Dans son intervention télévisée de mercredi 22, sur France2, le candidat Sarkozy a formulé ses propositions sur l’emploi, dont sept heures de travail hebdomadaires obligatoires pour les allocataires du Revenu de solidarité active (RSA).
Des heures de «travaux d’intérêt général» qui, selon le conseiller de Paris Ian Brossat, président du groupe Communistes et élus du Parti de Gauche, apparente les allocataires à des délinquants ou des fraudeurs.
Avec Sarkozy, écrit Ian Brossat, «c'est la guerre de tous contre tous. Partout, il sème le venin de la division.»
Sa tribune est à lire ici.
Depuis l’élection de Nicolas Sarkozy, le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté d’un million, passant le cap des cinq millions en novembre 2011.
Le RSA, instauré en juin 2009 en France métropolitaine pour remplacer le RMI et l’API, concernait pour l’année 2010 plus d’un million et demi d’enfants. C’était la première année pleine, et c’est à ce jour l’unique année statistique connue. Contrairement au RMI, le RSA ne peut être attribué aux Européens non Français que s'ils justifient de trois ans de résidence ininterrompue sur le territoire, et aux étrangers non Européens que s'ils ont déjà eu au moins cinq années d'autorisation de travail en France. Du fait de ces restrictions aux Français ou aux étrangers “intégrés”, l'importance du nombre de foyers touchés est d'autant plus inquiétante…
F. A.
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