Ménilmontant, mais oui madame...

Le Wall Street journal se penche sur le pipi parisien

Un reportage multimédia du Wall Street journal (1er septembre) a été repris en français dans Courrier International de ce jeudi. Son titre français parle du «flagrant délit de pipi».

Il traite, au travers du parcours de deux agents de la Ville de Paris, du travail de la brigade des incivilités, chargée notamment de lutter contre le pipi sauvage. En 2007, les 88 agents de la brigade ont verbalisé 1 200 adultes pour épanchements d’urine. En 2008, ce nombre s’est élevé à 1 800. Pour la municipalité, il est difficile de déterminer si cette augmentation provient d’une aggravation du problème ou de l’efficacité des agents. Un pipi illicite coûte 35€, ce que l’on appelle une « urine sauvage ». Mais ce n’est que le tarif minimum des contraventions.

Depuis mars dernier, les sanitaires publics parisiens sont progressivement remplacés. Ils sont gratuits depuis 2006.

Vélo, boulot, dodo…

Après le scooter, le vélo à assistance électrique sera subventionné 

Dans sa séance de fin septembre, les 29 et 30 de ce mois, le Conseil de Paris doit examiner un projet de subvention des vélos à assistance électrique, indique le portail de la Ville de Paris. En mars dernier, au premier jour du printemps, une aide à l’achat de scooters propres avait déjà été mise en place.

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A 1090€, le Ozone London est un VAE d’entrée de gamme

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L’aide à l’achat de scooter propre est de 25 %, avec un plafond de 400 €. La Ville a procédé cette semaine à une mise à jour de son espace « déplacements » sur ce point, par rapport aux informations déjà publiées sur ce blogue en mars dernier, quelques jours avant le Salon Ever Monaco. « Il existe une vingtaine de vendeurs en Ile-de-France, explique Sophie Charvet, de l’Espace mobilités électriques (Espace Mobelec), lieu dédié aux déplacements électriques, soutenu par la Ville de Paris et EDF. Une liste non exhaustive est disponible, indiquant les villes (ou arrondissements), types de véhicules et marques.

L’annonce d’une future prise en charge partielle des vélos arrive à quelques jours des Journées de la mobilité électrique. Un point d’accueil est également prévu à la Bastille, indique Caradisiac. Il s’agira des troisièmes journées du genre, avec en France le soutien du ministère et de l’Ademe, entre autres (voir le site officiel ici).

Un point sombre au tableau de cette bonne nouvelle : pour l’instant, il existe environ 300 prises réparties sur une centaine de lieux dans Paris intra-muros, selon cette carte. Les adresses et détails techniques sont à gauche de la carte. On ne peut que déplorer le manque de bornes publiques dans les 19e et 20e arrondissements, qui figurent parmi les plus hauts de la capitale. La mairie du 20e compte une borne (deux voitures et deux deux-roues, au 11 mars 2009, avenue du Père-Lachaise, à proximité de la station de taxis et de l’entrée secondaire du cimetière), et deux des cinq bornes du 19e arrondissement sont en souterrain, donc peu visibles pour les non-initiés. Il convient donc, pour ne pas risquer de tomber en panne, de disposer d’un point de recharge personnel, et dans nombre d’immeubles, le règlement intérieur interdit de faire entrer un scooter, voire un vélo, dans les étages ! Sur La Lettre des déplacements n°43, il est possible de télécharger et imprimer les cartes de Paris et proche banlieue des différentes bornes.

