Ménilmontant, mais oui madame...

La délinquance des étrangers recule

Dans le rapport 2009 sur « la criminalité en France » de l’on ne peut plus officiel Observatoire national de la délinquance (OND, présidé par le criminologue Alain Bauer), une fiche thématique sur les « Français et étrangers mis en cause en 2008 » indique que la part des étrangers mis en cause dans les crimes et délits est de 11,9%. Explications d'une baisse statistique cachée…

La fiche thématique n°11 sur les « Français et étrangers mis en cause en 2008 » s’étale sur six pages (pp. 322 à 327 du rapport 2009, rendu public en août 2010). Une courte mention relative aux infractions à la législation sur les étrangers (ILE) explique :

« On distingue les étrangers mis en cause pour ILE des autres mis en cause. Ce choix méthodologique permet d’étudier la répartition des mis en cause selon la nationalité indépendamment des infractions qui dépendent de ce critère. Cela s’avère d’autant plus pertinent que, depuis 2003, l’évolution du nombre d’étrangers mis en cause pour ILE a été très différente de celle des étrangers mis en cause pour un autre crime ou délit. ».

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Extrait de la page 322 du rapport 2009 sur « la criminalité en France », faisant état des chiffres connus jusqu'en 2008 inclus

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Ainsi, si 931 248 personnes de nationalité française et 241 145 personnes de nationalité étrangère ont été mises en cause pour un crime ou un délit en 2008, c’est sans tenir compte du fait que « près d’un étranger sur deux » l’a été pour une ILE. « En 2008, la part des mis en cause pour ILE au  sein des étrangers mis en cause s’est affichée à 47,9%, en hausse de 13,7 points », note la fiche thématique. Les ILE vont, par exemple, mener en centre de rétention dans les cas les plus simples. Au total, les étrangers sont concernés à 96% par les infranctions à la législation sur les étrangers.

C’est de cette façon qu’on arrive, hors ILE, à une baisse de 3,5% des étrangers mis en cause en 2007 (-4578) pour revenir en 2008 à un chiffre équivalent à… 2003 à 125 000 personnes, 2003 étant la première année pleine où Nicolas Sarkozy était ministre de l’Intérieur, l’OND ayant été opérationnel en janvier 2004 après une lettre de mission du 22 janvier 2003.

« En 5 ans, le nombre de Français mis en cause pour crime et délit (hors ILE) s’est accru de plus de 161 000 personnes, soit +21,1%. La part des étrangers mis en cause dont le nombre a globalement stagné à 125 000 personnes, a reculé de 2,1 points entre 2003 et 2008 et il émarge désormais à 11,9%. »

La part de la délinquance française a, pour sa part, augmenté sur la même période…

Ces statistiques n’empêchent pas le préfet de police de Paris, Michel Gaudin, de déclarer que, à Paris, « la proportion des étrangers parmi les voleurs à la tire est de 88% » quand il fait savoir que ses services recherchent un groupe de jeunes filles étrangères « exploitées par une filière criminelle » d'Europe centrale.

F. A.

• Pour retrouver l’ensemble des fiches thématiques, cliquer ici.

• Délinquance en hausse: la police met le paquet sur l'est parisien

Expulsions : les Maghrébins majoritairement visés

Le “retour volontaire” ne fait pas passer les Roms en rétention

Le rapport Cimade 2009 vient de paraître. 217 pages faisant le tour de la grosse vingtaine de centres de rétention administrative (CRA) de France et des cinq locaux de rétention administrative. Outre un historique de la Cimade et de la rétention en France, on y trouve également d’intéressants éléments statistiques…

Si ces derniers jours quelques médias ont mis l’accent —à juste titre— sur la rétention des enfants, en augmentation (318 en 2009, 165 en 2004) ou sur la durée moyenne (10,7 jours en sus de la garde à vue pour une personne seule, 5 jours pour une famille), peu ont divulgué les nationalités des étrangers retenus. Parmi eux, une majorité de ressortissants maghrébins et quelques européens (voir le tableau ci-contre).

«156 nationalités différentes ont transité par les centres de rétention», indique la Cimade en page 19, en publiant un tableau récapitulatif rassemblant les principales d’entre elles. «Bien évidemment, l’histoire de la France avec certains pays est aussi à l’origine d’un mouvement de population plus important. C’est pourquoi nous rencontrons toujours une forte proportion d’étrangers en provenance du Maghreb et des anciennes colonies d’Afrique orientale», commente la Cimade.

