Ménilmontant, mais oui madame...

Hollywood sur Seine ?

Quand la France veut séduire les scénaristes américains

Parce que le tournage d'un « Da Vinci Code » à Paris n'a pas de prix en terme de répercussions économiques, la France déploie le tapis rouge à dix scénaristes américains dans l'espoir qu'ils intègrent des décors ou des personnages français dans leurs futurs films.

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Audrey Tautou et Tom Hanks devant la pyramide du Louvre, à Paris, lors du tournage du « Da Vinci Code », en 2005. Les portes du Louvre n’avaient pas été ouvertes depuis le tournage de « Innocents - The Dreamers », tourné par Bernardo Bertolucci en 2002
Photo : Simon Mein/Associated Press
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Du 6 au 13 novembre, ces scénaristes figurant tous sur la "A-list" travaillant avec les grands studios, vont découvrir des lieux nouveaux loin des sentiers battus : exit Le Moulin Rouge ou la French Riviera, welcome Rungis ou le port de Marseille.

Nouveaux endroits et nouveaux personnages, suivre une équipe de la brigade fluviale sur la Seine, un chef de l'équipe du multi-étoilé Alain Ducasse faisant ses courses à Rungis, la saga familiale Paul Ricard, le journaliste-résistant américain Varian Fry etc.

« Rungis est un décor formidable qui peut à la fois servir pour un thriller ou un film d'amour », jure Franck Priot, directeur général adjoint de Film France, organisme de promotion des tournages en France.

Plus généralement, l'idée est que « si on veut voir plus de films tournés en France, il faut des histoires écrites en France », dit-il à l'AFP. Donc faire découvrir aux scénaristes, qui sont en amont de la production d'un film, des lieux à fort potentiel dramatique, susceptibles d'être le cadre de séquences différentes.

Ainsi Marseille peut être le théâtre de l'histoire de Varian Fry qui a aidé des artistes et intellectuels comme André Breton ou Chagall à passer aux Etats-Unis.

Mais aussi du point de vue du port, « abordé sous la notion de flux et de reflux de peuples balayés dans un sens ou l'autre par l'histoire et qui a donné à cette ville une mixité culturelle exemplaire au niveau mondial », selon Lydie Fenech, directrice générale de Cinéma au Soleil/Prides Image, association de 80 entreprises de la filière Image en Provence-Alpes-Cote d'Azur (PACA).

John August ("Charlie et la chocolaterie"), Michael Brandt ("2 Fast 2 furious"), Michael Dougherty ("Superman returns", "X-men 2"), John Lee Hancock ("Un monde parfait"), Edward Neumeier ("Robocop", "Starship trooper") font partie des dix scénaristes invités à Paris et en PACA, qui totalisent « 70 % des tournages étrangers en France », selon Franck Priot.

Les enjeux économiques sont très importants, à court et moyen terme, du recrutement d'artistes et techniciens à l'hébergement en passant par le tourisme via les décors montrés aux spectateurs du monde entier.

Les calculs de Film France sont éloquents : les films hollywoodiens sortent dans 200 à 300 pays. Un "Da Vinci Code" atteint jusqu'à 500 millions de personnes. Les plus gros tournages américains réalisés en France entre 2005 et 2007 ont chacun laissé entre 10 et 20 millions d'euros de dépenses directes à l'économie française.

"Marie-Antoinette", "Les Vacances de Mr Bean" ou "Rush Hour 3" ont généré des chiffres d'affaires allant de 500 000 à un million d'euros rien que pour l'hôtellerie.

L'opération séduction vise enfin à ramener en France les tournages sur la France. "Inglourious Basterds", le dernier Tarantino, « se déroule à 95 % sous l'occupation nazie en France mais il est tourné actuellement à 95 % en Allemagne », regrette Franck Priot.

En cause un euro cher mais aussi les avantages fiscaux dont bénéficient les tournages dans les autres pays européens et que la France vient d'inscrire dans sa prochaine loi de finances. Quand ils seront votés, « cela va nous faire beaucoup de bien côté devis ! », constate Lydie Fenech. « Par rapport au Montenegro, on est 30 à 40 % plus chers, sauf qu'ils ne trouvent pas l'excellence des techniciens qu'ils peuvent trouver chez nous ».