è La réglementation sur les vélos à assistance électrique (espace Mobelec)

è L’agenda du transport électrique dans le monde (mise à jour permanente, Avenir du véhicule électrique méditerranéen)

è A Paris, les taxis aussi sont incités à « rouler propre »

Picouly retourne au Charbon

Daniel Picouly, qui avait quitté France 5 en juin 2008 pour passer une saison aux audiences médiocres sur France 2, revient ce soir sur la chaîne « de la connaissance et du savoir ». L’émission Café Picouly n’est plus en direct : elle est enregistrée dans le 11e arrondissement, au Charbon, un antique café populaire, devenu branché, de la rue Oberkampf qui, comme son nom l’indique, vendait autrefois du charbon…

Toujours domicilié dans le 12e arrondissement, près de l’hôpital des Quinze-Vingts, entre les métros Ledru-Rollin et Bastille, comme lors de ce portrait publié l’été 1998, ce onzième enfant d’une famille de treize s’accroche. Même s’il abandonne le direct, il compte ouvrir chaque semaine son « Café » à la culture au sens le plus large possible. Littérature, bien sûr, mais aussi cinéma (il en sera question ce soir avec Samuel Benchetrit et François Korber, entre autres), danse, musique, chanson, arts plastiques, ou expos.

Les enregistrements au Café Charbon (109, rue Oberkampf, dans le triangle Parmentier, Saint-Maur, Ménilmontant) se font en public. Grand changement par rapport aux saisons précédentes, sur France 5, une rallonge, en temps : le magazine dure 70 minutes au lieu de 52 dans l’ancienne version. Mais on nous promet une émission plus rythmée…

Sont annoncés pour la première de ce vendredi 4 septembre : le réalisateur Samuel Benchetrit (cette fois comme écrivain pour Le Coeur en dehors, chez Grasset), l’avocat général près la Cour d’appel de Paris Philippe Bilger (blogue ici), la journaliste Clara Dupont-Monod, l’ancien détenu François Korber (surnommé Robin des lois, et qui donnera sa vision de Un Prophète), ou la secrétaire d’Etat à la politique de la Ville, Fadela Amara.

Au programme de cette rentrée, un décryptage de la polémique autour du livre de Frédéric Beigbeder "Un roman français" (Grasset) avec Philippe Bilger et Clara Dupont-Monod, un débat sur le film de Jacques Audiard avec François Korber et Fadela Amara. Passion d'auteur reviendra sur Maurane pour son album "Nougaro ou l'espérance d'un homme", le journal intime sera consacré à Valeria Bruni-Tedeschi, pour "Les regrets" de Cédric Kahn, et la performance sera assurée par Camille Chamoux, humoriste, pour son one-woman show "Camille Chamoux attaque" au Splendid.

Lors de l’enregistrement, François Korber a dit, à l’adresse de Fadela Amara : « Beaucoup de responsables politiques parlent souvent pour ne rien dire, et il est consternant que des sous-ministres, pour exister, pour faire parler d'eux, disent absolument n'importe quoi », ainsi que « Au sujet de Mme Fadela Amara dont les déclarations au sujet du film de Jacques Audiard, "Un Prophète", me paraissent ajouter la sottise à l'incompétence ».

Café Picouly

France 5 numérique, le vendredi à 21h25

è Le site Internet de Daniel Picouly et celui de l’émission

Mediapart veut lancer un hebdo et reprend ses rencontres

Le site Internet payant Mediapart.fr (mentions légales ici) souhaite lancer un hebdomadaire, et cherche pour cela des fonds, indique la lettre spécialisée Presse News, relayée ici par ParisMatch.com. Les rencontres de Mediapart auront désormais lieu dans le 20e arrondissement, indique le site fondé par Edwy Plenel en mars 2008.

« Le projet est prêt », peut-on lire sur le site du Nouvel obs, qui rappelle que Bakchich Info doit arriver en kiosques le 23 septembre. Une version papier hebdomadaire du site (sur abonnement) existe déjà, mais en téléchargement.

L’équipe de Mediapart, qui a passé une année « à sillonner la France » dans le cadre des « rencontres Mediapart » s’apprête à poser ses valises, une fois par mois, dans le 20e arrondissement, indique le site. Les rencontres auront lieu le lundi, à l’Espace Confluences (190, boulevard de Charonne, métro Philippe-Auguste), et la première, le 14 septembre de 19h à 21 heures, aura pour thème : « De Mediapart à Murdoch, la  bataille de la valeur de l'info sur Internet ».  La valeur des informations données par la presse Murdoch est parfois cruciale, à l’instar de celle-ci. Au point que, à la suite d’une annus horribilis, le groupe du magnat australien s’apprête à rendre ses sites payants.

