Le président du groupe PPE (Parti populaire européen, chrétiens-démocrates) au Parlement européen, le Français Joseph Daul (UMP, Alsace) a critiqué mercredi la remise en cause fin avril par la France des accords de Schengen et la gestion des immigrés de Lampedusa.
«L'Europe a parié sur la stabilité et sur l'aide au développement en Méditerranée, mais les peuples revendiquent, et c'est légitime, leur liberté politique, et fuient leurs pays faute de pouvoir espérer, pour eux et pour leurs enfants, un avenir viable et digne», a dit M. Daul lors d’un débat au Parlement européen.
Joseph Daul a constaté que, un an et demi après l'entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, il est temps de passer aux travaux pratiques en matière de politique étrangère et de défense.
Sur les affaires étrangères comme sur la sécurité et la défense, le Président du Groupe PPE estime que la solution n'est pas plus d'inter-gouvernemental, mais est plus d'Europe. «Ce n'est pas plus d'égos nationaux, mais plus d'efficacité à l'échelle de l'Europe».
Un résumé de son intervention est à lire sur le site du groupe parlementaire.
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