Les Algériens représentent 12,83% des retenus, les Marocains 12,22% et les Tunisiens 11,11%.

Pour ce qui concerne les étrangers européens, la Cimade a relevé que les ressortissants roumains représentaient 2,02% de la population totale. «Comme nous avons pu notamment le constater durant l’été 2010, commente-t-elle, le renvoi des Roumains, parmi lesquels nombre de Roms, se fait plus souvent via une procédure qualifiée de “retour volontaire” qui n’implique pas de passage dans les centres de rétention». Mais, à part les Roumains, la France éloigne très peu de communautaires. «Il est exceptionnel de constater la présence de Belges ou d’Anglais en rétention alors que près de 600 Roumains y ont été enfermés en 2009», lit-on dans cette fameuse page 19 sur les nationalités des retenus. Pour mémoire, en 2007, sur 23 150 expulsés, 2270 étaient Roumains et 810 Bulgares, dont une majorité de Roms, comme indiqué ici en août 2008. Depuis la circulaire DPM/DMI du 22 décembre 2006 (à télécharger ici), les Roumains et les Bulgares sont devenus la “variable d’ajustement” de la politique migratoire de la France. Les chiffres communiqués annuellement aux électeurs via la presse comportent plus ou moins 9 à 12% d’Européens communautaires faisant l’objet d’un traitement séparé décidé lorsque Nicolas Sarkozy était au ministère de l’Intérieur.

Concernant les Turcs (4,84%), les Chinois (3,96%) et les Indiens (4,79%), la Cimade écrit que leur présence «démontre une fois de plus que les mouvements migratoires se diversifient et ne sont pas seulement l’apanage des anciennes colonies».

Concernant les ressortissants afghans et irakiens, qui «quittent des pays en guerre pour trouver un refuge en Europe», l’organisme estime que «ces personnes sont emblématiques de la politique des autorités françaises qui persistent à les priver de liberté en sachant pertinemment que leur éloignement sera quasiment impossible et qu’il les exposerait à de très graves risques s’il devenait effectif».

La Cimade rappelle que, pour justifier un placement en rétention administrative (et donc une expulsion du territoire national), un étranger doit être sous le coup d’une mesure d’éloignement. «Plus rarement», celle-ci peut être prise par l’administration ou par une juridiction pénale, sanctionnant un délit ou un crime.

Les arrêtés préfectoraux de reconduite à la frontière (APRF) représentent plus de 70 % des mesures d’éloignement du territoire. Cette mesure  sanctionne un simple séjour irrégulier en absence de tout autre délit. Parallèlement, les interdictions du territoire (qui assortissent une condamnation pénale pour séjour irrégulier ou pour d’autres délits) sont en constante diminution passant de 7,72% en 2006 à 5,17% en 2009.

Le rapport 2009 s’annonce comme «le dernier de la sorte» et ne se contente pas d’énumérer des chiffres. Les analyses qu'on y trouve permettent d’y voir plus clair sur la politique prise ces dernières années à l’endroit des étrangers en situation irrégulière, faisant parfois passer la rétention comme une «mesure punitive».

Fabien Abitbol

Pour télécharger le rapport 2009, cliquer ici puis descendre au bas de la page (4,9Mo).

• Ne stigmatisons pas les Roms

• Un rapport confirme le contrôle au faciès à Paris (archives juin 2009)

PSG-OM : sans supporters mais pas sans risques

Les matchs de ligue1 opposant les équipes de football de Paris et de Marseille se dérouleront sans supporters de l’équipe adverse dans les tribunes, annonce la Ligue de football professionnel (LFP) dans un communiqué publié jeudi sur son site Internet. A part au ministère de l'Intérieur, on ne semble pas satisfait de cette décision…

Ainsi, pour la 12e journée, fixée au 7 novembre à 21h au Parc des Princes, les supporters marseillais ne seront pas les bienvenus. La tribune visiteurs du Vélodrome de Marseille sera fermée aux supporters parisiens pour la rencontre OM-PSG de la 28e journée, qui doit avoir lieu le 19 ou le 20 mars 2011.

«Cette mesure, dont les pouvoirs publics ont été naturellement informés au préalable, a pour objectif d'assurer la meilleure sécurité de tous après les graves incidents survenus au cours des dernières saisons» et «s'inscrit dans la politique de lutte contre la violence menée conjointement par l'Etat, la LFP et les clubs», écrit la LFP.

