Ménilmontant, mais oui madame...

Pete Doherty en concert surprise à Charonne

PETER DOHERTY jouera lundi 18 janvier à la Flèche d'Or pour un concert de dernière minute. Aucune prévente ne sera disponible, toute vente de billets se fera sur place le soir même, dès l'ouverture des portes à 20 heures, indique le site Internet de la salle de la rue de Bagnolet, dans le 20e arrondissement.

Après une « soirée d’adieux » de l’ancienne formule le 3 avril et une fermeture définitive fin avril, La Flèche d’Or a rouvert le 23 novembre, restaurée, insonorisée, avec de nouveaux actionnaires. Outre les classiques concerts (annoncés et ouverts à tous), on y joue aussi des concerts « privés » comme avec RTL2 (Marc Lavoine, le 14 janvier).

L’entrée pour Pete Doherty sera à 8€, comme d’habitude, consommation incluse, mais… sans prévente et ouverte à tous dès 20 heures. La première partie sera assurée par Alan Corbel, dont un album doit sortir en 2010.

Autant dire que les alentours du 102bis rue de Bagnolet seront à éviter (pour les automobilistes), car nombreux seront les fans qui voudront se rendre à l’ancienne gare de Bagnolet. Une circulation rendue d’autant plus difficile (si elle n’est pas interdite d’ici là) que la fermeture administrative de l’église Saint-Germain de Charonne et la dangerosité du trottoir ralentissent déjà le sens inverse.

Le 28 décembre, un mois après avoir chanté à Berlin Deutschland über Alles (qui avait failli être joué à Paris), Pete Doherty avait déjà fait le coup du concert sans réservation, à Londres. Premier arrivé, premier servi.

è A visionner : un entretien de février 2009, réalisé à Paris, sur le site du NME

Quatre ans de prison pour le chauffard récidiviste

…et quatre mois pour le motard « pressé »

Un automobiliste qui avait pris la fuite après avoir forcé un barrage a été interpellé le 30 décembre et condamné à quatre ans de prison ferme, indique PPrama, la lettre hebdomadaire du service communication de la préfecture de police de Paris (PP) dans son édition du 6 janvier. Un motard un peu « pressé » a été condamné, lui, à quatre mois de prison ferme.

L’automobiliste a été interpellé par la CRS autoroutière Sud Ile-de-France. Il était « activement recherché » depuis le 3 décembre, précise la police. Ce jour-là, lors d’un contrôle routier effectué sur l’A6, l’homme avait forcé le barrage en fonçant sur un policier, lequel avait évité la collision en se jetant au sol. Bloqué par un véhicule de police, le chauffard avait alors pris la fuite en marche arrière à très vive allure sur la bretelle d’accès avant de reprendre l’autoroute vers la province.

Au cours de sa garde à vue, il a reconnu les faits. L’enquête a par ailleurs révélé que l’homme était en état de récidive pour des faits similaires et qu’il était sorti de prison peu avant les faits. Jugé en comparution immédiate, il a été condamné à quatre ans de prison ferme et à 800€ de dommages et intérêts. Un mandat de dépôt a été délivré à l’audience.

Le motard, lui, a été interpellé trois jours plus tôt, le 27 décembre. Des motards de la CRS l’avaient remarqué, sur l’A6, « circulant à très vive allure et effectuant de nombreux dépassements dangereux ». Les policiers ont alors tenté de le contrôler, mais il a accélèré « subitement » et dépassé les 210 km/h, selon la PP.

Contraint de se ranger sur la bande d’arrêt d’urgence, il fit mine d’obtempérer mais, arrivé à hauteur des policiers, accélèrait de nouveau pour se soustraire au contrôle des forces de l’ordre… avant d’être maîtrisé.

A l’issue de sa garde à vue, il a été présenté à la justice pour refus d’obtempérer et mise en danger de la vie d’autrui. Il a été condamné à quatre mois d’emprisonnement ferme (avec mandat de dépôt), à l’annulation de son permis de conduire, à l’interdiction d’obtenir le permis de conduire pendant six mois et à la confiscation de son véhicule.

Selon Le Parisien, le nombre de tués sur les routes en 2009 repart à la hausse après sept ans de baisse continue. Sans communiquer de chiffres, Dominique Bussereau, le secrétaire d’Etat aux transports, parle d’une baisse. Le quotidien gratuit Metro est prudent. Le nouveau permis de conduire, lancé en janvier 2009, connaîtra au 1er avril sa nouvelle formule.

