Ménilmontant, mais oui madame...

Questions pour un Champion : 16e édition avec Abdou Diouf

Pour la 16e année consécutive, l’équipe de Fremantle et de Julien Lepers a préparé pendant plus d'une semaine sa spéciale « langue française » en faisant participer des candidats venus de dix pays différents : la Grèce, le Niger, le Maroc, la Croatie, la Thaïlande, l'Autriche, l'Arabie Saoudite, les Pays-Bas, le Togo et le Chili (vainqueur en 1996).

Le Maroc participe pour la 4e fois à la compétition, mais c'est la première fois que l'Arabie Saoudite est représentée. Tous s'affrontent pour remporter le titre de champion de la langue française. Les qualifications sont désormais terminées, et les candidats se retrouvent à l'occasion de la grande finale, en présence d'Abdou Diouf, secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie.

France 3 – 20h50 ce soir (durée 120 min.)
• Autres diffusions :
Mercredi 19 mars : TÉLÉ GUYANE 21h50
Mercredi 19 mars : TÉLÉ POLYNÉSIE 22h00
Mercredi 19 mars : TÉLÉ GUADELOUPE 22h05
Mercredi 19 mars : TÉLÉ MARTINIQUE 22h28
Nuit du vendredi 21 au samedi 22 mars : FRANCE 3 à 02h10
Mercredi 26 mars : TEMPO RÉUNION 20h00
Mercredi 26 mars : TEMPO NOUVELLE-CALÉDONIE 20h41

⇒ Le site de l’émission qui fête ses vingt ans en novembre prochain. Catherine Coquin avait été la première gagnante de l’émission « ordinaire » ; elle a désormais 47 ans.

Affaire Chantal Sébire : Jean-Luc Romero sur deux chaînes à la fois

Le conseiller régional francilien Jean-Luc Romero, qui n’est plus membre de l’UMP depuis cette année, interviendra ce soir après 23 heures sur M6 et sur Direct 8 dans le cadre de l’affaire concernant Chantal Sébire en tant que président de l’ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité).

Sur Direct 8, à 23h15, Elisabeth Tordjman recevra dans Dites-moi tout l’un des découvreurs du virus du Sida, le Professeur Luc Montagnier (auteur de Les Combats de la vie), et Jean-Luc Romero devrait intervenir par téléphone, indique-t-il sur son blogue.

Sur M6, à partir de 22h50, dans le cadre de T’empêches tout le monde de dormir, il a fait l’objet d’une interview qui devrait être diffusée avant un débat avec Paul Pierra dont le fils, Hervé, est décédé en novembre 2006, après six jours d’agonie et huit ans de coma dans la résidence familiale du Maine-et-Loire (il avait tenté de se suicider le 30 mai 1998).

⇒ Les avis gouvernementaux divergent, selon Le Figaro

⇒ La requête de Mme Sébire

⇒ Le blogue de l’ADMD

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Mise à jour du mercredi 19 mars :
Pour suivre l'intervention par téléphone de Jean-Luc Romero hier soir sur Direct 8, cliquer ici.
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Le Porteur de destins… et La Chambre des officiers

Du fait du décès, mercredi dernier, de Lazare Ponticelli, le dernier poilu ayant combattu dans les rangs français durant la Der des ders, France 3 modifie en soirée ses programmes pour diffuser un téléfilm… de 1998 sur le destin de l'héritier d'une exploitation agricole, envoyé dans les tranchées pendant la Première Guerre mondiale et devenu simple facteur à son retour. Ainsi, Le Porteur de destins remplace ce documentaire et la deuxième partie de soirée est aussi consacrée à la Première Guerre mondiale avec La chambre des officiers à 23h05 (2001, 130 min.).

Né avant le siècle, Antonin a un avenir tout tracé devant lui. Il est l'aîné de la famille, c'est donc lui qui héritera de l'exploitation agricole familiale, « Les Rivières hautes ». Et la femme qu'il aime n'attend qu'une chose, qu'il l'épouse et lui fasse des enfants. Mais voilà que l'Histoire vient perturber cette belle espérance : la Première Guerre mondiale éclate.

Mobilisé, Antonin doit survivre dans la boue des tranchées, jusqu'à ce qu'une amputation lui permette de rentrer chez lui. Le retour au village se transforme en cauchemar. La femme qu'il aime en a épousé un autre. Antonin, devenu facteur, agit enfin sur son destin, ne se contentant plus de porter celui des autres.

