Un gardien de la paix de la brigade des stupéfiants de la préfecture de police de Paris (PP) s’est suicidé ce lundi matin au siège de la PJ, annonce RTL.
Après avoir laissé deux enveloppes, une pour sa famille, une pour son service, il s’est tiré une balle dans la tête avec son arme de service. Il était âgé de 29 ans, « marié et sans enfants », selon Europe1.
L’IGS (inspection générale des services de la PP, police des polices), territorialement compétente sur paris et la petite couronne pour les affaires mettant en cause des policiers, est saisie de l’enquête.
Installée au 36, Quai des Orfèvres, dans le 1er arrondissement, la brigade des stups, née officiellement en 1989, est une descendante directe de l’ancienne « mondaine » du début du XXe siècle. Dès 1914, un « groupe stups » était créé au sein de la police des mœurs, les fumeries d’opium, héritage du passé colonial de la France, étant souvent installées dans les maisons closes.
Évidemment, on pourrait être tenté de voir ici la conséquence de la pression des chiffres et de l'augmentation des objectifs conjuguée à la diminution des moyens.
Cependant, il faudrait pour cela constater une augmentation en pourcentage. Il faudrait donc connaitre les statistiques (si elles existent et sont publiables) dans le temps.
Rédigé par : Tita | 04/10/2010 à 21h58