Ménilmontant, mais oui madame...

Paris Cap’

Deux mois d’existence

Après un lancement par Internet avec une sympathique vidéo sur le thème de l’eau « municipale » (bien d’actualité aujourd’hui avec la campagne d’affiches de l’eau en bouteilles Cristalline, vivement critiquée, y compris par le maire de Paris et Eau de Paris) qui a duré une semaine et a été refusée dans le métro et sur les Abribus®, la chaîne locale PARIS CAP’ fêtera mardi ses deux mois d’existence.

Elle émet 7 jours/7, 24 heures/24 depuis la mythique rue Cognacq-Jay (7e). PARIS CAP' se veut en prise directe avec l'actualité ; sa programmation est rythmée tous les quarts d'heure par des flashs info et des agendas. Objectif : « donner aux Parisiennes et aux Parisiens actifs qui sont de plus en plus réceptifs à la proximité, l'envie de mieux vivre Paris » (dixit le communiqué de presse de lancement, car semble-t-il les chômeurs et les retraités ne comptent pas). « Avec PARIS CAP', ils auront enfin leur chaîne ! Les informations locales pratiques et de services, les bons plans et les rendez-vous insolites distillés tout au long de la journée, la positionnent comme LA chaîne « parisienne » par excellence. Ses actions de service et de médiation ainsi que son rôle mémoire et miroir, font de PARIS CAP' une chaîne de proximité. »

Pourtant, jeudi 18 janvier, à 22h, à l’occasion de la Journée des Justes, alors que France 2 consacrait un direct au Président de la République au Panthéon et les deux premières parties de sa soirée à la mémoire, Paris Cap’ sortait de son ornière typiquement parisienne en diffusant à 22h un documentaire du réalisateur touche-à-tout Nicolas Ribowski sobrement intitulé Les Justes. Dans ce documentaire, il rappelait que deux archevêques avaient pris position pendant l’Occupation, faisait témoigner une ancienne étudiante du lycée Victor-Duruy, etc… Point d’excès de parisianisme. Juste un hommage comme le président de la République a su si bien le faire en ne tenant pas compte que des 2700 françaises et français reconnus par l’Etat d’Israël, mais de tous les anonymes dans son allocution. Il nous restera en mémoire de son premier quinquennat autant que l'opposition de la France à la guerre en Irak.

Ainsi, donc, nos voisins de Zaléa TV (site officiel ICI) sont pour l’instant – ce malgré leur ancienneté – laissés pour compte.

Paris Cap’ est uniquement diffusée sur le réseau Ile-De-France, via le canal 15 du câblo-opérateur Noos.

Le site de la chaîne est ICI.

Voitures de location en libre-service

« Le Parisien » de ce dimanche publie un intéressant sujet sur le développement d'une société basée boulevard Beaumarchais, dans le 11e arrondissement. Le voici dans son intégralité, additionné de quelques liens et compléments.

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Et maintenant, des voitures de location en libre-service

Une société lance cette semaine un nouveau type de location de voitures de courte durée dans la capitale : le libre-service sans clé. L'objectif, à terme : un point de location par station de métro.

BESOIN d'une voiture pour un après-midi chez Ikea ou une escapade en forêt ? La société Caisse commune, créée il y a six ans, propose à Paris de louer une voiture à l'heure pour de petits trajets. Dix stations existent déjà dans la capitale où quelque soixante voitures sont louées pour près de 20 000 trajets par an, avec un taux de croissance de 20 % en 2006. Cette semaine, l'initiateur de l'autopartage passe à la vitesse supérieure et lance la voiture en libre-service.

Grâce à un ordinateur installé dans les véhicules et relié à la centrale de location par GPS, il suffit désormais d'une réservation sur Internet ou par téléphone puis d'apposer sa carte d'adhérent (12 € d'abonnement par mois) sur le pare-brise. Miracle : les portes s'ouvrent. Il n'y a plus qu'à démarrer. Jusque-là, il fallait réserver puis passer par une borne et un code pour avoir une clé.

20 € pour une escapade nocturne

Autre nouveauté : les stations sont installées en plein air et non plus dans des parkings souterrains. Il suffit de passer devant pour voir si une voiture est disponible. A chaque fois, deux véhicules sont proposés à la location. « Notre objectif : ouvrir quatre stations d'ici à un mois et, à terme, que tout Parisien habite à moins de dix minutes d'une station de location », commente Loïc Mignotte, responsable de Caisse commune. Dès que quarante habitants en feront la demande dans un même quartier, la société créera une station nouvelle. Selon les concepteurs de la société, une voiture « partagée » remplace huit voitures normales. C'est autant de places de stationnement gagnées et moins de pollution. « Nous avons aussi bien des familles qui veulent aller en forêt à Rambouillet que des artisans qui ont des chantiers en banlieue... », ajoute Loïc Mignotte. Il faut dire qu'un ménage sur deux n'a pas de voiture à Paris. Comme Sylvia, agent immobilier. « J'ai besoin d'une voiture, mais seulement deux à trois fois par semaine. Ce type de formule me convient bien pour aller faire des courses, sortir le soir ou partir à la campagne. C'est comme si j'avais ma propre voiture. »

