Avec entre autres le soutien de Mgr Jacques Gaillot, évêque in partibus de Partenia, Umit Metin, de l’Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie (ACORT) et Tewfik Allal, du Manifeste des Libertés, une pétition appelant «à la vigilance et à la mobilisation» en Tunisie a été mise en ligne.
Sous le titre «SOS Tunisie : les libertés menacées !», elle fait état «des violations et des atteintes répétées aux libertés fondamentales» malgré la chute de Ben Ali le 14 janvier 2011, et évoque le procès le 23 janvier 2012 d’une chaîne de télévision, «un procès qui n’aurait pas dû exister et qui nous rappelle les sombres moments de la dictature de l’ancien régime».
«Lors de ce procès, Abdelhalim Messaoudi, Hamadi Redissi, Zyed Krichen, Salah Zeghidi, Saïda Garrach, Youssef Seddik… (journalistes, universitaires et militants des droits de l’homme), présents aux abords du Palais de justice, ont subi des agressions et des humiliations de la part d’un groupe de personnes dites “salafistes”. Les libertés fondamentales, avec l’indépendance de la justice, sont les piliers et les garants d’une société réellement démocratique. Il est inadmissible qu’une société démocratique ne soit pas capable d’assurer l’ordre public et son maintien, de surcroît lors d’un procès qui semble mobiliser le ban et l’arrière-ban de la partie qui l’a provoqué. Est-ce normal que la sécurité des citoyen(ne)s ne soit pas assurée et que la police soit restée inerte dans un tel contexte?
«Nous ne pouvons rester silencieux devant cette violence, et nous nous joignons à toutes les voix qui, en Tunisie, se sont élevées contre ces méthodes qui nous rappellent de tristes souvenirs.», écrivent les premiers signataires, pour la plupart des Tunisiens domiciliés en France, dans le reste de l’Europe, ou en Amérique du Nord.
La pétition est à lire et signer ici.
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