Ménilmontant, mais oui madame...

A 72 ans, George Sarre jette l’éponge

Il ne devrait être que troisième dans le 11e

On en parlait de plus en plus depuis une semaine et c’est désormais quasi-officiel : l’ancien postier devenu secrétaire d’Etat aux Transports, Georges Sarre, ne se représentera pas à la mairie du 11e. C’est ce qu’il a déclaré hier à l’AFP, précisant que le PS et le MRC parisiens étaient parvenus à un accord pour les municipales. La liste du 11e sera donc menée par Patrick Bloche, Premier secrétaire de la fédération PS de Paris depuis janvier 2000 et député de la 7e circonscription de Paris depuis le scrutin qui a suivi la dissolution de l’Assemblée nationale du 21 avril 1997.

« Il était nécessaire de rassembler la gauche », a commenté le premier secrétaire du MRC, ancien député, qui se trouvera en troisième position sur la liste de M. Bloche (la deuxième place étant pour une femme, comme sur toutes les « listes chabada »).

Si la gauche emporte les municipales dans les arrondissements où le MRC est représenté, le parti fondé par Jean-Pierre Chevènement devrait disposer de six places éligibles au Conseil de Paris, soit de quoi avoir un groupe politique (il suffit de cinq conseillers), contre sept actuellement, dont deux sont adjoints au maire de Paris (Odette Crhistienne, du 14e, chargée de la mémoire, et Eric Ferrand, du 11e, chargé de la vie scolaire). Deux des places éligibles pour le MRC sont dans le 11e (un homme et une femme), et les trois autres dans les 12e, 14e et 20e, indique l’AFP. Il semblerait, selon certains militants locaux, que toutes les places soient féminines, sauf celle que Georges Sarre s'est gardée pour lui…

La 6e place serait dans le 5e arrondissement, si toutefois celui-ci ne restait pas dans la famille Tiberi.

Agé de 72 ans depuis deux mois, Georges Sarre, figure de la gauche parisienne (inspecteur aux PTT de Paris-Brune, il a adhéré à la SFIO en 1964) et maire du 11e depuis 1995, pourrait alors devenir adjoint au maire de Paris Bertrand Delanoë. Un nouveau « deal » avec le PS, comme celui du 10 décembre 2006 entre Mme Royal et M. Chevènement, qui envoya Georges Sarre se faire battre dans la Creuse, où il est né et passe régulièrement ses vacances.

Ce projet d'accord, qui a fait l'objet de longues négociations, doit encore être ratifié par les instances des deux partis. Et le patron du MRC doit aussi affronter la contestation d'une partie des élus… de son propre parti, qui lui auraient écrit hier un mot pour soutenir la candidature d'Eric Ferrand ! Au nom de la « rénovation » et de « l'avenir », ils demandent à Georges Sarre de s'effacer. Les militants du MRC parisien doivent se rencontrer demain en conseil départemental.

Du côté de Patrick Bloche, on considère que les jeux sont déjà faits, puisqu’une réunion publique a lieu demain (mise en ligne depuis lundi), ce en présence de Bertrand Delanoë, qui continue sa tournée, comme hier soir dans le 20e.

Fabien Abitbol, photo Sipa

⇒ Le site de campagne de Patrick Bloche (on notera que le clip de campagne est daté du 13 janvier)

Les « caricatures » de Mohammed encore sur le tapis

Charlie Hebo à nouveau devant la justice

Moins d’un an après sa relaxe, Charlie Hebdo comparaît en appel aujourd’hui, indique le site de la radio publique France Info. Une fois de plus pour répondre des « caricatures » du prophète musulman que l’hebdomadaire avait publiées, voici près de deux ans.

Pour mémoire, sur les Hauts de Belleville (20e), le café La Mer à boire (ouvert en 2005) avait été l’objet d’une attaque nocturne, au printemps 2006, pour une exposition intitulée « Ni dieu ni dieu », présentant des caricatures du prophète Mohammed (lire le « Petit guide illustré pour comprendre l’Islam »), réalisées pour la plupart par des dessinateurs de Charlie.