AFP

Fenêtre sur courts à Aubervilliers

La troisième édition du festival de courts métrages « Génération Court », parrainée cette année par le réalisateur Luc Besson, commencera demain lundi 13 octobre à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) ; en deux points de la ville, elle doit s’achever vendredi 17 octobre.

Chaque année, ils sont plus d’une centaine de jeunes, la caméra et le scénario aux poings, pour s’impliquer dans une véritable dynamique participative : « Pour 2008, nous leur avons proposé de réaliser des courts-métrages de fiction qui ont été projetés cet été à travers le monde lors d’opérations de coopération internationale », explique Diaby Doucouré, responsable de la maison de jeunes Emile Dubois et du festival.

Pendant la semaine, ces jeunes réalisateurs vont raconter leurs voyages, leurs rencontres, avant la soirée de clôture de vendredi, qui présentera cinq courts métrages produits par l'Office municipal de la jeunesse d'Aubervilliers, tous tournés entre avril et juin.

Les lauréats se verront remettre le « Prix Eicar », une formation de trois ans (d’une valeur de l’ordre de 21 000 €), à l’école de la Porte d’Aubervilliers. En outre, le Prix Publicis (du nom d’un nouveau partenaire) consiste en un BTS de deux ans, suivi d’un stage chez… Publicis.

Pour découvrir le projet et les partenaires du festival (dont certains sont partenaires de l'école…), c’est ici ; les films déjà en ligne sont là.

Belleville en vue(s) fait son cinéma

Difficile de choisir… sauf à tout prendre

Ce week-end, l’association Belleville en vue(s) propose gratuitement deux rendez-vous autour de trois films de divers horizons. Et ça a beau être éclectique, ce n’est pas n’importe quoi.

Le Ballon d’or, de Cheik Doukouré
(1994, Guinée, 1h30)
Dans son village de Guinée, nul doute que Bandian est le meilleur footballeur. Mais a-t-il suffisamment de talent pour un jour gagner le ballon d’or qui récompense le meilleur joueur africain ?
La fiche du film dans Les Dossiers pédagogiques des Grignoux (Belgique)

Samedi à 20h30, Place Alphonse-Allais (20e), métro Couronnes ; Cinéma en plein air, en partenariat avec Jeunesse Feu Vert et le Conseil de Quartier Belleville.

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Demain, dimanche 12 octobre à 18h,
Au Studio de l’Ermitage
(8, rue de l’Ermitage, 20e arrondissement, métro Jourdain), Belleville en vue(s) propose une soirée Second Life ou Quand les mondes virtuels envahissent la réalité... avec un court-métrage français et un film belge.

Neighborhood, d’ Alain Della Negra et Kaori Kinoshita
(2006, France, 17 min.)
Des adeptes du jeu "Les Sims" racontent la vie de avatars. A travers des récits à la première personne, les joueurs sèment la confusion entre le réel et le virtuel.
(en présence des réalisateurs, sous reserve).
La (longue) fiche du court, sur le site de l’université de Paris 8.

Thomas est amoureux, de Pierre Paul Renders
(2001, Belgique, 1h37)
Thomas, un jeune homme de 32 ans, souffre d’agoraphobie aiguë. Depuis huit ans, il vit reclus chez lui et ne voit les gens que par l’intermédiaire de son ordinateur…
La présentation du film sur le site de Première. Ce film a reçu le prix Fripesci à la Mostra de Venise de 2000 ; le prix du jury au Festival du nouveau cinéma des nouveaux médias de Montréal de 2000 et divers prix au Festival de Gérardmer Fantastic’Art de 2001.
Le film est récemment sorti en DVD zone 2.

