Le projet de loi, actuellement en cours de finalisation, donnerait au gouvernement tous les moyens de mettre en œuvre le Grand Paris, indique le journal Les Echos, qui a pu consulter le document. La quarantaine d’articles doit toutefois être soumise au Parlement avant sa mise en vigueur.
Gérard Eude (PS, Torcy) s'interroge sur le futur rôle des établissements publics
Photo : CG77
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Les articles définissant les procédures accélérées pour la réalisation des infrastructures et prévoyant la maîtrise foncière des terrains situés dans un rayon de 1 500 m autour des gares du réseau d’intérêt national sont à l’origine de nombreuses craintes. En raison du fait, notamment, que la loi envisage de créer une Société du Grand Paris chargée de la maîtrise d’ouvrage des projets de transport d’intérêt national et compétent pour aménager ces terrains. Autres motifs d’inquiétude, la possibilité pour l’Etat de passer des contrats d’objectifs avec les communes, le financement des infrastructures et la création d’établissement publics de développement.
Des peurs à droite comme à gauche
Des appréhensions ressenties dans l’opposition comme dans la majorité. « Quel sera le rôle des établissements publics actuels (…) comme nous en avons à Marne-La-Vallée ? » s’interroge ainsi le socialiste Gérard Eude, vice-président du Conseil général de Seine-et-Marne dans les colonnes du quotidien économique. Soucieux de conserver l’anonymat, certains élus UMP considèrent aussi que Christian Blanc, le secrétaire d’Etat, chargé du Développement de la région capitale, serait trop éloigné des préoccupations des électeurs.
B.O., pour La Vie immobilière
è Le dossier Grand Paris de La Gazette des communes
è Les attributions de Christion Blanc, sur le blogue de Pierre Mansat
è L’Etat préempte-t-il le Grand Paris ? (L’Humanité, 25 août, en réponse à ces réflexions sur le blogue de Pierre Mansat)
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