Ménilmontant, mais oui madame...

France 2 multiplie les hommages à Pascal Sevran

A la suite du décès de Pascal Sevran (le vrai, cette fois), France 2, la chaîne sur laquelle il avait présenté La Chance aux chansons jusqu’au 22 décembre 2000 (après sept ans sur TF1 et avant Chanter la vie, remplacée par France 2 foot), lui rend des hommages de ce soir à mercredi.

Sont pour l’instant programmées les émissions suivantes :

⇒ ce vendredi 9 mai à 18h50 : « Chanter la vie : hommage à Pascal Sevran », en remplacement de « On n’a pas tout dit » ;

⇒ ce vendredi 9 mai à 22h35 : « Vivement dimanche », en lieu et place du magazine culturel de Guillaume Durand « Esprits libres ».

⇒ dimanche 11 mai à 16h20 : déprogrammation du magazine « Secrets d’Histoire » sur Gilles de Rais pour une diffusion d’un « Hommage à Pascal Sevran ».

⇒ mercredi 14 mai à 14h : une émission spéciale de deux heures sur l’ensemble de sa carrière, présentée par Michel Drucker : « Pascal Sevran : la vie continue » remplacera « Toute une histoire » (Jean-Luc Delarue) et un épisode de la série allemande « Un cas pour deux ».

⇒ Pascal Sevran rejoint le paradis des animateurs, pour de vrai

Ouvéa : retour sur un massacre vieux de vingt ans

Ce soir, sur France 2, avant L’Autre 8 Mai 1945 (qui, à minuit…, explique les origines de la guerre d’Algérie), Infrarouge diffuse un document inédit sur le massacre de la grotte d’Ouvéa, en Nouvelle-Calédonie, le 5 mai 1988, à la fin de la première cohabitation : l’opération Victor se solde par la mort de dix-neuf militants indépendantistes et de deux militaires, à quelques heures du second tour de l’élection présidentielle…

Présentation par France 2 :

—————
Le général Picard, lieutenant-colonel il y a vingt ans en Nouvelle-Calédonie, désormais retraité à Bagnolet, a sorti en avril un ouvrage sur le drame. Il était à l'époque le responsable des gendarmes mobiles et s'exprimera ce soir pour la première fois au grand public.
—————

L’histoire de la grotte d’Ouvéa est profondément gravée dans la mémoire collective et pourtant en y réfléchissant, aucune image précise ne nous vient à l’esprit. L’île a été interdite à la presse et placée sous le sceau du secret défense… Ce film raconte jour après jour la prise d’otage de 27 gendarmes par des indépendantistes kanaks. Elle débuta le 22 avril 1988 par l’attaque de la gendarmerie de Fayoué sur l’île d’Ouvéa et se termina le 5 mai par la libération des gendarmes sains et saufs et la mort de 19 ravisseurs. Y a-t-il eu une volonté de négocier de la part de François Mitterrand et de Jacques Chirac ? Quel a été le véritable rôle de Bernard Pons ? Jean-Marie Tjibaou avait-il des contacts avec les autorités politiques de l’époque ? Que voulait réellement Alphonse Dianou, le chef des ravisseurs ? Pourquoi Jacques Chirac a t-il décidé de donner l’ordre de l’assaut ? Comment sont réellement morts les ravisseurs ? Quel a été le véritable comportement de militaires pendant et après l’assaut ? etc. Les témoins : pour la première fois depuis vingt ans, Bernard Pons et le général Vidal s’expriment.

