Ménilmontant, mais oui madame...

Une offre en trompe l’œil

Les footballeurs de l’Est parisien en quête d’une nouvelle victoire

Samedi après-midi aura lieu, au Stade Charléty (13e arrondissement), le 16e de finale de la Coupe de France de football opposant le Paris FC (club de National) à Dijon (Ligue 2). L’occasion, pour la mairie du 20e, d’avoir mis sur le site municipal, le 25 janvier, cette offre de billets à 10 €. Sans autre précision. Ambiance d'avant match… électoral ?

On ne peut que se réjouir que le club de football de l’Est parisien arrive à ce stade de la compétition. Mais on peut s’étonner de l’engouement soudain de la mairie du 20e pour le football. Car des affiches photocopiées avec le logo de la mairie d’arrondissement ont aussi fleuri sur les murs. Et pas que sur les panneaux d’affichage municipaux et ceux d’affichage associatif ! Depuis que Didier Bariani avait perdu la mairie du 20e, en 1995, on n'entendait pas beaucoup parler de foot dans l'arrondissement. Sauf pour railler le PSG. Il est vrai que le Paris FC n’avait guère brillé ces dernières années… mais ce n’était pas une raison pour ne pas l’encourager. Pour être précis, le club de l’Est (l’historique de Paris pour les connaisseurs) n’est pas allé en demi-finales depuis 1980, année où Guy-André Kieffer, notre voisin journaliste disparu en Côte d’Ivoire le 16 avril 2004, s’installait dans le 20e arrondissement.

L’engouement soudainement affiché (à tous les sens du terme) par l’équipe Charzat pour le foot a de quoi laisser perplexe. Et, sur le site du Paris FC (club où le père de Youri Djorkaeff a fini sa carrière), à la rubrique « Actualités », on trouve ce jour des places aussi à demi-tarif… Pour davantage de précision, il suffit de joindre les contacts indiqués ici.

Alors, pourquoi cette pub soudaine ? Serait-ce faire du mauvais esprit que d’y voir l’approche des élections municipales ? Le maire de Dijon, François Rebsamen, PS, a affirmé sa volonté, l’été dernier, d’alliances avec le MoDem. Dont il va faire de sa ville un test, semble-t-il. Le maire du 20e, Michel Charzat, exclu du PS, qui se représente aux élections municipales, n’a pas encore bouclé sa liste. Autre point plus politique que sportif : le PFC ne peut pas jouer dans son stade habituel (dans le 20e), et joue donc cette année à Charléty (13e), là où, le 1er mai, Mme Royal avait tenu son grand meeting.

On imagine l’ambiance dans les tribunes, si les maires de Dijon et du 20e arrondissement (environ 180 000 habitants de chaque côté) se trouvent côte à côte.

F. A.

⇒ Pour visionner l’avant-match contre Cannes de samedi dernier, cliquer ici.

⇒ A en croire la programmation indiquée ici, la chaîne sportive filiale de TF1, Eurosport, a choisi de diffuser samedi 2 février Le Poiré-sur-Vie contre Paris Saint-Germain. Mais, parmi les partenaires du Paris FC se trouve la chaîne locale du Groupe Hersant, Paris Cap’… actuellement diffusée sur le câble (en attendant la TNT, annoncée pour fin février).

⇒ Le Paris football club en quête d’une nouvelle victoire, sur le site de la Ville de Paris

⇒ Au classement actuel, le Paris FC est juste devant les Lusitanos de Créteil.

Cécilia et Carla : Closer condamné

La société éditrice de Closer a été condamnée lundi à verser 30 000 € de dommages et intérêts à Cécilia Sarkozy pour la publication dans le magazine daté du 21 janvier de photos d'elle en maillot de bain à côté de celle de Carla Bruni, nouvelle compagne de Nicolas Sarkozy.

Le tribunal des référés de Nanterre (Hauts-de-Seine) a reconnu Mondadori coupable d'atteinte au droit à l'image et à la vie privée, a annoncé à l'AFP Michèle Cahen, avocate de l'ex-épouse du président, parlant d'une « décision très juste ».

Le tribunal a estimé que le choix des clichés était « révélateur d'une malveillance » à l'égard de l'ex-épouse, a ajouté Me Cahen, qui s'était plainte de la manière dont étaient juxtaposées les photos. « C'était affreux, on aurait dit qu'on comparait deux produits de consommation ! ».

