Ménilmontant, mais oui madame...

Trois policiers blessés à coups de couteau

L’agresseur du 11e est décédé (mise à jour de 19h20)

Trois policiers ont été blessés ce lundi 14 juillet, peu après 13h30, rue Moret, dans le 11e arrondissement, alors qu'ils tentaient d'interpeller un homme porteur « d'un très grand couteau », indique l’AFP, qui cite la préfecture de police (PP).

Alors que les policiers essayaient de le maîtriser, l'homme leur aurait porté plusieurs coups de couteau, leur occasionnant des blessures. Les fonctionnaires auraient riposté avec leurs armes de service, le blessant grièvement.

Deux policiers ont été légèrement blessés. Le troisième plus gravement et l'individu interpellé ont dû être hospitalisés, a précisé la PP. Selon Europe 1, l’homme, qui serait connu des services de police pour des problèmes psychiatriques, serait décédé. 20 Minutes en ligne confirme ici le décès de l'agresseur… et ajoute que l'un des policiers aurait été blessé par balle !

Avec quelque 8 000 policiers déployés en ce jour férié essentiellement sur cette zone en début de journée, il n’est pas particulièrement surprenant que la police puisse être prise au dépourvu ailleurs…

Concert et feu d’artifice : circulation difficile

La consommation de boissons en bouteilles est interdite à certains endroits

En raison de ce concert diffusé à la télévision en direct sur France 2 et en différé sur les divers canaux de la Réunion à la Polynésie (en passant par les DFA et la Calédonie) et du feu d’artifice en l’honneur du Québec qui suivra au Trocadéro, la circulation sera fortement perturbée à Paris en cette fin d’après-midi et ce soir, indique la Préfecture de police dans un communiqué.

Depuis 17 heures, la circulation est interdite à l’intérieur d’un périmètre délimité par les voies suivantes :
place de la Résistance, quai d’Orsay, place de Finlande, boulevard de La Tour-Maubourg, place Denys-Cochin, avenue de Löwendal, place Cambronne, boulevard de Grenelle, place des Martyrs Juifs du Vélodrome-d’Hiver, pont de Bir-Hakeim, avenue du Président-Kennedy, avenue de New York (souterrain Varsovie), place de l’Alma, pont de l’Alma.

Elle reste possible quai Branly dans son sens Est / Ouest uniquement (par le souterrain Iéna).

Depuis 18 heures, la circulation est interdite à l’intérieur d’un plus vaste périmètre (comprenant les précédents axes) et délimité par les voies suivantes :
place de Finlande, boulevard de la Tour-Maubourg, avenue de Lowendal, place Cambronne, rue Frémicourt, avenue Emile-Zola, place Charles-Michels, rue Linois, place Fernand-Forest, pont de Grenelle, rue Maurice-Bourdet, place Clément-Ader, rue de Boulainvilliers, rue de la Pompe, avenue Victor-Hugo, place Victor-Hugo, rue Copernic, rue de Belloy, rue Dumont-d’Urville, place des Etats-Unis, place de l’Amiral de Grasse, rue Freycinet, avenue Pierre-1er de Serbie, rue Pierre-Charron, rue François-1er, place du Canada, pont des Invalides.

A partir de 20 heures 30, les voies express rive gauche et Georges-Pompidou (portions comprises entre les ponts de Grenelle et des Invalides) seront également neutralisées à la circulation générale, ou plus tôt si les circonstances l’exigent.

Pour connaître l’état de la circulation en temps réel, cliquer ici.

Transports en commun

Si le public est invité à utiliser les transports en commun (métro et RER), certaines fermetures temporaires ou totales de stations de la RATP et de la SNCF sont prévues :

⇒ depuis 16 heures les deux accès à la station Trocadéro donnant sur le Palais de Chaillot sont fermés

⇒ depuis 17 heures 30, la station Ecole-Militaire est fermée

⇒ depuis 18 heures les stations de RER Avenue du Président-Kennedy, Pont de l’Alma et Champ de Mars sont fermées. Les deux premières devraient être rouvertes de 23 h 15 à la fin de service.

