Ménilmontant, mais oui madame...

Des graffitis pour les petits et pour l’écran

La chaîne pour enfants Gulli a prévu de présenter ce jeudi soir, dans son magazine (de 20h30 à 20h35), le jardin-expo bellevillois « Musée du graffiti ».

Le magazine d’informations de Gulli, Gulli Mag, est court. Adapté à son public d’enfants. Cinq minutes pour, en général, trois sujets. Il ne faut donc pas rater le début… quitte à supporter la publicité. Mais il est multidiffusé (11h55, 20h30, 22h30), pour un éventuel enregistrement, chaque jour sauf le dimanche.

La chaîne cible les 4 à 14 ans, mais le « Musée du graffiti » de Belleville, créé par l’association L’îlot Lila (dans le 19e arrondissement, 295 rue de Belleville), dans ce jardin partagé, est un beau projet (lire ici Graffiti et patrimoine). Théoriquement, les panneaux sont changés toutes les deux semaines.

Dans le sujet présenté ce soir par la filiale à deux tiers de Lagardère Active et à 34 % de France Télévisions, on apprend ce que beaucoup de Bellevillois savent (ou devraient savoir) : le public peut improviser et participer (gratuitement bien sûr) à la constitution du musée. Des bombes de peinture sont fournies afin que petits et grands s’expriment par des graffitis sur de grandes toiles.

Autres sujets annoncés : le triathlon de Gerardmer (qui aura lieu les 5 et 6 septembre, dans les Vosges, pour les 7 à 15 ans) et des taxis chiliens « customisés » à l’image de… vaches.

Gulli est disponible sur le câble, la TNT, CanalSat, OrangeTV, et la plupart des réseaux ADSL.

è Les archives récentes du magazine

Grand Paris : la future loi inquiète les élus

Le projet de loi, actuellement en cours de finalisation, donnerait au gouvernement tous les moyens de mettre en œuvre le Grand Paris, indique le journal Les Echos, qui a pu consulter le document. La quarantaine d’articles doit toutefois être soumise au Parlement avant sa mise en vigueur. 

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Gérard Eude (PS, Torcy) s'interroge sur le futur rôle des établissements publics

Photo : CG77

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Les articles définissant les procédures accélérées pour la réalisation des infrastructures et prévoyant la maîtrise foncière des terrains situés dans un rayon de 1 500 m autour des gares du réseau d’intérêt national sont à l’origine de nombreuses craintes. En raison du fait, notamment, que la loi envisage de créer une Société du Grand Paris chargée de la maîtrise d’ouvrage des projets de transport d’intérêt national et compétent pour aménager ces terrains. Autres motifs d’inquiétude, la possibilité pour l’Etat de passer des contrats d’objectifs avec les communes, le financement des infrastructures et la création d’établissement publics de développement.

Des peurs à droite comme à gauche

Des appréhensions ressenties dans l’opposition comme dans la majorité. « Quel sera le rôle des établissements publics actuels (…) comme nous en avons à Marne-La-Vallée ? » s’interroge ainsi le socialiste Gérard Eude, vice-président du Conseil général de Seine-et-Marne dans les colonnes du quotidien économique. Soucieux de conserver l’anonymat, certains élus UMP considèrent aussi que Christian Blanc, le secrétaire d’Etat, chargé du Développement de la région capitale, serait trop éloigné des préoccupations des électeurs.

B.O., pour La Vie immobilière

è Le dossier Grand Paris de La Gazette des communes

è Les attributions de Christion Blanc, sur le blogue de Pierre Mansat

è L’Etat préempte-t-il le Grand Paris ? (L’Humanité, 25 août, en réponse à ces réflexions sur le blogue de Pierre Mansat)

Fréquel-Fontarabie : le point sur les travaux

Dans le cadre du projet d'aménagement du secteur Fréquel-Fontarabie, dans le 20^e arrondissement, une réunion publique d’information se tiendra ce jeudi 5 mars, de 19h à 20h30, à l’école Vitruve (3/7, passage Josseaume). L’état d’avancement des travaux y sera présenté par la maire d’arrondissement, Frédérique Calandra, son adjoint à l’urbanisme et à l’espace public, Jacques Baudrier, et son adjointe à l’environnement, au développement durable, aux espaces verts et au plan climat Florence de Massol. Il sera aussi question du calendrier prévisionnel et du premier chantier, qui doit être lancé l'hiver prochain.