Et les tarifs ? Un peu cher au départ puisqu'il faut débourser 100 € de droit d'entrée. Ensuite : 12 € par mois, plus 5 € de prise en charge par location, 1,99 € de l'heure et 0,21 € du kilomètre... Comptez une vingtaine d'euros, essence comprise, pour une escapade entre 19 heures et 4 heures du matin. On peut réserver 24 heures sur 24. Plus de soucis ensuite d'assurance, de parking ou d'entretien. Pour la mairie de Paris, qui soutient le dispositif, l'autopartage n'est qu'une première étape. « Nous souhaitons créer un véritable bouquet de services, explique Denis Baupin, maire adjoint en charge des transports, pour qu'avec une carte orange on puisse prendre les transports en commun et avoir des réductions sur les locations de voiture, les courses de taxi, ou les vélos en libre-service. »

© Le Parisien dimanche (21 janvier 2006)

Renseignements :
Caisse commune
56, boulevard Beaumarchais
75011 PARIS
Tél. : 01 43 55 15 95
Site Internet : Caisse Commune

Pour en savoir davantage sur la voiture partagée, cliquer ICI. Le bilan en décembre 2005 tel que publié par le site Forum Auto est LA.

Autre solution pour les moins individualistes le co-voiturage, qui, dans le cadre des trajets domicile-travail, représenterait désormais 5 % des déplacements.

La députée radicale rejoint la candidate socialiste

Christiane Taubira doit entrer mardi dans l'équipe de Ségolène Royal, selon « Le Monde »

« Je préfère rejoindre son équipe quand elle est en vulnérabilité », a indiqué la députée guyanaise…

Ainsi que nous l'avions laissé entendre dans le sujet sur la prise de cocaïne à la gare du Nord, la députée de la première circonscription de la Guyane, candidate à l'élection présidentielle en 2002 pour le Parti radical de gauche (PRG), rejoindra mardi le staff de campagne de Ségolène Royal.

C'est ce qu'annonce « Le Monde », dans son édition datée du 21 janvier 2007, sous la plume de Jean-Baptiste de Montvalon. Mme Taubira, selon les accords signés le 21 juin 2006 entre le PS et le PRG, fait partie des députés PRG qui seront soutenus par le PS afin d'être reconduits dans la prochaine Législature. Cet accord avait été signé par le Président du PRG, M. Jean-Michel Baylet, Président Directeur-général du groupe de presse La Dépêche, dont le principal journal qui avait relayé, dans cet article l'information sur le patrimoine de Mme Royal et de M. Hollande. Une information également reprise par le gratuit « 20 minutes », qui doit son édition toulousaine à l'aide de M. Baylet, qui hésitait à lancer lui-même un gratuit sur la ville rose, comme l'avait expliqué l'école supérieure de journalisme de Lille (ESJ), reprenant ainsi des informations publiées en 2004 dans « Libération », « Le Monde » et « CB News ».

M. Hollande, au sujet de son patrimoine et de celui de sa compagne, avait annoncé qu'il déposerait des plaintes et profité d'une invitation à la radio (France Info) et à la télé (La Chaîne parlementaire) pour préciser que ses parents n'habitaient pas chez lui…

Toujours est-il que la SCI La Sapinière existe depuis fort longtemps, puisque, le 24 janvier 2000, elle changeait d'immatriculation (l'appartement de Boulogne-Billancourt a été acquis en 1990 avec un prêt de 15 ans, selon les dires de Mme Royal). Ce n'est sans doute pas un hasard si l'information (qui en soi n'a rien de scandaleux) paraît aujourd'hui sous une forme totalement détournée, puisque la constitution d'une Société civile immobilière (SCI) n'est aucunement une façon de ne pas payer d'impôts, mais une façon de mettre des biens en commun…

Dans son "Journal d'un avocat", Maître Eolas a consacré un sujet détaillé (largement commenté) sur ce coup bas de campagne.

Fabien Abitbol

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Mme Taubira rejoint l'équipe de campagne de Ségolène Royal

« Déléguée à l'expression républicaine » : tel est le titre que Christiane Taubira voudrait se voir décerner par Ségolène Royal, mardi 23 janvier, lorsque sera officialisée son entrée dans l'équipe de campagne. Si elle a dû renoncer - en vertu de l'accord conclu en octobre 2006 entre le Parti radical de gauche et le PS - à être de nouveau candidate à l'élection présidentielle, la députée (app. PS) de Guyane n'entend pas perdre son honneur dans l'opération.

Nul ralliement, donc, mais l'« entrée en campagne » d'une personnalité certes désireuse « que la gauche l'emporte », mais également soucieuse de préserver son autonomie. A l'entendre, sa place dans le dispositif de campagne aurait fait l'objet, depuis plusieurs semaines, de nombreuses discussions avec la candidate socialiste.

« Elle pensait que le poste de porte-parole, qui est le plus exposé, me permettrait d'intervenir davantage. Mais j'ai refusé », indique au Monde Mme Taubira. « Je ne viens pas pour expliquer ce qu'elle dit - je ne saurais pas le faire -, mais pour amplifier sa campagne en y ajoutant mes combats », ajoute-t-elle.

L'ex-candidate à l'élection présidentielle de 2002, qui avait alors obtenu 2,3 % des voix, refuse par avance tout « enclavement ». « Mon thème central sera l'offre de lien civique et de lien social : il faut subordonner toutes les politiques publiques - éducation, justice, logement, santé publique - à cet objectif », confie-t-elle. Un programme de candidate ? « On ne se refait pas ! », sourit Mme Taubira. Persistant à penser que le PS a fait « une erreur » en cherchant à restreindre l'offre électorale de la gauche au premier tour, elle précise, pour ce qui la concerne, qu'elle n'a « pas envie d'être une force supplétive ».

