PoliTIC Show Nicolas Voisin propose sa vision de la campagne électorale sous forme de podcasts et de vidéos. Un webzine très vivant.
Les petites phrases de nos “grands“ hommes Depuis septembre 2006, les petits dérapages de nos politiques… Les bourdes et les vérités sont légion. Un bon mois tourne à la centaine d'informations glanées ici ou là… C'est à la fois informatif et ludique.
« Salut, c’est La Chanson
du dimanche. La pêche ! ». Les deux compères de Belleville devraient
prochainement apparaître à la télé, ailleurs que le dimanche soir dans 7 à voir (sur France3), pour une série, annonce Télé 7
Jours.
Depuis 2007, Alexandre
Castagnetti et Clément Marchand, les deux membres de La Chanson du dimanche mettent en ligne chaque
semaine une chanson humoristique, généralement inspirée d’un fait d’actualité.
Lorsqu’ils sont à Paris, on y repère une permanence politique bellevilloise…
Car c’est là qu’ils résident. Pas dans la permanence, bien sûr, mais dans le
quartier.
Ce qui, à la base, ressemblait
fort à une blague de potaches attardés est devenu un phénomène, au point que de
petites tournées se sont organisées et qu’un DVD est sorti (en commandeici). Il arrive, le dimanche soir sur France3, à
l’émission d’actualité politique présentée par Samuel Etienne, qu’ils ne soient
pas présents en plateau pour commenter leur chanson, du fait, précisément, de
leur éloignement de Paris.
Et voilà que le phénomène
fonctionne si bien que Télé 7 Jours nous apprend que Alexandre Castagnetti et
Clément Marchand doivent prochainement tourner le pilote d‘une série de huit
fois 26 min (production Making Prod), adaptée de leur propre histoire : deux
potes, colocataires à Belleville, qui écrivent des chansons pour vivre et les
diffusent chaque dimanche.
La série québécoise Les Invincibles (dont le dernier épisode a été diffusé en mars 2009) arrive le
9 mars prochain sur Arte (lire ici pour le tournage). Elle est co-produite en France par Arte et Making Prod,
et co-réalisée par… Alexandre Castagnetti. La page Facebook des Invincibles France est ici. La version française des Invincibles est sélectionnée au Festival de Luchon, apprend-on sur twitter. Le festival se tiendra du 3 au 7 février (site officiel ici).
Arnaud Jourdain est graphiste freelance. Il a un site Internet. Sur l’un des morceaux de Melody Nelson (le premier concept-album de Serge Gainsbourg), il a entamé un grand(iose) travail de montage à partir d’images prises, cinq années durant, devant le 5bis, rue de Verneuil, où habitait l’artiste.(voir la vidéo, 2min.20)
Commencées en février 2005, ces
prises de vue ont été achevées fin 2009. On y entrevoit Joann Sfar, auteur du
conte Gainsbourg (vie héroïque), qui sort en salles ce mercredi 20 janvier. Film dans lequel on peut voir pour la dernière fois Lucy Gordon (interprète de Jane Birkin), décédée en mai 2009 dans le 10e arrondissement de Paris, après avoir couché sur papier ses dernières volontés.
Arnaud Jourdain explique sa
démarche ici. Pour
retrouver la partie droite du mur, cliquer là.
Ce mercredi également, à partir
de 22h40 et jusque très tard dans la nuit, Paris Première, la chaîne du Groupe
M6, propose un programme en quatre parties (lire ici, dernier paragraphe), s’achevant sur le
fameux Sept sur Sept de mars 1984.
A découvrir :Gainsbourg.net
site non officiel (en français) d’actualités générales et d’hommage, et Gainsbourg, le film, le blog (en anglais), tenu par un trentenaire new-yorkais.
« Prendre les femmes
pour c’quelles ne sont pas… et les laisser pour ce qu’elles sont ». Ainsi
parlait Serge Gainsbourg. Sous cette apparente mysoginie se cachait une
profonde tendresse. Car l’artiste provocateur était avant tout un homme bien
élevé. Qui revendiquait son « éducation française », si importante à
l’heure du débat sur l’identité nationale. « Seule mon éducation est française ! », se gaussait-il… France 3 présente ce soir à 20h35, à deux
jours de la sortie en salles du conte de Joann Sfar Gainsbourg (vie héroïque)
un portrait inédit, simplement intitulé Gainsbourg, l'homme qui aimait les
femmes.