Liste des intervenants et leurs fonctions à l’époque :

Bernard Pons, ministre des DOM-TOM
Le général Vidal, responsable de l’opération militaire
Le capitaine du GIGN Philippe Legorjus, qui a négocié avec les ravisseurs
Le général Picard, responsable des gendarmes mobiles
Des ravisseurs survivants, des habitants de la tribu de Gossanah qui ont été torturés, des gendarmes otages.
Michel Tubiana, avocat du FLNKS
Edgard Pisani, conseiller de François Mitterrand pour la Nouvelle-Calédonie

⇒ La critique de Télérama

⇒ La version de la gendarmerie

⇒ L’accord de Nouméa s’achèvera entre 2014 et 2018 par un référendum d’autodétermination en Nouvelle-Calédonie

⇒ Amnistie et impunité en Nouvelle Calédonie : les événements d' Ouvéa (1988), conférence de Cédric Michalski, membre de l'Institut de sciences criminelles et de droit médical

Grotte d’Ouvéa : autopsie d’un massacre
Réalisation : Elizabeth Drévillon
Production : http://www.galaxie-presse.fr/ Galaxie Presse. Avec la participation de France 2 et du Centre national de la Cinématographie.
France 2 – 23h05
Durée : 1h00
Rediffusion prévue dans la nuit de vendredi à samedi 10 mai à 4h55
Diffusion le dimanche 11 mai à 9h50 sur Télé Nouvelle-Calédonie

Besancenot milite chez Drucker

« C'est comme si, à l'époque, Zitrone avait interviewé Che Guevara. » Hier, lors de l'enregistrement de « Vivement Dimanche », consacré à Olivier Besancenot et qui sera diffusé le 11, l'humoriste Thomas Ngijol résume le sentiment de beaucoup. Rarement une émission aura autant fait parler d'elle.

Christian Picquet, l'opposant du porte-parole de la LCR, avait notamment jugé dans nos colonnes que « la venue de Besancenot chez Michel Drucker n'était pas judicieuse ». Mais le facteur de Neuilly n'a, dit-il, pas hésité en promettant de ne pas y aller « pour parler de lui ». Et hormis quelques vidéos où on le voit dans le 18e « avec ses potes », à la salle de boxe ou sur un terrain de foot, le trotskiste est parvenu à surtout évoquer ses combats.

Sur le plateau, aucun people mais des intervenants du monde du travail. Marie-Odile Chevalier, une ancienne de l'usine Reynolds, parle avec émotion des 256 salariés licenciés à Valence en 2007 et, sous les applaudissements, offre un cadeau à l'animateur : un des derniers stylos sortis de l'usine. Besancenot parle délocalisation, pénibilité du travail, régularisation des sans-papiers… Après l'intervention de Jean-Pierre Coffe, il attaque la grande distribution, après un sketch d'Anne Roumanoff évoquant notamment les enseignants, il rebondit en parlant de la manifestation du 15 mai… Tendu avant l'enregistrement, Besancenot en sort soulagé. Il a même eu droit à une « déclaration d'amour » de Christiane Taubira. « Cela correspond à l'émission que l'on voulait faire », jugent les proches du porte-parole de la LCR dans les loges. Pas sûr que cela console ceux qui ont reproché au leader d'extrême gauche cette exposition trop « people ».

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire après la plainte contre X déposée hier par Olivier Besancenot. Selon le site de « l'Express », l'homme a été surveillé par une « officine privée » d'octobre 2007 à janvier 2008.

Rosalie Lucas, pour Le Parisien, photo Frédéric Dugit

⇒ Olivier Besancenot, Trotski chez Drucker (Libération)

⇒ Besancenot sera demain sur Vivolta à 16 heures (LCR)

José-Marie Bel à l’honneur sur France 3 ce soir…

Le directeur de l’Espace Reine de Saba a été suivi pour « Des Racines et des ailes »

Ce soir, Des Racines et des ailes aura pour thème « Voyages de légendes ». L’occasion de mettre à l’honneur l’Espace Reine de Saba, installé rue Pradier (dans le 19e arrondissement) et son président, le passionné José-Marie Bel…

—————
Entre une exposition qui s'achève aujourd'hui dans le 19e arrondissement et les Ateliers d'artistes de Belleville qui démarrent le 16 mai, José-Marie Bel nous fera découvrir sa passion, ce soir, sur le réseau national de France 3. Une bonne initiative du service public.
Photo : Cyril Denvers
—————

Le programme proposé par la troisième chaîne ce soir en première partie de soirée et réalisé par Cyril Denvers est présenté ici par France 3. Mais ce qui, localement, retiendra le plus notre attention est l’Espace Reine de Saba (contact ici) qui, jusqu’à ce jour, présentait cette exposition rue Pradier.