Le Porteur de destins
France 3 – 20h55
Réalisation : Denis Malleval.
Distribution : Jérémie Covillault (Antonin Chèze), Jean-François Garreaud (Henri Chèze), Laure Duthilleul (Louise Chèze), Guillaume Canet (Lucien Guilhoux).

Tex remplace Marie-Ange Nardi

C’est finalement l’animateur-humoriste Tex qui présentera le jeu télévisé Le Millionnaire dans sa nouvelle formule, annoncée ici, qui débutera bien le samedi 5 avril et durera 26 minutes sur France 3 le samedi soir.

Les nouveaux billets ont été mis en vente aujourd’hui par la Française des jeux, dont le groupe devrait prochainement publier un communiqué en ce sens, a-t-on indiqué de source sûre.

Marie-Ange Nardi, pourtant fidèle au service public et qui présentait le jeu quotidiennement sur France 2 depuis 2004, ira faire le téléshopping sur TF1…

Le Libé des écrivains

Ce matin se trouve en kiosques en numéro spécial de Libération rédigé par des écrivains, à l’occasion du Salon du livre, qui ouvre ce soir à Paris et dont l’invité d’honneur est Israël. A cette occasion, France 5 a réalisé, quasiment en temps réel, un documentaire (entamé mardi matin dans les studios d’Europe 1), qui sera diffusé ce soir sur la TNT, le câble et le satellite.

« Ils ont déjà écrit des romans à succès, leur réputation n'est plus à faire », indique la fiche technique de la chaîne de la connaissance et du savoir, « mais parviendront-ils à rédiger des articles d'actualité en une poignée d'heures ? C'est le défi que devront relever une quarantaine d'écrivains, transformés, en début de semaine, en journalistes pour Libération. »

« Arrivée au siège du quotidien, conférence de rédaction, répartition des sujets, reportage et écriture de l'article. Six d'entre eux sont filmés tout au long de la journée. Leur palpitante aventure de reporter est diffusée le jour même de la sortie du numéro spécial de Libération garantissant ainsi la simultanéité de la diffusion écrite et filmée. »

Pour inaugurer la série, Bernard-Henri Lévy est allé mardi matin dans les studios d’Europe 1 donner son avis sur le boycott dont fait l’objet le Salon du livre de Paris. Ce matin, comme bouclant la boucle, alors que Libé était déjà en kiosques, Yann Quéffélec était dès 8h invité de la radio de la rue François Ier, pour commenter à sa façon l’information.

Le Libé des écrivains
France 5, documentaire, 2008
52 min., TNT, câble, satellite, jeudi 13 mars à 22h30
Pour celles et ceux qui ne peuvent pas visionner l'émission, elle sera disponible sur le site de la chaîne en vidéo gratuitement pendant une semaine après la diffusion.

⇒ Ce documentaire sera précédé, à 20h40, de Une nuit pour lire, émission consacrée également au Salon, qui doit être inauguré ce soir par MM. Peres et Sarkozy sur fond de boycott de la part de certains pays et/ou auteurs.

⇒ Israël au Salon du livre, le non-sens d’un boycottage, par David Chemla, dans Le Monde du 10 mars.

⇒ Mon boycott français, par Sayed Kashua, dans le Ha’aretz du 7 février (version anglaise ici, traduction française par Gérard Eizenberg, pour La Paix Maintenant)

Delanoë et Panafieu débattront mercredi sans décodeur, et seuls…

Canal + a annoncé mardi que Bertrand Delanoë et Françoise de Panafieu, en lice pour conquérir la mairie de Paris, débattront sur son antenne mercredi. Le débat se déroulera de 18h30 à 19h15 et sera animé par Laurence Ferrari, privée de son émission politique « Dimanche + » les 9 et 17… pour raisons électorales. « Le Grand Journal », présenté par Michel Denisot, débutera de facto à 19h20. Ce n’est que le lendemain, jeudi, que Michel Denisot recevra les fondateurs du groupe NTM, qui se retrouvent vingt ans après, comme l’indiquent ici les voisins du Belleville Blogue.

Décrypage : au commencement, la maire du 17e arrondissement (là où vote Rachida Dati, dont la liste a failli passer au 1er tour dans le 7e) souhaitait que ce débat ait lieu sur LCI (chaîne payante de Bouygues) et RTL, mais il sera finalement diffusé en clair. Bertrand Delanoë, lui, a accepté ce débat à deux après avoir refusé tout débat à quatre (avec Denis Baupin pour les Verts et Marielle de Sarnez pour le MoDem) avant le premier tour.

