une offre de stage de l’UMP disponible au 06 août

J’habite le français

Un reportage réalisé par Chantal Briet, sur l’intégration par la langue française à Belleville, diffusé (enfin) sur Planète. Une visite de l’ex-centre social Elisabeth (dans les locaux de ce qui fut la Goutte de lait), et une rencontre des adultes qui viennent y parfaire leur connaissance de la langue, voire y apprendre le français de A à Z.

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Tourné à la rentrée 2007 dans ce qui était à l'époque le Centre social Elisabeth, le documentaire avait été projeté à la Maison des métallos en octobre 2008

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Au centre social Elisabeth, sur le boulevard de Belleville, dans le 20e arrondissement. Tandis que la plupart des enfants font la rentrée scolaire 2007, le Centre social accueille des adultes venus apprendre le français. C'est l'alphabétisation de la dernière chance pour celles et ceux qui n'ont pas les moyens de se payer un organisme spécialisé. Ils s'appellent Mahjouba, Huan Xiao, Ke Xiao, Moumita, Gounda, Subasini, Chanchucha et Moindze. Ils ont des accents, des origines, des histoires et des motivations différentes, mais cherchent tous à apprendre à lire, écrire et s'exprimer dans la langue de Molière.

La plupart des programmes télé donnant les grilles de Planète indiqueront que ce documentaire est de la rentrée scolaire 2008, puisque c'est la chaîne qui le dit. Il n’en est rien. Il a été réalisé par Chantal Briet pour nos voisins de Canal marches en 2007. Deux ans après avoir bouclé Alimentation générale, sorti seulement à la Toussaint 2006, et dont le tournage s’était fini en 2005, après quatre années de travail. De même ici, Chantal Briet a pris son temps. J’habite le français a été tourné à la rentrée scolaire de 2007, méticuleusement monté, puis a fait l’objet de trois pré-projections (une soirée d'avant-premières), un an plus tard, le 25 octobre 2008, à la Maison des métallos, dans le 11e (voir illustration). D’où peut-être l’erreur, tant de nos jours les productions, y compris de documentaires, se font par trop rapidement.

« On n'habite pas un pays, on habite une langue. Une patrie, c'est cela et rien d'autre. », indiquait alors Yves Traynard sur son blogue, citant Cioran.

Sur un plan purement pratique pour les Parisiens, aujourd’hui, le Centre social Elisabeth s’appelle la  Maison du bas Belleville. Et, côté anecdotique ou historique, au moins pour ceux qui s’intéressent à la puériculture, ce centre est installé au 126, boulevard de Belleville
(75020 Paris
 tél. : 01 43 66 64 56). Quel rapport avec la puériculture ? C’est là que, au XIXe siècle se trouvait la Goutte de lait de Belleville, du docteur Variot, immortalisée dans un tryptique conservé au Musée de l’AP-HP. Pour voir ce tryptique de Henri Jules Jean Geoffroy (dit GEO) et représentant la distribution de lait, la consultation et la pesée, cliquer ici.

F. A.

J’habite le français

Documentaire inédit, 52 minutes

1e diffusion TV mercredi 12 août à 20h40 sur Planète (câble, TNT payante, Canalsat, Canalsat Caraïbes), rediff. annoncée vend. 14/08 à 13h40

Réalisation : Chantal Briet, 52 min

Produit en association avec Planète, Le forum des images et l’ACSE par Chiloe production (fiche technique ici)