Présentation sur le site de l’Espace Reine de Saba de l’émission de ce soir :

Au retour d’un séjour en Erythrée, le temps de déballer ses bagages, José-Marie Bel est contacté par l’agence Explorator, afin qu’il se mette en contact au plus vite avec l’agence CAPA. En quelques semaines, après de nombreux rendez-vous, discussions, études,…

Un voyage tout à fait particulier est programmé du 13 novembre au 4 décembre. Pour le compte de l’émission « Des Racines et des Ailes », FR3 et TV5 Monde, il s’agissait du scénario suivant : José-Marie Bel, expert de l’Arabie du Sud et de la Corne de l’Afrique, dont l’Ethiopie, depuis 1974 est suivi par une équipe réduite (trois personnes, dont Cyril Denvers, réalisateur et Michel Thoret, preneur de son ainsi que 130 kg de matériel) dans ses terrains d’études, de recherches et de préparation d’expositions. Il leur montre des lieux rares, inconnus, privés, secrets, jamais visités, jamais filmés… et bien sûr des amis…

Ce voyage se déroule en trois parties : seul au centre du pays, aux sources du Nil bleu et au Lac Tana et sa région (nombreuses îles) ; puis en compagnie de Hervé Tribot La Spière (directeur de l’Agence Explorator) avec lequel ils ont de nombreuses rencontres et discussions de travail : puis en compagnie de quatre touristes privilégiés, à Lalibela pour terminer en apothéose à Harar (son fief, Rimbaud… et des traces d’explorateurs). L’équipe semble avoir été ravie de cette singulière aventure, dont vous pouvez voir les photographies de la mission (et de presse) à l’Espace Reine de Saba.

José-Marie Bel semble avoir été plus qu’à la hauteur d’un tel projet, en croquant ses carnets de notes et de dessins et documentaires… qui enrichiront sans aucun doute ses projets. Hervé Tribot La Spière, directeur d’Explorator a proposé de réaliser, sous sa conduite, des voyages extraordinaires en Ethiopie (qu’ils font d’ailleurs ensemble depuis des années au Yémen, à Socotra, en Erythrée et en mer Rouge). Plus de 15 millions de téléspectateurs français verront cette émission qui devrait mettre en valeur l’Ethiopie et aussi une relation « intelligente et sensible » entre un occidental et ami de ce pays, et ses habitants et leur milieu naturel. De très nombreux points personnels et de société sont proposés.
Ce film qui aura une durée de une heure 20 min environ, partagera un autre aventure (50 min) passée au Mékong.

Du 16 au 19 mai, dans le cadre des journées portes ouvertes des Ateliers d’artistes de Belleville (AAB), l’Espace a prévu une riche programmation.

Des Racines et des ailes
Voyages de légende
mercredi 7 mai – 20h50

Sarkozy : un an et après ?

La Chaîne parlementaire dresse ce soir le bilan d’un an de mandature

Le 6 mai 2007, Nicolas Sarkozy était élu 6e président de la Ve République (fauteuil qu’il occupera dix jours plus tard). A l’occasion de ce premier anniversaire, La Chaîne Assemblée (LCP-AN) a décidé de marquer le coup avec une émission intitulée « Sarkozy : un an et après ? » (ou « des promesses aux réalités ! ») et laissant la parole à des personnalités de tous bords… et à une militante UMP déçue, Michèle Caillet, qui travailla dans l’ombre pendant la campagne présidentielle.

Le candidat devenu président avait fait des promesses que ses électeurs ont retenues : « Je serai le président du pouvoir d'achat » ou « Travailler plus pour gagner plus ».