« DÉFAUTS DANS LA CUIRASSE »

La députée a déjà prévu tous les cas de figure. « Les désaccords devront être assumés en tant que tels. S'il y a une divergence de fond, je le dirai. Et j'en assumerai toutes les conséquences », prévient-elle. Le « trou d'air » de la candidate socialiste ? « Je préfère rejoindre son équipe quand elle est en vulnérabilité », indique Mme Taubira, qui estime que cela valorisera son arrivée.

Tout en précisant être « la moins bien placée » pour évaluer le dispositif mis en place autour de la candidate socialiste, il ne lui a pas échappé que sa campagne « bat de l'aile ». « Quand on voit les loupés, on se rend bien compte qu'il y a des défauts dans la cuirasse », estime Mme Taubira, jugeant qu'il faudra « très vite évaluer cette campagne décoiffante ».

« Il faut un peu plus de cohésion », ajoute-t-elle. Assurant qu'elle entend bien prendre sa part dans la poursuite de cet objectif : « Je n'ai pas le droit de regarder les choses se défaire », souligne-t-elle.

Jean-Baptiste de Montvalon
Article paru dans l'édition du 21 janvier 2007

Nicolas Sarkozy revu et corrigé

…par « Les Gars de la Royal »

Après le détournement de « Célimène » en « Ségolène » (vantant la plastique de leur candidate préférée), celui de « Voyage, voyage » en « Dégage, dégage » contre Jean-Marie Le Pen, Les Gars de la Royal ont parodié cette fois la chanson disco du groupe antillais Ottawan, « D.I.S.C.O. »… en « S.A.R.K.O. ».

Bien entendu, cela ne revêt aucun caractère d'objectivité (à l'instar des chansons précédentes).

Un tel retour en arrière (la chanson date de 1979…) ne fait pas montre d'une véritable "rupture", maintenant que la candidate socialiste - lors de son discours du 17 janvier à Toulon - a indiqué que la « rupture » de M. Sarkozy était davantage incarnée par le PS…

Pour regarder le clip vidéo, cliquer sur la flèche blanche.

L’année commence bien pour les douaniers !

Les douanes ont saisi à la gare du Nord (10e) 14,4 kilos de cocaïne dissimulée dans des paniers garnis, pour une valeur de 576.000 euros, a indiqué hier jeudi la Direction générale des douanes et droits indirects. Cette saisie remonte au 6 janvier.

A l'embarquement d'un train à destination d' Amsterdam, la brigade de surveillance intérieure Transmanche de Paris a procédé au contrôle des bagages de deux personnes dans lesquels elle a découvert des paniers bien garnis. Ces derniers contenaient des friandises et des boîtes de conserves qui paraissaient reconditionnées. L'ouverture d'une des boîtes a permis aux gabelous de trouver trois cylindres contenant de la cocaïne.

Au total, huit personnes ont été interpellées en possession de quelques paniers identiques. Vingt boîtes remplies de cocaïne ont été découvertes pour un poids total de 14,4 kilos. Six des personnes interpellées ont été déférées au parquet de Paris après avoir été remises aux services de la brigade des stupéfiants. Le parquet a ouvert une information judiciaire pour trafic de stupéfiants et contrebande.

Le Surinam (ou Suriname), ancienne colonie des Pays-Bas est un pays frontalier de la France, puisqu’il est séparé du département français d’Amérique (DFA) de la Guyane (le plus grand département français depuis la Loi de départementalisation du 19 mars 1946) par le Maroni . Dans cette ancienne colonie française, les douaniers ont effectué en novembre 2006 quatre prises de cocaïne pour un total de 73 kgs. La Guyane, dont la députée apparentée PS Christiane Taubira-Delanon pourrait prochainement rallier le staff de campagne de Ségolène Royal (elle estime que la campagne « bat de l’aile »), est, comme la Martinique et la Guadeloupe (notamment avec l’île binationale de Saint-Martin) une importante plaque tournante du trafic de cocaïne en France. A Saint-Martin, la délinquance générale est en augmentation d’environ 6% : 2725 crimes et délits constatés en 2006 contre 2426 en 2005 pour une population (côté français) de moins de 32 000 habitants dans la commune que dirige toujours M. Albert Fleming.

En 2005, 2,6 tonnes de cocaïne ont été saisies par les douanes françaises, indique le ministère. Le bilan de 2006 n’est pas encore officiellement dressé.

Fabien Abitbol
Photo © Direction générale des douanes

Réunion ce soir rue de la Chine (rappel)

Dans le cadre des réunions du vendredi organisées par Les Verts du 20e (ouvertes à tous, adhérents ou pas) a lieu ce vendredi, à compter de 18h30/19h un débat à la Teinturerie.

Ce débat sera présenté et animé par Mylène Stambouli, conseillère de Paris, adjointe au maire de Paris, chargée de la lutte contre l’exclusion.

Thème : « Tous citoyens ! La lutte des sans domicile » Où en sont les Don Quichotte actuellement ? et les autres luttes ?