Verre interdit aux Champs

La préfecture de police de Paris (PP) a reconduit, à l’occasion du 31 décembre 2009, diverses mesures en vigueur pour le réveillon 2008, dont l’interdiction des bouteilles en verre la nuit sur le secteur Champs-Élysées - Champs de Mars - Trocadéro. Comme chaque année, les transports publics seront gratuits, avec quelques aménagements.

550 000 personnes ont fêté les douze coups de minuit sur les Champs-Élysées le 31 décembre 2008, selon la police, qui souhaite que le réveillon 2009 puisse se dérouler sans incident. Depuis le 29 décembre à 8h, et jusqu’au 2 janvier 2010, « la vente au détail de produits pétroliers dans tout récipient transportable et le transport desdits récipients » est interdit pour les particuliers (arrêté 2009-00879 du 11 novembre 2009).

L’arrêté du 14 novembre (n° 2009-00878) relatif à la cession, à l’utilisation et au transport des « services de divertissements », comprendre les feux d’artifice et autres pétards, a été publié au bulletin municipal du 20 novembre. En résumé, tout est interdit de 23h « jusqu’au lever du jour » dans les zones urbanisées. Pour la période hivernale, vente et cession sont interdites du 15 novembre au 4 janvier.

La préfecture de police reconduira la mesure d’interdiction des bouteilles en verre sur le secteur Champs-Élysées - Champs de Mars - Trocadéro de 22h à 5h (arrêté n°2009-00946 du 16 décembre, qui délimites les voies et artères concernées). Comme l’an dernier, la vente d’alcool à emporter est aussi interdite que la vente, le transport et l’utilisation d’artifices et de produits pétroliers…

Pour assurer la collecte des bouteilles des contrevenants éventuels, quarante containers seront mis à la disposition des policiers chargés de la protection des réveillonneurs. Aucune restriction en matière de transport d’alcool n’est en revanche annoncée par la police pour les prévoyants qui auront osé transvaser leur champagne dans des bouteilles en plastique. Mais bon, il faut en avoir vraiment envie…

Côté transports, les transports publics franciliens seront gratuits la nuit du 31 décembre, a annoncé le syndicat des transports d'Ile-de-France (STIF). L'accès des métros, bus, trains, trams et RER circulant cette nuit-là sera gratuit « du 31 décembre 2009 à 17 heures au 1er janvier 2010 à 12 heures ». Comme toutes les veilles de fêtes, tout le réseau de métro sera ouvert jusqu'à 2h15 du matin le 1er janvier. A partir de 2h15, ne seront ouvertes qu'un certain nombre de lignes et de stations.

Le réseau Noctilien (de 0h30 à 5h30), sera adapté aux diverses contraintes liées au réveillon (circulation, périmètres de sécurité…), et fonctionnera en complément du réseau ferré du métro et du RER.

Les bus de rocade (N01 et N02) ne circuleront pas, comme toutes les lignes traversantes (N11 à N16) ; les lignes au terminus Châtelet seront déplacées, ainsi que deux lignes au terminus gare de l'Est seront déplacées. Des circuits spéciaux de bus seront organisés au départ de quinze gares de la région.

Voir ICI le guide du Nouvel An.

Le PV virtuel n’a de « virtuel » que le nom

Depuis lundi 14 décembre, sept arrondissements parisiens utilisent en phase de test deux modèles de PV électroniques, ou « PVe ». C’est ce qu’indique l’édition n°89 de PPrama, la lettre hebdomadaire de la préfecture de police de Paris (PP). Le procès-verbal virtuel n’a de virtuel que le nom, car il faut évidemment le payer, comme le vieux papillon glissé sous l’essuie-glaces.

L’expérimentation du procès-verbal électronique (PVe) porte à Paris sur deux systèmes, le traitement informatisé des procès-verbaux (TIPV) et le terminal électronique portable (PDA).

Le TIPV est utilisé pour les infractions au stationnement payant dans les 10e, 11e et 16e arrondissements. Les agents remplissent des fiches cartonnées en lieu et place des anciens carnets à souches. Ces fiches transitent par le commissariat d’arrondissement, sont numérisées au service de traitement des contraventions, puis envoyées par voie électronique au centre national de traitement (CNT) des amendes de Rennes. Le TIPV simplifie ainsi le traitement des contraventions, notamment en supprimant la double saisie manuelle (procès-verbal puis souche-informatique).