Closer s'est également vu interdire d'exploiter toute affiche, toute photo, et de publier le texte de l'article incriminé « sous astreinte de 10 000 € par infraction constatée ». Le jugement devra être publié en couverture du prochain numéro sous peine du même montant d'amende par jour de retard, a encore indiqué l'avocate.

Les 30 000 € sont dus « à titre provisionnel » en attendant que l'affaire soit prochainement jugée sur le fond, a souligné Me Cahen, rappelant avoir demandé un total de 250 000 € de dommages et intérêts en réparation du préjudice subi.

L'assignation déposée la semaine dernière par Cécilia Ciganer-Albeniz avait été examinée vendredi après-midi au TGI de Nanterre.

AFP

Carla Bruni a préparé l’anniversaire de Nicolas Sarkozy

Et Bolloré déprogramme un direct… sur Direct 8

Aujourd’hui, difficile d’y couper (au moins dans le 16e arrondissement, où réside Carla Bruni) : c’est l’anniversaire de notre président de retour d’Inde. Un Sarkozy comparé à Jean Lefebvre par l’ancien agent Dominique Besnehard : « Quand on le voit, c’est sûr on est diverti »…Vendredi, sur la chaîne de la TNT de l'ami Bolloré, un « talk-show » sur Sarkozy et les femmes a été déprogrammé.

Selon Bakchich Info qui en parlait hier, l’ancien mannequin organise ce soir une fête pour l’anniversaire de notre cher président. Et « fait ses courses dans le quartier depuis plusieurs jours en répétant à qui veut l’entendre : "C’est moi qui paie". » Elle aurait également « loué les services d’un décorateur pour l’occasion. Les riverains s’attendent au grand jeu en matière de sécurité ce lundi soir, comme à chaque fois que le président débarque : tireurs d’élite et quartier bouclé ».

Tout ça pour en arriver là…

Toujours dans Bakchich Info, on pouvait lire samedi, à la veille de la diffusion de l’émission de Drucker sur France 2 : « Sarkozy, c’est Jean Lefebvre ».

Patron d’Artmedia et ancien agent d'artistes, Dominique Besnehard est un soutien fervent de Ségolène Royal à laquelle il a prodigué ses conseils durant la campagne présidentielle. À la différence de quelques autres, lui y croit toujours. Et récemment d’expliquer à des journalistes : « Sarkozy est un acteur de boulevard, c’est Jean Lefebvre. Quand on le voit , c’est sûr on est diverti. Mais dès qu’on est loin, on l’oublie. En revanche Ségoléne, elle est faite pour jouer Tchekhov. Elle se met en place lentement, mais elle restera, vous verrez. »

Au moins, Nicolas Sarkozy peut compter sur un ami (celui qui lui prête tantôt un yacht, tantôt un avion), le milliardaire Vincent Volloré, propriétaire de la chaîne Direct 8 qui, vendredi soir, n’a pas diffusé dans 88 Minutes « Sarkozy et les femmes ». Officiellement pour des raisons techniques. Nombre d'hommes politiques ou d'anciens proches du pouvoir devaient témoigner. Le plus iportant, dans les connaissances des coulisses du pouvoir, étant peut-être Jean-François Probst.

Hasard du calendrier ? L’ami du président a procédé à une augmentation de capital pour sa télé (on parle aussi d’un capital décuplé). Ce qui a fait les choux gras de Mme Royal chez Ducker hier (émission enregistrée le mercredi 23). Elle y voyait une façon de se mettre en place pour la possible privatisation d’une chaîne publique. Et, en théorie, Mme Royal devrait savoir - un peu - ce qui se passe à Direct 8.

Pollution, pédale douce et gratuité ce lundi à Paris

L’agglomération parisienne risque d‘être polluée au dioxyde d'azote

Le seuil de pollution atmosphérique au dioxyde d'azote, entraînant la mise en place de la procédure d'information et de recommandation, est « susceptible » d'être atteint lundi en Ile-de-France, a annoncé dimanche la préfecture de police (PP) de Paris, dans un communiqué qui détaille les conseils aux automobilistes, aux piétons et aux personnes de santé fragile.

Le stationnement résidentiel sera gratuit lundi à Paris, en raison des risques de pollution atmosphérique au dioxyde d'azote, a annoncé dimanche la mairie de Paris dans un communiqué.

