Ménilmontant, mais oui madame...

Des listes associeront CNI, GE et Debout la République

Des responsables parisiens du CNI, de Génération Ecologie et de Debout la République présenteront mardi dans la capitale leurs listes « Agir pour Paris », qui seront présentes dans cinq arrondissements parisiens, a-t-on dimanche auprès de ces partis.

Cette « confédération » présentera des listes dans les 10e, 14e, 18e, 20e… et dans le 8e arrondissement, puisque le maire sortant, François Lebel, présente une liste dissidente de droite après avoir échoué à obtenir l'investiture UMP, a également rejoint « Agir pour Paris ».

L'objectif est de pouvoir constituer un groupe au conseil de Paris, en comptant notamment sur le renfort ultérieur des élus Nouveau Centre, a expliqué Bruno North, responsable du CNI à Paris.

« Nous ne voulons pas agir contre l'UMP », mais « nous voulons offrir une alternative de "centre-droite" », a-t-il indiqué.

Dans les quinze arrondissements où la « confédération » ne sera pas présente, celle-ci accordera son soutien à l'UMP, à l'exception de trois arrondissements où elle ne donnera pas de consigne de vote.

AFP

⇒ L’épidémie de listes dissidentes s’étend

⇒ Où va-t-on ?, sur Le blog d’un sympathisant de l’UMP (qui se dit proche du Nouveau Centre)

⇒ Le blogue parisien de Génération écologie est ouvert pendant la campagne.

Lebel demande le retrait de Lellouche dans le 8e

François Lebel, maire sortant du 8e et candidat dissident face à Pierre Lellouche (UMP), s'est déclaré dimanche soir conforté par « l'affaire de Neuilly », pour demander dès lundi aux instances dirigeantes de lui accorder l'investiture dans cet arrondissement.

Se déclarant « candidat légitime à sa propre succession », M. Lebel a indiqué à l'AFP qu'il allait demander le retrait de M. Lellouche « afin qu'il retourne dans le 9e dont il est conseiller de Paris ». « L'affaire de Neuilly-sur-Seine me conforte dans l'idée qu'aujourd'hui les électeurs partout en France n'acceptent plus les parachutages », a-t-il expliqué.

Les dirigeants de l'UMP à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), Marie-Cécile Ménard et Arnaud Teullé, et le fils du président de la République, Jean Sarkozy, ont annoncé dimanche qu'ils faisaient leur propre « liste de rassemblement » pour les élections municipales en raison de « désaccords majeurs » avec le candidat officiellement investi David Martinon.

« Désormais, à Paris comme partout en France, les électeurs veulent des candidats implantés, légitimes, proches d'eux et ne veulent plus des parachutés », a ajouté M. Lebel.

M. Lebel a estimé que Delphine Burkli, tête de liste investie par l'UMP dans le 9e, était « un prête nom de Pierre Lellouche ». « C'est une OPA de Pierre Lellouche sur les 8e et 9e », a-t-il affirmé.

M. Lebel, qui a marié le 2 fevrier au Palais de l'Elysée le président de la République à Carla Bruni, conduit une liste dissidente soutenue notamment par les députés UMP Claude Goasguen et Bernard Debré (candidats dans le 16e arrondissement).

AFP

Marier discrètement Sarkozy, ça peut aider !

Zizanie dans l’équipe de Panafieu

Elle n’avait pas besoin de ça. A la peine dans les sondages, la candidate de l’UMP à la mairie de Paris, Françoise de Panafieu, doit maintenant affronter la division de ses troupes. C’est la situation chaotique dans le 8e arrondissement qui a relancé le sport favori de la droite parisienne : les guerres de clans.

La fronde est venue du 16e jeudi soir, au moment même du grand meeting de l’UMP à la salle Equinoxe (15e), censé relancer la campagne de Françoise de Panafieu à Paris.