Réagissant vendredi 8 octobre par un communiqué à lire ici, le ministre de l’Intérieur prend acte de la décision et indique que «le ministère de l’intérieur et la préfecture de police prendront naturellement toutes les mesures nécessaires pour accompagner la décision prise par la Ligue de Football Professionnel et permettre que les matchs PSG-OM et OM-PSG se déroulent sans incident».

Jean-Claude Dassier, président de l’OM, qualifie cette décision d’«injuste» et  considère que «les supporters parisiens continuent de perturber le football français» (lire sur OM.net).

Sur LePhoceen, les dangers d’une telle interdiction sont détaillés, dans la mesure où les places sont en vente sur Internet : «C'est peut-être dix fois plus dangereux, car il y aura des Marseillais éparpillés dans tout le stade. Et si là, il arrive vraiment une catastrophe, on dira merci Thiriez», avertit Christian Cataldo, le président des Dodgers ‘s.

Interrogé par L’Equipe, le capitaine du PSG Claude Makelele a estimé que cette décision, qui va «au bout de la logique sécuritaire», allait pénaliser «les vrais supporters».

Catherine Dumas (UMP) veut rester au Sénat

Elue UMP du 17e arrondissement, Mme Catherine Dumas (fiche ici) a fait savoir jeudi à l'AFP qu’elle sera « tout naturellement candidate au renouvellement de son mandat » au Sénat, où elle est entrée le 30 novembre 2007. La droite parisienne pourrait perdre un siège lors du renouvellement de septembre 2011.

Dans la note du 24 septembre publiée par le blogue des Militants historiques de l’UMP Paris 20 sous le titre Mais que font les élus UMP de Paris ?, Mme Dumas était citée comme étant régulièrement en contact avec le seul arrondissement parisien ne comptant plus un seul élu de droite depuis les municipales de 2008.

Ancienne conseillère régionale d’Ile-de-France, elle est conseillère de Paris depuis mars 2001 et siège au groupe UMPPA. Agée de 53 ans, inspectrice des impôts, Mme Dumas doit son entrée au Sénat à la démission, en 2007, du patron de l’UMP Paris, Philippe Goujon, reparti pour l’Assemblée nationale où il avait siégé de 1993 à 1995 comme suppléant de M. Balladur (lire ici).

Selon Mme Dumas, les résultats des élections municipales de 2008 pourraient faire perdre «mécaniquement» en 2011 un siège de sénateur à l'UMP et au Nouveau Centre à Paris.

Paris compte douze sénateurs et sénatrices, parmi lesquels, présentement, deux femmes UMP (Mmes Catherine Dumas et Marie-Thérèse Hermange), deux hommes UMP (MM. Roger Romani et Philippe Dominati) et un Nouveau centre (M. Yves Pozzo di Borgo). Le scrutin étant par listes (donc alternant un homme et une femme) le scénario de la perte d’un siège à la droite donnerait à Paris deux sénatrices et deux sénateurs de droite seulement.

Côté femmes diverses sources UMP citées par l’AFP prêtent des ambitions à Chantal Jouanno, actuelle secrétaire d’Etat en charge de l’écologie, et tête de liste parisienne des élections régionales de mars dernier. Côté hommes, l’AFP indique que «au moins quatre candidats sont sur les rangs pour deux sièges: M. Dominati, M. Pozzo di Borgo ainsi que Pierre Charon, conseiller de Nicolas Sarkozy et Daniel-Georges Courtois, ancien conseiller de François Fillon et proche de lui» et ajoute que, «selon des sources UMP, une éventuelle candidature de l'actuel Premier ministre serait également envisageable au cas où M. Fillon, élu de la Sarthe, chercherait à s'ancrer à Paris».

Une candidature de la députée UMP Françoise de Panafieu semble exclue par Mme Dumas. Du fait du redécoupage législatif, Paris ne devrait en 2012 compter que 18 circonscriptions contre les 21 existant depuis les législatives de 1988. Concrètement, le siège actuellement occupé à l’Assemblée nationale par Françoise de Panafieu couvre une circonscription remodelée avec celle où est élu Bernard Debré.

Le prochain renouvellement sénatorial est prévu en septembre 2011. Depuis 2008, les sénateurs sont tous élus pour six ans (au lieu de neuf) et l’âge minimum est de trente ans (au lieu de 35). Seuls prennent part au vote les grands électeurs.

