Ménilmontant, mais oui madame...

Guéant et Valls sur un plateau

Ils sont les premiers invités de l’année de Laurence Ferrari

Ce midi, en clair, Laurence Ferrari reçoit pour sa première émission de 2008 le député socialiste de la 1e circonscription de l’Essonne, Manuel Valls, actuel maire d’Evry, et le Secrétaire général de l’Elysée, un fidèle du président Sarkozy depuis 2002, Claude Guéant.

L’occasion également de parler des municipales à Lyon, deuxième ville de France, qui peut basculer en cette année de bicentenaire de Guignol.

Au sommaire :

⇒ Le Château

⇒ Les cérémonies des vœux se sont multipliées cette semaine. Reportage

⇒ Les municipales à Lyon
La bagarre fait rage entre l’UMP Dominique Perben et le maire socialiste sortant Gérard Collomb. La deuxième ville de France peut-elle repasser à droite ? Le Modem peut-il faire basculer le scrutin ?

⇒ Caméra Embarquée avec Claude Guéant
Il est l’un des hommes les plus puissants de France. Son bureau est un passage obligé pour tous ceux qui veulent avoir accès au Président. Qui est vraiment le Secrétaire Général de l’Elysée ? Premier Ministre bis ou grand ordonnateur de la politique de Sarkozy ? Claude Guéant, l’homme clé au cœur du pouvoir.

⇒ Enquête : Le retour de la France sur la scène internationale
La stratégie du coup d’éclat permanent marque-t-elle un vrai tournant avec l’ère Jacques Chirac ? Le candidat Sarkozy peut-il tenir ses promesses de campagnes idéalistes à l’heure de la realpolitik ? Exemples avec la Russie ou la Chine.

Le dernière émission, avant les « best-of », remontait au 23 décembre.

Canal + - Dimanche 13 à 12h45 - en clair
Rediffusions sur les canaux et aux horaires habituels pour les abonnés.

Pour les non abonnés à Canal + qui ne peuvent pas se libérer ce dimanche, lorsque l'émission sera en ligne, pour la visionner, il suffira de cliquer ici, puis de sélectionner la date du 13 janvier.

De Béthune aux rives du Nil, via Stains

Béthune sur Nil

Une jeune Française d'origine modeste devient en quelques mois l'une des plus célèbres danseuses du Caire. C'est alors qu'elle rencontre Khalil, un prince. Une fiction inspirée d'une histoire vraie, celle de Ketty, une jeune femme originaire d'Armentières. Et tournée non pas à Béthune, mais en banlieue parisienne… Un téléfilm « terroir » de France 3 bien différent des autres !

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Louise Monnot joue le rôle de Cathy Vaillant, entraînée en Egypte.
Photo France 3
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Cathy Vaillant est née à Béthune, dans un milieu simple. Sa vie semble toute tracée et rien ne la dispose à un destin extraordinaire. Son don pour la danse va tout changer. C'est au Caire, en Egypte, qu'elle s'impose comme la première femme occidentale à maîtriser le Raqs Al-Sharqui, la danse orientale. En quelques mois, elle devient l'une des danseuses les plus célèbres et les mieux payées d'Egypte, dansant devant les personnalités et les notables du Caire, fréquentant les plus somptueux palais et les hôtels internationaux. C'est alors qu'elle rencontre Khalil, un authentique prince charmant, sensible aux charmes de cette princesse des mille et unes nuits.

Sur le site de la ville de Stains, en mars 2006, à la rubrique « Temps libre », on pouvait lire :

Ce lundi après-midi sur l’avenue Paty, « On tourne ! »

Jérôme Foulon, réalisateur du téléfilm « Béthune sur Nil » est au four et au moulin. L’équipe a choisi cet endroit paisible pour des extérieurs plus vrais que nature. Nous sommes à Béthune, ville du Nord de la France, où une jeune fille voit son destin complètement modifié par des rencontres.

Pour ce plan, dont le décor est intitulé « Place Béthune-Camion frites », le réalisateur doit jouer avec les aléas intempestifs d’un tournage en extérieur. À cet instant, il s’agit de l’alarme de l’espace Paul-Eluard qui se met en marche. Un contrôle de routine qui perturbe quelques instants la machine bien rodée de Pachli Productions.