Les deux députés du 16e, Claude Goasguen et Bernard Debré, pourtant concurrents dans leur arrondissement, ont décidé cette fois de faire cause commune et de soutenir François Lebel (qui avait uni le président Sarkozy et Carla Bruni samedi dernier, note du ouaibemaître).

« C’est indigne ! »

Le maire UMP sortant du 8e arrondissement ­ qui a également reçu le soutien du sénateur Philippe Dominati (UMP) ­ est candidat à sa propre succession, mais sans l’investiture de l’UMP. C’est en effet le député Pierre Lellouche, collègue à l’Assemblée de Goasguen et Debré, qui a été investi officiellement tête de liste à la place de François Lebel.

Hier matin, Pierre Lellouche tentait de calmer le jeu : « J’ai eu une discussion avec Claude Goasguen ; pour moi, l’incident est clos. » Sauf qu’hier l’intéressé confirmait ses déclarations : « La situation du 8e est inacceptable ! tonne Claude Goasguen. 
François Lebel n’a pas démérité, on ne peut pas le traiter comme ça. » Son collègue Bernard Debré, lui, ne mâche pas ses mots : « Pierre Lellouche s’est répandu dans la presse en disant qu’on ne pouvait gagner Paris qu’à l’est, vilipendant les élus nantis de l’ouest comme nous. Et aux municipales, au lieu de se présenter dans le 9e, arrondissement de gauche, où il est élu, il choisit la stratégie du sauve-qui-peut en se réfugiant dans le 8e ! C’est indigne, surtout pour François Lebel, qui a bien travaillé. »

En pleine campagne, l’affaire fait désordre. Philippe Goujon, patron de la fédé UMP, n’a pas souhaité faire de commentaire.

Pierre-Yves Bournazel, porte-parole de Françoise de Panafieu, s’est contenté de rappeler que « Pierre Lellouche est le seul candidat officiellement investi par l’UMP », mais personne n’ose sanctionner ceux qui s’en sont pris à Pierre Lellouche. A moins d’un mois des municipales, le spectre des luttes fratricides de 2001 — que les primaires à droite étaient censées avoir effacées — refait brutalement surface.

Sébastien Ramnoux, pour Le Parisien, photo mairie du 8e

⇒ Difficile de ne pas comprendre la déprime dont fait état François Fillon…

La candidature de Pascale Ourbih menacée par sa non-naturalisation

La candidature de Pascale Ourbih, personne transgenre d'origine algérienne, tête de liste des Verts dans le 16e arrondissement de Paris, est menacée.

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Pascale Ourbih, en octobre dernier, lors de la manifestation Existrans 2007
Photo D.R.
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« À ce jour, déclarent les Verts Paris dans un communiqué, nous nous inquiétons de sa situation administrative. En effet, si la préfecture a validé son dossier de naturalisation, Pascale Ourbih est en attente de la signature du ministre de l'Immigration et de l'identité nationale Brice Hortefeux. Or cette signature est l'ultime étape pour que notre candidate se présente devant les citoyens du 16e arrondissement. » La signature rapide du ministre serait pour les Verts « un test de la réalité du discours démocratique et pluraliste du gouvernement. Il en va de l'image que souhaite donner notre pays. »

À travers la candidature de cette militante engagée depuis des années, les Verts Paris « souhaitent manifester leur volonté que Paris soit une ville vivable pour toutes les personnes Lesbiennes, gays, bi et trans ». Ils réaffirment également leur « nécessité de la représentation démocratique des étrangers non communautaires, c'est-à-dire le droit de vote pour les étrangers. »

Paul Parant, pour Têtu

⇒ Les têtes de listes des Verts par arrondissement
⇒ Pascale Ourbih avait été révélée par le film Thelma

La semaine dernière, dans l’Obs de Paris, était parue sous la plume de Anne Delabre la brève suivante :