Le site des Enfants de Don Quichotte est ICI.

La Teinturerie
24, rue de la Chine (20e)
Entrée libre

Les rumeurs semblent se confirmer !

Le quotidien israélien Ha'aretz de ce 18 janvier 2007 titre : « Les forces de sécurité palestiniennes auraient découvert un tunnel creusé par le Hamas pour assassiner des dirigeants du Fatah »

Jeudi, les forces de sécurité palestiniennes ont dit avoir mis à jour un tunnel au nord de la bande de Gaza, que le Hamas comptait utiliser pour assassiner des dirigeants du Fatah, le parti rival du Hamas.

Cette découverte intervient quelques jours après que des représentants du Fatah ont accusé le Hamas de creuser un réseau de tunnels sous les domiciles de membres du Fatah et sous des routes stratégiques empruntées par de hauts représentants du Fatah, dont le président Mahmoud Abbas lui-même, dans le cadre d'un complot destiné à les assassiner.

Le Hamas a démenti avec colère ces accusations, qui s'ajoutent aux tensions extrêmes avec le Fatah. Plus de 30 personnes sont mortes lors de violences inter-palestiniennes ces six dernières semaines, bien qu'une trêve soit intervenue ces derniers jours.

Des membres de la Force de sécurité préventive, pro-Fatah, ont affirmé que ce tunnel avait été découvert après l'effondrement d'une route sous le poids d'un camion. Un bulldozer est rapidement arrivé sur place et a comblé le trou avec du sable. Seul le trou sur la route principale qui longe la bande de Gaza était encore visible. Mais aucune preuve n'a été apportée de l'existence de ce tunnel.

Des membres du Hamas ont démenti avoir eu connaissance de ce tunnel, mais Abou Obeida, porte-parole de la branche armée de l'organisation, a dit que le Hamas avait construit des tunnels pour se défendre des attaques israéliennes. Toutefois,un membre des services de sécurité a dit que ce tunnel ne se trouvait pas dans une zone utilisée pour attaquer les
Israéliens.

(traduction de Gérard Eizenberg pour La Paix Maintenant)

Selon la WAFA (Palestine News Agency, l'agence officielle d'information de l'Autorité palestinienne), Wafa Mohammed Dahlan, qui dirige la commission de la sécurité et de l'intérieur au Parlement, et membre du conseil révolutionnaire du Fatah, a déclaré jeudi : « Nous sommes au courant de l'existence nombreux tunnels destinés à assassiner des dirigeants du Fatah, et nous attendons la réaction du gouvernement [Hamas] sur cette question. »

M. Dahlan a jouté qu'aucun gouvernement palestinien ne pourrait jamais effacer quarante ans d'histoire de l'OLP, affirmant que « tout simplement, le Hamas pense qu'il a gagné démocratiquement les élections et aujourd'hui, il veut tout changer à sa manière, et c'est inacceptable. »

Nota : Jusqu'à présent, en recherchant sur le moteur Google les mots-clefs "tunnel israel", on ne trouve qu'un sujet qui remonte à octobre 2006 et qui est relatif à la contrebande…

Une plaquette pour les élèves de première

La Ville de Paris publie une plaquette intitulée « Au stand de tir, le massacre des Résistants ». L’enquête d’Adam Rayski, président de l’Union des Résistants et Déportés Juifs de France, exhume l’histoire du stand de tir de Balard (15e) où furent torturés et assassinés quelque 143 Résistants. De plus, cinq jeunes lycéens du Lycée Buffon (15e) y furent fusillés en février 1943. Ce document doit être diffusé à tous les élèves des classes de première de Paris.

« Ma chère Maman C'est la fin !.. On vient nous chercher pour la fusillade. Tant pis… Mourir en pleine victoire, c'est un peu vexant, mais qu'importe !… Le rêve des hommes fait événement… Nano, souviens-toi de ton frangin. Jusqu'au bout, il a été propre et courageux et, devant la mort même, je ne tremble pas. Adieu petite maman chérie. Pardonne moi tous les tracas que je t'ai faits. J'ai lutté pour une vie meilleure ; peut-être un jour tu me comprendras! Adieu mon vieux papa. Je te remercie d'avoir été chic avec moi. Garde un bon souvenir de ton fils. » Cette dernière lettre de Pierre Grelot, un lycéen de Buffon, est extraite de la plaquette « Au stand de tir, le massacre des Résistants », éditée par la Ville de Paris.

Ce travail d'Adam Rayski, ancien dirigeant M O I, enquête sur le stand de tir de Balard où périrent plus de 140 Résistants. Il restitue le souvenir de ces lycéens et aussi de combattants de l'ombre, parmi lesquels ceux de la M O I, traqués par les polices allemande et française.

Au stand de tir, le massacre des Résistants (Adam Rayski – Ville de Paris)

Ceux qui ne connaissent personne en classe de première peuvent lire la brochure ICI.

Biographie

Adam Rayski a été l’un des témoins et des acteurs de la tragédie de la rafle du Vel’ d’Hiv’, les 16 et 17 juillet 1942.

Né en 1913 à Bialystok (Pologne), il ne tardera pas, à peine adolescent, à adhérer à la Gauche scolaire, une organisation à tendance marxiste, pour en devenir rapidement le responsable.