Ces mesures, selon la PP, sont « destinées à limiter l'accroissement des effets sanitaires de cet épisode de pollution atmosphérique, pouvant être aggravé par une augmentation du taux de particules en suspension dans l'air ».

Le maire de Paris « s'associe en outre au préfet de Police pour inviter les automobilistes à limiter leur vitesse de circulation sans attendre que cet épisode de pollution soit confirmé ».

Cette mesure préventive, provoquée par les estimations de Météo-France, doit encourager les automobilistes à délaisser leur voiture en faveur des transports en commun car la pollution au dioxyde d'azote a atteint dimanche en fin de matinée le « niveau d'information et de recommandation » en Ile-de-France, a annoncé Airparif.

Une alerte avait déjà été déclenchée vendredi pour samedi 26 janvier.

⇒ Le site de l’association Airparif

Hervé Morin : le Grand muet s’exprime…

…sur ce qui l’arrange

Ce matin, Hervé Morin, le ministre de la Défense, ancien proche de François Bayrou (passé au Nouveau Centre), était sur Europe 1, le premier des invités de Dominique Souchier dans « C’est arrivé demain ». Il y a fait un effet d’annonce pour le moins étrange.

Le patron de la Grande muette (mais pas de ce site) a bien entendu rendu hommage aux trois gendarmes décédés cette semaine dans les Vosges, ainsi qu’aux militaires dans leur ensemble (dévoués, courageux,…) mais s’est refusé à tout détail sur la restructuration des armées. Tout juste a-t-on pu comprendre, décrypter, au détour d’une phrase, après de multiples questions, que, sur les 37 bases aériennes (BA) du territoire national, celle de Reims était amenée à « être restructurée » (en français, on dit "disparaître").

Seule véritable annonce : celle d’une décision qui ne peut pas avoir encore été prise, à savoir le lieu d’implantation du « Pentagone à la française », qui regroupera tous les services des Armées. « A Balard, vers 2011 ». Que de précision, sans même un appel d’offres !

Certes, le quartier de Balard (15e arrondissement) a l’avantage de se trouver proche des Hauts-de-Seine, où est implantée la Délégation générale pour l’armement (DGA)… Mais si tous les services sont regroupés, cela devrait vouloir dire que la DGA déménage aussi. A se demander s'il a bien réfléchi ou s'il prend les auditeurs pour des imbéciles, endormis le dimanche matin.

Le 15e arrondissement n’est pas une zone sinistrée. On y trouve entre autres Paris Expo (Porte de Versailles) et les services de restauration et d‘hébergement idoines, le troisième groupe de presse en France (qui connaît, vis-à-vis de certains de ses salariés, quelques soucis, M. Berlusconi souhaitant se séparer de divers titres), un groupe de presse spécialisé dans l’informatique et dont le P-DG n’est pas n’importe qui, le siège de France Télévisions, l’Hôpital européen Georges Pompidou (HEGP) - ces deux derniers équipements ayant été décidés sous Edouard Balladur, élu du 15e à l’époque. Voilà donc que l’on sait une chose. Alors qu’on ne sait pas ce que deviendront les futures carcasses d’avions, par exemple…

Le président de la République, par essence chef des Armées, est-il au courant ? Ou s’agit-il d’un simple effet d’annonce d’avant-municipales (« les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent », disait Jacques Chirac dans Le Monde du 22 février 1998). Quel intérêt de faire espérer quelque chose aux potentiels électeurs du 15e arrondissement, a priori largement acquis à la majorité présidentielle ? Tout simplement l’ouverture, de plus en plus large, qui pourrait, à ce qu’écrivait cette semaine Le Parisien, faire que ce groupuscule (très controversé, y compris par le député UMP du Rhône Georges Fenech) pourrait faire son entrée dans la liste… de l’UMP en la personne de Bernard Menez. Ce qui pourrait donner du grain à moudre à l’opposition socialiste (Mme Hidaldo, en l'occurrence), et pourquoi pas faire perdre aux listes Panafieu un siège de Conseiller de Paris ? A moins que, par un message subliminal, le ministre n’ait tenté d’interférer dans les élections législatives de ce dimanche.

Fabien Abitbol, dessin de Placide

⇒ Pour écouter l’émission de ce matin, cliquer ici et sélectionner la date du 27 janvier.

⇒ En juillet 2007, le même Hervé Morin avait été invité sur la même radio, le samedi cette fois.

Ségolène Royal : « J’ai été trompée »

Royal sur la 2, Tsonga sur la 3, Depardieu privé de télé… et Chirac parle de Debré !

