Royal sur la 2, Tsonga sur la 3, Depardieu privé de télé… et Chirac parle de Debré !
⇒ Une fois par mois environ, l‘émission de divertissement dominicale de la deuxième chaîne reçoit un invité politique. Ce dimanche 27 janvier, sur France 2, Michel Drucker reçoit Ségolène Royal, à 14 heures dans Vivement Dimanche et à 18h50 dans Vivement dimanche prochain. Mme Royal (qui a quitté le 20e arrondissement où elle tenait meeting ce samedi en direction de l’Italie) a enregistré l’émission mercredi dernier. D’après les journalistes du Parisien, dont le sujet publié dans l’édition papier de ce samedi est reproduit ci-dessous, la candidate du PS parlera politique, ambitions personnelles, mais aussi de sa rupture d’avec François Hollande. « J'ai été trompée », explique-t-elle à un Michel Drucker qui ne s’attendait pas à de tels propos.
⇒ Gérard Depardieu interdit d'antenne sur TF1 ?
Il y a quelques jours, l'acteur français Gérard Depardieu avait tenu des propos « insultants » envers Nikos Aliagas et la "Star Academy" : « Et regardez la télé ! Cet abruti de Nikos… Les mecs chantent tous pareil, il n'y a plus aucune invention. C'est nul à chier ! ». Il serait, désormais, interdit d'antenne sur TF1. Sa venue au 20 heures dimanche soir, pour la promotion du film "Astérix et Obélix aux Jeux Olympiques" aurait également été annulée, indique l’Intern@ute Magazine.
⇒ Autre déprogrammation, certaine celle-là, sur France 3 ce dimanche à 9h30. Les programmes prévus à compter de cette heure sont remplacés par la finale de tennis opposant Jo-Wilfried Tsonga à Novak Djokovic en Australie.
⇒ Pour les lève-tôt (ou les couche-tard, car l'émission est rediffusée dans la nuit), l'occasion sera donnée de voir un entretien exclusif entre Catherine Ceylac et Jacques Chirac, d'une durée approximative de cinq minutes. L'ancien président de la République évoque ses rapports avec l'invité du jour de « Thé ou Café », qui vient présenter son nouveau roman policier. Que ceux qui ne sont ni lève-tôt ni couche-tard se « rassurent » : la vidéo de MM. Chirac et Debré et de Mme Ceylac sera disponible en théorie le lundi.
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Royal s'épanche chez Drucker
Dans « Vivement dimanche », demain, elle parlera de politique, de ses ambitions pour le PS, de Nicolas Sarkozy, mais aussi de sa rupture avec François Hollande. L'ex-candidate socialiste le dit tout net : « J'ai été trompée. »
Cette émission-là, Michel Drucker s'en souviendra longtemps. Enregistré mercredi et diffusée demain sur France 2, le « Vivement dimanche » avec Ségolène Royal en invitée vedette a marqué le présentateur télé, qui en a pourtant vu beaucoup d'autres. « C'est l'une des émissions les plus fortes que j'aie faites en huit ans », confie-t-il.
En pantalon et pull noirs, l'ex-candidate à la présidentielle était en confiance, entourée de ses amis politiques Michel Sapin, Najat Belkacem, Delphine Batho, Aurélie Filippetti, Sophie Bouchet-Petersen, Jean-Pierre Mignard et Christiane Taubira. Mais aussi de Dominique Besnehard, son poisson-pilote dans le monde du spectacle. Sur le plateau, la présidente de Poitou-Charentes va aussi échanger avec Charles Aznavour, Cali, Thomas Dutronc, André Dussollier, Arielle Dombasle et Liane Foly, cette dernière se livrant à une imitation (réussie) de la candidate socialiste.