Pascale Ourbih Tête de liste Verte dans le 16e Sa régularisation est enfin validée. L'Algérienne Pascale Ourbih, 44 ans, vient d'obtenir la nationalité française et mènera la liste écolo dans le 16e où elle habite depuis vingt ans. Cette comédienne transsexuelle qui tourne dans la série d'Arte « Vénus et Apollon » est une ex-militante du PASTT (1) et d'Act Up. Les Verts - « les seuls à m'avoir ouvert la porte » - l'ont choisie car elle illustre deux problématiques à elle seule : celle des étrangers qui risquent l'expulsion et celle des transsexuels. « Pour nous, c'est une femme, mais elle sera candidat homme », souligne Denis Baupin, candidat des Verts parisiens. Au nom de l'alternance homme-femme sur les listes, une femme sera n°2 derrière une autre.

(1) Voir les coordonnées ICI

Dans l’Obs de Paris à paraître le 7 février, aucun démenti n’est apporté.

Delanoë envisage une alliance PS-PC-MRC-PRG-Verts-MoDem au second tour

« C'est pas clair son truc », déclarait hier Bertrand Delanoë en direction de Marielle de Sarnez et de ses intentions d'alliances pour les municipales. Mais il n'exclut pas de l'accueillir sur ses listes au second tour si elle précise certaines de ses positions. Surtout que le dernier sondage en date crédite le MoDem de 9 % d'intentions de vote, contre 6 % pour les Verts.

Le maire sortant n'admet pas que la chef de file du MoDem parisien « ne dise pas à un moment si elle se sent plus proche de la droite ou de la gauche », mais il regarde de près son programme et note des similitudes. « Sur le logement, les transports, elle est plus proche de nous que de Mme de Panafieu », détaillait-il hier en marge du Conseil de Paris. S'il dit « prendre acte du changement profond de certains élus », il s'interroge : « Pour combien de temps vont-ils adopter ces idées ? Recherchent-ils des alliances pour modifier leur position en 2011 ? »

Si le programme du MoDem est compatible avec le sien, il n'exclut pas de « rassembler très large » au second tour. « Je voudrais des Verts dans la majorité, et pourquoi pas des élus venant du MoDem », a-t-il précisé.

Magali Gruet, pour 20 Minutes Paris

⇒ A écouter :
Le MoDem fait ses courses, par Patrick Bloche, directeur de campagne de Bertrand Delanoë, sur LibéLabo.

⇒ A lire :
Marielle de Sarnez : « Paris a besoin d’une offre nouvelle », sur Metrofrance.com

Le projet écolo dopé aux impôts

Les Verts de Paris mettent le paquet... fiscal. Les écolos ont présenté vendredi le coût de leur programme municipal, et ont détaillé leurs solutions pour dégager des fonds : rendre les autoroutes de la région payantes et augmenter fortement la fiscalité parisienne.

Ils estiment que les besoins d'investissement de la Ville s'élèvent à 9 milliards d'euros sur six ans, « soit 3 milliards de plus que les investissements réalisés au cours de cette mandature ». Il leur faudra également un besoin de 507 millions d'euros par an de budget de fonctionnement pour mettre en place des mesures comme « le revenu parisien universel » pour les gens vivant en dessous du seuil de pauvreté, leur carte fruits et légumes, des repas bio dans les cantines, etc.

Des dépenses supplémentaires qu'ils veulent financer en augmentant fortement les taxes d'habitation, foncières et professionnelles, l'instauration d'un péage sur les autoroutes permettant de réduire cette envolée. « Que les Parisiens comparent leur feuille d'impôt avec les habitants des autres communes. Les taxes sont bien moins élevées à Paris que partout ailleurs », plaide Denis Baupin, chef de file des Verts à la Mairie de Paris, qui précise que « malgré ces augmentations, nous resterons sous la moyenne nationale ».

Pour un célibataire vivant dans un 40 m2, l'augmentation serait de 61 euros sur la taxe d'habitation et de 86 euros sur la taxe foncière. Pour un couple avec deux enfants vivant dans un 100 m2, la facture s'élèverait à 112 euros pour la taxe d'habitation et 82 euros sur la taxe foncière.