Un débat entre Françoise de Panafieu, Marielle de Sarnez (MoDem), Denis Baupin (Verts) et Anne Hidalgo, première adjointe PS au maire de Paris, avait eu lieu sur RTL le 21 février.

A l'issue du premier tour, Bertrand Delanoë apparaît en position de force pour être réélu, puisqu'il a obtenu 41,6% des suffrages exprimés, même si l’abstention a été forte, et a conclu un accord de fusion uniquement avec les Verts, affaiblis par rapport à 2001 (deux fois moins de suffrages exprimés qu’en 2001). Les listes UMP ont elles recueilli 27,9 % des suffrages. Une liste UMP n'a été élue dès le 1er tour que dans le 16e et il n'y en aura pas au second tour dans le 20e. Un manque de démocratie qui n’aurait sans doute pas eu lieu si Mme Panafieu avait su choisir son candidat, en désignant, par exemple, le délégué de circonscription de son parti.

Crédité de plus de 9 % sur Paris et se maintenant dans trois arrondissements, le MoDem sera absent du plateau télé, comme Michel Charzat, l’adversaire « par défaut » de la liste estampillée Delanoë dans le 20e arrondissement.

François Bayrou a déploré mardi sur Europe 1 que Bertrand Delanoë ait « fermé la porte » à cet accord électoral pour des « raisons internes au Parti socialiste », et ait seulement proposé un « partenariat original » à nouer après le 16 mars. A l’échelon national, François Bayrou semble avoir retenu ce que Michel Charzat, exclu du PS, avait dénoncé la veille à l’échelon parisien.

F. A., photomontage TVMag

• Pour accéder aux archives du Grand Journal, cliquer ici et sélectionner la date (par exemple le 11 mars Mmes Dati et Guigou en première partie)

Le monde selon Monsanto

Du continent américain à l'Inde en passant par l'Europe, une enquête magistrale et alarmante sur la multinationale américaine qui commercialise 90 % des OGM dans le monde. Le 9 janvier 2008, la Haute Autorité sur les OGM a émis des doutes sur le maïs MON 810, commercialisé par la firme américaine Monsanto, qui présente des risques sanitaires économiques et environnementaux. Certains produits fabriqués par la firme ont fini par être interdits à la vente. Quels sont aujourd'hui les enjeux liés à ces semences transgéniques ? Comment se présente la problématique de l'agriculture mondialisée ? Le groupe américain est désormais présent dans 46 pays, grâce à des produits comme l'agent orange, le PCB, le Roundup, les OGM et les hormones de croissance.

La société Monsanto, multinationale américaine née en 1901 à Saint Louis, dans le Missouri, et d'abord spécialisée dans l'industrie chimique, est devenue en un peu plus d'un siècle le leader mondial des biotechnologies, en particulier sur le marché des organismes génétiquement modifiés (OGM). Elle détient les brevets de 90 % du maïs, du soja, du colza ou du coton transgéniques cultivés dans le monde. Par le biais de rachats successifs, elle est en train de devenir le premier semencier de la planète et, à terme, c'est la chaîne alimentaire tout entière qu'elle pourrait contrôler. Mais c'est d'abord avec le Round Up, son herbicide « total » (longtemps estampillé "biodégradable") qu'elle a commencé, à partir de 1974, à conquérir le monde. On lui doit aussi des produits aussi variés que le terrible agent Orange, massivement déversé sur le Viêt-nam par l'armée américaine, les PCB (pyralène en France, interdit au début des années 80), l'aspartame ou les hormones de croissance (interdites en Europe et au Canada). Monsanto, avertit Marie-Monique Robin, est l'une des entreprises « les plus controversées de l'ère industrielle ».

"Nourriture, santé, espoir" : sur son site, la firme de Saint Louis promet une agriculture durable, aux rendements supérieurs, respectueuse de l'environnement. Journaliste d'investigation chevronnée, couronnée du Prix Albert-Londres en 1995, la réalisatrice a décidé de juger sur pièce, y compris en explorant le passé de l'entreprise…

Le monde selon Monsanto
Réalisation : Marie-Monique Robin
Durée : 1h45
Production: Arte France
Mardi 11 mars à 21h sur Arte
Rediffusion annoncées dans la nuit du 13 au 14 mars à 00h50 et dans la nuit du 31mars au 1er avril à 3h00

⇒ En cliquant ici, il est possible dès maintenant de poser des questions à Marie-Monique Robin, réalisatrice du documentaire et journaliste. La diffusion du documentaire sera suivie d’un “chat” d’une heure.