Les rencontres suivantes sont programmées pour les 5 octobre, 9 novembre et 7 décembre. « Les thèmes seront fixés en fonction de l'actualité et annoncés sur Mediapart », indique le site qui veut par ces rencontres prolonger « le participatif dans la vie réelle ».

Parallèlement, on apprend, toujours par Presse News, que les rédactions du JDD.fr et de ParisMatch.com rejoignent celles de la radio Europe 1, également du groupe Lagardère. Ce qui explique le gros « couac » intervenu lors de la dernière annonce des chiffres du chômage par le site Internet du Figaro : comme relevé ici, Europe1.fr et lejdd.fr avaient annoncé que le nombre de chômeurs en France métropolitaine avait chuté, en juin, de… 180 600 en catégorie A ! Dix fois le chiffre officiel. Fallait oser…

La fiabilité de l’information, on n’en doute pas, aura tout à gagner à un tel regroupement.

F. A.

Offrir des cendriers n’a rien d’illégal

British American Tobacco avait fait comme la Ville de Paris, mais à la plage

Le Tribunal de grande instance de Paris (TGI) a débouté jeudi de sa requête l’association Les droits des non-fumeurs qui poursuivait le cigarettier BAT (British American Tobacco), dont la filiale française avait distribué gratuitement, l’été 2008, des cendriers de plage dans le cadre d’une opération intitulée « Agissons ensemble », indique l’AFP.

L’opération lancée par la filiale française de BAT consistait à distribuer des cendriers jetables sur les plages, afin de recueillir les mégots de cigarettes. Le tribunal de Paris a rappelé qu’un mégot de cigarette met douze ans à se décomposer et « présente un danger avéré pour l'environnement ».

Pour l'association Les droits des non-fumeurs, cette opération s'assimilait à une campagne de promotion et contribuait à donner une image positive du tabac, ce bien qu'aucune référence à une quelconque marque de cigarette ne figure sur les cendriers. Le jugement, rendu jeudi par la 31e chambre du TGI de Paris a débouté l'association et relaxé le cigarettier, estimant que l'opération était plutôt salutaire, au vu de « l'augmentation extrêmement importante du nombre de mégots sur les voies publiques ».

BAT France commercialise une trentaine de marques, notamment Dunhill, Kent, Lucky Strike, Pall Mall, certaines Players (les JPS sont de Imperial Tobacco), Vogue, Wienfield ou encore La Parisienne. La valeur est côtée à Londres (cours ici).

Depuis l’interdiction de fumer dans les bars et restaurants, la Ville de Paris a pris certaines dispositions, notamment concernant les tenanciers de bars ayant une terrasse et désireux d’accueillir des fumeurs. Rappelant qu’un seul mégot pollue huit litres d’eau, elle explique ici comment installer un cendrier et bnéficier d’exonération de taxes. Des cendriers de poche (30 000) avaient aussi été distribués par la Ville, dans le cadre d’une vaste campagne lancée début 2008.

A la suite de cette opération, Yves Trévilly, directeur des relations institutionnelles de BAT France, avait salué, dans un communiqué diffusé le 24 avril, les actions des élus parisiens et avait annoncé la distribution l’été suivant par sa société des cendriers par la suite mis en cause par l’association de non-fumeurs. La branche française du n°2 mondial du tabac avait à l’occasion évoqué le mobilier urbain, et son intention de tester diverses villes, dont Boulogne-Billancourt et les 15e et 16e arrondissements de Paris (les communiqués de avril à septembre 2008 sont ici).

F. A.

Des graffitis pour les petits et pour l’écran

La chaîne pour enfants Gulli a prévu de présenter ce jeudi soir, dans son magazine (de 20h30 à 20h35), le jardin-expo bellevillois « Musée du graffiti ».