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Pendant le tournage, à Stains, en mars 2006.
Photo : ville de Stains.
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Jérôme Foulon garde la maîtrise des événements et il reprend après quelques secondes d’attente le tournage. Les figurants font plusieurs allers-retours sur l’avenue. Les techniciens, les preneurs de sons, la scripte, le cameraman… tout le monde est sur le pont, il faut absolument finir ce plan avant de rejoindre un autre lieu, en l’occurrence le fast food « All Chicken » situé sur l’avenue Stalingrad. Le lendemain d’autres scènes seront tournées rue Nexon, « Appartement Zora », « rue Béthune-abribus », au niveau de l’abribus de la ligne 253 place Marcel-Pointet… A chaque fois la machinerie et l’équipe de tournage doit être prête en temps et en heure, ce qui demande un timing réglé à la minute près.

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Inspirée d'une histoire vraie, la vie de Cathy n'est pas qu'un conte de fée…
Photo de la production
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Jusqu’à vendredi, Stains est au centre d’un tournage (ces scènes du téléfilm « Béthune sur Nil » seront diffusées sur France 3), ce qui fait sourire un riverain : « c’est sympa ce film, il y a du monde, ça nous rappelle d’autres moments comme lorsqu’il y avait le comédien Lambert Wilson qui jouait l’Abbé Pierre dans Hiver 54, c’était là avenue Paty. »

Plusieurs endroits de la ville ont été choisis par le réalisateur pour des intérieurs et extérieurs, la cité-jardin remportant la palme avec des scènes tournées Place Marcel-Pointet et sur l’avenue Paty. C’est d’abord l’espace Paul-Eluard qui a abrité une séance où l’héroïne Cathy, jouée par Louise Monot, fait des essais pour devenir danseuse orientale.

L’histoire est librement inspirée d’un fait réel, une comédie dramatique dans laquelle une jeune femme, Cathy, devient une danseuse du ventre reconnue dans ce pays, l’Egypte, où cette discipline est considérée comme un véritable art de vivre. Cette jeune femme quitte son milieu, l’ambiance morose de Béthune, pour atterrir au Caire, capitale surpeuplée de l’Egypte avec ses pyramides et bien-entendu le Nil où l’héroïne tombera sous le charme d’un manager. Le téléfilm alterne de nombreux rebondissements avec un chassé-croisé entre Béthune et Le Caire. Il ne reste plus qu’à attendre la diffusion sur France 3 et attendre ce clin d’œil sympathique du générique où l’on imaginera ce décor unique de « Stains-Béthune sur le Nil ».

France 3 - Samedi 12 janvier - 20H55
Durée : 105 mn - drame
Réalisation : Jérôme Foulon.
Scénario : Jackye Fryszman et Didier Lacoste.
Distribution : Louise Monot (Cathy Vaillant), Anne Consigny (Lucette Vaillant), Aurélien Recoing (Daniel Vaillant), Hiam Abbass (Farah).
Origine : France (2005-2007), Stéréo.

Le droit d’asile au travers de cinq portraits

L’asile du droit, ce soir sur France 3

Cinq requérants font réexaminer par la Commission des recours des réfugiés leur demande d'asile rejetée par l'OFPRA, Office français de protection des réfugiés et apatrides.

Présentation du sujet par la chaîne :

En 2006, près de 40 000 personnes ont demandé l'asile à la France. Dès leur arrivée, elles se sont adressées à l'OFPRA, Office français de protection des réfugiés et apatrides, qui a statué sur la validité de leurs demandes. 92 % ont été rejetées. Les demandeurs d'asile peuvent faire réexaminer leur dossier par la Commission des recours des réfugiés. Cette juridiction unique et indépendante est la plus importante en France par le nombre de dossiers traités. En 2006, elle a annulé 4 081 décisions de l'OFPRA, soit 14 % des recours déposés. 7 354 réfugiés ont obtenu le droit d'asile. Ce film expose le face-à-face de cinq requérants, assistés de leur avocats et interprètes, avec la Commission.

Précisions du ouaibemaître :

L’OFPRA est dirigé depuis le 1er août 2007 par Jean-François Cordet, l’ancien préfet de Seine-Saint-Denis qui, après avoir envoyé une lettre sur la situation dans le département en septembre 2006 au ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, avait fait l’objet de réprimandes de la part de Nicolas Sarkozy.

En septembre 2006 également, Nicolas Sarkozy avait dû faire face à une fronde des magistrats du « 9-3 ». Depuis sa nomination à l’OFPRA, M. Cordet a reçu au moins une lettre de menaces.