« Elle parle de manière apaisée parce qu'elle a tourné la page »
A distance, la comédienne Jeanne Moreau (qui fêtait ce mercredi ses 80 ans) dit tout le bien qu'elle pense de la dame du Poitou-Charentes : « J'aime cette femme. Avec Ségolène, la politique est montée d'un cran. » Aznavour, qui penche pourtant plus vers Sarkozy que vers les socialistes, se fend d'un compliment en saluant sa « performance artistique » durant la présidentielle. Thomas Dutronc approuve en riant : pour le guitariste et comédien, il n'y a pas de doute, les « plus belles jambes de la campagne » étaient bien celles de Ségolène Royal. A l'aise, détendue, l'ex-candidate a apporté quelques paires de charentaises de mode fabriquées dans une entreprise en difficulté du Poitou. Elle se déclare même prête à en offrir une paire au président de la République en espérant, dit-elle, que cela puisse le « calmer ». Interrogée par Claude Sérillon dans la partie politique de l'émission, l'invitée ne cache pas ses ambitions pour la présidentielle de 2012. Non plus que pour le PS à l'égard duquel elle se dit prête à « prendre ses responsabilités » si les conditions sont réunies pour en prendre la tête. Et elle répète, avec des mots quasi identiques à ceux qu'elle avait déjà utilisés sur France 2, qu'elle ira « jusqu'au bout de sa démarche ». Au passage, elle évoque le rôle de plus en plus important des médias dans une campagne présidentielle et réfute l'idée que la politique soit un métier.
Quand on l'amène sur un terrain tout à fait personnel en lui demandant d'évoquer sa rupture avec son ex-compagnon François Hollande, Ségolène Royal ne se dérobe pas. Elle parle pour la première fois, en termes très directs, de sa séparation et des causes qui l'ont amenée. « J'ai été trompée », lâche-t-elle en indiquant que cette situation avait duré « pendant longtemps ». Un aveu très franc formulé, selon les participants à l'émission, sans rancœur. C'est en tout cas l'impression de Michel Drucker : « Elle parle de manière apaisée parce qu'elle a tourné la page. » D'ailleurs, Royal renouvelle ses vœux de bonheur personnel à son ex-compagnon. Celle qui tacle durement Nicolas Sarkozy pour la mise en scène de sa vie privée avoue simplement se sentir, personnellement, « libérée ». Sa prestation à « Vivement dimanche » a impressionné Drucker qui l'avait déjà invitée à deux reprises. « Elle a passé un cap, c'est très net », commente l'animateur. Dimanche, son émission pourrait bien, elle, battre ses records d'audience.
Julien Dray, le député de l'Essonne a laissé entendre hier soir à Sainte-Geneviève-des-Bois qu'il briguerait la tête du PS. « Mon idée est que, dans mon parti, il faut une génération nouvelle et que je ne suis pas forcément le moins bien placé pour commencer ce travail », a-t-il déclaré.
Eric Hacquemand et Philippe Martinat, pour Le Parisien, photo Frédéric Dugit
Monsieur, vous ne nous dites pas tout ,pourquoi avoir caché a vos lecteurs que la messe dominicale de ce matin était retransmise de la chapelle de l'hôpital psychiatrique de Bégard, (Côtes d'Armor, ex-Côtes du Nord), hôpital propriété de la congrégation des filles du Bon Sauveur, icelle congrégation étant également propriétaire des murs des hopitaux psychiatriques de Pont l'abbé-Picauville, de Saint-Lo, d'Albi, etc.
Un astucieux montage juridique permettrait (nous dit-on) aux filles du Bon Sauveur, religieuses de leur état, de louer les murs à une association moyennant de copieux loyers, mettant nos sœurs, et leurs conseillers, (dont un comte normand autrefois désargenté et bien "redoré" depuis, à l'abri du besoin matériel, dirons-nous pudiquement.
Ah ah, monsieur Rouletabille se mettrait il en quête d'information ?
Rédigé par : Jack Langdeputte | 27/01/2008 à 14h33
Qu'un comte se fasse reluire par des sœurs me chaut peut.
Il a suffisamment été question de quête de spiritualité avec la candidate à la présidence de la République française et laïque.
Rédigé par : Le ouaibemaître | 27/01/2008 à 17h17
La deuxième partie de Royal Drucker (« Vivement Dimanche Prochain »), a réuni près de quatre millions de téléspectateurs (19,3 % d parts d'audience selon Médiamétrie) a fait ainsi son meilleur score de la saison.
Pour les téléspectateurs surpris de ne pas voir Nicolas Canteloup sur le plateau et croyant à une censure, comme la rumeur le laisse croire sur le Net, l'imitateur a tenu à préciser hier soir que mercredi (jour de l'enregistrement de l'émission) il était en tournée en province.
Rédigé par : Fabien | 29/01/2008 à 08h28