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Le projet Fréquel-Fontarabie s'étend sur un hectare. Sa conception a anticipé le Plan climat adopté par la Ville de Paris fin 2007

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La Ville de Paris, la SIEMP et Paris Habitat (ex-OPAC) ont souhaité faire du quartier Fréquel-Fontarabie un projet d’aménagement pilote dans la mise en place d’une démarche de développement durable globale. La rédaction du cahier des charges a été confiée à Terre-Eco, un bureau d’étude spécialisé en Haute Qualité environnementale (HQE) et développement durable. Ce projet a anticipé les objectifs du Plan Climat Parisien. Aujourd’hui, trois-quarts des 100 000 bâtiments de la capitale consomme 300kw/m2 par an. Préoccupée par les questions d’économie d’énergie, la Ville s’est engagée à faire passer la consommation de ses immeubles neufs à 50kw/m2 par an et pour les plus anciens à 80kw/m2 par an.

L’utilisation des énergies renouvelables, comme l’énergie solaire, doit permettre la production d’eau chaude et d’électricité. Les ressources en eau seront économisées grâce à la récupération et au stockage des eaux pluviales pour l’arrosage et les jeux. Les plantations seront choisies pour leurs faibles besoins hydrologiques.

Réduire fortement les charges et les coûts de fonctionnement des bâtiments

Conçus selon le standard allemand « Passivhaus » (littéralement : maison passive), les projets initiaux des architectes sélectionnés consommeront peu d’énergie. La qualité de l’enveloppe extérieure (isolation par l’extérieur, menuiseries performantes, terrasses sur-isolées) et  les performances des équipements qui y seront intégrés permettront d’atteindre pour ces bâtiments “passifs” 15 kW/m² par an (environ 50 € de facture de chauffage par an). Ces projets sont compatibles avec le Plan Climat de Paris, voté en 2007.

L’îlot se veut facile à vivre et intégré au territoire. Il sera accessible à tous, notamment aux personnes à mobilité réduite. L’espace sera aménagé de manière à créer des ambiances variées et des espaces complémentaires et appropriables par les usagers en toutes saisons. Les appartements doivent rester frais en été, même sans climatisation.

è Le projet sur le site de la SIEMP et sur celui de la Ville

Nettoiement approfondi à Belleville

Les services de la propreté de la Ville effectuent depuis ce matin une « opération coordonnée de nettoiement approfondi » (OCNA) sur ce secteur de Belleville étendu jusqu'à la rue de Ménilmontant.

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La pollution canine, une des sources majeures de mécontentement des parisiens. À Paris, 150 000 chiens environ produisent seize tonnes de déjections par jour, indique la Ville
Photo : Ville de Paris
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Balayage renforcé, nettoyage intensif des chaussées et des grilles d'arbres, enlèvement des graffitis et de l'affichage sauvage, entretien du mobilier urbain… Comme une cinquantaine de fois par an sur Paris, les grands moyens sont employés au sein du périmètre délimité par les rues des Couronnes, Henri-Chevreau, Ménilmontant et le boulevard de Belleville, dans le 20e arrondissement.

Jeudi prochain, un éducateur canin répondra aux questions des habitants, de 18h30 à 20h30, à l'angle des rues d'Eupatoria et de la Mare. Une fois les gestes « élémentaires » censés êtres connus, des inspecteurs municipaux passeront une semaine à verbaliser ceux qui ne respecteraient pas ces écogestes simples.