Compte tenu de l’affluence attendue, la PP conseille aux personnes désireuses d’assister au concert et au feu d’artifice d’emprunter le métro ou le RER et de sortir aux stations périphériques des lieux.

Ainsi, les stations recommandées sont :
• ligne 8 : La Motte-Piquet, La Tour-Maubourg, Invalides
• ligne 6 : Passy, Dupleix, Cambronne
• ligne 10 : Emile-Zola, La Motte-Piquet, Ségur
• ligne 13 : Saint-François-Xavier, Varenne, Invalides

A l’issue du spectacle, « le public est invité à se diriger vers ces mêmes stations par les voies latérales au Champs de Mars et l’Ecole Militaire », précise le communiqué de la PP.

Plus anecdotique, mais bon à savoir tout de même, la navigation sur la Seine sera interdite le ce soir de 21 heures 45 à 23 heures 45 sur une distance de 150 mètres de part et d’autre du pont d’Iéna. Les policiers de la Brigade Fluviale assureront le respect de cette interdiction et sécuriseront la Seine aux abords du site.

Depuis ce midi et jusqu’à 3 heures du matin, la vente à emporter « sous quelque forme que ce soit, la détention et la consommation de boissons alcooliques sur la voie publique ainsi que de toutes autres boissons contenues dans des bouteilles en verre », est interdite à l’intérieur d’un périmètre délimité par les voies suivantes :
place de l’Alma, avenue du Président Wilson, place du Trocadéro et du 11-Novembre, avenue Paul-Doumer, rue Benjamin-Franklin, place de Costa-Rica, rue de l’Alboni, pont de Bir-Hakeim, boulevard de Grenelle, place Cambronne, avenue de Lowendal, place Denys-Cochin, boulevard de la Tour-Maubourg, quai d’Orsay, place de la Résistance, pont de l’Alma.

Photo Ludovic Passamonti, pour Parispectives

A Ménilmontant, une sortie sur quatre pour rien

Quand la sirène retentit, qu'ils soient en train de manger, de dormir ou sous la douche, ils bondissent dans leur véhicule en moins d'une minute. Toujours prêts à « décaler », c'est-à-dire à partir en intervention, les 112 soldats du feu de la caserne Ménilmontant (Paris 20e) ont beau être jeunes et vaillants, ils sont en surrégime. L'an dernier, ils sont partis à 15 000 reprises (+ 4 % par rapport à 2006).

Mais, le plus souvent, c'est pour tomber sur des cas comme celui-ci... Après être tombé en scooter à 17 h 30, un homme de 25 ans appelle les pompiers à 22 h 30 en évoquant une grave douleur à un bras.

A l'arrivée des secours, victime d'une simple contusion, il leur lance : « Je vous ai appelés car je ne savais pas aller tout seul à l'hôpital. » « On nous prend pour des taxis… », proteste l'un des secouristes. Une femme de 27 ans téléphone en se plaignant du genou. En réalité, elle en souffre de manière régulière et vient de passer l'après-midi à danser… Appelés une nouvelle fois, pour une « personne blessée », les soldats du feu accourent. Un motard en péril ? Non, celui-ci est victime d'un simple hématome qui ne nécessite aucun acte médical. Ce 2 juillet, sur 16 interventions, quatre se sont révélées « abusives ». Le quatrième « abus » concerne un homme qui s'est très légèrement ébouillanté.