⇒ Une fois par mois environ, l‘émission de divertissement dominicale de la deuxième chaîne reçoit un invité politique. Ce dimanche 27 janvier, sur France 2, Michel Drucker reçoit Ségolène Royal, à 14 heures dans Vivement Dimanche et à 18h50 dans Vivement dimanche prochain. Mme Royal (qui a quitté le 20e arrondissement où elle tenait meeting ce samedi en direction de l’Italie) a enregistré l’émission mercredi dernier. D’après les journalistes du Parisien, dont le sujet publié dans l’édition papier de ce samedi est reproduit ci-dessous, la candidate du PS parlera politique, ambitions personnelles, mais aussi de sa rupture d’avec François Hollande. « J'ai été trompée », explique-t-elle à un Michel Drucker qui ne s’attendait pas à de tels propos.

⇒ Gérard Depardieu interdit d'antenne sur TF1 ?
Il y a quelques jours, l'acteur français Gérard Depardieu avait tenu des propos « insultants » envers Nikos Aliagas et la "Star Academy" : « Et regardez la télé ! Cet abruti de Nikos… Les mecs chantent tous pareil, il n'y a plus aucune invention. C'est nul à chier ! ». Il serait, désormais, interdit d'antenne sur TF1. Sa venue au 20 heures dimanche soir, pour la promotion du film "Astérix et Obélix aux Jeux Olympiques" aurait également été annulée, indique l’Intern@ute Magazine.

⇒ Autre déprogrammation, certaine celle-là, sur France 3 ce dimanche à 9h30. Les programmes prévus à compter de cette heure sont remplacés par la finale de tennis opposant Jo-Wilfried Tsonga à Novak Djokovic en Australie.

⇒ Pour les lève-tôt (ou les couche-tard, car l'émission est rediffusée dans la nuit), l'occasion sera donnée de voir un entretien exclusif entre Catherine Ceylac et Jacques Chirac, d'une durée approximative de cinq minutes. L'ancien président de la République évoque ses rapports avec l'invité du jour de « Thé ou Café », qui vient présenter son nouveau roman policier. Que ceux qui ne sont ni lève-tôt ni couche-tard se « rassurent » : la vidéo de MM. Chirac et Debré et de Mme Ceylac sera disponible en théorie le lundi.

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Royal s'épanche chez Drucker

Dans « Vivement dimanche », demain, elle parlera de politique, de ses ambitions pour le PS, de Nicolas Sarkozy, mais aussi de sa rupture avec François Hollande. L'ex-candidate socialiste le dit tout net : « J'ai été trompée. »

Cette émission-là, Michel Drucker s'en souviendra longtemps. Enregistré mercredi et diffusée demain sur France 2, le « Vivement dimanche » avec Ségolène Royal en invitée vedette a marqué le présentateur télé, qui en a pourtant vu beaucoup d'autres. « C'est l'une des émissions les plus fortes que j'aie faites en huit ans », confie-t-il.

En pantalon et pull noirs, l'ex-candidate à la présidentielle était en confiance, entourée de ses amis politiques Michel Sapin, Najat Belkacem, Delphine Batho, Aurélie Filippetti, Sophie Bouchet-Petersen, Jean-Pierre Mignard et Christiane Taubira. Mais aussi de Dominique Besnehard, son poisson-pilote dans le monde du spectacle. Sur le plateau, la présidente de Poitou-Charentes va aussi échanger avec Charles Aznavour, Cali, Thomas Dutronc, André Dussollier, Arielle Dombasle et Liane Foly, cette dernière se livrant à une imitation (réussie) de la candidate socialiste.

« Elle parle de manière apaisée parce qu'elle a tourné la page »

