…et quatre mois pour le motard « pressé »
Un automobiliste qui avait pris la fuite après avoir forcé un barrage a été interpellé le 30 décembre et condamné à quatre ans de prison ferme, indique PPrama, la lettre hebdomadaire du service communication de la préfecture de police de Paris (PP) dans son édition du 6 janvier. Un motard un peu « pressé » a été condamné, lui, à quatre mois de prison ferme.
L’automobiliste a été interpellé par la CRS autoroutière
Sud Ile-de-France. Il était « activement recherché » depuis le 3
décembre, précise la police. Ce jour-là, lors d’un contrôle routier effectué
sur l’A6, l’homme avait forcé le barrage en fonçant sur un policier, lequel
avait évité la collision en se jetant au sol. Bloqué par un véhicule de police,
le chauffard avait alors pris la fuite en marche arrière à très vive allure sur
la bretelle d’accès avant de reprendre l’autoroute vers la province.
Au cours de sa garde à vue, il a reconnu les faits.
L’enquête a par ailleurs révélé que l’homme était en état de récidive pour des
faits similaires et qu’il était sorti de prison peu avant les faits. Jugé en
comparution immédiate, il a été condamné à quatre ans de prison ferme et à 800€
de dommages et intérêts. Un mandat de dépôt a été délivré à l’audience.
Le motard, lui, a été interpellé trois jours plus tôt, le
27 décembre. Des motards de la CRS l’avaient remarqué, sur l’A6, « circulant
à très vive allure et effectuant de nombreux dépassements dangereux ». Les
policiers ont alors tenté de le contrôler, mais il a accélèré
« subitement » et dépassé les 210 km/h, selon la PP.
Contraint de se ranger sur la bande d’arrêt d’urgence, il
fit mine d’obtempérer mais, arrivé à hauteur des policiers, accélèrait de
nouveau pour se soustraire au contrôle des forces de l’ordre… avant d’être
maîtrisé.
A l’issue de sa garde à vue, il a été présenté à la
justice pour refus d’obtempérer et mise en danger de la vie d’autrui. Il a été
condamné à quatre mois d’emprisonnement ferme (avec mandat de dépôt), à
l’annulation de son permis de conduire, à l’interdiction d’obtenir le permis de
conduire pendant six mois et à la confiscation de son véhicule.
Selon Le Parisien, le nombre de tués sur les routes en
2009 repart à la hausse après sept ans de baisse continue. Sans communiquer de
chiffres, Dominique Bussereau, le secrétaire d’Etat aux transports, parle d’une baisse. Le quotidien gratuit Metro est prudent. Le nouveau permis de conduire, lancé en janvier 2009, connaîtra au 1er avril sa nouvelle formule.
Les peines peuvent sembler exagérées, mais quand on regarde les faits, on les voit plutôt comme justifiées.
C'est peut-être pour cela que ces Faits-divers sont dans le PPrama, mais quand même...
Rédigé par : Tita | 08/01/2010 à 16h10