Pour lire et écouter le sujet de France Info de ce matin, cliquer ici. L’accès au dossier complet de Radio France est là.

Les socialistes de tous bords en campagne

Delanoë ce soir, Smaïn lundi

Afin de présenter son projet de mandature dans le 20e, Bertrand Delanoë sera ce soir à 20 heures aux côtés de Frédérique Calandra, candidate officielle du Parti socialiste dans l’arrondissement. Rendez-vous est donné à partir de 20 heures à La Bellevilloise, l’ancienne coopérative ouvrière de la rue Boyer.

De son côté, comme l’indique ici son blogue de soutien, le maire sortant du 20e, exclu du PS lors des dernières législatives, organise lundi 28 janvier une réunion avec entre autres l’humoriste Smaïn.

Au JDD, on n’a compris que cet après-midi, après confirmation via l’AFP, que Michel Charzat était candidat… ce qui était annoncé ici fin septembre 2007.

⇒ Le blogue Pour un grand parti socialiste sur le 20e arrondissement

⇒ Le blogue de Frédérique Calandra

⇒ La vidéo de Frédérique Calandra sur le site de Bertrand Delanoë

⇒ Le blogue de soutien à Michel Charzat

⇒ Ensemble, allons plus loin, le blogue de campagne de la liste Charzat

⇒ Une vidéo de Guysen International (interview de Michel Charzat avant les législatives)

L'interprète de la môme Piaf sélectionnée aux Oscars

Cette fois, c’est au titre de meilleure actrice

L’actrice française Marion Cotillard est nommée aux Oscars du cinéma 2008 dans la catégorie de la meilleure actrice, pour son interprétation d'Edith Piaf dans "La Môme" (La Vie en rose, en version anglaise), ont annoncé les organisateurs de la cérémonie hollywoodienne.
Une confirmation de cette « indiscrétion » du Point en ligne du 14 janvier. La fin du suspense a eu lieu à 14h30, heure de Paris.

Jusqu’ici, Marion Cotillard s’était distinguée aux Golden Globes dans la catégorie des meilleurs films musicaux ou comédies mucicales.

En cas de victoire, l’interprète de la fille des rues de Belleville et Ménilmontant serait la troisième française à remporter ce prix, après Simone Signoret en 1960 pour Les Chemins de la haute ville et Juliette Binoche (meilleur second rôle) en 1997 pour Le Patient anglais.

Par ailleurs, un film français, Persépolis, de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud est nommé aux Oscars dans la catégorie du meilleur film d'animation, indique ici Radio-Canada.

Photo : A. Fillipi

Hommage à l’Abbé Pierre

Une plaque à la mémoire de l'Abbé Pierre, décédé il y a un an à l'âge de 94 ans, a été symboliquement dévoilée mardi par l'un des Compagnons d'Emmaüs et par un SDF sur l'immeuble où s'installa l'association durant l'hiver 1954 à Paris.

Le maire de Paris Bertrand Delanoë a rendu hommage à la « modestie, la conviction et la détermination » de l'Abbé Pierre et annoncé qu'un « beau jardin du 13e arrondissement » porterait prochainement le nom du fondateur des Compagnons d'Emmaüs.
« Mes amis, au secours ! Une femme vient de mourir gelée cette nuit à 3 heures » : la voix haletante de l'abbé Pierre, le 1er février 1954, lançant sur les ondes de Radio-Luxembourg un appel pour les sans-abri, a résonné mardi dans la rue étroite des Bourdonnais où étaient rassemblées 300 personnes : Compagnons d'Emmaüs, SDF, militants associatifs comme Augustin Legrand, fondateur des Enfants de Don Quichotte ou Jean-Baptiste Eyraud, président de Droit au logement.

Le président de l'Association Emmaüs Claude Michaux a déclaré qu'il attendait des « engagements prévus et des actions concrètes » du gouvernement sur le logement des sans-abri. Le premier ministre François Fillon doit répondre la semaine prochaine, selon M. Michaux, aux demandes des associations.

AFP

A lire : Augustin Legrand et Raymond Etienne, héritiers de l'Abbé Pierre

Enigme ou kaléidoscope ?