L'Asile du Droit - Documentaire (société)
France 3 - Réalisation : Henri de Latour
Vendredi 11 janvier – 23h30
Durée : 54 mn
Origine : France (2007) Stéréo.

SDF à vingt ans…

« Une jeunesse sans adresse » est le titre d’un documentaire présenté ce soir sur France 2 dans le cadre du magazine « Envoyé Spécial », présenté par Françoise Joly et Guilaine Chenu. Intéressant de se pencher sur le cas des jeunes SDF. Dommage que l’on ne pense aux gens de la rue qu’en hiver !

Jérémie Drieu et Emmanuel Morel se sont penchés, de Lille à Paris, sur les jeunes sans domicile et ayant moins de 25 ans (âge minimum pour « bénéficier » du RMI). Alors que 48 % des Français craignaient de se retrouver à la rue voici un an, les jeunes sans domicile fixe sont de plus en plus nombreux : plus d'un SDF sur quatre a aujourd’hui moins de 25 ans. La plupart des structures d’hébergement n’acceptent pas les couples (sans enfants), comme elles n’acceptent pas les humains accompagnés d’un animal. Point commun des jeunes qui ont accepté de figurer dans le reportage de ce soir : ils ont coupé les ponts avec leurs parents. « Sans travail, sans logement et sans famille, ils sont la frange la plus précarisée, la plus démunie et la plus fragile de la jeunesse française », précise la fiche-programme de France 2.

Sous réserve de modification de programme liée à l’actualité, un autre reportage est consacré à l’huile d’argan, un autre au choix et au poids d’un prénom, et un retour est effectué sur les escroqueries à la sécurité sociale commises par des hôpitaux ou cliniques indélicats. Selon France 2, « La Sécu estime qu’un établissement sur quatre abuse de surfacturations massives. Plus de trois cents établissements sont dans le collimateur. Bilan d’une année de recherches : les enquêteurs ont mis au jour pour 120 millions d’euros détournés des caisses de la sécu. De quoi construire un hôpital de 400 lits. Sur les 110 milliards dépensés chaque année, c’est une goutte d’eau. ».

Photo F2/Envoyé spécial

Envoyé Spécial
France 2 – jeudi 10 janvier – 20h50
Durée annoncée : 2h00
rediffusion dans la nuit de vendredi à samedi vers 1h45
TV5 Monde samedi à 23h55 (Réseau France-Belgique-Suisse)

⇒ Les archives du dernier trimestre d’Envoyé spécial sont ici

⇒ Le portrait d’un SDF du haut Ménilmontant, sur le site de La Vie

Le théâtre en direct, ça peut marcher !

France 2 a réuni plus de 8 millions de personnes hier malgré une Line Renaud blessée

Line Renaud et Muriel Robin étaient hier soir en direct à 20h50 sur France 2 pour la retransmission en direct de la dernière de la pièce de théâtre « Les Fugueuses », de Pierre Palmade et Christophe Duthuron. Un excellent score d’audience, supérieur à celui de novembre, et dépassant celui de TF 1.

Line Renaud s'est fracturé un pied vendredi mais a malgré tout honoré son contrat, hier soir dans « Les Fugueuses », dont l'ultime représentation au théâtre des Variétés, à Paris, était retransmise en direct sur France 2. La pièce avait été lancée fin septembre.

« Il y a eu un gros pépin. Elle a une fracture du pied droit, du métatarse », a déclaré hier soir sur France 2 sa complice Muriel Robin. « Elle va jouer quand même parce que le show "must go on" », a ajouté la comédienne au journal de 20 heures, à moins d’une heure de la représentation.

A près de quatre-vingts ans, l’inusable Line Renaud s'est « excusée auprès des spectateurs qui sont venus » pour la représentation théâtrale de samedi après-midi, qu’elle avait dû annuler « pour assurer le direct [du samedi] soir », sur recommandation de ses médecins.

Cela a donné un « carton » d'audience, avec près de 8,5 millions de téléspectateurs, soit 33,4 % de parts de marché, bien devant la soirée musicale de Flavie Flament sur TF 1 (5,4 millions, soit 22,2 %). Trois millions de téléspectaturs de différence en faveur de la chaîne de service public !

Il n’y a que les téléspectateurs équipés de Neuf Cegetel qui ont préféré TF1, selon RelaxNews. Le foot en direct, sur France 3, région par région (32e de finale de la Coupe de France) a réuni un peu moins de trois millions de personnes, selon les chiffres de Médiamétrie diffusés ce matin peu après 9 heures.