F. A., avec AFP, photo Sénat

• Le forum sénatoriales 2011 sur Politiquemania

Martine Aubry souffrante : FBI au secours

Martine Aubry, attendue ce jeudi soir en direct sur le plateau de France 2, ne participera pas à l’émission A vous de juger (prévue ce soir à 20h35), pour des raisons de santé, indique un communiqué du parti socialiste.

« Une lésion de la cornée incompatible avec sa participation » à l’émission de télévision de ce soir lui a été diagnostiquée ce matin à l’hôpital, et il a été « décidé d'un commun accord de reprogrammer l'émission au jeudi 14 octobre prochain ».

La première secrétaire du Parti socialiste avait déjà, en janvier 2009, annulé ses vœux à la presse pour ses problèmes de santé similaires.

L’émission était prévue avec Rama Yade comme autre invitée. La secrétaire d’Etat aux Sports doit publier prochainement une lettre ouverte à la jeunesse.

La chaîne publique remplacera les deux invitées par trois épisodes de la série FBI : portés disparus.

Le jeudi 14 octobre, il faudra donc remplacer sur les programmes télés Envoyé spécial par A Vous de juger…

Un chargement high-tech

Le 26 septembre dernier, la brigade des fraudes aux moyens de paiement (BFMP) a été saisie d’une enquête suite à l’interpellation, en gare du Nord — par le service des douanes — d’un homme en possession d’un matériel technologique assez poussé, indique PPrama, l’infolettre de la préfecture de police (PP) dans son édition n°131 du 6 octobre.

Dans les bagages de l’homme interpellé par les douaniers, on a ainsi pu trouver onze skimmers «green lips» (permettant notamment de pirater les données des cartes bancaires dans les DAB, comme dans cette affaire lyonnaise),  dix claviers de distributeurs automatiques de billets (DAB), neuf habillages de pavés de DAB, sept batteries de téléphone portable, huit micro-processeurs, une encodeuse, 36 supports de cartes, de « très nombreuses cartes SIM » avec un lecteur, dix téléphones portables, un fer à souder, une perceuse, différents appareils électroniques, un netbook et un appareil photo numérique.

L’homme a dit aux enquêteurs ignorer le contenu de ses valises. Il a été déféré au parquet de Paris, jugé en comparution immédiate, et relaxé. « Le parquet envisage cependant de faire appel de cette décision », indique la PP.

Le PIF du jour

Pas d'infos fixes du 05 octobre 2010

Dans cette nouvelle rubrique, qui paraîtra épisodiquement, une présentation de quelques événements internationaux, européens, français ou locaux renvoyant sur des liens en complément d'informations vues, lues ou entendues. Ou pas… 

Y a comme un défaut. Un sondage réalisé fin septembre, et résumé dans cette dépêche Reuters, indique que l’immigration est le cadet des soucis des Français, avec seulement 4,1%, et que l’insécurité ne concerne que 10,9% des sondés. Le chômage se classe au premier rang des préoccupations des sondés (28,8%) loin devant l'avenir des retraites (20,8%) et la crise économique (19,9%). En août 2009, des résultats similaires ont été obtenus (à lire ici) par l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France (IAU). Le gouvernement persiste à mener une politique inverse, pourtant…

Justice1. Le parquet de Nanterre a requis un non-lieu pour Jacques Chirac (l’ancien maire de Paris et ancien patron du RPR). C’est pour cette affaire de « prise illégale d’intérêts » que son ancien adjoint à la Ville (et trésorier du RPR) Alain Juppé avait écopé d’une condamnation à 14 mois d'emprisonnement avec sursis et d’un an d'inéligibilité en 2004, avant de partir en exil au Canada. La réquisition n’est pas définitive. M. Chirac n’a pas été jugé en 2004 du fait de son statut de président de la République.

Justice2. La Ville de Paris et l’UMP sont parvenues à un accord transactionnel concernant l’autre affaire d’emplois fictifs dans laquelle Jacques Chirac est poursuivi. Il avait été mis en examen en novembre 2007, six mois après  la fin de son second mandat présidentiel. Le procès parisien a été renvoyé en mars 2011 pour permettre la jonction avec l’affaire instruite à Nanterre (lire “Justice1”). « J'espère que l'état de santé de M. Chirac lui permettra d'assister au procès, ça va de soi », a déclaré Me Kiejman, l’avocat de Jacques Chirac, accréditant les rumeurs de certains milieux parisiens sur l’état de santé de l’ancien chef de l’Etat.