Deux heures de sommeil

« Dans tous ces cas, il n'y a aucune situation d'urgence et les victimes pouvaient se gérer seules », analyse l'adjudant-chef Alain Eluau, pompier depuis vingt-deux ans. Après avoir réalisé quatre interventions entre minuit et 7 heures du matin, les hommes du sergent Vega auront dormi deux heures, en quatre « siestes » de vingt à quarante minutes. Et certains enchaînent soixante-douze heures de garde de rang. Soit trois nuits blanches potentielles. « Les gars deviennent vulnérables, surtout la nuit à cause de la fatigue », reconnaît l'adjudant-chef. Le capitaine Jean-Côme David, le responsable de la caserne, est plus direct : « On va dans le mur ! »

Raphaël Domenach, pour Le Parisien du 13 juillet

—————

« De plus en plus dur »

Nicolas Boyer, 30 ans, pompier

Neuf ans après avoir intégré la brigade, sa « flamme est toujours vivace ». « Pourtant, ces dernières années, c'est de plus en plus dur », souffle ce sergent aux yeux bleus, affecté à la caserne de Ménilmontant (Paris 20e). « Quand j'ai débuté, je pouvais faire treize ou quatorze interventions par jour. Aujourd'hui, j'atteins la vingtaine. Les gens nous appellent pour n'importe quoi », explique Nicolas Royer, 30 ans. Les répercussions sont nombreuses sur sa vie quotidienne.

« Je n'ai plus le temps de faire mon travail administratif ou de suivre les formations » », indique le jeune homme, qui gagne 1 900 € par mois. Et pourtant, il n'envie pas les « civils », lui qui enchaîne jusqu'à soixante-douze heures consécutives. « J'adore ça. Je me sens utile. »

R.D.

Robert Ménard interpellé

On n’est pas là pour se faire engueuler…

Le secrétaire général de Reporters sans Frontières (RSF), Robert Ménard, a été interpellé ce matin sur les Champs-Elysées au début du défilé, vers 10h00, alors qu'il cherchait à manifester contre la présence du président syrien Bachar al-Assad aux côtés du président Sarkozy. Il a été emmené au commissariat d’arrondissement pour… vérification d’identité peu avant 11h00, indique-t-on de bonne source.

Robert Ménard a été interpellé par la police française au niveau du rond-point des Champs-Elysées en compagnie de quelques militants de RSF qui criaient "Liberté en Syrie". Il n’était là ni pour voir le défiler, ni pour se faire engueuler…

« On n'est pas contre la présence de Bachar al-Assad à Paris, mais contre le fait qu'il soit reçu à la tribune présidentielle », a précisé Vincent Brossel, le responsable du secteur Asie-Pacifique de RSF.

« C'est quand même le 14 Juillet, la prise de la Bastille symbole de la lutte contre l'autoritarisme et on retrouve un des pires dictateurs du Moyen Orient à la tribune célébré comme si c'était un démocrate », s'est-il insurgé avant d'être également interpellé.

RSF entendait déployer une banderole sur le parcours du défilé du 14 Juillet pour « défendre les journalistes et bloggeurs emprisonnés en Syrie ».

RSF et son fondateur Robert Ménard s’étaient déjà illustrés le 25 mars en parvenant à perturber la cérémonie d'allumage de la flamme olympique en Grèce (leur procès a été reporté à septembre), et ont continué une série d’actions en ce sens contre le régime chinois, notamment à cette occasion.

F.A., d’après agences

⇒ L’info de LCI.fr, théoriquement mise à jour, est ici.

Fête de la République laïque et métissée : 8e (déjà…)

Le temps passe, la fête continue dans le 20e

Le conseil de la citoyenneté des habitant-es non communautaires du 20e arrondissement, en collaboration avec la mairie du 20e, les sept conseils de quartier, et diverses associations, organise, pour la huitième année consécutive, la Fête de la République laïque et métissée, comme chaque 14 juillet, de 14h à 20h (Square Edouard-Vaillant, derrière la mairie et devant l’hôpital Tenon) avec au programme concerts, expositions et village associatif.