⇒ Le dossier Monsanto d’Arte est ici. Le blogue de la réalisatrice là.

Grève à France 2 : ça s’en va et ça revient…

Comme une vieille rengaine de Claude François (dont on célèbre demain les trente ans de la disparition), la grève d’une catégorie de personnel de France 2 n‘en finit pas… de finir.

Le préavis de grève avait été déposé par le syndicat SNPCA-CGC (Syndicat national des personnels de la communication et de l’audiovisuel) à compter de la journée du 9 mars, et avait, hier, privé les téléspectateurs de journal de 13 heures, mais pas de soirée électorale.

Une soirée électorale, par ailleurs, surtout suivie sur France 3, sans doute pour deux raisons :
⇒ les élections étaient multiples ;
⇒ la soirée était plus longue.

Sur la toute première partie de soirée (20h00), selon Médiamétrie, France 3 devance France 2 de peu, mais TF1 et France 2 terminaient leur « soirée » à 21h20 et 21h50, contre 00h40 pour France 3, qui suivait quelque 400 villes et a obtenu quelque 3,5 millions de téléspectateurs rien qu'en première partie de soirée.

Ce lundi matin, Télématin n’a pas été présenté dans son décor habituel et C’est au programme était une rediffusion… du 13 septembre 2007. En revanche, le journal de 13h a pu avoir lieu dans des conditions normales, les négociations devant reprendre dans l’après-midi.

Pour suivre la grève à France 2, le blogue de la Fédération CGC des Médias est ici.

La soirée électorale de France 2 est maintenue

La soirée électorale de France 2, menacée toute la journée de dimanche par un mouvement de grève d'une partie des techniciens à l'appel de la CGC, est finalement maintenue, a indiqué à l'AFP la direction.

La soirée électorale « est maintenue », a déclaré la direction de France Télévisions peu avant le début de l'émission « Municipales 2008 », animée par David Pujadas et Elise Lucet. Une assemblée générale du personnel a opté in extremis pour le maintien de cette soirée, a précisé la direction.

« Cette soirée électorale est en grande partie réalisée par des techniciens qui sont en grève », a déclaré Elise Lucet en lançant la soirée électorale.

« Ils protestent contre les projets de réforme interne à France Télévisions. Mais ces techniciens grévistes ont malgré tout décidé d'assurer l'antenne pour respecter la mission de service public de France 2 et par respect des téléspectateurs », a-t-elle expliqué.

A l'appel de la CGC, un mouvement de grève touchant les techniciens avait empêché dimanche la diffusion du journal de 13h de France 2.

AFP

France 2 : pas de journal de mi-journée

Le journal de 13h00 de France 2 n'a pas été diffusé dimanche en raison d'une grève liée au projet de réforme de l'audiovisuel, moins d’un mois après la grande grève du 13 février, a précisé la chaîne. Il a été remplacé par « Le Grand zapping de l’humour », comme ont pu le constater les téléspectateurs qui attendaient des informations autres que celles liées au groupe Bouygues.

Le préavis de grève avait été déposé par le syndicat SNPCA-CGC (Syndicat national des personnels de la communication et de l’audiovisuel). « Une concertation est en cours, on se sait pas si le journal du soir sera diffusé », a déclaré une porte-parole. Une bande annonce donne néanmoins rendez-vous aux téléspectateurs dimanche à 18h50 pour la soirée électorale, sans autre précision.

La version définitive, en date de vendredi, du préavis de grève, est ici.

Le préavis de grève de la CGC porte sur toute la journée du dimanche, menaçant ainsi la soirée électorale de France 2. Mais Arlette Chabot, directrice de l'information, et François Guilbeau, directeur général de France 2, mènent depuis plusieurs jours des négociations avec la CGC pour « sauver » la soirée électorale, ce qui serait considéré comme un « cataclysme » par beaucoup… La CGC réclame le retrait des huit chantiers de réforme annoncés par Patrick de Carolis pour 2008. Selon la direction de France Télévisions, il n'a pas cédé. En conséquence, la CGC n'a donc pas retiré son préavis. Le JT de 13 heures en a donc essuyé les plâtres…

Arlette Chabot et François Guilbeau auraient toutefois obtenu que la grève se cantonne au journal de la mi-journée. Si la CGC ne tient pas parole, les téléspectateurs désireux de suivre le service public pourront regarder la grande soirée de France 3 (en partenariat avec Metropublications, France Info et le JDD), où la CGC n'est presque pas représentée, et qui s'annonce beaucoup plus riche et diverse que celle de TF 1.