Selon un sondage IFOP-Fiducial pour Paris Match paru le 28 avril, 72 % des Français se disent mécontents de son action. Un an après sa réélection, Jacques Chirac recueillait 58 % de jugements positifs sur sa politique. Pourtant, selon le baromètre des réformes de l'Institut Thomas-Moore près de 50 % des 490 promesses de campagne de Nicolas Sarkozy ont été réalisées ou en passe de l'être.

D'où vient cet écart entre le travail du Président et le sentiment des Français ? Quel est le bilan de ce début de mandat ? Quelle va être la suite de la politique choisie par le Président ?

Pour en débattre en plateau, la seule chaîne (avec Public Sénat) non soumise aux règles du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a invité :

Jean-Christophe Cambadélis (Député PS de Paris), Brice Teinturier (Directeur général de TNS-Sofres), Philippe Ridet (Journaliste au Monde et auteur de "Le président et moi" chez Albin Michel) et les « webcameurs » de la chaîne.

Des journalistes sont allés hier après-midi, pendant environ deux heures, dialoguer avec Michèle Caillet, fille d’un député de la IVe République. Cette infirmière retraitée pour cause d’invalidité, qui se présente sur son blogue comme une « militante UMP déçue et trahie » fera l’objet d’une « pastille », comme on dit dans le jargon, à savoir d’un condensé de son entretien d’hier, diffusé ce soir.

Ca vous regarde (le blogue de l‘émission)
Sarkozy : un an et après ?
LCP-AN (câble, satellite, TNT, ou sur Internet en direct en cliquant ici, puis en haut à droite dans le bandeau bleu clair)
Mardi 6 mai à 21h
(Les rediffusions devraient être ultérieurement indiquées sur le blogue de Michèle Caillet)

Parts de Marchais : parlez Elkabbach !

Ce soir sur France 2, dans le cadre de Infrarouge (22h35), ce documentaire sur Georges Marchais est rediffusé. Sa diffusion inédite sur France 5 (TNT, câble et satellite) avait eu lieu à l’occasion des dix ans de sa disparition, en novembre dernier.

L’occasion, comme le fait remarquer Le Soir de Bruxelles, de se replonger dans des mémorables « Liliane, fais les valises, on rentre à Paris ! » et autres envolées dont il était maître. Pour l'avoir rencontré à l'occasion de la Fête de l'Huma de 1983, l'année du boeing sud coréen abattu par la chasse soviétique (ou américaine ?), j'en conserve un souvenir ému. Et j'avais visionné avec un grand plaisir le documentaire sur France 5 en novembre 2007.

En revanche, le téléspectateur ne trouvera aucun « Taisez-vous Elkabbach », phrase faussement attribuée au patron de Public Sénat et d’Europe 1 qui doit s’expliquer le 6 mai devant le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) pour avoir fait pression sur la rédaction de la radio afin d’annoncer pour 19 heures le décès de Pascal Sevran (encore en vie aux dernières nouvelles), repris par la suite su le site Internet d’Europe 1 (le CSA n’a pas de contrôle sur l’Internet).

Une bonne fin de soirée en perspective pour achever un Premier Mai, en attendant les explications de Jean-Pierre Elkabbach. Plein d’images d’archives, plein de souvenirs d’un homme très cathodique.

F. A .

⇒ Télé : Taisez-vous Elbabbach ! (Technologies du langage, 23 novembre 2007)

TV5Monde : accord entre la France et ses partenaires, selon la Belgique

Un accord est intervenu lundi sur la structure de direction de TV5Monde, a indiqué un responsable du dossier en Belgique, une annonce qui met fin à plusieurs mois de crise entre la France et ses partenaires sur l'avenir de la chaîne francophone.

"Il y a un accord de principe sur le fait que la chaîne sera présidée par le Français Alain de Pouzilhac, avec un directeur général" qui l'épaulera, a déclaré Pascal Sac, porte-parole de la ministre de la Culture et de l'Audiovisuel de la Communauté française de Belgique, Fadila Laanan.