Cette année, le concert de 15 heures sera donné par Sidiki Diabate (photo ci-contre), considéré comme le digne héritier de la lignée familiale qui a donné à la kora ses lettres de noblesse. A 17 ans, il apprivoise cet instrument dans un style contemporain à mille lieux de toute prétention, à l’exception de celle du défi d’excellence qui anime les griots. Des musiciens du Symetric Orchestra se produiront exceptionnellement à ses côtés avec l’autorisation spéciale de son père, le Malien Toumani Diabate, nommé en octobre 2007 ambassadeur de l’ONUSida et qui a, comme le précise son site, sorti un album solo en février dernier, ce qu’il n’avait pas fait depuis vingt ans.

Pour en savoir plus sur les cordes anciennes au Mali, cliquer ici (on y retrouve Sidiki Diabate, entre autres).

Stands de la démocratie locale
Conseil de la citoyenneté des habitant-es non communautaires du 20e, conseils de quartier, conseil municipal des enfants, conseil de la jeunesse.

Stands associatifs
Associations antiracistes, de défense des droits de l’homme, de lutte contre les discriminations, de solidarité avec les sans papiers, de co-développement et de valorisation de la diversité culturelle du 20e et d’ailleurs.

Le dépliant édité par la mairie du 20e arrondissement au recto et au verso.

Le défilé du 14 Juillet a du plomb dans l’aile

Même le Premier ministre français ne sera pas, demain, aux Champs-Elysées

Officiellement souffrant d’un mal de dos, François Fillon se fera porter pâle demain au défilé du 14 Juillet et à la garden party de l’Elysée. Le système de santé français, l’un des meilleurs au monde, n’aura pas réussi à remettre d’aplomb le chef du gouvernement français… Les représentants de six pays (Belgique, Luxembourg, Slovaquie et République thèque pour l’Europe, Tunisie et Algérie pour le bassin méditerranéen) ont également fait savoir leur absence. Les militaires grognent et Dany Boon décroche la Légion d'Honneur…

Le défilé militaire s'annonçait déjà quelque peu tendu, malgré les 4 000 soldats prévus sur les Champs-Elysées devant un grand nombre de dirigeants étrangers et le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, unique « invité d’honneur » du président Sarkozy.

D’ici la fin du mois, Hervé Morin, ministre de la Défense, doit annoncer officiellement la refonte de la carte militaire, tant redoutée par bon nombre de ceux qui marcheront ou rouleront sur « la plus belle avenue du monde ». L’affaire de Carcassonne est dans toutes les mémoires. La « Tribune Surcouf » n’a pas été digérée par tous. Un militaire se doit d’obéir.

Mais ce 14 Juillet se doit d’être exceptionnel pour la grandeur de M. Sarkozy, et de « son » bébé, l’Union pour la Méditerranée, en fait une refonte de l’Euromed (ou Processus de Barcelone)… de 1995. Car malgré la défection de dernière minute de six chefs d’Etat (quatre européens et deux méditerranéens), malgré l’absence de Sa Majesté le roi du Maroc Mohammed VI (attribuée ici à la présence du président algérien Abdelaziz Bouteflika), il reste environ 35 chefs d’Etat, dont certains peu fréquentables, notamment à l’endroit des militaires français ayant combattu au Liban (dont 58 sont décédés il y a tout juste 25 ans). Ironie, information, provocation ou facétie : parmi les programmations télévisuelles de demain matin, France 2 a prévu un reportage sur… la FINUL ! Fallait y penser, et oser, étant donnée la présence annoncée de la Syrie (M. Bachar al-Assad a été reçu ce dimanche sur France 2).

Bienvenue chez les Ch’tis

De retour de Lourdes, Ingrid Betancourt (qui craint pour sa sécurité) est également attendue aux côtés du couple présidentiel. Cette ambiance quelque peu pesante sera (peut-être) égayée par le comédien franco-algérien Kad Merad, tête d’affiche du film « Bienvenue chez les Ch'tis ! » (présenté hier au festival Juste pour rire en présence de Dany Boon), et qui doit -Place de la Concorde- déclamer des extraits du Préambule de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, dont, autre ironie, on célèbre cette année le soixantenaire !