Coût de l’amende : 183 € la déjection canine, les auteurs de graffitis étant, eux, passibles d'une contravention de 5e classe (1 500 €, 3 000 en cas de récidive) s'il n'en résulte qu'un dommage léger (article 635-1 du code pénal), ou 3 750 € sur le fondement de l’article 322-1 du code pénal en cas d’atteinte à du mobilier urbain.

Le 20e arrondissement fait partie des six arrondissements où il reste de gros efforts à faire en matière de propreté, selon le baromètre 2008, dont les résultats définitifs et détaillés doivent être rendus publics d’ici à quelques jours.

Quelle place de la République demain ?

L’avenir de la place de la République vous concerne ? Pour savoir ce qu’elle peut devenir, pour donner votre avis, une réunion est organisée ce lundi soir 15 décembre au théâtre Dejazet, pour le lancement d’une concertation qui doit se poursuivre jusqu’au 15 mars 2009.

Annick Lepetit, députée de la 17e circonscription, adjointe au Maire de Paris chargée des déplacements, des transports et de l’espace public, et les trois maires des arrondissements concernés (Pierre Aidenbaum pour le 3e, Rémi Féraud pour le 10e et Patrick Bloche pour le 11e) sont annoncés pour ce soir, à 19h, malgré le Conseil de Paris, consacré au budget, que l’on peut suivre en vidéo en cliquant ici.

Fin 2011 devrait débuter le chantier de la place, qui occupe divers arrondissements.

Des registres sont ouverts à compter de ce jour et jusqu’au 15 mars dans les mairies des 3e, 10e et 11e arrondissements pour recenser vos avis et propositions. Il est également possible de participer en ligne : c'est par là.

Théâtre Déjazet, 41 boulevard du Temple, 3e arrondissement, 19 heures, ce soir.

Les Verts réclament un référendum sur les tours à Paris

Les élus écologistes de Paris réclament à nouveau samedi un référendum d'initiative populaire sur la construction de tours de grande hauteur dans la capitale française.

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Sur les six implantations prévues, trois le sont dans l'Est parisien. L'une à la Porte de Montreuil (20e arrondissement), et les deux autres dans les 12e et 13e, à la jonction des arrondissements. Dans l'immédiat, seul le projet du 15e a été dévoilé.
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Le Conseil de Paris a approuvé début juillet le dépassement du plafond de 37 mètres de hauteur sur six sites de la ville (voir infographie Le Parisien, note du ouaibemaître). Les futurs immeubles pourront mesurer jusqu'à 50 mètres pour le logement, soit une quinzaine d'étages, et au-delà pour des bureaux.

Le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, a présenté fin septembre le projet d'une tour "Triangle" de près de 200 mètres de haut qui doit s'élever en 2012 dans le quartier de la porte de Versailles.

« Malgré une campagne démesurée, lancée par un véritable rouleau compresseur idéologique, les tours ne correspondent ni aux attentes, ni aux besoins des habitants », écrivent Danielle Fournier et Sylvain Garel, présidents du groupe des Verts au Conseil de Paris.

« Les projets de tours constituent un parfait contre-exemple de l'urbanisme à visage humain que défendent les Verts : les intérêts des habitants sont ignorés, au bénéfice des seuls promoteurs privés », ajoutent-ils, réclamant l'organisation d'une consultation.

Selon un sondage CSA pour Le Parisien publié samedi, 64 % des Français sont opposés à la construction de tours d'au moins cinquante mètres dans les grandes villes.

Laure Bretton, pour Reuters

⇒ Paris : le grand retour des tours (dossier Le Parisien)

La Vie immobilière s’intéresse au 20e arrondissement

Inauguration du site Planchat-Vignoles, « symbole » de renouveau

Le Maire de Paris Bertrand Delanoë a inauguré lundi le programme Planchat-Vignoles : un nouveau quartier urbain intégrant 99 logements sociaux, 12 ateliers d’artistes et des commerces, dans le 20e arrondissement.