Le magazine d’informations de Gulli, Gulli Mag, est court. Adapté à son public d’enfants. Cinq minutes pour, en général, trois sujets. Il ne faut donc pas rater le début… quitte à supporter la publicité. Mais il est multidiffusé (11h55, 20h30, 22h30), pour un éventuel enregistrement, chaque jour sauf le dimanche.

La chaîne cible les 4 à 14 ans, mais le « Musée du graffiti » de Belleville, créé par l’association L’îlot Lila (dans le 19e arrondissement, 295 rue de Belleville), dans ce jardin partagé, est un beau projet (lire ici Graffiti et patrimoine). Théoriquement, les panneaux sont changés toutes les deux semaines.

Dans le sujet présenté ce soir par la filiale à deux tiers de Lagardère Active et à 34 % de France Télévisions, on apprend ce que beaucoup de Bellevillois savent (ou devraient savoir) : le public peut improviser et participer (gratuitement bien sûr) à la constitution du musée. Des bombes de peinture sont fournies afin que petits et grands s’expriment par des graffitis sur de grandes toiles.

Autres sujets annoncés : le triathlon de Gerardmer (qui aura lieu les 5 et 6 septembre, dans les Vosges, pour les 7 à 15 ans) et des taxis chiliens « customisés » à l’image de… vaches.

Gulli est disponible sur le câble, la TNT, CanalSat, OrangeTV, et la plupart des réseaux ADSL.

è Les archives récentes du magazine

Tout un fromage

Vendredi et samedi (28 et 29 août), la Fromagerie Biellevaire propose de prolonger les vacances avec quelques dégustations.

Marie-José, indique Belleville-village.com, propose d’aller à Lanne-en-Barétous (Pyrénées-Atlantiques) découvrir son Ossau-Iraty AOC (pur brebis), le Pattes d’Ours des frères Puyaubrau (vache et brebis), ou le Somport fermier (pur chèvre), le tout au lait cru.

C’est par ici, au 140, rue de Belleville (trottoir du 20e), près du métro Jourdain et de l’église Saint-Jean-Baptiste de Belleville, vendredi de 9h à 13h et de 15h30 à 20h et samedi de 9h à 20h.

Grand Paris : la future loi inquiète les élus

Le projet de loi, actuellement en cours de finalisation, donnerait au gouvernement tous les moyens de mettre en œuvre le Grand Paris, indique le journal Les Echos, qui a pu consulter le document. La quarantaine d’articles doit toutefois être soumise au Parlement avant sa mise en vigueur. 

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Gérard Eude (PS, Torcy) s'interroge sur le futur rôle des établissements publics

Photo : CG77

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Les articles définissant les procédures accélérées pour la réalisation des infrastructures et prévoyant la maîtrise foncière des terrains situés dans un rayon de 1 500 m autour des gares du réseau d’intérêt national sont à l’origine de nombreuses craintes. En raison du fait, notamment, que la loi envisage de créer une Société du Grand Paris chargée de la maîtrise d’ouvrage des projets de transport d’intérêt national et compétent pour aménager ces terrains. Autres motifs d’inquiétude, la possibilité pour l’Etat de passer des contrats d’objectifs avec les communes, le financement des infrastructures et la création d’établissement publics de développement.

Des peurs à droite comme à gauche

Des appréhensions ressenties dans l’opposition comme dans la majorité. « Quel sera le rôle des établissements publics actuels (…) comme nous en avons à Marne-La-Vallée ? » s’interroge ainsi le socialiste Gérard Eude, vice-président du Conseil général de Seine-et-Marne dans les colonnes du quotidien économique. Soucieux de conserver l’anonymat, certains élus UMP considèrent aussi que Christian Blanc, le secrétaire d’Etat, chargé du Développement de la région capitale, serait trop éloigné des préoccupations des électeurs.