A distance, la comédienne Jeanne Moreau (qui fêtait ce mercredi ses 80 ans) dit tout le bien qu'elle pense de la dame du Poitou-Charentes : « J'aime cette femme. Avec Ségolène, la politique est montée d'un cran. » Aznavour, qui penche pourtant plus vers Sarkozy que vers les socialistes, se fend d'un compliment en saluant sa « performance artistique » durant la présidentielle. Thomas Dutronc approuve en riant : pour le guitariste et comédien, il n'y a pas de doute, les « plus belles jambes de la campagne » étaient bien celles de Ségolène Royal. A l'aise, détendue, l'ex-candidate a apporté quelques paires de charentaises de mode fabriquées dans une entreprise en difficulté du Poitou. Elle se déclare même prête à en offrir une paire au président de la République en espérant, dit-elle, que cela puisse le « calmer ». Interrogée par Claude Sérillon dans la partie politique de l'émission, l'invitée ne cache pas ses ambitions pour la présidentielle de 2012. Non plus que pour le PS à l'égard duquel elle se dit prête à « prendre ses responsabilités » si les conditions sont réunies pour en prendre la tête. Et elle répète, avec des mots quasi identiques à ceux qu'elle avait déjà utilisés sur France 2, qu'elle ira « jusqu'au bout de sa démarche ». Au passage, elle évoque le rôle de plus en plus important des médias dans une campagne présidentielle et réfute l'idée que la politique soit un métier.

Quand on l'amène sur un terrain tout à fait personnel en lui demandant d'évoquer sa rupture avec son ex-compagnon François Hollande, Ségolène Royal ne se dérobe pas. Elle parle pour la première fois, en termes très directs, de sa séparation et des causes qui l'ont amenée. « J'ai été trompée », lâche-t-elle en indiquant que cette situation avait duré « pendant longtemps ». Un aveu très franc formulé, selon les participants à l'émission, sans rancœur. C'est en tout cas l'impression de Michel Drucker : « Elle parle de manière apaisée parce qu'elle a tourné la page. » D'ailleurs, Royal renouvelle ses vœux de bonheur personnel à son ex-compagnon. Celle qui tacle durement Nicolas Sarkozy pour la mise en scène de sa vie privée avoue simplement se sentir, personnellement, « libérée ». Sa prestation à « Vivement dimanche » a impressionné Drucker qui l'avait déjà invitée à deux reprises. « Elle a passé un cap, c'est très net », commente l'animateur. Dimanche, son émission pourrait bien, elle, battre ses records d'audience.

Julien Dray, le député de l'Essonne a laissé entendre hier soir à Sainte-Geneviève-des-Bois qu'il briguerait la tête du PS. « Mon idée est que, dans mon parti, il faut une génération nouvelle et que je ne suis pas forcément le moins bien placé pour commencer ce travail », a-t-il déclaré.

Eric Hacquemand et Philippe Martinat, pour Le Parisien, photo Frédéric Dugit

Carla Bruni : une certaine vision de la France

« The French are miserable but Sarkozy's my Napoleon ». Ainsi le Daily Mail a-t-il titré une interview de la chanteuse réalisée... peu avant sa rencontre avec Nicolas Sarkozy.

Le titre : « The French are miserable but Sarkozy's my Napoleon', say his lover (or wife) Carla Bruni. ». Le quotidien outre-manchot du 19 janvier a de nouveau publié une interview de la nouvelle compagne de Nicolas Sarkozy, réalisée juste avant que la chanteuse rencontre le chef de l'Etat.

On y a apprend que Carla Bruni se sent plus Italienne que Française, qu'elle trouve Paris difficilement supportable en raison de la pollution et qu'elle trouve que les Français sont des gens « négatifs » et trop souvent de « mauvaise humeur ». La chanteuse y affirme aussi que les hommes « ne mûrissent jamais -ils vieillissent seulement » et que ceux de petite taille ont une certaine prestance, comme le chanteur Prince, « Napoleon, Sarkozy… ». La demi-sœur de l’actrice se veut italienne et ne se sent « pas du tout française ».

Sur son blogue, Jérôme Hourdeaux, journaliste au Nouvel obs en ligne, en a refait hier une lecture.

Photo : Getty

⇒ Cécilia Ciganer, ex-Sarkozy, qui avait poursuivi Closer, sera fixée sur son sort… lundi à 15 heures, alors que la nouvelle édition de l’hebdomadaire pipole sera en kiosques depuis une huitaine d’heures…

Les enseignants en grève contre la réforme du Bac pro

L’intersyndicale de la région parisienne appelle à une manifestation mercredi

De nombreuses organisations syndicales des trois académies d’Ile-de-France appellent à une grève et une manifestation unitaire le mercredi 30 janvier pour protester contre la réforme annoncée du Bac professionnel.

La manifestation partira à 14h30 du métro Sèvres-Babylone et se dirigera vers le siège du ministère de l’Education nationale.

L’appel de l’intersyndicale des Académies de Paris, Créteil et Versailles est ici.