« L’inauguration de Planchat-Vignoles est aujourd’hui le symbole des politiques du logement conduites par la Ville de Paris depuis 2001 », indique la mairie. Planchat-Vignoles est en effet un programme conçu selon des objectifs de mixité sociale, de fonction, et de renouvellement urbain et architectural « nécessaire à ce secteur du 20e arrondissement qui était laissé en déshérence ».

Au cœur du projet, les logements sociaux

Les 99 logements sociaux en question font partie des 30 016 logements financés sous la précédente mandature :

- 43 PLUS (prêt locatif à usage social) ; loyer moyen : 6,09 € du m² de surface utile, plafond de ressources mensuel maximum pour un couple avec un enfant, 4 438 € ;

- 12 PLAI (prêt locatif aidé d’intégration) ; loyer moyen de 5,42 € du m², plafond de ressources pour un couple avec un enfant de 2 663 € ;

- 44 PLS (prêt locatif social) ; loyer moyen de 9,14 € du m², plafond de ressources maximum pour un couple avec un enfant de 5 570 €.

Le site abritait anciennement des logements insalubres et des locaux d’activités à l’abandon. Dès 2001, la Ville avait donc engagé une Déclaration d’Utilité Publique « pour permettre la maîtrise de l’ensemble des parcelles, d’éradiquer des immeubles insalubres, et surtout de reloger les 30 ménages, qui y vivaient dans des conditions indignes ».

A cette politique de logement, s’ajoute la volonté mise en œuvre dès 2001par la municipalité de créer des ateliers d’artistes à loyer maîtrisé (ici 9,33 € du m²) « pour répondre aux attentes légitimes de nombreux artistes parisiens en attente de lieux pour travailler ». Ce sont ainsi douze artistes qui s’installeront prochainement à Planchat-Vignoles et contribueront « à faire revivre ce site ». La rue des Vignoles accueillera aussi quatre nouveaux commerces et un restaurant.

Un « réel renouveau » architectural

Enfin, s’inscrivant dans la tendance des nouveaux programmes mis en œuvre par l’agglomération parisienne, le site Planchat-Vignoles répond à des exigences de développement durable, puisqu’il est labellisé Habitat et Environnement RT2000-15%. Le site et les façades sont « végétalisés », l’ensemble des espaces verts sera entretenu de façon « bio » sans produits chimiques, les eaux de pluie récupérées. En outre, l’utilisation du bois notamment en façade de l’immeuble central constitue un piège à CO2. Les lieux ont d’ailleurs été conçus et organisés dans l’intention de « minimiser les espaces communs et les charges locatives, qui incombaient à l’ensemble des locataires ».

Le coût global de l’opération est de 10,718 millions d’euros, alloués pour 73 % par la Ville, 19 % par la Région et 8 % par l’Etat.

Le projet Planchat-Vignoles, réalisé par l’architecte Edouard François, « marque un véritable virage de la commande architecturale de la Ville et de Paris Habitat, signant un réel renouveau en matière d’architecture des logements sociaux », commente la mairie.

Les premières livraisons de ce programme, financé en 2005, ont été faites ce printemps et la totalité le sera d’ici fin octobre. A ce jour 49 ménages, tous demandeurs de logements sociaux sont installés.

A.R., pour La Vie Immobilière

⇒ En savoir davantage sur l’architecte urbaniste, grâce à un portrait de Gérard François sur Café Babel (février 2007)

Le Sdrif, ce schmilblick qui les agite

Son nom est barbare, son contenu technique et il est au cœur des joutes politiques franciliennes. La révision du schéma directeur de la région Ile-de-France (Sdrif) est votée aujourd'hui et demain au conseil régional. Petit débrief sur le Sdrif en questions-réponses.