Le PDA est quant à lui utilisé par les commissariats des 12e, 18e, 19e et 20e arrondissements, ainsi que par la compagnie des enlèvements pour stationnement gênant. Il permet la saisie numérique directe par l’agent des informations relatives aux infractions constatées, ensuite transmises par voie électronique au CNT.

Dans les deux cas, un avis d’infraction est remis au conducteur du véhicule, soit directement, soit apposé sur son pare-brise. L’avis officiel de contravention est envoyé au domicile du propriétaire du véhicule dans les quinze jours.

Le règlement peut être fait par télépaiement ou chez certains buralistes. Le PVe doit permettre à terme de « réduire les tâches administratives au profit de l’action policière sur le terrain », indique la PP. Si les « Lustucru » et autres agents de la PP travaillent davantage, l'amende n'en sera que plus amère…

Lors d’une présentation à la presse début novembre, Jean-Jacques Debacq, préfet en charge du projet interministériel du contrôle automatisé, avait estimé ce PV « plus équitable ». Plus rentable, aussi. Pour contester le nouveau PVe, il faudra procéder comme pour les PV des radars automatiques : consigner au préalable la somme à payer.

A Paris, le stationnement payant n’est respecté qu’à 10%, contre 30% en moyenne nationale (lire ici), et 56M€ sont collectés chaque année au titre du stationnement payant rotatif (non résidentiel), dont le tarif a augmenté en juillet.

Le « budget spécial » de la PP a été voté cette semaine, avec le budget de la Ville de Paris. L'occasion d'apprendre quelques chiffres sur Paris. Ce sera l'objet d'une autre brève.

Le Kop Of Boulogne manifeste lundi

Le secteur du Parc des Princes, de Jean-Bouin, du Lycée La Fontaine et de la place de la Porte de Saint-Cloud sera à éviter lundi soir, avertit la préfecture de police de Paris (PP) dans un communiqué daté du 20 novembre. Les supporters parisiens de la tribune Boulogne (Kop Of Boulogne, KOB) commémoreront la mort, le 23 novembre 2006, de Julien Quemener, tué par un policier. 

L’an dernier, rappelle ici RTL.be, ils étaient « plusieurs centaines » à défiler en souvenir du supporter parisien tué à l’issue du match retour PSG/Hapoël Tel-Aviv du 23 novembre 2006. Ce soir là, après que le club israëlien a gagné par 4 à 2 en Coupe de l’UEFA, Antoine Granomort, un agent de la police des transports, avait, d’une seule balle, tué un supporter de la tribune Boulogne du PSG —Julien Quemener— et blessé un autre —Mounir Boujaer. 

Le policier, qui protégeait un supporter du club israélien, Yanniv Hazout, n’avait pas sorti son brassard indiquant sa qualité de policier. Deux jours plus tard, une information était ouverte, des chefs de « coups mortels » et « violences avec arme », et le procureur de la République (Jean-Claude Marin) était parti du postulat que le fonctionnaire de police était « en état de légitime défense ». La version de l’acte antisémite de la part de la tribune Boulogne avait été mise en avant par les autorités, dont le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy (lire ici).

« Attention, il a un flingue », disait-on du policier, selon le seul journaliste présent sur les lieux, et dont on peut lire le récit sur le site de l’Express. Quant à Mounir, il témoignait un an après sur le site du Parisien (vidéo ici).

Depuis la manifestation de novembre 2008, un fait nouveau et intervenu : la juge d’instruction parisienne chargée de l’affaire, Nathalie Delapalme, a reçu le rapport balistique, daté du 25 mars 2009, a indiqué Le Parisien. Un rapport qui contredit la version du policier (et celle du parquet sur la « légitime défense »), puisqu’il indique que Antoine Granomort était debout lorsque le coup de feu est parti et qu’il a tiré horizontalement. « La version de M. Granomort correspond a un tir effectué nettement de bas en haut, atteignant la victime à l'abdomen. Elle est incompatible avec les constatations médicales, les trajets intracorporels des projectiles dans les corps des victimes, atteintes à la poitrine, étant nettement orientés de haut en bas », ont noté les experts en criminologie et balistique. Des extraits de ce rapport avaient filtré dans France-Soir un peu avant…

C’est par ailleurs cette année aussi que les Boulogne Boys ont été dissous officiellement par la ministre de l’Intérieur, deux mois avant son départ pour le ministère de la Justice. Julien Quemener portait la carte 225 ce cette association créée en 1985 (lire ici l’interview de son président).