La dernière fois que France 2 avait proposé du théâtre en direct et en première partie de soirée, elle avait réuni entre 5,3 et 5,5 millions de téléspectateurs, soit 600 000 de moins que TF1. Score très honorable.

En deuxième partie de soirée, TF1 a pris sa revanche avec deux nouveaux épisodes de la série policière américaine « New York , section criminelle », dont le premier a réuni 4,4 millions de personnes (32,4 % de parts d’audience), battant un Laurent Ruquier pour une fois en direct (et comme souvent en retard), qui a réuni 1,7 millions de couche-tard (parmi les invités, la secrétaire d’Etat à l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui n'avait pas vraiment besoin de Jacques Chancel pour la défendre… même lorsqu'elle raconta sa première soirée dans un bar de prostituées… comme élève de l'X). La « bande à Ruquier » a fait un peu moins de 30 % de parts de marché, en prenant l'antenne en retard, et en ne la rendant pas à l'heure.

Somme toute une très bonne soirée pour la deuxième chaîne !

F. A.

I>Télé, une curieuse conception de l’info en continu

Malgré les slogans prometteurs, la chaîne tout info du groupe Canal + a dérogé en cette fin d’année à sa promesse d’information continue 24h sur 24.

Telle une TF1 rediffusant « la Soupe aux choux » pour la vingtième fois, la chaîne que dirige Valérie Lecasble a accumulé les Best Of 2007, remis à l’antenne quatre fois par jour. Un gros bug a eu lieu lors de l’assassinat de Benazir Bhutto. Lorsqu’une rédaction a pris ses congés payés, ce type d’événement désorganise la grille des programmes…

Résultat, il a fallu convier en catastrophe deux journalistes extérieurs pour commenter les faits. Durée de l’émission : 26 minutes. Le soir de la mort de la dame de fer de Karachi, I>Télé a rediffusé trois fois de suite la même « spéciale ». En oubliant de rembobiner… Ce qui fait que les téléspectateurs ont même eu droit au logo multicolore annonçant que la cassette est finie. C’est beau l’info non stop, non ?

Source : Bakchich Info

Ségolène Royal envisage sa candidature au PS

…et, en « bonus », quelques précisions sur l'intervention élyséenne

Ségolène Royal a envisagé ce matin, sur France 2, au micro de Jeff Wittenberg, sa candidature à la tête du Parti socialiste pour cette année.

« Si je suis capable de rassembler les socialistes sur une offre politique, j'irai jusqu'au bout de cette démarche », a précisé la présidente de la Région Poitou-Charentes aux « 4 vérités ». Indiquant en sus : « J'ai bien l'intention de servir à fond le Parti socialiste en m'y impliquant totalement », et a évoqué entre autres la hausse du prix du pétrole, la « politique de civilisation » (expression du sociologue d’origine juive sépharade, proche du Parti communiste dont il a été adhérent, Edgar Morin, et reprise par le président Sarkozy lors de ses vœux du 31 décembre), l’habitat, la croissance… et les élections municipales du mois de mars.

« Je sens qu'il y a de plus en plus d'hommes et de femmes qui se tournent vers moi et se demandent comment est-ce que l'on peut collectivement faire en sorte que le Parti socialiste soit rénové », a estimé l'ancienne candidate PS à la présidentielle.

⇒ Pour visionner « Les 4 vérités » de ce matin, cliquer ici puis, si la date du 3 janvier est passée, la sélectionner.

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Quelques précisions sur l'intervention de Nicolas Sarkozy

⇒ Un lecteur attentif de ce blogue me fait part de ce qu’il a vu le 31 décembre sur la cheminée du bureau du président. Selon lui, il ne s’agit pas d’un nain de jardin ou d’un quelconque troll, mais d’un cow-boy miniature, symbole américain, que l’on voit à la gauche de M. Sarkozy et des drapeaux français et européen… Davantage qu'au Nordenstar, le doute m'habite.

⇒ Pour leur part, les fautes de français commises par le président Sarkozy lors de la lecture de son prompteur ne figurent pas (ou plus ?) sur le texte officiel diffusées sur le site de l’Elysée.

Pour ma part, regardant davantage la figurine de la cheminée qu’écoutant ce discours somme toute banal, j’en ai repéré au moins deux. Qui dit mieux ?