« Appréhender les
différents degrés de lecture de la provocation chez Gainsbourg permet de
décrypter un personnage subtil, pétri de contradictions assumées, et de
convictions romantiques », explique Didier Varrod, auteur du documentaire.
Il a rencontré Gainsbourg pour la première fois en 1984, alors qu'il était jeune journaliste. Et a suivi son parcours jusqu’à sa dernière interview, fin 1990. Son documentaire propose
de découvrir l’artiste comme il était vu par « ses » femmes, grâce à
diverses participations (Jane Birkin, Juliette Gréco, Vanessa Paradis, Bambou,
Brigitte Bardot, Françoise Hardy ou Charlotte Gainsbourg). Ce long documentaire (1h45) avait été annoncé ici en décembre sous le titre provisoire « Un mythe dont on croit tout connaître ».
Si Gainsbourg s’est
beaucoup affiché avec des femmes, il n’a pas toujours vécu des histoires
d’amour avec. Et les histoires d’amour n’ont pas non plus fini en beauté. Pas
toutes. « J’en ai connu beaucoup à l’horizontale, mais je ne peux pas dire
qui : ce serait de la délation », disait-il, entretenant savamment le
doute.
Il s’est marié (en 1951)
avec Elisabeth Levitsky, connue aux Beaux-Arts où il peignait des nus féminins,
pour divorcer six ans plus tard, et la conserver comme amie, parfois plus…
Devenu chanteur (son premier 33tours 1/3 -25 cm- date de 1958), il rencontre
Juliette Gréco, avec qui il a une brève liaison, au début des années soixante.
Puis il épouse, en 1964, Françoise-Antoinette Pancrazzi (dite Béatrice),
divorcée d’un prince et fille d’un riche industriel, dont il aura deux enfants.
Mais de France Gall, on ne
saura rien. Sauf qu’elle dira ne pas avoir compris le sens profond des Sucettes
à l’anis. Poupées de cire poupées de son remportera l’Eurovision 1965, pour le
Luxembourg.
Arrive le film Voulez-vous
danser avec moi ?, de Michel Boisrond. La rencontre avec Brigitte Bardot.
Harley Davidson, Bonny and Clyde, Comic Strip, et… Je t’aime moi non plus,
qu’ils enregistrent mais dont elle refuse la sortie, du fait de leur rupture.
Bon prince, il l’enregistrera plus tard… avec Jane Birkin, rencontrée sur
Slogan.
Fatiguée de certains de
ses excès, Jane quittera Serge. Gainsbourg deviendra Gainsbarre et rencontrera
en boîte de nuit Bambou (Caroline Paulus), mannequin, qui donnera naissance au
petit Lulu.
A noter, mercredi 20, jour
de la sortie de Gainsbourg (vie héroïque) une nuit spéciale sur Paris Première
à compter de 22h40, avec la diffusion de Lunettes noires pour nuits blanches
(1989) de Thierry Ardisson. Peu après minuit, Gainsbourg sera dans son intimité
dans un A Bout portant de 1973. A 1h05, ce sera le concert de 1985 au Casino de
Paris. Et, last but nos least, à 2h35, le Sept sur Sept de mars 1984 où, pour
illustrer son taux d’imposition, Serge Gainsbourg brûle un billet de 500
francs.
Ce dimanche soir, sur France 3, Samuel Etienne reçoit dans
7 à voir (lire ici) quatre invités de l’UMP, du MJS, de Europe Ecologie et du Modem. Ils
sont considérés comme une partie de « la relève » en politique. A revoir sur le site de la chaîne publique…
Trois grands thèmes seront évoqués ce soir au cours des 90
minutes de l’émission : le malaise de la police entre la gestion comptable
et la politique du chiffre (invité : Alain Bauer), les grands enjeux de la
décennie à venir, et le poids de l’Internet comme média politique. Pour le
premier et le troisième sujet, des reportages sont annoncés. Le « Dans la
peau de… », réalisé par Serge Cimino, dresse le portrait de quelques
jeunes en politique, dont Nathalie Arthaud, Cécile Duflot, Karima Delli ou Jean Sarkozy,
avec Michèle Cotta comme invitée.