Justice3. L’ancien lampiste de la Générale, Jérôme Kerviel, a été condamné mardi à cinq ans de prison (dont trois ans ferme), soit la peine maximum encourue pour « faux, usage de faux, abus de confiance, introduction frauduleuse de données dans un système informatique ». « Par son action délibérée, il a mis en péril la solvabilité de la banque qui employait les 140.000 personnes dont il faisait partie et dont l'avenir se trouvait gravement hypothéqué », peut-on lire dans le jugement de 73 pages. Il doit en outre rembourser à son ancien employeur 4,9 milliards d’euros…

Réactions. Au sujet de la condamnation de Jérôme Kerviel, on ne peut que savourer le dessin de Martin Vidberg. « Sa condamnation produit un intérêt légal de 0,65% par an. Sa dette augmente de 87 260€ par jour », relève pour sa part Maître Eolas sur son compte twitter. Et l’avocat blogueur poursuit l’absurdité du raisonnement : « la loi du 11 juillet 1975 majore de 5 points le taux d'intérêt légal 2 mois après que la décision est devenue définitive. » et finit par cette touche d’humour noir « Donc à partir de ce moment là, sa dette augmentera de 758 493,15 par jour (Je pense que la SG lui fera cadeau des 15 centimes). »

Un policier des Stups se suicide au 36

Un gardien de la paix de la brigade des stupéfiants de la préfecture de police de Paris (PP) s’est suicidé ce lundi matin au siège de la PJ, annonce RTL.

Après avoir laissé deux enveloppes, une pour sa famille, une pour son service, il s’est tiré une balle dans la tête avec son arme de service. Il était âgé de 29 ans, « marié et sans enfants », selon Europe1.

L’IGS (inspection générale des services de la PP, police des polices), territorialement compétente sur paris et la petite couronne pour les affaires mettant en cause des policiers, est saisie de l’enquête.

Installée au 36, Quai des Orfèvres, dans le 1er arrondissement, la brigade des stups, née officiellement en 1989, est une descendante directe de l’ancienne « mondaine » du début du XXe siècle. Dès 1914, un « groupe stups » était créé au sein de la police des mœurs, les fumeries d’opium, héritage du passé colonial de la France, étant souvent installées dans les maisons closes.

Nouvelle adresse pour le blogue, et deux petits frères

Depuis le premier octobre 2010, ce blogue a migré chez l’hébergeur de blogues TypePad. Son adresse ayant changé, il faut mettre dans vos favoris http://menilmontant.typepad.fr pour retrouver facilement Ménilmontant, mais oui madame… D’ici à la fin octobre, l’ancienne adresse (en « numeriblog.fr ») devrait être désactivée.

A l’adresse http://menilmontant.typepad.fr/7ici/ découvrez 7Ici que ça se passe, blogue purement parisien lancé le 30 septembre, en cours de construction. Le troisième portail, Ménilmontant Solidarités, a ouvert le 13 octobre à http://menilmontant.typepad.fr/7avous comme expliqué ici.

Cette note restera en en-tête aussi longtemps que nécessaire. Il convient donc de chercher les mises à jour juste en dessous, ou par le pavé LES NOTES RECENTES, sur la colonne de gauche.

[mise à jour du 13 octobre 2010]

Le blogue migre… patience

Comme annoncé le 19 septembre dans cette note, le blogue Ménilmontant, mais oui madame… migre ce soir, à partir de 19 heures, m’indique-t-on chez TypePad France, mon nouvel hébergeur.

Il ne faut donc pas être trop surpris si des difficultés d’accès se présentent.

En attendant, vous pouvez mettre à jour vos favoris et ajouter l’adresse http://menilmontant.typepad.fr pour ce blogue, adresse qui sera valide à partir du premier octobre dans la matinée.

Pour les « petites » informations purement locales, que je ne manquerai pas de rappeler à l’occasion ici même, il conviendra d’ajouter l’extension « /7ici » à l’URL habituelle, et donc de le découvrir ici, pour l'instant en chantier.

Les connaisseurs retrouveront dans la bannière personnalisée le collège Robert-Doisneau, toujours en lutte contre les restrictions de poste notamment, l'église Notre-Dame de la Croix de Ménilmontant, chère à Charles Trenet, photographiée par mes soins le soir de la Saint-Jean 2010 lorsque le nouvel éclairage fut mis en place, ou une caricature de votre serviteur par Cabu, en décembre 2009. Un méli-mélo d'illustrations inédites, toutes de l'est parisien, toutes conservées dans l'attente de l'ouverture de ce nouveau blogue annexe qui démarrera sous peu.

A très bientôt !

F. A.