Arrivé à Paris en 1932, il entreprend des études de journalisme à la Sorbonne, convaincu qu’il n’existe pas de meilleure arme que la parole écrite pour gagner l’adhésion des masses à une cause révolutionnaire. En 1934, il entre au quotidien de gauche en langue yiddish, La Presse Nouvelle. Peu après, il fera partie de la rédaction de L’Humanité pour assurer les liens politiques avec le quotidien juif.

En juillet 1940, s’évadant d’un camp de transit de prisonniers de guerre à Nantes, il revient dans Paris occupé, au matin du 14 juillet. Il participe à la création du mouvement de résistance juive placée sous l’égide de la Main d’Œuvre Immigrée, une organisation affiliée au Parti communiste. En septembre 1941, Adam Rayski est promu responsable national de la résistance juive MOI, dont la branche armée s’est illustrée par son héroïsme contre la Wehrmacht. Il occupera ce poste jusqu’à la fin de la guerre. Il ne lâchera pas sa plume et s’en servira pour assurer la mémoire de cette période exceptionnelle, celle de la résistance juive, comme historien. Adam Rayski est membre d’honneur du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) dont il fut cofondateur, en 1943, dans la clandestinité.

Adam Rayski fait partie du Jury national du Concours de la Résistance et de la Déportation, en qualité de personnalité de la Résistance. Il est président de l’Union des Résistants et Déportés Juifs de France (URDF). L’association publie une revue d’information historique (La Lettre des Résistants et Déportés Juifs, 35, place Saint-Ferdinand, 75017 Paris).

Bibliographie

Nos Illusions perdues (1930-1963), Balland, Paris, 1985 (épuisé). Disponible en CD-Rom. Traduction allemande Zwischen Thora und Partei, Herderbücherei, Freiburg, 1987.

L’ouvrageQui savait quoi ? L’extermination des Juifs 1941-1945, avec Stéphane Courtois - La Découverte, Paris, 1987.

Le Sang de l’étranger. Les immigrés de la MOI dans la Résistance, avec Stéphane Courtois et Denis Peschanski, Fayard, Paris, 1989, 2e édition 1994.

Traduction allemande de L’Affiche rouge, Immigranten und Juden in der 
französischen Résistance, Verlag Schwarze Risse, Berlin, 1994.

Le Choix des Juifs sous Vichy. Entre soumission et résistance - La Découverte, Paris, 1992.

Quelques autres liens sur la Résistance se trouvent ICI.

L’Affiche rouge sur le site de Hérodote est là. Le massacre du Groupe Manouchian est chaque année depuis dix ans commémoré dans le 20e arrondissement, rue du Groupe-Manouchian et au Rectorat (avenue Gambetta). La composition du Groupe Manouchian et divers sujets sont sur le site de « L'Humanité ». D'autres renseignements sont là.

Compte-rendu de mandat ce soir à 19 heures

Le maire du 20e, M. Michel Charzat, présentera ce soir à 19 h son compte-rendu de mandat (à l'instar du maire de Paris), à l'école élémentaire des Amandiers, 103-111, rue des Amandiers.

Lire la suite sur le portail de la mairie du 20e.

Le blogue du ministre-candidat aurait été piraté dès l’ouverture !

Dimanche, alors que le siège de campagne de Niclas sarkozy dans le 10e arrondissement était occupé, le site internet du ministre-candidat était la cible de critiques. Outre les débats sur le contenu, la sécurité des informations personnelles des internautes a été en cause. Dans son édition de ce mercredi, « Le Canard enchaîné » a même révélé les numéros de certaines personnalités comme le fils d’un ancien ministre de M. Raffarin, proche de M. Sarkozy ! Alerté par des Internautes (dont le but était d'entrer « en guerre » informatique « contres les fausses promesses des partis politiques »), zataz.com, site spécialisé dans les nouvelles technologies et la protection des données, a publié un sujet sur l’insécurité qui règne au sein du site de campagne de Nicolas Sarkozy.

« Une fois inscrit dans l'espace membre, n'importe quel internaute pouvait avoir accès aux informations des autres inscrits, dimanche, le jour du lancement et encore lundi », a expliqué à LCI en continu Damien Bancal, de zataz.com. qui précisait qu’« Il suffisait simplement de changer un numéro dans l'url pour avoir instantanément accès aux noms, prénoms, adresses, numéro de téléphone et photo de n'importe quel inscrit »…

François Delabrousse, responsable technique du site Sarkozy.fr (qui porte le n°3, selon l’hebdomadaire satirique paraissant le mercredi), assure que l'erreur a été corrigée. « Suite à l'alerte de zataz.com, on a pu mettre une 'rustine' », explique-t-il a LCI.fr. « Pour éviter ce genre de problème, la base de données va être déconnectée et transférée sur une base de données générale, qui regroupera les données des internautes inscrits sur tous les sites UMP », poursuit-il. L’UMP assure qu’aucune donnée n’a été détournée…

Selon LCI.fr, ce n'est pas le premier site de ce parti à connaître ce type de problème : cette faille avait été détectée sur agora-elles.com, un site Internet lancé en mars 2006 par l’UMP à l'occasion de la Journée internationale des femmes. Au mois d'avril dernier, les interfaces d'administration (permettant de modifier le contenu) des sites labellisés "avecsarkozy.fr" plus de 900 selon l’UMP, et lelivredenicolassarkozy.com (l’ouvrage « Témoignage ») étaient librement accessibles. Autre site, autre faille : début janvier, Zataz.com avait révélé que les informations des donateurs du parti ainsi que le montant de leurs dons étaient facilement consultables, pour n'importe quel pirate un peu malin, sur le site ump-don.com. Une faille dénoncée par « Le Monde ».