Les quatre invités annoncés sur le plateau sont :
• Benjamin Lancar, UMP, président des Jeunes Pop, blogue ICI,
profil Facebook là
La dixième édition du Festival Songes d’une nuit DV se
déroulera à Paris et en Ile-de-France du 12 au 22 janvier sur le thème de
l’identité nationale. Arte fait partie des nombreux partenaires et le téléfilm Belleville Story (de Arnaud Malherbe), que la chaîne franco-allemande doit diffuser et qui avait été récompensé à La Rochelle, sera de la partie…
Huit longs métrages de fiction seront en compétition. Dont Belleville Story, de Arnaud Malherbe (révélation masculine et meilleur téléfilm à La Rochelle) et Grands reporters,
de Gilles de Maistre, aussi présenté par Arte, qui avait eu le Prix spécial du
jury. Les courts se bousculent au portillon (voir ici), et treize documentaires sont en compétition. Hors compétiton, il y a tout ça à voir.
Au total, une centaine de films, tous tournés en numérique,
regroupés sous le très vaste thème de l’identité nationale, pour parler de
l’autre, du métissage, de l’état du monde et… du nouveau désordre mondial. A
Paris comme en Seine-Saint-Denis (voir ici les adresses) les lieux de projection appliqueront leurs tarifs
habituels.
Des rencontres sont organisées, comme le 12 janvier avec Françoise
Lebrun (présidente du jury) sur le métier d’acteur. Pour en savoir plus, cliquer ICI. Des cinéastes primés lors des précédentes éditions viendront cette
année parrainer les cinéastes d’aujourd’hui.
Lucy Gordon, la jeune actrice britannique qui avait été retrouvée pendue dans son appartement de la rue des Petites-Ecuries
(10e arrondissement de Paris) en mai dernier, a laissé un testament
olographe. L’édition en ligne du Daily Mail le publie ce dimanche. Le film Gainsbourg (Vie héroïque), dans lequel elle
interprète l’un des rôles principaux, sort le 20 janvier 2010 (site ici).
A la veille de ses vingt-neuf ans, Lucy Gordon avait été
retrouvée morte, pendue dans son appartement du 10e arrondissement,
par Jérôme Almeras, qu’elle avait rencontré sur le tournage de Cinéman (fiche
technique ici) et qui était devenu son ami. Certains voisins avaient parlé d’une dispute
au sein du couple, mais Jérôme Almeras avait été mis hors de cause lors de
l’enquête menée par la deuxième division de police judiciaire de la préfecture
de police de Paris, qui avait opté pour la thèse du suicide.
Ancien mannequin, Lucy Gordon avait été connue du public
français avecLes Poupées russes, de Cédric Klapisch. Plus
récemment, elle jouait le rôle d’une journaliste dans la superproduction
américaine de Sam Raimi, Spider-Man3, où Hollywood, à son tour, fit sa découverte. Son dernier grand rôle aura été
celui de Jane Birkin dans le biopic de Joann Sfar sur Serge Gainsbourg qui sort en salles dans trois semaines. Soit à quelques jours près un an après le début du tournage. Un hasard, sans doute, car le film de Cédric Klapisch était sorti en salles en France un an jour pour jour après le premier tour de manivelle…
Lucy Gordon avait décidé de s’installer à Paris. Elle
vivait dans la rue des Petites-Ecuries, ce qui était autrefois le ruisseau de Ménilmontant, dans l'actuel 10e arrondissement.
Peu après sa mort, le bruit avait couru, vite repris dans
la presse britannique et dans la presse people française, de la découverte de
deux lettres à son domicile. Voici que l’on apprend que l’une d’elles était
destinée à ses parents, et l’autre, publiée ici dans son intégralité, exprime les dernières volontés d’une jeune femme « saine de
corps et d’esprit ».
Manuscrite et datée du 19 mai 2009, cette lettre détaille
la façon dont Lucy Gordon souhaitait que soit partagées les 71518£ de
liquidités dont elle disposait (un peu plus de 79000€), indique le Daily Mail. Sur le courrier, les sommes sont exprimées en dollars américains,
dont une part de 20000$ pour son ami Jérôme Almeras et une de 10000$ (6950€)
pour que l’on prenne soin de son chien Meelon jusqu’à la fin de ses jours. Sur
un plan patrimonial, elle demande que son appartement de New York soit vendu et
détaille les bénéficiaires, membres de sa famille. A Paris, elle était locataire,
pour un montant mensuel de 2000£, précise le journal (2200€).