Vincent Cassel, le Mesrine dandy du 20e

« J'ai grandi à Montmartre et j'ai fréquenté à peu près toutes les écoles du coin. Après, je suis parti en pension pendant des années et, quand je suis revenu, je me suis installé dans le 20e. C'est vraiment mon coin. Il y a un côté exotique, des odeurs, des goûts qui m'évoquent le Brésil et encore des personnages sortis d'un film de Carné… C'est comme de voir un mec en boubou qui chante Ménilmontant de Charles Trenet. Le Nord-Est parisien est l'endroit le plus mélangé au monde et, étant convaincu que le salut de notre société passe par là, je suis fier d'y habiter. », déclare dans L’Express notre voisin Vincent Cassel à l’occasion de la prochaine sortie du film sur Jacques Mesrine.

L'« ennemi public N°1 » a été tué le 2 novembre 1978, moins de deux mois après avoir tendu un guet-apens à Jacques Tillier, ancien proche de la DST devenu journaliste, qui s’est installé au printemps dernier à l’Union de Reims (avec le soutien de l’extrême droite locale), après avoir passé près de vingt ans « au vert », au Journal de l’Ile de la Réunion (JIR).

Pour accéder à l’entretien (deux pages) de L’Express et au diaporama de L’Express Styles, cliquer ici.

⇒ Une facette moins connue des goûts de Vincent Cassel

« Entre les murs » sélectionné pour les Oscars ?

Reste à attendre la décision définitive…

Comme suggéré ici le 5 juin, Entre les murs, qui avait remporté la Palme d’Or aux Festival de Cannes et sort en salles mercredi prochain, pourrait représenter la France aux Oscars en février 2009.

C’est ce qu’a annoncé aujourd’hui le Centre national de la cinématographie (CNC). Reste maintenant à savoir si ce choix sera validé par l'Académie des Oscars, qui a le dernier mot en ce domaine. L’annonce officielle des films candidats à l'Oscar du meilleur film étranger doit être faite en janvier 2009 à Los Angeles.

Très bien vendu à l'international (et notamment aux Etats-Unis), le film fera par ailleurs l'ouverture du 46e Festival du film de New York (26 septembre-12 octobre), en présence du réalisateur et d'une dizaine d'acteurs.

Les collégiens de Françoise-Dolto (20e arrondissement), établissement où le film a été tourné, sont maintenant dans l’attente, après la projection en avant-première au MK2 Gambetta et la remise de la médaille du 20e.

Côté promotion, la production n'a répondu favorablement qu'à une seule demande : celle du Grand Journal de Canal + (en clair). Canal + retransmettait le Festival de Cannes, comme chaque année.

Parmi les membres du jury qui s'est réuni ce matin, on trouvait entre autres Jeanne Moreau, Jean-Jacques Annaud et Thierry Frémaux (délégué général du Festival de Cannes).

⇒ Le site officiel du film

Deux hommes et un couffin à Belleville

Les temps changent. Les barrières se poussent. Il n’y a pas que le Marais dans la vie des homos, mais aussi Belleville, où a été tournée une bonne part du film « Les Temps changent », sorti ce jour sur 250 écrans fançais. Le film de Vincent Garenq se veut une comédie traitant de l’homoparentalité, avec Lambert Wilson et Pascal Elbé dans les rôles principaux. Canal + et France 3, qui ont cofinancé le film, ont donné leur accord pour le diffuser en première partie de soirée, à l’issue de son exploitation en salles. Sur Paris, pour le premier après-midi, Comme les autres a réalisé le meilleur démarrage de ce mercredi 3 septembre avec 1 366 entrées, devant Inju, la bête dans l'ombre (534) et Martyrs (423). Voici la critique de La Tribune, publiée ce jour (à 16h50, après visionnage) sous le titre Lambert Wilson, un papa "Comme les autres".

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A l'heure du débat sur l'homoparentalité, le réalisateur Vincent Garenq signe une comédie sensible et souvent bien sentie sur le sujet
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Il a tout pour être heureux. Un amoureux (Pascal Elbé), une famille aimante, une meilleure amie dévouée (Anne Brochet) et une maison de rêve prête à accueillir cette belle tribu. Sans parler de son métier - pédiatre - qu'il adore. Oui mais voilà. Emmanuel (Lambert Wilson) veut un bambin. Et tant pis s'il doit y perdre son compagnon puisque ce dernier ne veut pas entendre parler de mouflets.

