Le président Sarkozy est intervenu ce lundi au sommet de l’Organisation internationale du travail (OIT), à Genève, à l’occasion du sommet mondial sur l’emploi. Son intervention a été saluée par le patronat français. Il a désavoué Christine lagarde, parlant de nouveau de la taxe Tobin, que la ministre avait balayée d’un revers d’une main lorsqu’elle avait été vaguement évoquée par Bernard Kouchner. Invoquant les précédentes crises, le nazisme et le facisme, le président Sarkozy a invité ses homologues à en tirer les leçons sans attendre que la crise actuelle dégénère en « crise politique majeure à l'échelle planétaire ».
Au mini-sommet sur l’emploi
se trouvent une petite dizaine de chefs d’Etat et de gouvernement. Dans son discours,
Nicolas Sarkozy a notamment indiqué que la France soutiendra l’adoption par la
Conférence internationale du travail de conclusions sur un Pacte mondial pour
l’emploi, qui engagera politiquement tous les Etats à mettre l’emploi, la
protection sociale et la promotion du travail décent au coeur de leurs mesures
de riposte à la crise ou de leurs programmes de développement.
Il
a indiqué que la France ratifierait prochainement la convention sur le travail
maritime et la convention cadre sur la santé, et a appellé les autres Etats à
ratifier les normes de l’OIT, notamment les conventions contenant les normes
fondamentales du droit du travail, qui n’ont jusqu’ici pas été signées par les
Etats-Unis, le Japon, la Chine ou l’Inde. La France s’est par ailleurs engagée
à renouveler sa convention avec le Bureau international du travail (BIT) sur
les actions de coopération visant à soutenir la promotion de l’emploi et la
réduction de la pauvreté en Afrique.
« Ou nous aurons la
raison, ou nous aurons la révolte. Ou nous aurons la justice, ou nous aurons la
violence. Ou nous aurons des protections raisonnables, ou nous aurons le
protectionnisme », a-t-il lancé sur un ton alarmiste.
Pour en savoir davantage
sur le discours présidentiel, cliquer ici (dépêche générale de Reuters, via Le Point).
Ce discours avait été annoncé comme « important » par l'Elysée. La crise économique mondiale menace de mettre 50 millions de personnes au chômage. L’Union européenne a compté 1,9 millions de chômeurs supplémentaires au premier trimestre, et la France a noté une baisse de l'emploi jamais observée dans son histoire économique. L'entourage du président avait affirmé qu'il allait exposer « sa vision du modèle social qu'il souhaite voir émerger de la crise ».
La France va ratifier la convention sur le travail maritime?Voila qui devrait rassurer les marins du Marion Dufresne:http://www.meretmarine.com/lienobjet.cfm?mer_objet_lien_id=16063&id=110006
http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=110006
Rédigé par : André974 | 16/06/2009 à 05h03
alors là, j'hallucine !!
c'est bien not'sarko 1er qui a dit ça:
"« Ou nous aurons la raison, ou nous aurons la révolte. Ou nous aurons la justice, ou nous aurons la violence. Ou nous aurons des protections raisonnables, ou nous aurons le protectionnisme ".
pince moi Fabien, je dois être en plein rêve !!
Rédigé par : Alain Pacifique | 16/06/2009 à 05h42
Je sais qu'il ne lit pas "La princesse de Clèves" mais le dico, il l'a ouvert, pour la définition de : justice, raison, ...?
Ou bien c'est encore "paroles, paroles, paroles" ?
Rédigé par : raannemari | 16/06/2009 à 09h52
Il est tranquille Sarko : les traités, et celui de Lisbonne en particulier, interdisent tout frein aux monnaies, donc toute taxe de type Tobin. Il peut le dire, puisque c'est impossible! Faux jeton, va!
Rédigé par : Gotch | 16/06/2009 à 17h14