⇒ L’intervention élyséenne, qui se voulait moderne et qui était en direct a, selon le chiffrage du Canard enchaîné publié hier, coûté à France 2 environ sept fois plus que les interventions habituelles, enregistrées trente à 60 minutes avant 20 heures. Ce notamment du fait de l’éclairage, des diverses équipes sur place pour les plans de coupes, et de la location du faisceau. Que les foyers assujettis à la redevance audiovisuelle se « rassurent ». Sur les 72 000 € déboursés par le service public, une part sera récupérée auprès des autres chaînes qui diffusaient en direct les huit minutes nécessaires du président de la « rupture ».

Les 6,6 millions de téléspectateurs qui, hier soir, regardaient « Combien ça coûte », sur TF1, présenté par Jean-Pierre Pernaut, n'en ont bien entendu pas été informés.

Il n'en demeure pas moins que cette intervention aura coûté plus cher aux contribuables… et que le présentateur de cette émission aime à dénoncer les « gaspillages » d'argent public.

F. A.

Le classique à l’honneur sur trois chaînes

Alors que France 2, en mondovision, retransmet ce midi le 50e concert du Nouvel An depuis Vienne, France 3 a prévu ce soir de rediffuser, à l’occasion de l’Année Karajan, concert donné à Vienne également, en 1987, deux ans avant le décès du chef d’orchestre. Sur Arte, c'est la surprise…

Pour la première fois depuis cinquante ans, à midi, le concert de Vienne sera dirigé par un Français. Georges Prêtre en l’occurrence. Pour des places de 80 à 480 € que l’on réserve dès le 2 janvier de l'année précédente.

Pour sa part, France 3 a décidé de rendre hommage à Herbert von Karajan, à l’occasion du centenaire de sa naissance, en rediffusant, à 23h35, le concert du Nouvel An qu’il avait donné à Vienne voici 20 ans. Sa façon d’inaugurer l’Année Karajan.

Pour les mélomanes avisés qui sont disponibles à 19 heures, Arte, après le choix des téléspectateurs, diffusera un « Concert à la Konzerthaus de Berlin », donné hier en Allemagne. Après une ouverture de Leonard Bernstein, les spectateurs ont pu choisir entre Béla Bartók (Suite de danse) ou Zoltán Kodály (Danse de Galánta)... à vous de découvrir ce qu’il y aura au programme !

Rupture et ancrage à gauche pour Laurence Ferrari

Laurent Wauquiez et Nicolas Besancenot au menu de ce midi

Les deux invités de Laurence Ferrari, qui a gagné son procès contre l’hebdomadaire people Closer, jeudi, en obtenant 12 000 € sur les 30 000 demandés, sont MM. Wauquiez et Besancenot. La première diffusion de l'émission politique, Dimanche + , est en clair sur Canal + ce dimanche à 12h50. Les autres, réservées aux abonnées, sont aux horaires habituels, connus des abonnés.

Laurent Wauquiez, jeune énarque de 32 ans, réélu député UMP de la première circonscription de la Haute-Loire, dès le premier tour aux dernières législatives (il avait pris la place, en 2004, de son mentor Jacques Barrot et était, à 29 ans, le benjamin de l’Assemblée nationale) a à son tour démissionné de son mandat pour rentrer au gouvernement Fillon 2 comme secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, porte-parole du gouvernement. Comme son « employeur » direct, il fait beaucoup moins parler de lui qu’un autre énarque de quatre ans son aîné, porte parole de l’Elysée et candidat parachuté à la conquête de la mairie de Neuilly (et soutenu par le président de la République, ancien maire de Neuilly).

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Olivier Besancenot, ici en meeting à Reims en mars 2007, rentre d'une visite à la Martinique (puis à la Guadeloupe), où il était à la rencontre des mouvements locaux d'extrême-gauche et devait également effectuer une séance de dédicaces de son ouvrage sur Che Guevara dans une librairie de Fort-de-France.
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Le premier invité étant celui qui représente à sa façon discrète la « rupture » annoncée par le président, l’autre est le facteur de Neuilly, domicilié à Paris (18e), par deux fois candidat à l’élection présidentielle, Olivier Besancenot, porte-parole de la LCR, de retour d’un voyage aux Antilles (comme l’avait fait son prédécesseur Alain Krivine à la fin des années 80). Un Olivier Besancenot, qui, voici deux semaines, faisait partie des chouchous des Français, prône la création d’un « grand parti anticapitaliste » (voir ici une vidéo de 17 minutes tournée à Valenciennes) et a coécrit un ouvrage sur le Che.