Au chapitre purement militaire, ce défilé comportera quelques premières : des parachutistes (dont le nom de la promotion est celui d’un mort au Liban lors d’une attaque syrienne en 1983 au cours de l’opération Drakkar), si la météo est assez clémente ; deux MIG des armées roumaine et slovène se mêleront à la parade aérienne ; les sapeurs-pompiers professionnels de Paris ne seront pas représentés.

Le responsable du Service d'informations de l'armée de terre, le colonel Benoît Royal (l’un des frères de qui l’on sait) explique : « Le 14 Juillet, c'est le moment où l'armée française devient l'armée des Français et ça doit le rester, au-delà des attentes et des inquiétudes légitimes face à toute réforme de grande ampleur ». Selon un sondage IFOP-JDD, 88 % des Français ont « plutôt une bonne opinion » des militaires. Pour une fois, oserait-on dire.

Quant à la fameuse carte militaire, elle aurait dû être annoncée un mois avant le 14 Juillet (précisément le 19 juin). Mais pour supprimer (ou ne pas remplacer) 54 000 postes (civils et militaires), fermer des bases et des casernes, transférer des régiments, il faut négocier. En fin stratège… Et dans la Grande Muette, on n’a pas l’habitude. Le droit de grève et les syndicats n’existent pas. Alors, certains politiques s’en mêlent, y compris à l’UMP, pour ne pas faire subir à leurs administrés les « dégâts collatéraux » induits par la perte de dizaines de familles dans une ville, avec les répercussions que l’on peut imaginer sur les commerces ou les écoles, puis à plus long terme sur l’immobilier ou les impôts locaux. Mettre les villes à la campagne, comme suggéraient Henry Monnier ou Alphonse Allais ? Eparpiller une garnison ne résoudra rien au problème. Ce n'est pas tip-top.

Le pouvoir politique n'est pas en phase avec l’armée, comme il ne l’est pas avec la majorité de la population. Beaucoup attendent un geste d'apaisement du président, mais avec peu d’espoir. La campagne d’information sur le pouvoir d’achat (qui a coûté 4,33 M€) n’a pas convaincu. Et pas que François Hollande.

Demain aussi, la promotion de la Légion d’Honneur comptera dans ses rangs Ingrid Betancourt (on s’y attendait, mais cela ne va pas changer la face du monde) et Dany Boon… Jacques Chirac et son épouse avaient été émus par un film qui contait un pan peu reluisant de notre histoire. Nicolas Sarkozy, lui, comme 20 millions de Français, se plaît à voir Dany Boon, au point de le décorer.

Bienvenue chez les Ch’tis !

Fabien Abitbol

⇒ Légion d’honneur : 1ere partie du 14 Juillet, et 2e partie.

⇒ Le clip Otage libérée, clin d'œil à l'utilité de la libération d'Ingrid Betancourt pour Nicolas Sarkozy.

Pétards et feux d’artifice interdits, chefs d’Etats bien ou mal venus

A l’occasion du feu d’artifice qui sera tiré le 14 juillet, et non le 13 juillet au soir, rappelons que l’utilisation des pétards est interdite tant sur la voie publique que dans les immeubles d’habitation.

Chaque année, ils sont à l'origine d'accidents et d'incendies lors de la Fête nationale. Ainsi, toute cession ou toute vente de pétards et de feux d'artifices est interdite dans la capitale, du 1er au 15 juillet. Les contrevenants s’exposent à une contravention de 1ère classe (38 € maximun) et peuvent également faire l’objet d’une procédure délictuelle pour agression sonore en vue de troubler la tranquillité d’autrui (art 222-16 du code pénal). Par ailleurs, en cas de tirs en direction de personnes, des poursuites pour mise en danger de la vie d’autrui (art 223-1 du code pénal) pourront être engagées.