Distinct du poste de président, le directeur général de la chaîne jouira d'une véritable autonomie, ce que réclamait notamment la Belgique.

Cet accord entre la France, la Communauté française de Belgique, la Suisse, le Québec et le Canada, intervenu lors de contacts lundi entre hauts fonctionnaires, "sera normalement entériné" lors du conseil d'aministration de TV5Monde mardi après-midi à Paris, a ajouté le porte-parole.
Depuis des mois, la France et ses partenaires francophones au sein de TV5Monde s'affrontaient, ces derniers reprochant aux Français une attitude désinvolte et arrogante dans la gestion de ce dossier.

Seule la désignation du futur directeur général reste encore "en suspens", a indiqué Pascal Sac, en précisant que M. de Pouzilhac allait faire des propositions en ce sens.

"Sa nationalité n'a pas encore été décidée. L'important, c'est que ce soit le meilleur candidat possible, qui puisse faire la part des choses entre la volonté de rationaliser de Paris et le désir de maintenir l'autonomie et le côté multilatéral de TV5 des partenaires francophones", a poursuivi le porte-parole de Mme Laanan.

"Ce n'est plus un tabou que ce soit un Français", a-t-il expliqué. "Sous réserve de confirmation lors du conseil d'administration, on est plutôt satisfait. On a le sentiment que nos demandes de bon sens ont été plutôt bien entendues", a encore indiqué le porte-parole de Mme Laanan.

En août 2007, le président Nicolas Sarkozy avait réclamé une réforme de l'audiovisuel extérieur français, dans une optique de "rationalisation" et de dynamisation de l'ensemble. Il a ainsi été décidé la création d'une holding de l'audiovisuel extérieur de la France, présidée par Alain de Pouzilhac.

Mais les partenaires francophones de TV5Monde craignaient que cette chaîne ne soit réduite à n'être qu'"un outil de rayonnement franco-français". M. de Pouzilhac s'est toutefois montré rassurant aux yeux des francophones, en déclarant la semaine dernière qu'il était "totalement faux" de croire que TV5Monde "perdrait son indépendance et deviendrait la voix de la France".

Lundi après-midi, une source proche du dossier évoquait un possible accord, que la Belgique a finalement confirmé en soirée. D'après cette source, les partenaires francophones non français présideraient deux des quatre comités stratégiques de la chaîne francophone.

"L'heure est à l'apaisement, on a l'impression que les partenaires français nous ont entendus", avait également déclaré lundi à l'AFP le directeur de la télévision suisse romande Gilles Marchand.
La holding chapeaute la chaîne internationale d'information France 24 et la radio RFI, et gère la participation française au sein de TV5Monde. Elle ne devrait détenir que 49% de TV5Monde.
La France détient actuellement 66% du capital de TV5Monde et finance environ 80% de son budget.

AFP Bruxelles

Le "Droit de savoir" : ni Roselmack ni Lapix !

Pas de stars, des nouvelles têtes, c'est la consigne donnée par Robert Namias pour dénicher le successeur de Charles Villeneuve à la présentation du Droit de savoir, la saison prochaine. Ni Harry Roselmack ni Anne-Sophie Lapix n'ont donc participé au casting organisé au sein des rédactions de TF1 et de LCI.

Surprise : le job a suscité pas moins de 21 candidatures internes ! Devant le surnombre, la direction a dû organiser deux sessions. Chacun des candidats a été testé sur un lancement d'environ 3 minutes. Parmi les postulants, on recense Christophe Moulin (chef du service Police-Justice sur LCI), Julien Arnaud (présentateur de Question d'actu sur LCI), Christine Kelly (présentatrice des JT de LCI et Ushuaïa TV), Magali Lunel (présentatrice de JT), Audrey Crespo-Mara (présentatrice de la matinale de LCI), Michel Floquet et Jean-Michel Bellot (TF1).