Quant au policier, il n’est… plus policier. A l’époque des faits, il faisait l’objet de poursuites pour escroquerie, dans une autre histoire, aux dépens de sa belle-famille. En avril 2007, il avait été condamné pour ces faits à de la prison avec sursis mais sans interdiction d’exercer. Toutefois, en septembre 2007, le conseil de discipline avait recommandé sa révocation. Qui a été décidée par Michèle Alliot-Marie trois semaines plus tard, l’arrêté de révocation datant du 10 octobre 2007.

Pour ce lundi 23 novembre, le rassemblement est prévu à partir de 19 heures place de l’Europe. La préfecture de police envisage une dispersion vers 21h30 à hauteur du dépôt RATP de la Porte de Saint-Cloud. Et la préfecture de police, qui conseille de « contourner très largement » la zone concernée, fait savoir qu’elle rendra impossible toute circulation « dès que les circonstances l’exigeront » dans le périmètre marqué par la zone en bleu sur la carte de la préfecture de police (cliquer dessus pour agrandir) :

rue de la Tourelle, avenue de la Porte de Saint Cloud, avenue Ferdinand-Buisson, avenue Edouard-Vaillant, avenue Dode de la Brunerie, avenue Marcel-Doret, rue Gudin, place Léon-Deubel, rue Marois, rue Boileau, rue Parent de Rosan, rue Michel-Ange, boulevard Exelmans, place de la porte Molitor, avenue de la Porte Molitor.

F. A.

è Le site justice pour Julien

Des vélos dans tous les sens

A partir de novembre, les cyclistes pourront emprunter les ses sens interdits aux voitures dans les zones 30 de quatre arrondissements parisiens, avant une extension aux 67 zones 30 de Paris (limitées à 30km/h), annonce la Ville dans un communiqué.

Avant que toute la ville ne soit concernée, quatre arrondissements seront pionniers, dès novembre : deux dans l’Est parisien (les 11e et 20e), un dans le centre (le 2e)  et celui où est élue l’adjointe en charge des déplacements (18e), précise le communiqué.

Annick Lepetit, adjointe au maire chargée des déplacements, des transports et de l’espace public, souhaite que cette nouvelle disposition du code de la route, qui concerne l’ensemble des villes françaises, fasse l’objet d’une information grand public à l’échelle nationale.

En attendant cette information nationale, la Ville de Paris organise dans les arrondissements, depuis la mi-septembre, sa première édition des journées « Partageons Paris ». Jeudi 15 octobre, de 12h à 18h, la Ville et ses différents partenaires (préfecture de police, RATP, MAIF,…) seront dans le 20e arrondissement, boulevard de Ménilmontant et marché de Charonne (lire ici la mise à jour du portail de la Ville de Paris effectuée ce lundi).

è En savoir plus sur Partageons Paris avec le portail des déplacements

Le centre bus Lagny regarde dans le (m)rétro

Une brocante vintage et des animations (y compris musicales) auront lieu samedi 10 et dimanche 11 octobre au centre bus Lagny, dans le 20e arrondissement, à deux pas de là où résidait Willy Ronis, annonce le site Internet de la RATP. Le secteur, plus que centenaire, doit être profondément réaménagé.

Outre une brocante vintage, des concerts et des animations sont prévus tout au long des deux jours, avec un atelier « croquis » pour les dessinateurs, un stand de photographies à l’ancienne et un espace réservé aux artisans « d'autrefois » (cireur de chaussures, barbier, atelier "coiffures rétro", horloger). Le tout avec une ambiance musicale rétro parisienne, avec six concerts : jazz manouche, rythm'n blues…

Un espace d'exposition présentera le projet de métamorphose de ce hangar industriel en un pôle d'activités et de services, qui doit apporter un souffle nouveau au quartier.

Après plus d'un siècle d'activité, le centre bus Lagny (ancien « site Philidor », aménagé en 1905), va enfin connaître sa mutation.