A l’issue de la manifestation, une Assemblée générale des syndicats de la Région parisienne aura lieu à la Bourse du travail, vers 17 heures, dans le 10e arrondissement.

⇒ Pour davantage de détails sur cette réforme tant souhaitée par le ministre Xavier Darcos et dont les médias traditionnels se font si peu l’écho, cliquer ici.

⇒ Le Bac pro en trois ans, sur le site du ministère

⇒ Education : les syndicats prêts au conflit contre un « service minimum ».

Carrefour arrêtera ses sites Ooshop et Boostore cet été

Les deux marques vont cesser leur activité au profit de Carrefour.fr

Comme Le Figaro l'a révélé le 16 janvier, Carrefour rapatrie sous un seul toit, Carrefour.fr, ses activités sur Internet. Ses deux autres sites - Ooshop et Boostore - vivent donc leurs derniers moments.

« Nous arrêtons ces deux marques cet été », explique Nathalie Mesny, directeur marketing des hypermarchés Carrefour France. Une première étape a été franchie début janvier. En accueillant Boostore, Ooshop et ses enseignes de services, Carrefour.fr, qui était jusqu'alors un simple site d'information, est devenu un site commercial.

Pour le groupe, Internet est devenu « incontournable ». « C'est pourquoi nous avons décidé de capitaliser sur une seule marque, Carrefour.fr », explique Nathalie Mesny.

Mathilde Visseyrias, pour Le Figaro

⇒ Un autre site existe ici.

La ville pour tous, avec Ségolène Royal

Une journée dans le 20e arrondissement avec la candidate du PS

Il y a environ deux semaines, le président Sarkozy voulait faire des municipales un enjeu national (il avait en fait commencé en septembre 2007 à s’immiscer dans les affaires locales), pour quatorze jours plus tard, faire un pas en arrière, soulageant ainsi quelques maires UMP, pour faire dire le contraire avant-hier par son porte-parole. Quoi qu’il en soit, la finaliste de la présidentielle, présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes, fait, elle, la « tournée des popotes » et est depuis ce matin dans le 20e arrondissement, indique le site Désirs d’Avenir 20e.

Depuis ce matin 10h (et jusqu’à 18h30) a lieu à La Bellevilloise une « Assemblée générale participative » sur le thème « La ville pour tous ». Trois thèmes de débats participatifs sont proposés, auxquels participent des experts français et européens ainsi que les rapporteurs des débats des comités.

⇒ Thème N°1 : La ville contre la vie chère

De quels moyens peut se doter la ville pour réduire les contraintes d’une vie rendue difficile par le coût des produits et des prestations ? Comment concevoir une cité hospitalière à l’innovation économique et à la création des richesses, une ville qui, des transports à la cantine scolaire, des services à la personne à l’habitat, doit garantir les conditions de vie ensemble ?

⇒ Thème N°2 : Le droit au développement durable pour tous dans la Ville

Comment éviter que la protection des humains contre la pollution et le réchauffement climatique ne soit dépendante des conditions de ressources, d’âge ou d’habitat ? Le souvenir de l’été 2003 ne s’efface décidément pas.

⇒ Thème N°3 : La démocratie participative au service de la Ville

Comment associer toutes les catégories de la population, des élections qui ratifient les programmes à la mise en œuvre des politiques locales ? En bref la démocratie participative, comme outil de l’imagination et de la fédération des énergies et des idées de tous, brisant les barrières qui dressent les jeunes contre les anciens, les quartiers populaires contre les quartiers résidentiels, les villes contre les campagnes. N’oublions pas dans les propositions les jurys citoyens qui seront le plus sûr allié des élus pour évaluer la pertinence de leurs choix.


Un petit déjeuner d’accueil était proposé aux premiers arrivés. Mme Royal, qui doit ce soir partir pour Rome où elle est invitée par le maire Walter Veltroni (qui en 2003 a « importé » la Nuit blanche de Paris),
par ailleurs responsable du nouveau parti de centre-gauche d’Italie, a ce matin dénoncé à la Bellevilloise « cette espèce de connivence, en haut, des puissants et de ceux qui jonglent avec les milliards pendant qu'à la base les petits ont du mal à vivre, à survivre ». Elle évoquait la fraude à la Société générale, où il est de plus en plus probable que le trader n’a pas agi seul.

Photo : Désirs d'Avenir

La Bellevilloise
19/21, rue Boyer (20e)
Métro Gambetta ou Ménilmontant, bus 96 ou 26.