Magali Gruet, pour 20 Minutes du 4 février

⇒ L’édition spéciale des municipales parisiennes sur 20 Minutes est ici.

Photo de famille des 517 candidats MoDem à Paris

Marielle de Sarnez, candidate du Mouvement Démocrate (MoDem) à la mairie de Paris, a présenté dimanche à la presse, pour une photo de famille, les 517 candidats des listes du MoDem à Paris.

Venus à vélo, les 517 candidats se sont retrouvés sur la passerelle Simone de Beauvoir, qui enjambe la Seine entre les 12e et 13e arrondissements.

« Nous avons choisi cette passerelle comme symbole de la coulée bleue que nous voulons faire de la Seine », a indiqué à l'AFP Mme de Sarnez, elle-même tête de liste dans le 14e arrondissement.
Tous les colistiers ont rejoint ensuite leurs arrondissements de campagne à vélo.

AFP

⇒ Le programme du MoDem pour Paris a été présenté lundi dernier au MK2 Quai de Seine, dans le 19e arrondissement.

⇒ Une réunion a lieu mardi soir dans le 11e, au gymnase Japy. Pour télécharger l’invitation, cliquer ici.

⇒ Le site de campagne du MoDem parisien.

Les champions rentrent dans la mêlée

Un champion olympique de sabre, une double championne d'Europe de judo, un champion de France de rugby, une championne de rallye... Et hier, c'est le vice-champion du monde de football Vikash Dhorasoo qui, pour la première fois, est allé « sur le terrain », au marché de Belleville avec la candidate socialiste du 20e arrondissement, Frédérique Calandra. Malgré sa défaite dans sa quête des Jeux olympiques, Paris fait toujours rêver les sportifs.

Nombre d'entre eux s'engagent dans la campagne des municipales. Mais c'est surtout leur image qui fait rêver les candidats de tous bords... 
David Douillet ne jouera « aucun rôle ».

« Utiliser les sportifs, c'est une manière pour les candidats de mobiliser la jeunesse à aller voter, analyse Pascal Perrineau, le directeur du centre de recherche sur la vie politique française. Les champions sont des héros dans notre société. Les hommes politiques espèrent un transfert de sympathie en leur faveur. » Et ce match-là, c'est Bertrand Delanoë qui est le mieux placé pour le gagner. Parmi ses supporters, outre Vikash Dhorasoo, on compte l'entraîneur du Stade Français Fabien Galthié, le champion de rollers Taïg Khris, le champion handisport Aladji Ba ou le champion du monde de boxe française Enoch Effah. Deux sportifs toujours en activité, le rugbyman Mathieu Blin (Stade Français, en 8e position dans le 15e) et la judokate Frédérique Jossinet (dans le 11e), sont même présents sur les listes socialistes.

Côté UMP, le double champion olympique de sabre Jean-François Lamour semble bien seul. « Françoise de Panafieu cherche surtout des compétences, assure l'ex-ministre des Sports. La peopolisation est passée de mode. » Elle a pourtant réussi à Nicolas Sarkozy, dont certains des soutiens sportifs tournent aujourd'hui casaque pour les municipales. Un temps pressenti dans le 12e arrondissement, David Douillet a décliné et ne jouera « aucun rôle » dans la campagne. « J'entretiens de très bons rapports avec Mme de Panafieu mais également avec Bertrand Delanoë », ajoute le double champion olympique de judo. Champion de France 1994 avec le PSG, Daniel Bravo va plus loin : « J'ai voté Sarko car je m'attache plus aux personnes qu'aux partis mais, pour les municipales, Delanoë fait bouger Paris. » Mais l'ancien petit prince du Parc vote à... Neuilly.

