Deux personnes domiciliées en France et sévisssant en proche banlieue parisienne et en Belgique, Fabrice (28 ans) et Aurélie (23 ans), ont été placées voici une huitaine de jours sous mandat d'arrêt et inculpées notamment d'escroquerie et de faux et usage de faux par un juge d'instruction bruxellois, dans le cadre d'un dossier de détournement de véhicules, a indiqué dans son édition du 10 novembre le quotidien populaire belge La Dernière heure.
Faisant partie du « gang
des bimbos », elles sont suspectées du détournement de plusieurs dizaines
de véhicules presque neufs mis en vente sur Internet. Le « gang »
était actif depuis l’été 2007 et opérait principalement en Belgique sur des
véhicules quasi neufs mis en vente à des prix oscillant entre 20 000 et 30 000 €. Des femmes plantureuses commissionnées 1 500 € la vacation devaient appâter les
victimes, belges, à des heures où les banques sont fermées et à des lieux de
rendez-vous insolites.
Les présumés malfaiteurs
étaient basés en région lilloise, mais leurs destinations finales (et celles de
voitures, avec les plaques changées) se trouvaient en région parisienne, à
Bobigny (Seine-Saint-Denis) et Evry (Essonne).
Les victimes étaient payées au
moyen de faux chèques. Bien organisée, la bande disposait de cartes d'identité
volées en 2002 à l'administration communale de Schaerbeek et de chèques
certifiés, également volés en Région bruxelloise.
Samedi 14 novembre, Le Parisien a publié
cette information dans sa zone payante, au point que certains médias ont repris la chose comme venant du quotidien francilien, comme ici sur le site du JDD.
Que la femme serve à vendre un
bien de consommation, qui plus est une voiture, c’est hélas très banal. Qu’il
s’agisse d’une arnaque durable, ce l’est moins dans le cadre illicite.
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