Le 20 janvier prochain doit sortir en salles Gainsbourg
(Vie héroïque), qui avait été projeté à Cannes alors qu’on apprenait la
disparition soudaine de Lucy Gordon (elle y interprète Jane Birkin). A cette
occasion, France3 diffusera Serge Gainsbourg: un mythe dont on croit tout connaître, un documentaire inédit
de Didier Varraud, auteur pour le service public d’autres portraits (Renaud,
France Gall). La deuxième semaine de janvier, TMC a prévu la diffusion d’un
« 90’ faits divers » consacré à Serge Gainsbourg.
Pour mémoire, l’ouverture officielle du Jardin
Serge-Gainsbourg, à la Porte des Lilas, est annoncée pour le printemps.
Dans un épisode inédit de la série Une famille formidable, annoncé pour début janvier sur TF1, Bernard Le Coq se rend au cimetière du Père-Lachaise à une vingtaine de mètres
de la véritable sépulture de Philippe Khorsand. Les téléspectateurs de la série verront ainsi disparaître
« Richard », l’acteur Philippe Khorsand étant décédé le 29 janvier 2008.
Décédé le mardi 29 janvier 2008 au matin à l’approche de
ses soixante ans à l’hôpital Lariboisière, dans le 10e arrondissement
de Paris, Philippe Khorsand avait été inhumé le lundi 4 février au
Père-Lachaise, dans le 20e arrondissement. Plusieurs personnalités
du monde du spectacle avaient fait le déplacement, dont Jean-Michel Ribes, Jean-Paul Belmondo, Jean-François Balmer ou Bernard Le Coq
(photo lors des “vraies” obsèques de l'acteur), qui était devenu un proche au fil des tournages pour TF1 (Une Famille
formidable) depuis 1992 à l'écran.
Au moment du décès de Philippe Khorsand commençait sur TF1
la première diffusion de la 7e saison de cette série qui rassemble
en moyenne huit millions de téléspectateurs (chaque saison compte trois
épisodes de 90 minutes). Le lundi 4 janvier 2010 aura lieu sur TF1 la diffusion de l’épisode 1 de la saison n°8 (le 29 décembre sur la TSR, Le Grand virage, en avant-première). C’est donc deux ans après la mort de l’acteur que l’on saura
que le personnage de la série n’est plus. Les publicités pour la MAAF, elles,
ont subi plusieurs changements depuis le 29 janvier 2008. Quant à la série
Palace, quelques épisodes sont diffusés de temps à autres sur des chaînes du
câble et du satellite.
Dans la huitième saison de Une Famille formidable, Catherine (Anny Duperey) et
Jacques (Bernard Le Coq) entament une retraite qu’ils souhaitent paisible.
Catherine rejoint Reine (Béatrice Agenin) en Asie du Sud-Est pour l'aider dans
son œuvre humanitaire, et laisse Jacques à Paris. Ce dernier se réfugie sur la
tombe de Richard, mort deux ans auparavant (interprété, donc, par Philippe
Khorsand) ; il se met à avoir des conversations imaginaires avec lui. Le
tournage a eu lieu entre juin et septembre 2009, entre autres en Thaïlande et en Bourgogne. La vidéo de présentation des trois épisodes à
venir est à voir ici.
« Nous voulions lui rendre
hommage, avec l'accord de sa femme. Pour moi, les scènes du cimetière ont été
douloureuses. La perte a été si cruelle », raconte Bernard Le Coq dans
Télé 2 semaines, « Mais ce que je trouve beau, c'est qu'elles sont
traitées avec fantaisie et pudeur ». Anny Duperey, explique : « J'ai
été émue à la lecture du scénario par la façon dont on lui disait au revoir. Il
aurait adoré l'idée, cet imbécile qui nous a quittés. Je me souviens de la
scène où Bernard et moi sommes devant la tombe de Richard, à 20 mètres de celle
où est inhumé Philippe au Père-Lachaise. Nous n'avons pas cessé de sangloter
toute la matinée ».
Diffusion de la série annoncée pour les 4, 11 et 18 janvier 2010 sur TF1 à 20h45 (29 décembre 2009 sur TSR1)
F. A., photo DR archives (reproduction interdite sans autorisation)
Kelly Bochenko, 23 ans, qui concourait en début de mois
pour le titre de Miss France, va perdre son titre de Miss Paris, a indiqué
jeudi 24 décembre Geneviève de Fontenay. Des photos d’elles sont parues dans l’édition datée de
janvier d’Entrevue qui ne sont pas du meilleur goût.