L’opération, dénommée « Lagny-Pyrénées », a donné lieu à une enquête publique puis à un concours. Le projet, remporté par le cabinet Métra & associés, allie qualité architecturale et environnementale. Il comprend, en plus des ateliers et parcs de stationnement dévolus aux services de la RATP, un ensemble de 30000m2 de bureaux et une offre d’équipements publics, dont une crèche et un collège (pour 3400m2, détails ici). La crèche sera une création. Le collège sera le fait du déplacement de l’annexe du collège Lucie Faure, présentement située le long du périphérique. Ces projets étaient déjà débattus sous l’ancienne mandature.

Un centre bus provisoire a été implanté sur la petite ceinture, au 103, Cours de Vincennes. Cet équipement temporaire est en fonction depuis septembre (et jusqu’en 2012) afin de permettre la reconstruction totale du centre bus.

Avant le démarrage des travaux, la RATP et ses partenaires ont souhaité organiser un événement festif ouvert à tous à l'intérieur du centre bus.

Vide-grenier les samedi 11 (de 8 h15 à minuit) et dimanche 12 octobre (de 8h15 à 20 h), 18-20 rue des Pyrénées (Paris 20e), Métro Porte de Vincennes ou Maraîchers, bus 26 ou 64 (arrêt La Plaine)

è Le blogue des travaux du centre bus

è La SEDP a mis en vente un ouvrage sur le site Philidor-Maraîchers (30€TTC, bon de commande ici). Cet ouvrage concerne l’ancien projet.

Le gouvernement veut prolonger le monopole de la RATP

La Régie autonome des transports parisiens (RATP) devrait conserver son monopole sur le métro et les lignes A et B du RER jusqu'en 2039, celui sur le tramway jusqu'en 2029, et celui des lignes de bus existantes jusqu'en 2024, a indiqué mardi le quotidien économique Les Echos, sans préciser ses sources, selon cette dépêche de Dow Jones News datée du 15. Le gouvernement vient de déposer un amendement en ce sens, qui sera examiné à partir du lundi 21 septembre.

Le 13 décembre 2009 doit entrer en vigueur le réglement européen concernant l'obligation de service public (OSP), qui implique la dérégulation totale du transport public en France. Cette page du site du ministère du Développement durable indique en effet que la situation actuelle doit prendre fin trois ans après le 12 décembre 2006. Le changement ne concernerait plus que les futures lignes en construction.

Lundi doit être présenté à l’Assemblée nationale un projet de loi « relatif à l'organisation et à la régulation des transports ferroviaires et guidés et portant diverses dispositions relatives aux transports » (lire ici les principaux axes), qui fait suite au conseil des ministres du 10 septembre 2008. Il s’agit d’un texte déjà examiné par le Sénat en « urgence déclarée » depuis le 5 janvier dernier.

Selon une dépêche AFP de ce mercredi soir, un amendement a été déposé aujourd’hui à ce texte, dans le but d’obtenir par la voie parlementaire la prolongation du monopole de la RATP, avec un délai de quinze ans pour les autobus (2024), vingt ans pour les tramways (2029) et trente ans pour le métro et les RER de la Régie (lignes A et B).

F. A.

è Le dossier législatif sur le site du Sénat

Sécurité routière : une campagne à Paris

En partenariat avec la Ville de Paris, la préfecture de police (PP) organise une campagne d’affichage à l’occasion de la semaine de la mobilité et de la sécurité routière qui se tient du 16 au 22 septembre 2009, annonce la PP dans un communiqué daté du 8 septembre. L’opération durera un mois, jusqu’au 16 octobre.

Afin de sensibiliser les usagers de la route à des chiffres d’accidentologie jugés « trop élevés » et de les inciter à la prudence, « des totems de 3 mètres de haut » seront répartis boulevard de Sébastopol et quai de la Rapée, « deux axes particulièrement fréquentés de la capitale », pour représenter les victimes de 2008. Sur les 51 totems seront inscrits six messages reprenant les caractéristiques les plus notables de l’accidentologie parisienne de 2008.