Au sommaire également :

⇒ Le Château : La pénurie de députés à l’Assemblée Nationale au moment du projet de loi sur le pouvoir d'achat, la démission du directeur de cabinet de Christine Boutin qui bénéficiait d’un logement très « low cost » à Paris, la visite de « chanoine » du président Sarkozy à Benoit XVI… Et Ségolène Royal qui va à Romans, soutenir les ouvrières licenciées de Charles Jourdan.

⇒ Caméra Embarquée avec Laurent Wauquiez : Du Puy en Velay où il travaille son côté terroir à l’Hôtel Matignon, où il travaille avec François Fillon, portrait d’un trentenaire pressé et décontracté.

⇒ Enquête : Les expulsions de sans papiers

Brice Hortefeux, ministre de l’immigration et de l’identité nationale a presque atteint son quota avec 23 000 reconduites à la frontière. Gros plan sur le cas particulier des ROMS qui restent la variable d’ajustement des statistiques officielles (voir à ce sujet l’Article 19 de la Charte des Droits Fondamentaux de l'Union européenne.

⇒ Reportage : Les enfants de Don Quichotte au cœur de l’actualité
Après l’opération commando sur les bords de Seine, c’est la trêve des confiseurs jusqu’au 15 janvier et le fameux contrat avec les associations promis par le gouvernement. En attendant, on meurt toujours de froid dans la rue.

⇒ Campanet, toute la politique sur le net : gros plan sur la campagne américaine et la bataille entre candidats démocrates et républicains qui se livre sur le net.

… Et le coup d’œil de Loïck Prigent sur la bataille de Paris, où le duel Françoise de Panafieu/Bertrand Delanoë ne fait que commencer.

Lorsque l'émission sera en ligne, pour la visionner, il suffira de cliquer ici, puis de sélectionner la date du 23 décembre 2007.

La prochaine édition de Dimanche + sera diffusée le dimanche 13 janvier 2008.

Jean-François Zygel récidive ce soir sur France 2

L’audience avaient été bonne cet été pour ce virtuose bien connu du 20e arrondissement

Après son passage en août sur France 2 (où les téléspectateurs avaient été nombreux à 23h10), Jean-François Zygel, qui vient d’avoir sa page sur Wikipédia, l’encyclopédie libre et contributive, prêtant parfois à polémique et rémunérant les illustrateurs depuis peu, revient ce soir à 22h45 sur le service public.

Il y présentera une « Boîte à musique » spécialement concoctée à l’occasion de Noël, et des fêtes de fin d’année, avec comme invités Marc Jolivet (amateur surtout de Jazz), Thomas Fersen (né dans le 11e et fin connaisseur du cimetière du Père-Lachaise) et le comique Mustapha El Atrassi (dont le site est ici), un quatrième invité semblant s’être désisté.

Au menu de cette émission spéciale : des grands airs traditionnels, Les Noces de Figaro de Mozart, des valses de Brahms et de Strauss ou bien encore Le concerto pour deux violons de Bach.

Habitué du 20e depuis… 1996, Jean-François Zygel (qui doit y présenter le Requiem de Mozart le 3 janvier) sera entouré d'interprètes et de musiciens de renom (Le Chœur de Paris, le quatuor de saxophone Emphasis, le pianiste de jazz Antoine Hervé,…).

On y retrouvera aussi les « incontournables » de La Boîte à musique : le « quizz musical » et « l'instrument rare ». Il faudra notamment tenter de découvrir à la manière de qui il jouera ce soir le « Petit papa Noël », rendu célèbre par Tino Rossi… On ne pourra pas dire, après, que la musique classique n'est qu'un OVNI pour mélomanes avisés. Un regret, tout de même, pour les téléspectateurs équipé d'un téléviseur de haute qualité : l'émission n'est pas diffusée en stéréo.

Mais, pour en avoir suivi un extrait, je ne peux que recommander d’être à vos téléviseurs ce soir, d’autant que ce n’est pas à une heure indûe !

La boîte à musique de Jean-François Zygel
Vendredi 21 décembre
France 2, 22h45, durée : 1h34

F. A., photo France Musique

• A lire, sur le site de France 2, les explications de M. Zygel sur l’émission de ce soir.

• Outre le 20e arrondissement, et occasionnellement France 2, Jean-François Zygel officie aussi sur France Musique.

• Jean-François Zygel sera invité ce matin entre 11h et midi sur Europe 1 (fréquences ICI).