L’histoire est déjà dans le Corriere della Sera : Miss Paris perd son titre. La cause : cette série de photos où l’on voit notamment que la jeune
fille pose avec un collant filé sur un fauteuil Emmanuelle et dans un style plutôt suggestif.
Miss Paris a publié quelques explications sur un forum, mettant en cause un ancien petit ami et
disant qu’elle n’avait jamais vu ces photos, qui auraient été prises quand elle
avait « 19 ou 20 ans », et « au retour d’une soirée ».
Mais la dame au chapeau n’a pas entendu la chose de cette
façon. Elle sera destituée et « devra rendre tous les cadeaux qu’elle
a reçu », a déclaré la présidente du Comité Miss France. Et Geneviève de Fontenay envisage sérieusement à l’avenir de
supprimer le titre de Miss Paris et de le fusionner avec celui de Miss
Ile-de-France car, dit-elle au Post, « Paris c’est la jungle ».
Les matchs de 32e de finale de la Coupe de
France de football seront, pour sept d’entre eux, retransmis en direct sur Eurosport du 8 au 10 janvier (toutes les retransmissions sont là).
Ce sera le cas du « derby » francilien opposant, au Parc des Princes, le FCM d'Aubervilliers (CFA2) au Paris Saint-Germain (Ligue1). Non sans heurts…
Le tirage au sort des 32e de finale a eu lieu
le 14 décembre à Rennes. Grâce à Steeve Marlet, Aubervilliers avait battu Cambrai et assuré sa qualification pour cette étape. Le tirage au sort a donné une rencontre
FCMA-PSG. Le fait que le Footbal club municipal d’Aubervilliers (FCMA, de CFA2) rencontre les voisins du Paris-Saint-Germain (PSG,
Ligue1) ne pouvait que plaire. Aux dirigeants, comme aux supporters et aux
jeunes qui allaient pouvoir assister au match. On savait que le stade André-Karman n’était pas homologué pour une telle rencontre (il ne fait que 500 places et n'a pas de grillage). Le choix se
porta sur… le Parc des Princes de l’équipe adverse.
Cela dit, chacun espérait que le match aurait lieu le
samedi après-midi. C’était même la « contrepartie » exprimée par
Philipe Boindrieux, directeur général du PSG, pour que le match ait lieu au
Parc, car le PSG doit jouer un autre match le mercredi suivant (lire ici). Les dirigeants d’Aubervilliers avaient envisagé de se déplacer à
Paris avec des jeunes de la région et des éducateurs. Avec un match retransmis
par Eurosport le dimanche à 20h45, la donne est changée…
Sur AllPSG.com, sous le titre L’imbroglio Aubervilliers-PSG, où bien entendu on rappelle que le PSG doit
jouer le mercredi la Coupe de la Ligue contre l’En Avant de Guingamp, parole est donnée à Karim Belkebia, directeur sportif du
FCMA : « Le PSG a eu un geste élégant en acceptant d’inverser le
match au Parc, mais à cause du froid et de l’école le lendemain, beaucoup
risquent ainsi de ne pas pouvoir venir », dit-il au sujet des milliers de
jeunes qu’il espérait mobiliser sur ce qui s'annonçait comme une fête du foot francilien.
Le PSG a même menacé d’envoyer son équipe réserve (CFA). Comme le résume PSGMag.net :tout le monde est mécontent ! Sauf, à n'en pas douter, les dirigeants de la fédération française de football (FFF), ceux de la chaîne payante Eurosport (à 100% dans le groupe TF1 depuis 2001) et la régie publicitaire. « L'attrait du PSG prime avant tout… », a déclaré au Parisien Patrick Goddet, le directeur général adjoint de Eurosport France, confirmant que la FFF campait sur sa position.