Denise Fabre, 65 ans, délaisse Paris pour Nice

Denise Fabre, l’ancienne présentatrice de l’ORTF puis de Antenne2 et TF1, qui finit sa carrière par un bref passage à TF1 (téléachat) après quelques temps passés sur Télé Monte-Carlo, tient actuellement un restaurant dans le 7e arrondissement de Paris. Où les tarifs moyens sont de 50 € à la carte. Elle est également répertoriée comme animatrice sur le site de cette agence lyonnaise de casting. Désireuse de se lancer dans la course aux municipales, ce n’est pas à Paris que l’ancienne complice de Garcimore se présente, mais à Nice, la ville où elle a passé son enfance.

Hier, dans Le Parisien, sous le titre « Rachida Dati, maire ou pas maire ? », on pouvait lire : « La ministre de la Justice Rachida Dati, tête de liste UMP dans le 7e arrondissement, a refusé hier de préciser si elle occuperait effectivement ses fonctions de maire en cas de victoire de sa liste. "C'est un scrutin de liste. C'est une campagne qu'on fait en équipe, donc cette question ne se pose pas", a-t-elle expliqué, ajoutant qu'elle résidait dans l'arrondissement "depuis le 1er janvier" ». Ce matin, on apprend dans les colonnes de Nice-Matin que c’est sur la liste du champion de moto Christian Estrosi, secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, qu’elle se présente. Pour mémoire, en 1982, Denise Fabre avait chanté Ollé la France, pour encourager les Bleus pour la Coupe du monde de football. On sait ce qu’il advint de ce match. Reste à savoir si la speakerine, mère de famille, restauratrice… et désormais femme politique portera ou pas la poisse au candidat niçois de l'UMP.

F. A.

Nice : Denise Fabre et quatre autres colistiers pour Christian Estrosi

« C'est une histoire d'amitié avec Christian que je connais depuis longtemps. Mais me motive surtout l'amour de Nice, où je suis née, pour que je m'engage à ses côtés. C'est un grand honneur pour moi d'être sur sa liste… »

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Denise Fabre entre Christian Estrosi et Lauriano Azinheirinha avec aussi ses autres colistiers François Rabut, Sandrine Filippini et Veronica Vecchioni.
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Si, hier après midi, Christian Estrosi a présenté cinq de ses nouveaux colistiers de « Nice Ensemble », Denise Fabre, bien évidemment, a tenu la vedette. L'ex-speakerine de TMC, l'ORTF et TF1 - deux fois « 7 d'or » - et désormais restauratrice, a décidé, en effet, de franchir le pas. Pas encartée dans un parti mais visiblement sensible au discours de l'UMP, elle vit cela « comme un vrai bonheur ». Une occasion sans doute pour elle de règler quelques comptes avec le parisianisme dont elle avoue « avoir souffert ». « Au-delà des paillettes, il faut voir tout le travail qui est fait par ces Niçois montant dans la capitale et souvent mal vus. »

« L'enthousiasme communicatif » de Christian Estrosi a fait le reste. D'ailleurs son leader lui promet « de grandes responsabilités ». Jusqu'à un poste d'adjoint ? Là, le secretaire d'Etat à l'Outre-Mer se tient muet et « réserve des surprises » pour le dimanche 17 février. Alors il fera connaître la composition complète de sa liste avec ordre de préférence des 69 candidat(e) s.

Hier, quatre autres de ses colistiers ont été présentés à la presse. Au plan politique deux proches de Rudy Salles et du Nouveau Centre : Me Véronica Vecchioni, 32 ans, franco-italienne, et surtout Lauriano Azinheirinha, 39 ans, directeur de cabinet du député de la 4e circonscription, secrétaire du Nouveau Centre 06, directeur de campagne de François Bayrou en PACA en 2002 et 2007.

Rejoignent aussi la liste Estrosi, Sandrine Filippini, 35 ans, mère au foyer, administratrice de l'association ANICES pour la promotion du torball, sport de ballon pour les non-voyants et François Rabut, 73 ans, capitaine honoraire, figure du monde combattant dans les A.-M.