Source : PPrama du 9 juillet

⇒ Le programme des festivités parisiennes des 13 et 14 juillet est ici. Il comprend des organisations de la Ville de Paris, des Sapeurs-pompiers, des « démonstrations » dans les arrondissements et le « traditionnel » défilé qui, cette année, revêt une ampleur exceptionnelle du fait du sommet de l’UPM, auquel le président Bouteflika a finalement décidé de participer. Le colonel Khadafi, lui, boudant Paris, a organisé son « mini-sommet ». On n'avait vu « que » une trentaine de chefs d'Etats sous François Mitterrand à Paris pour le Bicentenaire de la Révolution française. Dix de moins que "chez" M. Sarkozy. Le défilé de demain, rappelons-le, se déroulera sur fond de grogne de certains militaires français.

⇒ A compter de 20 heures ce soir (et au moins jusqu’à minuit), les communistes du 20e arrondissement organisent leur Bal populaire sur la Place des Rigoles (angle rue des Rigoles et rue des Pyrénées).

Mgr Vingt-Trois au Conseil pontifical pour les migrants

Le pape Benoît XVI a nommé l'archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois, au Conseil pontifical pour la pastorale des migrants, selon un communiqué publié samedi par le Vatican.

Ce Conseil d'une trentaine de membres a pour mission de veiller aux besoins particuliers de ceux qui ont été contraints de quitter leur pays ou qui sont apatrides.

Il rappelle régulièrement l'importance aux yeux de l'Eglise catholique du maintien de l'unité des familles et des regroupements familiaux.

AFP

Le conseil accepte aussi, en théorie, les migrants de confession non catholique, ce que ne précise pas la dépêche de l'AFP.

Soirée dictatoriale sur la chaîne cryptée

A 20h20 ce soir, sur Canal + Cinéma (bleu) sera présenté un "making-of" de 30 minutes évoquant le régime de terreur ougandais des années 70. A 20h50, la chaîne présente en rediffusion Le Dernier roi d'Ecosse, film inspiré de faits réels et qui a été oscarisé (critique de Télérama ICI). Puis, à 22h45 (fin à 00h15), un documentaire de Barbet Shroeder intitulé Général Idi Amin Dada (1974).

Fidélité plutôt que mobilité

Le BHV Flandre ferme ce soir

Les quatre-vingt salariés du BHV de l'avenue de Flandre (19e arrondissement), qui ferme ce soir, ont déjà retrouvé un emploi ou ont une promesse d'embauche. Certains se trouveront aux Galeries Lafayette Haussmann (il y a même eu des cas avec poste et salaire identiques), d'autres au BHV de la rue du Temple, près de l'Hôtel de Ville. Ceux-là commenceront à travailler dès la semaine prochaine, le pont du 14 Juillet passé. Mais plus du tiers a décidé de changer d'employeur, pour travailler... au même endroit.

Le DRH du groupe, Luc Taclet, indique que 900 emplois ont été proposés en province, en sus des propositions parisiennes, aux salariés des BHV Flandre et Créteil (242 personnes). Ainsi, chacun s'est vu, selon lui, proposer deux emplois. Et des "stages découverte" ont aussi été mis en place pour que les employés apprennent aussi d'autres métiers dans le groupe (Monoprix, BHV, Galeries Lafayette).

Néanmoins, une trentaine de salariés a préféré quitter l'entreprise pour... rester sur place chez Castorama, le repreneur du bail commercial de la rue de Flandre. Ceux-là ne visent pas la mobilité tant prônée par le gouvernement. Bien au contraire. Plutôt que de rester au sein de leur groupe, avec leurs éventuels avantages acquis, ils préfèrent repartir de zéro au même endroit, car, chez Casto, on considère que c'est bien (pour la clientèle) d'embaucher des salariés connus dans le quartier. La cllientèle en sera peut-être ainsi plus vite fidélisée.

Un hic : parmi celles et ceux qui ont choisi de rester au sein de l'entreprise, moins de la moitié a déjà signé son contrat. En espérant (pour eux) que, mardi, la surprise ne sera pas mauvaise.