Reste à savoir comment procéder pour assouvir ce désir d'enfant. Adopter ? Les homos n'y ont pas droit. S'arranger avec des lesbiennes comme cela se fait de plus en plus maintenant ? Encore faut-il pouvoir trouver le couple de mamans qui convienne. Et pourquoi ne pas demander à cette jeune fille, sans papier, avec laquelle il a eu un accident, de porter son gamin ?

Au débat sur l'homoparentalité, Vincent Garenq répond par un film grand public, sensible, universel dès lors qu'il s'agit d'évoquer la maternité. Souvent drôle aussi. Mais pas question de sombrer dans la caricature façon "La cage aux folles" ou "Pédale douce". Au contraire. Le réalisateur retrouve ses talents de documentariste pour évoquer le parcours du combattant qu'Emmanuel est invité à emprunter pour avoir son bébé. Sauf que ces difficultés sont contrebalancées par des scènes pleines d'humour. A commencer par celles d'Anne Brochet dont Garenq souligne avec bonheur le potentiel comique. Car ce dernier se révèle aussi être un excellent directeur d'acteurs, exigeant par exemple de Lambert Wilson un jeu tout en sobriété d'une extraordinaire justesse. Dommage que cette belle mécanique se grippe sur la fin, lorsque le scénario sombre dans le convenu. C'était pourtant si bien parti !

Yasmine Youssi

Bamako, ce soir, au foyer ADEF

Dans le cadre des activités récemment votées par la sous-commission animation du Conseil de quartier des Amandiers, trois projections de film en plein air, en collaboration avec Bellevile en vue(s) ont été décidées. La première a lieu ce soir, avec le film américano-franco-malien (en coproduction avec Arte) de Abderrahmane Sissako, hors compétition à Cannes (2006) et qui avait ses chances aux Oscar 2007, Bamako (un long-métrage réquisitoire également connu sous le nom de La Cour).

Synopsis :
Melé (interprétée par Aïssa Maïga) est chanteuse dans un bar, son mari Chaka est sans travail, leur couple se déchire…
Dans la cour de la maison qu'ils partagent avec d'autres familles, un tribunal a été installé. Des représentants de la société civile africaine ont engagé une procédure judiciaire contre la Banque mondiale et le FMI qu'ils jugent responsables du drame qui secoue l'Afrique. Entre plaidoiries et témoignages, la vie continue dans la cour.
Chaka semble indifférent à cette volonté inédite de l'Afrique de réclamer ses droits…

Le tout se passant dans une cour, il a semblé judicieux aux membres du conseil de quartier de choisir le foyer ADEF de la rue des Amandiers (Paris 20e) qui, à plusieurs reprises, a attiré l’attention des habitants sur les (mauvaises, doux euphémisme) conditions de vie des travailleurs migrants. Une occasion de plus de jouer la carte de la « mixité sociale » et de l’ouverture.

Le début des festivités est prévu vers 20h/20h30. Chacun est invité à apporter à manger (il devrait y avoir à boire), et la séance en elle-même commencera la nuit tombée (vers 22 heures). En cas d'intempéries, une solution de repli est prévue pour ce soir. Les deux autres films doivent être projetés le premier et le dernier samedi du mois d'août au Théâtre de Verdure.
Entrée libre.

⇒ Bamako (autre titre : La Cour)
Sortie France le 18 octobre 2006 (USA : 14 février 2007)
Durée : 1h55 – distribution ICI, pour la critique Arte (et les explications), c'est là. Grand prix du public Paris cinéma 2006.

⇒ Un entretien avec le réalisateur sur le site Abus de Ciné, qui présente notamment le Festival Paris cinéma.

Entre les murs : sortie avancée au 24 septembre

Une vue sur les Oscars ?

« Entre les murs », de Laurent Cantet, qui avait obtenu la Palme d’or le 25 mai, sortira en salles avec trois semaines d’avance, soit le 24 septembre, et non le 15 octobre, contrairement à ce qui était initialement prévu, annonce Le Parisien dans son édition de ce jeudi. La fiche Allôciné et la fiche Comme au cinéma corroborent l'information.