• Le Sdrif, c'est quoi ? C'est un document d'urbanisme qui prévoit l'aménagement de la région d'ici à 2030 et répond à de multiples questions : où seront les zones à urbaniser ? Par où passeront les routes et les transports en commun ? Où faut-il implanter des bureaux ? Et les espaces verts ? Contrairement aux schémas régionaux (SRADT) des autres régions, le Sdrif s'impose aux plans locaux d'urbanisme des communes. Cette portée juridique unique en France s'explique par la volonté de l'Etat qui est cosignataire du document avec la région, de maîtriser le développement de l'Ile-de-France.

• Quel est son objectif ? Il doit garantir la place de la région dans la compétition économique mondiale. Mais il entend surtout lutter contre les déséquilibres est/ouest en matière d'emploi et de logement social. Historiquement, l'Est parisien, qui a accueilli les vagues d'immigration successives, est industriel, tandis que l'Ouest accueille des activités tertiaires.

• Combien ça coûte ? Impossible à chiffrer. Cela dépendra des montages financiers entre l'Etat, les collectivités locales et le privé. Le volet transports en commun pèse à lui seul 17 milliards d'euros.

• Pourquoi maintenant ? La dernière version date de 1994. A l'époque, l'Etat rédigeait seul le Sdrif et les collectivités locales franciliennes avaient émis des avis défavorables à son sujet. Un an plus tard, la décentralisation passe par là et la loi donne compétence à la région pour réviser le Sdrif « en association avec l'Etat ». La gauche, qui arrive au pouvoir en Ile-de-France en 1998, lance en 2004 le processus de révision et entend faire valoir sa compétence.

• N'est-ce pas redondant avec le Grand Paris de Nicolas Sarkozy ? Si, et c'est voulu. En nommant un secrétaire d'Etat à la région-capitale en la personne de Christian Blanc, l'Etat tente de reprendre la main.

Depuis avril, ses services ne se présentent plus aux comités de pilotage Etat-région. Christian Blanc reste silencieux et joue la montre. Il repousse ainsi à fin 2009 la présentation de son projet. Soit peu de temps avant les régionales de 2010. En attendant, c'est le chef de file de l'opposition régionale, Roger Karoutchi, qui attaque ce qu'il appelle un « Gosplan vert ». Il demande un report du vote afin d'intégrer les propositions du secrétaire d'Etat. Derrière la bataille du Sdrif, c'est bel et bien la campagne des régionales qui a commencé.

Alexandre Sulzer, pour 20 Minutes, édition de Paris

⇒ Françoise Poussineau
Maire (DVD) de Saint-Arnoult- en-Yvelines (78), 6 000 hab.
« Le Sdrif nous empêche d'urbaniser au-delà de 5 % de notre superficie jusqu'en 2030. Nous avons pourtant des projets de centre Alzheimer et de deuxième gymnase. Ce ne sera pas possible de les mener à terme. C'est dommage, car cela fait quinze ans que nous n'avons pas construit d'équipements collectifs. C'est à se demander si les arbitrages du Sdrif sont faits après une réflexion globale ou en fonction d'enjeux politiques. »
⇒ Guy Geoffroy
Député-maire (UMP) de Combs-la-Ville (77), 21 000 hab.
« J'ai beaucoup de réserves sur le Sdrif. Mais en ce qui concerne ma commune, j'en suis satisfait. Nous voulions protéger les zones agricoles du plateau d'Egrenay. Nos demandes ont été entendues par la région, ce qui n'avait pas été le cas pour le Sdrif de 1994. Pour la ville nouvelle de Sénart, à laquelle nous appartenons, le Sdrif prévoit l'implantation d'un écopôle dédié à des activités économiques tournées vers le développement durable. C'est novateur. »

Concertation en cours à Saint-Blaise

Depuis le 11 septembre, un projet visant à améliorer le cadre de vie et le quotidien des habitants du quartier Saint-Blaise (20e arrondissement) a été lancé. Cette concertation permet au public de s'informer et de donner son avis sur les changements envisagés. Les premiers travaux sont censés démarrer en 2009.