Pendant ce temps, un mystérieux site de soutien à l’actuel président baptisé « jacques-chirac.com » a disparu moins de 48 heures après que sa création a été révélée par RTL… Selon la configuration de l'ordinateur, soit il renvoie chez M. Sarkozy, soit il est inacessible.

Il paraît que le site du Front national, lui aussi mal protégé, aurait pu être mis hors service par le transfert sur le serveur Internet du parti d'un fichier comportant un virus... Fin décembre, les textes et les photos des articles et dossiers du site du Parti socialiste étaient facilement modifiables en ligne.

Une fois de plus, que fait la police ? Avec elle, tout devient possible, pour paraphraser la campagne du Parti socialiste qui, en 1972, disait « Avec le PS, tout est possible »… et montrait la rose et le poing.

Cocaïne à la gare du Nord

L’année commence bien pour les douaniers !

Les douanes ont saisi à la gare du Nord (10e) 14,4 kilos de cocaïne dissimulée dans des paniers garnis, pour une valeur de 576.000 euros, a indiqué hier jeudi la Direction générale des douanes et droits indirects. Cette saisie remonte au 6 janvier.

A l'embarquement d'un train à destination d' Amsterdam, la brigade de surveillance intérieure Transmanche de Paris a procédé au contrôle des bagages de deux personnes dans lesquels elle a découvert des paniers bien garnis. Ces derniers contenaient des friandises et des boîtes de conserves qui paraissaient reconditionnées. L'ouverture d'une des boîtes a permis aux gabelous de trouver trois cylindres contenant de la cocaïne.

Au total, huit personnes ont été interpellées en possession de quelques paniers identiques. Vingt boîtes remplies de cocaïne ont été découvertes pour un poids total de 14,4 kilos. Six des personnes interpellées ont été déférées au parquet de Paris après avoir été remises aux services de la brigade des stupéfiants. Le parquet a ouvert une information judiciaire pour trafic de stupéfiants et contrebande.

Le Surinam (ou Suriname), ancienne colonie des Pays-Bas est un pays frontalier de la France, puisqu’il est séparé du département français d’Amérique (DFA) de la Guyane (le plus grand département français depuis la Loi de départementalisation du 19 mars 1946) par le Maroni . Dans cette ancienne colonie française, les douaniers ont effectué en novembre 2006 quatre prises de cocaïne pour un total de 73 kgs. La Guyane, dont la députée apparentée PS Christiane Taubira-Delanon pourrait prochainement rallier le staff de campagne de Ségolène Royal (elle estime que la campagne « bat de l’aile »), est, comme la Martinique et la Guadeloupe (notamment avec l’île binationale de Saint-Martin) une importante plaque tournante du trafic de cocaïne en France. A Saint-Martin, la délinquance générale est en augmentation d’environ 6% : 2725 crimes et délits constatés en 2006 contre 2426 en 2005 pour une population (côté français) de moins de 32 000 habitants dans la commune que dirige toujours M. Albert Fleming.

En 2005, 2,6 tonnes de cocaïne ont été saisies par les douanes françaises, indique le ministère. Le bilan de 2006 n’est pas encore officiellement dressé.

Fabien Abitbol
Photo © Direction générale des douanes

La lutte des sans domicile

Réunion ce soir rue de la Chine (rappel)

Dans le cadre des réunions du vendredi organisées par Les Verts du 20e (ouvertes à tous, adhérents ou pas) a lieu ce vendredi, à compter de 18h30/19h un débat à la Teinturerie.

Ce débat sera présenté et animé par Mylène Stambouli, conseillère de Paris, adjointe au maire de Paris, chargée de la lutte contre l’exclusion.

Thème : « Tous citoyens ! La lutte des sans domicile » Où en sont les Don Quichotte actuellement ? et les autres luttes ?

Le site des Enfants de Don Quichotte est ICI.

La Teinturerie
24, rue de la Chine (20e)
Entrée libre

Un tunnel entre Israël et la Palestine ?

Les rumeurs semblent se confirmer !

Le quotidien israélien Ha'aretz de ce 18 janvier 2007 titre : « Les forces de sécurité palestiniennes auraient découvert un tunnel creusé par le Hamas pour assassiner des dirigeants du Fatah »

Jeudi, les forces de sécurité palestiniennes ont dit avoir mis à jour un tunnel au nord de la bande de Gaza, que le Hamas comptait utiliser pour assassiner des dirigeants du Fatah, le parti rival du Hamas.

Cette découverte intervient quelques jours après que des représentants du Fatah ont accusé le Hamas de creuser un réseau de tunnels sous les domiciles de membres du Fatah et sous des routes stratégiques empruntées par de hauts représentants du Fatah, dont le président Mahmoud Abbas lui-même, dans le cadre d'un complot destiné à les assassiner.

Le Hamas a démenti avec colère ces accusations, qui s'ajoutent aux tensions extrêmes avec le Fatah. Plus de 30 personnes sont mortes lors de violences inter-palestiniennes ces six dernières semaines, bien qu'une trêve soit intervenue ces derniers jours.