En publiant à la mi-avril son bilan 2008 (51 morts, 9528 blessés, dont 827 grièvement), la PP avait souligné que le bilan 2007 avait été anormalement bas par rapport à la moyenne habituelle. En 2007, en effet, avec 9871 blessés (dont 774 grièvement), trente-sept morts avaient été à déplorer, contre 64 en 2006, 54 en 2005, 50 en 2004, 54 en 2003, 73 en 2002, et 114 en 2001, année qui avait renoué avec les affreux chiffres des années 80, qui tournaient toujours dans la centaine de morts, périphérique inclus. Sur les 51 morts de 2008, un seul est décédé sur le périphérique (un des quinze motards morts cette année-là), les cinquante autres dans Paris. 29 morts étaient des piétons, deux se rouvaient dans des quatre-roues et cinq étaient des cyclistes.

A ce jour, le nombre de décès dans des accidents de la circulation dans Paris intra-muros s’élève à 28, selon la police (contre 33 en 2008 à pareille époque), mais les deux-roues motorisés et les quatre roues ont un nombre de morts supérieur à l’an passé.

Deux séries de cartes et de tableaux montres les sites les plus accidentogènes de 2006 à 2008, ici pour les arrondissements 1 à 10 et là pour les arrondissements 11 à 20. Pour 2008, les dix voies de circulation et les dix carrefours les plus accidentogènes de Paris sont par là.

è Accidents : les appels à témoins en cours (cliquer sur les loupes pour les renseignements)

 

Ménilmontant, tombé sur la tête

Michèle Bernier et Bruno Madinier sont les deux interprètes principaux de « Tombé sur la tête », un téléfilm franco-belge dont le tournage va s’achever la semaine prochaine à Ménilmontant, plus précisément sur le territoire de l’ancienne commune de Belleville, annexée par Paris en 1860. 

Le tournage de Tombé sur la tête a commencé le 18 août, selon Le Film français. Et doit s’achever mardi au pied de l’église Notre-Dame de la Croix de Ménilmontant, d’après de nombreux affichages dans le quartier à l’attention des riverains, au nom de la société de production JLA Productions, de Jean-Luc Azoulay, qui prépare ce téléfilm pour TF1. L’histoire se déroule entre Paris et Bruxelles ; c’est une coproduction franco-belge, incluant Be-Films, JLA et TF1, selon ce qu’indique l’acteur belge Alain Perpète.

Thomas, homme d'affaires arrogant, évolue dans un  univers de luxe et d'apparence, aux antipodes de celui de Mathilde, femme sensible et peu sûre d'elle. De son VTT il percute violemment le véhicule qu’elle conduit, en sort indemne, mais a perdu la mémoire et son arrogance. Mathilde  va tout entreprendre pour l'aider à retrouver son identité…

On retrouvera, dans cette comédie de 90 minutes réalisée par Didier Albert, outre la fille du professeur Choron et l'inusable juge Cordier Francis Perrin, Pierre-Arnaud Juin (notamment connu comme interprète de l’inspecteur Brignac chez Cordier… justement), Isabelle Fruleux (meilleure comédienne au Festival international du court métrage d’Abidjan 2006, avec Pour la nuit), Sophie Mounicot, Claude Sesé (acteur AB travaillant beaucoup pour TF1), Stéphane de Groodt (créateur de File dans ta chambre, diffusé en France sur France 2, acteur dans de nombreuses coproductions franco-belges) ou Alain Perpète.

Les prises de vue en extérieur sont prévues place Maurice-Chevalier, le mardi 15 septembre, entre 8h et 19 heures. Les stationnements solicités par JLA Productions auprès de la préfecture de police et de la mairie de Paris se trouvent rue Julien-Lacroix (du nom d’un propriétaire bellevillois), rue Etienne-Dolet (hérétique et brûlé vif, imprimeur dont on dit qu’il fut à l’origine du point-virgule), rue d’Eupatoria (souvenir de la guerre de Crimée), rue de La Mare (ancien domicile de Marie Trintignant), et rue de l’Elysée-Ménilmontant (du nom d’un ancien bal).

En clair : la circulation et le stationnement dans cette petite portion de l’arrondissement seront d’autant plus perturbés que le mardi est un jour de marché. « Nous nous sommes engagés auprès de la Mairie de Paris et de la Mairie d’arrondissement à réaliser notre travail dans le plus grand respect de vos activités et de votre qualité de vie », affirment les deux représentants de JLA Productions auteurs des affichettes.

• Reprise (réécriture) le 14 septembre sur le75020.fr