Au MoDem, Elisabeth de Fresquet (tête de liste dans le 15e) fut aussi une championne de France 1994 de rallye automobile, et Didier Bariani (tête de liste dans le 20e) stagiaire professionnel de football au Paris FC avant d'en devenir son président, de 1992 à 2001. Enfin, Gérard d'Aboville, qui a traversé l'Atlantique à la rame, fait cavalier seul. Il a créé une liste dissidente de droite dans le 15e : « Moi, je ne suis pas le sens du vent ! »

Raphaël Domenach, pour Le Parisien

Rachida Dati, folle de la messe ?

Elle écume les églises du 7e arrondissement, selon Le Canard enchaîné

Dans sa livraison du mercredi 23 janvier, Le Canard enchaîné annonce en Une que notre président de la République nous concocte une révision de la Loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat. Et y consacre les deux tiers de sa troisième page. Avec cet entrefilet mignon.

En bonne fifille à son président, Rachida Dati a bien compris tout l'intérêt qu'il y a à draguer l'électeur catho. Parachutée, pour les municipales, dans le très chic 7e arrondissement de Paris, la candidate de la diversité heureuse s'est mise à fréquenter la messe du dimanche. Après une célébration à l'église Sainte-Clotilde, le 2 décembre, et une autre à Saint-Thomas-d'Aquin, Rachida a assisté, dimanche dernier, à la messe de 11 heures en la très traditionnelle église Saint-Pierre-du-Gros-Caillou, à deux pas de son QG de campagne.

A la sortie, la candidate s'est attardée devant les paroissiens, qui discutaient bon train : « il paraît qu'elle a communié ! Mais non, voyons, elle peut pas, elle est musulmane ! - C'est bien qu'elle vienne, nous on est tolérant ! »

Et Antoine, cheveux ras et médaille au cou de s'enflammer : « C'est formidable, ça veut dire qu'elle est sur le chemin de la conversion. » Celle des urnes ?

En vérité, Rachida n'est pas une accro de la religion : certes, elle va à la messe aujourd'hui, un peu, comme en 2006, quand elle « jeûnait pendant le ramadan », se rappellent ses anciens collègues du ministère de l'Intérieur, où elle était conseillère de Sarko. En somme, elle n'a plus qu'à faire le shabbat…

Que fait la police ?

Jean-Louis Arajol, Conseiller de Paris, travaille au Mali

Dans ce classement « Activité de vos élus : le hit-parade du Perroquet libéré », le très droitier Jean-Louis Arajol, ancien syndicaliste policier, élu UMP dans le 20e sur les « listes Tiberi » en 2001, est souvent « absent » au Conseil de Paris. Treize fois « excusé » au comptage du 10 décembre 2006 et classé 141e des « conseillers de Paris les plus discrets ». Et cela fera 15 après le conseil du 4 février.

Difficile de taxer Le Perroquet libéré de « site gauchisant », puisqu’il est encore plus anti-Delanoë que pro-Panafieu. Et le conseiller Arajol est membre titulaire de la 5e Commission (Prévention et sécurité, démocratie locale) du groupe UMP du Conseil de Paris.

Mais le créateur de « SOS République », comme indiqué ici, « a été nommé en juin 2005 conseiller technique au cabinet de Jean-Louis Borloo, ministre de l'Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement ». Puis ont eu lieu les élections de 2007 (présidentielle et législatives). Et l’ancien syndicaliste policier s’est fait de plus en plus discret. De Paris. Car, tout en percevant ses indemnités de Conseiller de Paris, comme élu du 20e arrondissement, il est coopérant auprès de la police de Bamako, au Mali ! Le cumul semble être une habitude pour Jean-Louis Arajol, qui, en 2002, tout en étant Conseiller de Paris, prodiguait des conseils de sécurité au Conseil général des Hauts-de-Seine.

Pour lui non plus, pas de « place intéressante » sur la liste de l’UMP dans le 20e arrondissement.

A lire son autobiographie, on aurait pu attendre de lui davantage de présence sur le sol français !

A. L., photo UMP Paris