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Cette future rue est créée dans le prolongement de la rue du Clos pour rejoindre la future station de tramway située sur le boulevard Davout, au niveau de l’accès à la dalle Vitruve. Elle constitue la base de la restructuration du quartier.
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Le quartier Saint-Blaise fait partie du Grand projet de renouvellement urbain (G.P.R.U.) de la capitale, qui vise à améliorer globalement et en profondeur onze quartiers prioritaires. La démarche est menée par la Ville de Paris depuis 2002.

L'amélioration du quartier doit respecter les principes du développement durable : insertion, mise en valeur d'espaces délaissés, plantations, réduction de la consommation d'énergie... L'implantation de locaux d'activités (commerces, bureaux, artisanat) et d'équipements apportera de la diversité dans la vie du quartier.

Une exposition publique est organisée depuis le 12 septembre (jusqu’au 15 octobre), dans les locaux de l'équipe de développement local (14, rue Saint-Blaise, 20e), du lundi au vendredi, de 9h00 à 17h30. Un registre est mis à la disposition des visiteurs.

Permanences restantes :
• les mercredis 24 septembre et 8 octobre, de 15h00 à 18h00,
• les mardis 30 septembre et 7 octobre, de 17h00 à 20h00,
• le samedi 4 octobre, de 10h00 à 12h00,
au cours desquelles les visiteurs pourront rencontrer les professionnels qui coordonnent le projet.

Une réunion publique a eu lieu le 11 septembre. Une autre est prévue le 15 octobre à partir de 18h30, dans la salle des fêtes de la mairie du 20e arrondissement, 6, place Gambetta.

Ces réunions sont coprésidées par :
- Anne Hidalgo, première adjointe au Maire de Paris chargée de l’urbanisme et de l’architecture,
- Gisèle Stievenard, adjointe au Maire de Paris chargée de la politique de la ville et de l’engagement solidaire,
- Frédérique Calandra, maire du 20e arrondissement.

Source : mairie de Paris, illustration cabinet Grumbach, plan d’ensemble et détails complémentaires en cliquant ici.

Séguéla privé de villa par le Conseil d’Etat

Un jugement qui remet « les pendules à l’heure »

Le publicitaire Jacques Séguéla, qui avait annoncé sur RTL qu’il voterait pour Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle (après voir voté Royal au premier), avant de jouer l’entremetteur entre le président et l'artiste, ne devrait pas avoir sa villa en Corse.

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Les travaux de terrassement de la villa Séguéla avaient commencé, non loin de Bonifacio. Ils doivent être suspendus, ainsi que d'autres, selon une décision de la plus haute juridiction administrative française.
Photo : Collectif pour l'application de la loi Littoral en Corse
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Ainsi en a décidé ce vendredi le Conseil d’Etat, annulant une ordonnance du Tribunal Administratif de Bastia d’avril 2008, en se basant notamment sur l’article 146.1 de la loi Littoral, qui a beau dater de 1986, mais est toujours bafouée, et pas que dans les Confettis de l'Empire.

Pour Michelle Salotti, de l’association corse de protection de l’environnement U Levante, ce jugement est « important pour la Corse, et va remettre quelques pendules à l'heure (…) le Conseil d'Etat affirme que la loi Littoral est au-dessus des PLU et des permis de construire octroyés par les municipalités », précise-t-elle. « On croyait à la justice, et la justice a fait appliquer le B.A.BA de la loi Littoral, qui n'était pas respecté. Je suis pleine d'espoir pour la Corse ». L’affaire n’a toutefois pas encore été jugée sur le fond, et ensemble, tout devient possible…

Pour en savoir davantage, cliquer ici.

⇒ L'enfant du pays, le notable de Neuilly et le banquier suisse

⇒ Tourisme bling-bling : la bataille de Bonifacio

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Mise à jour de 23h :

⇒ Coup d'arrêt pour la villa corse de Séguéla (Le Point)