G. B., pour Nice-Matin, photo Philippe Bertini

La « chasse aux dealers » s’intensifie dans l’Est parisien

La préfecture de police a lancé un vaste plan antidrogue

Paris « plaque tournante » de la drogue ? C’est ce que semble affirmer un rapport remis en septembre au préfet, Michel Gaudin, dont la teneur a été révélée par Le Figaro vendredi. De fait, les services de police ont lancé, à la demande de la préfecture, un vaste plan antidrogue visant à attaquer de front les filières.
Plusieurs cités parisiennes sont passées au crible, notamment dans les 10e, 20e, 18e et 19e arrondissements. Le 4 janvier, une saisie record dans une cité du 18e (une tonne de cannabis) a marqué les esprits.

« Le terme de plaque tournante est un peu fort, tempère Luc Poignant, délégué pour Paris du syndicat général de la police Force ouvrière (SGP-FO). Il ne faut pas se focaliser sur un cas isolé. Une grande partie de la drogue est importée dans la capitale en provenance de la petite couronne. »

Trente secteurs ciblés

Difficile de dresser une carte précise du trafic parisien : « On ne peut pas considérer qu’un arrondissement en particulier est en proie au trafic, explique Luc Poignant. Le 18e a connu des moments chauds. Certains quartiers du 19e sont plus criminogènes, notamment la place des Fêtes. Le trafic est également visible dans les 2e et 3e arrondissements. »

Au total, une trentaine de secteurs auraient été identifiés comme susceptibles d’être alimentés par les trafiquants. « Le but est de s’attaquer aux filières, et pas simplement aux petits revendeurs. C’est un travail de long terme qui nécessite beaucoup d’observation », explique le délégué SGP-FO. Pas moins de 250 trafiquants auraient été interpellés à Paris au cours des trois derniers mois.

Vincent Michelon, pour Metrofrance.com du 21 janvier

Du fioul pour la centrale électrique de la bande de Gaza

Une cargaison de fioul dont la livraison d'urgence a été approuvée par Israël pour l'unique centrale électrique de la bande de Gaza, sous blocus israélien, a commencé à arriver mardi dans ce territoire contrôlé par le Hamas, apprend-on auprès d'un responsable palestinien.

Cette livraison, correspondant au fioul nécessaire pour que la centrale fonctionne pendant une semaine, devrait permettre la remise en marche de cette dernière d'ici 12 heures.

La centrale a fermé dimanche après la mise en place du blocus de Gaza par Israël, visant à contraindre les Palestiniens à cesser leurs tirs de roquettes sur l'Etat juif.

Pressé par la communauté internationale de ne pas infliger de « punition collective » aux 1,5 millions d'habitants de ce territoire côtier dont beaucoup dépendent de l'aide humanitaire, le ministère de la Défense israélien a décidé lundi d'assouplir temporairement le blocus.
Selon des responsables, outre 2,2 millions de litres de fioul industriel, Israël compte autoriser le passage de 500 000 litres de diesel pour les groupes électrogènes ainsi que de gaz.

Un responsable palestinien a dit que les carburants étaient en train d'être injectés dans la bande de Gaza via le poste frontière de Nahal Oz et qu'ils seraient transportés par camion.

Reuters - version française de Natacha Crnjanski

L’Affaire Ben Barka, encore à l’instruction, ce soir et demain sur France 2

Avec une belle distribution, France 2 diffuse ce soir et demain, à 20h50, un téléfilm sur la disparition de Mehdi Ben Barka. L’affaire est encore à l’instruction, entre les mains du juge Patrick Ramaël (celui qui suit le dossier de la disparition et du probable assassinat de notre voisin, le journaliste Guy-André Kieffer). Un fond de polémique, voire un malaise, entoure cette diffusion.