Le Droit de savoir change de nom

"L'an prochain, le magazine Droit de savoir changera de nom", nous indiquait Robert Namias, directeur de l'information de TF1, il y a une dizaine de jours. "Le dispositif en sera également modifié. Le présentateur enregistrera des plateaux in situ, sur le terrain, même si ce n'est pas forcément lui qui mène l'enquête. Je n'ai aucune préférence pour tel ou tel candidat. Il s'agit d'un vrai casting où nous espérons que des personnalités se révéleront."

Le résultat de ce télé-crochet pour journaliste devrait être connu dans les prochains jours.

Emmanuel Beretta pour Le Point en ligne

Nouilles tragiques : Pernaut a quitté l’hôpital

Selon le site Creusot Infos, qui cite François Chapuis, le directeur des risques au CHU de Dijon, « ce sont au total plus de 50 personnes, dont deux enfants, qui ont été admises à l'Hôpital » lors de l’hospitalisation hier de Jean-Pierre Pernaut, l’homme-tronc qui fait les joies de la ménagère de moins de cinquante ans de TF1. Les responsables ? Des nouilles ! Pour un événement qu'il avait co-organisé avec son épouse, et lancé sur TF1 fin mars.

Selon les premières analyses, en effet, l'intoxication aurait été provoquée par un plat de pâtes. Jean-Pierre Pernaut, dont la présence a été confirmée à Creusot Infos par le corps médical et les pompiers, ne fait pas partie du communiqué de la préfecture de Côte d’Or, qui « n’évoque pas l’identité des malades », indique d’AFP. « En fin de matinée, une réunion a eu lieu au CHU de Dijon permettant d'établir un bilan définitif concernant les personnes admises depuis la veille dans l'établissement à la suite de l'intoxication alimentaire survenue hier sur le circuit de Prenois. Il apparaît que la totalité des personnes admises aux urgences ont toutes quitté l'établissement », a écrit la préfecture dans son communiqué.

Pour la préfecture, une enquête épidémiologique « était en cours » à l’heure du déjeuner.

Quant au site de TF1, il ne dit pas ce que son présentateur a mangé… C’est de l’info, ça ! Seul Voici reprend l’information de Creusot Infos sur l’alimentation du journaliste picard.

Et ce que les médias ne disent pas, dans leur mutisme global, c’est que Jean-Pierre Pernaut s’était servi de TF1 pour organiser cette épreuve ! La chaîne où, pendant 27 ans, il a présenté le journal, dont vingt ans consécutifs au 13 heures…

Selon ce tableau fourni par les organisateurs, les malades étaient dons essentiellement des Alsaciens et des Franciliens.

F. A.

Le droit de mourir dans la dignité s’invite chez Drucker

Les JO, la Chine et la séropositivité aussi…

Comme indiqué ici, Michel Drucker recevra aujourd'hui dans Vivement Dimanche à 14h l’ancien duo de chanteurs Stone et Charden. Entre autres pour parler d'euthanasie, sinon de « droit de mourir dans la dignité ».

L’occasion pour Stone, Annie Gautrat dans le civil, la nouvelle déléguée pour le 2e arrondissement de Paris de l’ADMD, de faire entendre sa voix, et celle de son président, le conseiller régional francilien (ex-UMP) Jean-Luc Romero, du 12e arrrondissement.

Comme dit dans cette note Jean-Luc Romero de Stone, c’est une « artiste qui, outre (…) nous distraire, se bat aussi pour notre dernière liberté ».

Dans ce billet publié cette nuit sur son blogue, Jean-Luc Romero indique qu ‘il profitera aussi de son intervention pour rappeler « que la Chine interdit son territoire aux personnes séropositives ».

Le 11 avril, Jean-Luc Romero, président de l’association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), avait consacré un entretien (vidéo et texte) à Lyon Capitale.

⇒ Le blogue de l’ADMD

⇒ Les délégation franciliennes de l’ADMD