Un reportage multimédia du Wall Street journal (1er septembre) a été repris en français dans Courrier International de ce jeudi. Son titre français parle du «flagrant délit de pipi».
Il traite, au travers du
parcours de deux agents de la Ville de Paris, du travail de la brigade des
incivilités, chargée notamment de lutter contre le pipi sauvage. En 2007, les
88 agents de la brigade ont verbalisé 1 200 adultes pour épanchements
d’urine. En 2008, ce nombre s’est élevé à 1 800. Pour la municipalité, il
est difficile de déterminer si cette augmentation provient d’une aggravation du
problème ou de l’efficacité des agents. Un pipi illicite coûte 35€, ce que l’on
appelle une « urine sauvage ». Mais ce n’est que le tarif minimum des
contraventions.
Depuis mars dernier, les
sanitaires publics parisiens sont progressivement remplacés. Ils sont gratuits depuis 2006.
voilà qui annonce, une sévère intervention du garde-seau
Rédigé par : médor | 10/09/2009 à 15h52
Il s'agit de l'un des rares pouvoirs de police dévolus au maire de Paris.
Ce qui relève du stationnement et de la circulation, par exemple, est du ressort de la PP, contrairement à ce que croient de nombreux Parisiens…
Rédigé par : Fabien | 10/09/2009 à 16h04
1800 adultes. tu peux donner la proportion hommes/femmes ? Je parie que c'est encore un domaine ou on est loin de la parité !
Rédigé par : olympeo | 10/09/2009 à 20h15
faudrait s'attaquer au réel problème (mais ils le font) et d'abord verbaliser les gens qui boivent dans la rue (et pas seulement de l'alcool) économie de temps, économie d'énergie XD
Rédigé par : cynoque | 10/09/2009 à 20h18
A ma connaissance, Olympe, ce sont "majoritairement" des hommes. Je n'ai pas pris le temps de chercher à savoir : j'ai juste pioché le Wall Street journal et sa traduction (partielle).
Néanmoins, on sait qui n'est pas verbalisé :
“Brigade members don't target homeless people, travelers, or people without documentation. That is because, without identification or a Paris address, offenders have no way of receiving court documents in the mail.”
Donc si tu pensais par exemple aux femmes sans abri, souvent considérées comme plus vulnérables dans les grandes villes, elles sont hors de cible de cette brigade anti-pipi.
Rédigé par : Fabien | 10/09/2009 à 20h48
En voila une idée pour la mairie de Paris, après les cendriers de poche, pourquoi pas les urinoirs portables????
http://www.virtualvillage.fr/urinoir-portable-en-plastique/sku009605-001
Mégots et urine, toujours de la polution!!!!
Rédigé par : Mimine | 11/09/2009 à 09h36
les sanitaires publics sont ils :
- suffisant en nombre ?
- propre ?
- fonctionnel ?
- facilement accessible ?
- suffisant pour les invalides & handicapés ?
- et quelle distance y a-t-il entre deux sanitaires publics ?
A-t-on pensé aux anciens, aux invalides & handicapés, car quant ils ont une envie d'uriner et pire une envie subite de vider leurs gros intestins ou l'obligation de changer la ou les poches de réception. ?
Rédigé par : Jean-Luc LUMEN | 12/09/2009 à 05h30
Impossible de donner une réponse globale, sauf pour dire que les fauteuils «normaux» ne passent pas.
La propreté a beaucoup évolué depuis… la gratuité (2006).
Les sanitaires sont progressivement remplacés (depuis mars 2009), mais certains changent de place.
Selon la configuration des lieux, il y a des quartiers où on peut chercher longtemps, d'autres où l'on trouve vite. C'est que ça prend de la place !
Rédigé par : Fabien | 12/09/2009 à 07h17
Il s'agit là d'un effet secondaire évident de la crise économique !
Les Français se restreignent sur tout ,mais à un moment il faut bien se soulager ! Et payer pour pisser , non , 3 fois NON !
Rédigé par : O'lu, urinologue | 13/09/2009 à 18h57
Mais O'lu, le pipi est gratuit depuis 2006 à Paris ! Du moins dans les lieux appropriés, au nombre de 400 environ…
Rédigé par : Fabien | 13/09/2009 à 19h20