A compter de ce soir, et pour les vacances scolaires, Arte
diffuse des films de Charles Chaplin(site officiel ICI) restaurés
par la Cinémathèque de Bologne, et un documentaire. Y compris les deux soirs de
réveillon. Début ce soir avec Le Dictateur, dont la remasterisation sonore a
été confiée par MK2 à Lobster Films. Sous la forme la plus proche et la plus
fidèle possible de ses qualités d’origine, le barbier a sévi…
Le sénario du Dictateur a été achevé à l’automne 1938, et
le film présenté à New York le 15 octobre 1940, rappelle Christian Delage. Visionnaire, Chaplin interprète le rôle d’un petit
barbier juif pris dans la tourmente du ghetto et celui du dictateur d’un pays
imaginaire.
Dès le début du film, dans la version française (ou dans
la VOST), l’ambiance est campée avec le court échange : « Bonjour ! » « Ah, parce que vous trouvez que c’est un bon
jour ? ». L’occupant est là. Et les deux heures du film oscillent
entre humanisme, tranche de rire et moments d’effroi. Avec Les Temps modernes,
sans doute le film le plus visionnaire de Chaplin.
èLe Dictateur, le 20 décembre, 20h45 ; rediffusions annoncées le le 23 à
15h15, le 31 à 15h30 et le 11 janvier à 14h45 sur Arte numérique (Etats-Unis,
1940, 125 minutes)
Suivi d’un documentaire américain sur la carrière de
Charlie Chaplin, sa vie privée agitée. Films, liaisons, mariages, scandale du
procès en recherche de paternité, persécutions du FBI, son exil… Témoignages,
extraits de films, archives et un extrait d’une partie de tennis où Chaplin
affronte Groucho Marx.
Même démodée, la satire sociale des Temps modernes ne
manque pas de sel… A revoir pour les boulons boutons de robe de femme, pour le
tapis mécanique, ou pour la machine à manger. Sa sortie coïncida avec la montée
du Front populaire.
èLes Temps modernes, le 21 décembre à 20h45 ; rediffusions annoncées le 31
à 14h05 et le 8 janvier à 14h00 sur Arte numérique (Etats-Unis, 1936, 87 min.)
Dans Les Lumières de la ville, Charlot fait la rencontre
d’une fleuriste aveugle, sauve de la noyade un millionnaire, et le film oscille entre
amour et souffrance.
èLes Lumières de la ville, le 24 décembre, 20h45 ; rediffusions annoncées
le 1er janvier à 14h10 et le 7 janvier à 15h25 sur Arte numérique
(Etats-Unis, 1931, 87 min.)
Dans Les Feux de la rampe, Chaplin fait à sa façon ses
adieux au personnage de Charlot. On y retrouve Buster Keaton, boudé par le public depuis le passage du muet au parlant. Le
film sortit le même jour à Londres et à New York.
èLes Feux de la rampe, le 28 décembre à 20h45 ; rediffusion annoncée le 5
janvier à 15h05 sur Arte numérique (Etats-Unis, 1952, 137 min.)
L’Opinion publique, pour sa part, ne devrait être diffusé
qu’une fois. Il s’agit de l’un des films les moins connus de Chaplin. Une femme
quitte son fiancé et sa petite ville de province pour, à la capitale, devenir
la maîtresse d'un homme riche et fréquenter les soirées mondaines. Elle
retrouvera plus tard son premier amour et tentera de renouer avec lui.
Enthousiasme de la presse à sa sortie, mais bouderie du public et censure dans
plusieurs Etats…
èL’Opinion publique, le 28 décembre à 00h45 (pas de rediffusion annoncée,
Etats-Unis, 1923, 81 min.)
La Ruée vers l’or, dans le Grand Nord, film tourné avant
le krach de 1929, bascule entre réalisme et imaginaire. On ne peut oublier les
rêves de poulet dodu et la réalité de la scène des lacets… Froid, faim et
solitude au rendez-vous de ce moment d’anthologie.
èLa Ruée vers l’or, le 31 décembre à 20h50 ; rediffusions annoncées le 1er
janvier à 15h35 et le 7 janvier à 14h15 sur Arte numérique (Etats-Unis, 1925,
69 min.)
Le Kid livre un témoignage bouleversant sur la misère et
l'injustice. C’est le troisième film avec Jackie Coogan, qui, au milieu des années 60, continuera son chemin dans La Famille Adams. Ce film est considéré comme le premier long métrage de
Chaplin, bien que sa durée soit inférieure à 60 minutes.
èLe Kid, le 31 décembre à 22h00 ; rediffusions annoncées le 1er janvier à
16h45 et le 5 janvier à 14h10 (Etats-Unis, 1921, 50 min.)
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