B.O., pour La Vie immobilière

è Le dossier Grand Paris de La Gazette des communes

è Les attributions de Christion Blanc, sur le blogue de Pierre Mansat

è L’Etat préempte-t-il le Grand Paris ? (L’Humanité, 25 août, en réponse à ces réflexions sur le blogue de Pierre Mansat)

Pôle emploi : 250 agences fermées mardi

Les agences de Pôle emploi en Ile-de-France seront fermées demain mardi 25 août dans le but avoué de tenter d'aborder septembre sans retard dans le traitement des dossiers, indique une dépêche AFP citant un porte-parole de Pôle emploi, et confirmant une information de France Inter.

Cette information ne figure pas pour l'instant dans la rubrique « Actualités » du site Internet de l’organisme regroupant l’ANPE et les Assedic.

« Les 250 sites d'Ile-de-France seront fermés mardi pour traiter le plus possible de dossiers en cours avant la rentrée pour éviter de prendre des risques, car septembre-octobre est la période avec le plus d'inscriptions, même hors période de crise », a expliqué ce porte-parole à l'AFP.

Les services téléphoniques de Pôle emploi resteront joignables par les usagers franciliens.

Le directeur régional d’Ile-de-France de Pôle emploi, Raymond Lagré, a indiqué sur France Inter qu’une plateforme du 3949 avec 110 agents était en train de se mettre en place avec des horaires d’ouverture étendus. « On est sur des mesures préventives pour faire en sorte que — je l'espère — au mois de septembre, on ne nous dira pas “Pôle emploi est débordé” », a ajouté M. Lagré.

Les prochains chiffres relatifs au chômage seront disponibles le 26 août, comme cela avait été annoncé lors de la publication des chiffres de juin, qui montraient notamment un taux anormalement élevé de radiations pour cause de « défaut d’actualisation » des dossiers.

Le patron de la police du 9-3 aux bœuf-carottes

Jean-François Herdhuin, soixante ans, directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) de la Seine-Saint-Denis depuis le 1er septembre 2008, a quitté ses fonctions « au début du mois d'août », indique le site Internet du Parisien, qui précise qu’il doit prochainement rejoindre… l’IGPN.

« Je ne suis pas là pour faire la guerre aux quartiers ou aux jeunes mais il n’y aura pas d’autre loi que celle de la République qui sera tolérée », avait-il indiqué à son retour en Seine-Saint-Denis après trente-quatre ans d’absence.

Le Parisien précise qu’il a été « récemment promu au grade d’inspecteur général » (de la Police nationale) et qu’il « devrait prendre ses prochaines fonctions au sein de l'inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices ».

Son départ n’est pas dû à la future réorganisation de la police parisienne, qui doit intervenir au 14 septembre. M. Herdhuin sera remplacé par Philippe Prunier, contrôleur général, sous-directeur de la gestion opérationnelle et des ressources humaines à la direction de la police urbaine de proximité de Paris (DPUP), dont le patron est Alain Gardère, prochain patron de la « police de proximité » sur Paris et la petite couronne. M. Prunier s'était fait connaître du grand public en 1996 lorsque le juge Halphen avait voulu mener une perquisition chez M. Tiberi et qu'il n'avait pas été assisté.

Les effectifs policiers rattachés à la cité administrative de Bobigny (photo) sont de l'ordre de cinq mille hommes et femmes. 

Actuellement, des policiers de Seine-Saint-Denis (plus précisément de Montreuil) font l’objet d’une enquête de l’Inspection générale des services (IGS, l’équivalent parisien de l’IGPN, ayant compétence territoriale sur Paris et la proche banlieue), et une information judiciaire a été ouverte. Le 8 juillet, au soir d’une expulsion, un rassemblement de soutien avait mal tourné à Montreuil, et un réalisateur avait perdu l’usage d’un œil.

Par la suite, le 13 juillet au soir, lors d’un autre rassemblement critique à l’endroit des forces de l’ordre, plusieurs interpellations avaient eu lieu, suivies de gardes à vue, dont celle d’un journaliste stagiaire du Monde. Dans ce communiqué daté du 15 juillet, Reporters sans frontières (RSF) rappelait que « la France se trouve à la 35e place du classement annuel de la liberté de la presse ».

F. A.