Des membres de la Force de sécurité préventive, pro-Fatah, ont affirmé que ce tunnel avait été découvert après l'effondrement d'une route sous le poids d'un camion. Un bulldozer est rapidement arrivé sur place et a comblé le trou avec du sable. Seul le trou sur la route principale qui longe la bande de Gaza était encore visible. Mais aucune preuve n'a été apportée de l'existence de ce tunnel.

Des membres du Hamas ont démenti avoir eu connaissance de ce tunnel, mais Abou Obeida, porte-parole de la branche armée de l'organisation, a dit que le Hamas avait construit des tunnels pour se défendre des attaques israéliennes. Toutefois,un membre des services de sécurité a dit que ce tunnel ne se trouvait pas dans une zone utilisée pour attaquer les
Israéliens.

(traduction de Gérard Eizenberg pour La Paix Maintenant)

Selon la WAFA (Palestine News Agency, l'agence officielle d'information de l'Autorité palestinienne), Wafa Mohammed Dahlan, qui dirige la commission de la sécurité et de l'intérieur au Parlement, et membre du conseil révolutionnaire du Fatah, a déclaré jeudi : « Nous sommes au courant de l'existence nombreux tunnels destinés à assassiner des dirigeants du Fatah, et nous attendons la réaction du gouvernement [Hamas] sur cette question. »

M. Dahlan a jouté qu'aucun gouvernement palestinien ne pourrait jamais effacer quarante ans d'histoire de l'OLP, affirmant que « tout simplement, le Hamas pense qu'il a gagné démocratiquement les élections et aujourd'hui, il veut tout changer à sa manière, et c'est inacceptable. »

Nota : Jusqu'à présent, en recherchant sur le moteur Google les mots-clefs "tunnel israel", on ne trouve qu'un sujet qui remonte à octobre 2006 et qui est relatif à la contrebande…

Le massacre des Résistants

Une plaquette pour les élèves de première

La Ville de Paris publie une plaquette intitulée « Au stand de tir, le massacre des Résistants ». L’enquête d’Adam Rayski, président de l’Union des Résistants et Déportés Juifs de France, exhume l’histoire du stand de tir de Balard (15e) où furent torturés et assassinés quelque 143 Résistants. De plus, cinq jeunes lycéens du Lycée Buffon (15e) y furent fusillés en février 1943. Ce document doit être diffusé à tous les élèves des classes de première de Paris.

« Ma chère Maman C'est la fin !.. On vient nous chercher pour la fusillade. Tant pis… Mourir en pleine victoire, c'est un peu vexant, mais qu'importe !… Le rêve des hommes fait événement… Nano, souviens-toi de ton frangin. Jusqu'au bout, il a été propre et courageux et, devant la mort même, je ne tremble pas. Adieu petite maman chérie. Pardonne moi tous les tracas que je t'ai faits. J'ai lutté pour une vie meilleure ; peut-être un jour tu me comprendras! Adieu mon vieux papa. Je te remercie d'avoir été chic avec moi. Garde un bon souvenir de ton fils. » Cette dernière lettre de Pierre Grelot, un lycéen de Buffon, est extraite de la plaquette « Au stand de tir, le massacre des Résistants », éditée par la Ville de Paris.

Ce travail d'Adam Rayski, ancien dirigeant M O I, enquête sur le stand de tir de Balard où périrent plus de 140 Résistants. Il restitue le souvenir de ces lycéens et aussi de combattants de l'ombre, parmi lesquels ceux de la M O I, traqués par les polices allemande et française.

Au stand de tir, le massacre des Résistants (Adam Rayski – Ville de Paris)

Ceux qui ne connaissent personne en classe de première peuvent lire la brochure ICI.

Biographie

Adam Rayski a été l’un des témoins et des acteurs de la tragédie de la rafle du Vel’ d’Hiv’, les 16 et 17 juillet 1942.

Né en 1913 à Bialystok (Pologne), il ne tardera pas, à peine adolescent, à adhérer à la Gauche scolaire, une organisation à tendance marxiste, pour en devenir rapidement le responsable.

Arrivé à Paris en 1932, il entreprend des études de journalisme à la Sorbonne, convaincu qu’il n’existe pas de meilleure arme que la parole écrite pour gagner l’adhésion des masses à une cause révolutionnaire. En 1934, il entre au quotidien de gauche en langue yiddish, La Presse Nouvelle. Peu après, il fera partie de la rédaction de L’Humanité pour assurer les liens politiques avec le quotidien juif.

En juillet 1940, s’évadant d’un camp de transit de prisonniers de guerre à Nantes, il revient dans Paris occupé, au matin du 14 juillet. Il participe à la création du mouvement de résistance juive placée sous l’égide de la Main d’Œuvre Immigrée, une organisation affiliée au Parti communiste. En septembre 1941, Adam Rayski est promu responsable national de la résistance juive MOI, dont la branche armée s’est illustrée par son héroïsme contre la Wehrmacht. Il occupera ce poste jusqu’à la fin de la guerre. Il ne lâchera pas sa plume et s’en servira pour assurer la mémoire de cette période exceptionnelle, celle de la résistance juive, comme historien. Adam Rayski est membre d’honneur du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) dont il fut cofondateur, en 1943, dans la clandestinité.