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Malgré la pluie, quelque 7 000 Cannois ont déjà assisté aux trois projections du film, sans savoir qu’il allait obtenir la Palme d'or de l'édition 2008.
Photo Patrick Clementé/Nice-Matin
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La sortie du film a été avancée par la société Haut et Court, qui a produit le film, « parce que plusieurs exploitants de salles étrangers, italiens par exemple, ont choisi de lancer le film dès le mois de septembre », selon la productrice Carole Scotta, indique le quotidien francilien. « Il était donc logique que la France ne soit pas à la traîne », ajoute-t-elle.

Autre explication : « “Entre les murs” pourrait bien être en lice pour représenter notre pays dans la course aux Oscars 2009. Pour cela, il faut que le film soit en salles avant le 30 septembre ».

Mi-documentaire tourné l'été 2007, mi-fiction, ce film, d’une durée de 2h08 et inspiré d’une histoire vécue dans le 19e arrondissement et de son livre éponyme (ressorti en mars en format poche), a été filmé dans le 20e arrondissement, comme expliqué ici. Après une longue nuit de retour en autocar, ses acteurs amateurs (qui avaient suivi des cours de théâtre), avaient reçu un accueil très chaleureux de la part de leurs camarades. L'équipe et le réalisateur avaient reçu les félicitations de la nouvelle maire du 20e, Frédérique Calandra et celles du maire de Paris.

F. A.

⇒ La bande-annonce du film et diverses vidéos de Cannes ou de Paris

⇒ Le western culturel

Amours, Rêves et Passions

A l’occasion du Festival de Cannes (édition 2008, dont le palmarès sera dévoilé officiellement ce soir), le magazine spécialisé en cinéma Studio a sorti, dans sa dernière livraison, une compilation de cinq titres de films extraite de cet album.

Pour les utilisateurs de Mac, le logiciel Mozilla Firefox (nouvelle version gratuite ici) est nécessaire à l’audition, au téléchargement, ou à l’achat de l’album ou des titres.

Quant à l’acteur mexicain Ruben Sosa, qui venait à Cannes à l’occasion de la présentation d’un film où il est question de sans-papiers, il a fait l’objet de la part des forces de l’ordre d’un « délit de faciès », comme dit pudiquement le site Tout le ciné, qui donnait ce matin la liste de certains prix déjà décidés hier soir.

Comme si la police ou les douaniers ne pouvaient pas se douter que, encore plus en période de vacances ou d'événement particulier (international qui plus est…) certaines villes risquaient de voir un afflux massif d'étrangers, venus passer quelques jours.

Ce soir, c’est Casque d’Or à Ménilmontant

Six films de Jacques Becker programmés gratuitement

Du ciné gratuit et intéressant à Ménilmontant, c’est possible, grâce notamment à ces partenaires et particuliers, attachés à notre quartier et au septième art.

Ainsi, à compter de ce soir, on peut voir ou revoir une partie de l’œuvre de Jacques Becker, sous l’impulsion de l’association des commerçants de Ménilmontant (Les canotiers, depuis le décès inopiné de Mustafa) et avec les moyens techniques de Belleville en vue(s).

• vendredi 23 mai : Casque d’Or (Signoret et Reggiani)

• samedi 24 mai : Ali Baba et les 40 voleurs (Fernandel)

• dimanche 25 mai : Touchez pas au grisbi (Gabin et Dary)

• lundi 26 mai : Rendez-vous de juillet (Gélin, Seignier, …)

• mardi 27 mai : Goupi Mains rouges (Ledoux, Le Vigan)

• mercredi 28 mai : Le Trou (Michel Constantin, Marc Michel)

Les rendez-vous sont fixés tous les soirs à partir de 22h au bas de l'église Notre-Dame de la croix de Ménilmontant, place Maurice-Chevalier, devant le bar que tenait Mustafa (La Pétanque). Il est recommandé de se munir de coussins, et, pourquoi pas, de couverture ou d’une « petite laine »…