Le 29 octobre 1965, peu après 12h30, le chef de file de l’opposition de gauche au roi du Maroc Hassan II, Mehdi Ben Barka, est interpellé devant la brasserie Lipp par deux policiers français, Souchon et Voitot, et un agent du service français de contre-espionnage, Lopez. Ben Barka a ce jour-là rendez-vous avec un journaliste, Bernier, un producteur de cinéma, Figon, et un réalisateur, Georges Franju, pour y déjeuner et envisager avec eux la préparation d’un film documentaire dont il a accepté d’être le conseiller politique.Si Ben Barka est intéressé par le projet, ce n’est pas seulement pour mettre en lumière le rôle qu’il joue dans l’opposition marocaine, mais parce qu’il est aussi une figure de proue du mouvement tiers-mondiste.

À ce titre, il doit présider la prochaine conférence Tricontinentale (réunion des mouvements de libération d’Amérique du Sud, d’Asie et d’Afrique) en 1966 à La Havane. Exilé par le roi du Maroc, il vit habituellement entre Le Caire et Genève, et, bien qu’il ait déjà été la cible de plusieurs attentats au Maroc ou en Suisse, il se sent suffisamment en sécurité en France pour n’avoir demandé aucun service de protection depuis son arrivée le matin même à Orly.
Plus jamais on ne reverra publiquement Ben Barka vivant...

A lire :

⇒ Polémique autour d'un film
sur Mehdi Ben Barka

⇒ Un téléfilm provoque la colère des Ben Barka

⇒ France2, mon père Mehdi Ben Barka et le « secret »

⇒ Ahmed Boukhari dément avoir participé au téléfilm sur Ben Barka

Sa-sa-sa, sacrée Fadela !

On a jeudi pu la voir dans Envoyé Spécial un sujet concernant la ministre des cages d'escalier "en toute simplicité", avec ses admirateurs, son équipe, et ses détracteurs. Même ses parents, dont le père en exclusivité. Certes, notre ancienne voisine de NPNS se dit indépendante, différente même. Jusqu'où?

Le sujet était quelque peu confus et, si l'on comprenait que le "plan Marshall pour les banlieues", promis par le candidat Sarkozy, n'aurait que peu de moyens (un milliard d'euros, comme indiqué la veille par une dépêche Reuters), on ne savait ni où, ni quand ni pas qui il serait dévoilé. Ni même qu'il ne concernerait qu'une cinquantaine d'endroits, a priorie en banlieue (littéralement: hors des villes, au ban de la société). Et non dans les "quartiers", à savoir les ZEP, ZUS ou autres CUCS (Politique de la Ville pour celles et ceux qui ne manient pas bien les sigles les plus récents de nos avisés technocrates). Tout juste une petite "rustine", comme on dit en langage télévisuel, laissait-elle entendre que le président et la "mi-bougnoule mi-bougnate" se tiraient la bourre, avec une arbitre d'une autre classe en la personne de Mme Boutin, qui en fait d'arbitre n'avait que l'arbitrage du porte-monnaie dans ce gouvernement dont on se demande parfois qui est le coppilote et à quoi servent certains ministres, ou si ce n'est pas en fonction de leur origine que certains disposent d'un maroquin (oui, avec cette orthographe!). Et que ce serait en banlieue lyonnaise que ces choses seraient dites. En l'occurrence, il s'agira de Vaulx-en-Velin, la ville dont le maire (ex-communiste) était annoncé la semaine dernière à cette réunion dans le 20e arrondissement et a finalement eu un empêchement. Pourquoi là et pas à Vénissieux, plus "ancienne" de huit ans en matière de violences urbaines? Peut-être pour éviter le local de l'étape, à savoir le sociologue Azouz Begag...

Dans un sujet intitulé "Sacrée Fadela" et publié vendredi sur Info Impartiale, où l'on rappelle indirectement que c'est sous l'impulsion de Julien Dray que notre ancienne voisine cohabite avec Mme Boutin, Jacques Cotta et Christophe Miqueu ont analysé plus avant le sujet de Envoyé Spécial et les différents événements qui se sont passés jeudi, jour de la diffusion du sujet, sont passés à la loupe.

F. A.

Pour lire le sujet de Jacques Cotta, journaliste-réalisateur, et de Christophe Miqueu, sociologue, cliquer ici.