Adam Rayski fait partie du Jury national du Concours de la Résistance et de la Déportation, en qualité de personnalité de la Résistance. Il est président de l’Union des Résistants et Déportés Juifs de France (URDF). L’association publie une revue d’information historique (La Lettre des Résistants et Déportés Juifs, 35, place Saint-Ferdinand, 75017 Paris).

Bibliographie

Nos Illusions perdues (1930-1963), Balland, Paris, 1985 (épuisé). Disponible en CD-Rom. Traduction allemande Zwischen Thora und Partei, Herderbücherei, Freiburg, 1987.

L’ouvrageQui savait quoi ? L’extermination des Juifs 1941-1945, avec Stéphane Courtois - La Découverte, Paris, 1987.

Le Sang de l’étranger. Les immigrés de la MOI dans la Résistance, avec Stéphane Courtois et Denis Peschanski, Fayard, Paris, 1989, 2e édition 1994.

Traduction allemande de L’Affiche rouge, Immigranten und Juden in der 
französischen Résistance, Verlag Schwarze Risse, Berlin, 1994.

Le Choix des Juifs sous Vichy. Entre soumission et résistance - La Découverte, Paris, 1992.

Quelques autres liens sur la Résistance se trouvent ICI.

L’Affiche rouge sur le site de Hérodote est là. Le massacre du Groupe Manouchian est chaque année depuis dix ans commémoré dans le 20e arrondissement, rue du Groupe-Manouchian et au Rectorat (avenue Gambetta). La composition du Groupe Manouchian et divers sujets sont sur le site de « L'Humanité ». D'autres renseignements sont là.

Michel Charzat aux Amandiers

Compte-rendu de mandat ce soir à 19 heures

Le maire du 20e, M. Michel Charzat, présentera ce soir à 19 h son compte-rendu de mandat (à l'instar du maire de Paris), à l'école élémentaire des Amandiers, 103-111, rue des Amandiers.

Lire la suite sur le portail de la mairie du 20e.

Sarkozy.fr défaillant ?

Le blogue du ministre-candidat aurait été piraté dès l’ouverture !

Dimanche, alors que le siège de campagne de Niclas sarkozy dans le 10e arrondissement était occupé, le site internet du ministre-candidat était la cible de critiques. Outre les débats sur le contenu, la sécurité des informations personnelles des internautes a été en cause. Dans son édition de ce mercredi, « Le Canard enchaîné » a même révélé les numéros de certaines personnalités comme le fils d’un ancien ministre de M. Raffarin, proche de M. Sarkozy ! Alerté par des Internautes (dont le but était d'entrer « en guerre » informatique « contres les fausses promesses des partis politiques »), zataz.com, site spécialisé dans les nouvelles technologies et la protection des données, a publié un sujet sur l’insécurité qui règne au sein du site de campagne de Nicolas Sarkozy.

« Une fois inscrit dans l'espace membre, n'importe quel internaute pouvait avoir accès aux informations des autres inscrits, dimanche, le jour du lancement et encore lundi », a expliqué à LCI en continu Damien Bancal, de zataz.com. qui précisait qu’« Il suffisait simplement de changer un numéro dans l'url pour avoir instantanément accès aux noms, prénoms, adresses, numéro de téléphone et photo de n'importe quel inscrit »…

François Delabrousse, responsable technique du site Sarkozy.fr (qui porte le n°3, selon l’hebdomadaire satirique paraissant le mercredi), assure que l'erreur a été corrigée. « Suite à l'alerte de zataz.com, on a pu mettre une 'rustine' », explique-t-il a LCI.fr. « Pour éviter ce genre de problème, la base de données va être déconnectée et transférée sur une base de données générale, qui regroupera les données des internautes inscrits sur tous les sites UMP », poursuit-il. L’UMP assure qu’aucune donnée n’a été détournée…

Selon LCI.fr, ce n'est pas le premier site de ce parti à connaître ce type de problème : cette faille avait été détectée sur agora-elles.com, un site Internet lancé en mars 2006 par l’UMP à l'occasion de la Journée internationale des femmes. Au mois d'avril dernier, les interfaces d'administration (permettant de modifier le contenu) des sites labellisés "avecsarkozy.fr" plus de 900 selon l’UMP, et lelivredenicolassarkozy.com (l’ouvrage « Témoignage ») étaient librement accessibles. Autre site, autre faille : début janvier, Zataz.com avait révélé que les informations des donateurs du parti ainsi que le montant de leurs dons étaient facilement consultables, pour n'importe quel pirate un peu malin, sur le site ump-don.com. Une faille dénoncée par « Le Monde ».

Pendant ce temps, un mystérieux site de soutien à l’actuel président baptisé « jacques-chirac.com » a disparu moins de 48 heures après que sa création a été révélée par RTL… Selon la configuration de l'ordinateur, soit il renvoie chez M. Sarkozy, soit il est inacessible.

Il paraît que le site du Front national, lui aussi mal protégé, aurait pu être mis hors service par le transfert sur le serveur Internet du parti d'un fichier comportant un virus... Fin décembre, les textes et les photos des articles et dossiers du site du Parti socialiste étaient facilement modifiables en ligne.

Une fois de plus, que fait la police ? Avec elle, tout devient possible, pour paraphraser la campagne du Parti socialiste qui, en 1972, disait « Avec le PS, tout est possible »… et montrait la rose et le poing.