Ce soir, sur France 2, avant L’Autre 8 Mai 1945 (qui, à minuit…, explique les origines de la guerre d’Algérie), Infrarouge diffuse un document inédit sur le massacre de la grotte d’Ouvéa, en Nouvelle-Calédonie, le 5 mai 1988, à la fin de la première cohabitation : l’opération Victor se solde par la mort de dix-neuf militants indépendantistes et de deux militaires, à quelques heures du second tour de l’élection présidentielle…
Présentation par France 2 :
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Le général Picard, lieutenant-colonel il y a vingt ans en Nouvelle-Calédonie, désormais retraité à Bagnolet, a sorti en avril un ouvrage sur le drame. Il était à l'époque le responsable des gendarmes mobiles et s'exprimera ce soir pour la première fois au grand public.
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L’histoire de la grotte d’Ouvéa est profondément gravée dans la mémoire collective et pourtant en y réfléchissant, aucune image précise ne nous vient à l’esprit. L’île a été interdite à la presse et placée sous le sceau du secret défense… Ce film raconte jour après jour la prise d’otage de 27 gendarmes par des indépendantistes kanaks. Elle débuta le 22 avril 1988 par l’attaque de la gendarmerie de Fayoué sur l’île d’Ouvéa et se termina le 5 mai par la libération des gendarmes sains et saufs et la mort de 19 ravisseurs. Y a-t-il eu une volonté de négocier de la part de François Mitterrand et de Jacques Chirac ? Quel a été le véritable rôle de Bernard Pons ? Jean-Marie Tjibaou avait-il des contacts avec les autorités politiques de l’époque ? Que voulait réellement Alphonse Dianou, le chef des ravisseurs ? Pourquoi Jacques Chirac a t-il décidé de donner l’ordre de l’assaut ? Comment sont réellement morts les ravisseurs ? Quel a été le véritable comportement de militaires pendant et après l’assaut ? etc. Les témoins : pour la première fois depuis vingt ans, Bernard Pons et le général Vidal s’expriment.
Liste des intervenants et leurs fonctions à l’époque :
Bernard Pons, ministre des DOM-TOM
Le général Vidal, responsable de l’opération militaire
Le capitaine du GIGN Philippe Legorjus, qui a négocié avec les ravisseurs
Le général Picard, responsable des gendarmes mobiles
Des ravisseurs survivants, des habitants de la tribu de Gossanah qui ont été torturés, des gendarmes otages.
Michel Tubiana, avocat du FLNKS
Edgard Pisani, conseiller de François Mitterrand pour la Nouvelle-Calédonie
⇒ La version de la gendarmerie
⇒ Amnistie et impunité en Nouvelle Calédonie : les événements d' Ouvéa (1988), conférence de Cédric Michalski, membre de l'Institut de sciences criminelles et de droit médical
Grotte d’Ouvéa : autopsie d’un massacre
Réalisation : Elizabeth Drévillon
Production : http://www.galaxie-presse.fr/ Galaxie Presse. Avec la participation de France 2 et du Centre national de la Cinématographie.
France 2 – 23h05
Durée : 1h00
Rediffusion prévue dans la nuit de vendredi à samedi 10 mai à 4h55
Diffusion le dimanche 11 mai à 9h50 sur Télé Nouvelle-Calédonie
Merci beaucoup, à l'auteur de ces vérités, contenues en le mot "MASSACRE".
Rappelons simplement, que M. BIANCONI, actuel procureur de la république,en Polynésie dite « française », est tout particulièrement intervenu en ce DRAME !
Que celles où ceux qui peuvent "Améliorer la Vérité" le fassent.
A TAHITI, le devenu "PROC", ne semble guère " ENCLIN",
à retrouver, les ASSASSINS d'une jeune fille de 15 ans,assassiné, le 13 mars 1 987…
J'assume SEUL, les écrits ci-dessus, et en ai déjà mainte fois,prouvé les véracités.
Vers l'an 2 000, les gendarmes FURENT EVINCES DE L'ENQUETE SUR CET ASSASSINAT D'UNE ENFANT, PROCHE DU TRIBUNAL : son beau-père y étant greffier…
Je termine en écrivant:
" QUE CEUX QUI SAVENT PARLENT !"
Al+
PS: Ayons courage
Rédigé par : GALL | 09/05/2008 à 02h43
Il convient d'appeler un chat un chat, Alain. Et si tu as l'occasion de visionner le reportage en question, tu verras que de nombreux intervenants emploient des mots comme "massacre", "torture", etc…
Quant à Jean Bianconi, qui intervient à la fin du documentaire essentiellement, je ne l'avais pas cité pour la simple raison que je n'avais pas visionné le documentaire et n'avais pas pris le temps (un jour férié, ce n'est pas évident) de chercher à savoir s'il était dedans ou pas. Je m'étais donc "contenté" de la fiche France 2, additionnée des souvenirs (très résumés) que j'avais, dans la mesure où, correspondant du Monde à la Guadeloupe à l'époque, j'étais informé à 48 heures près au maximum de ce qui se passait en Calédonie. En cas d'urgence en une ou deux heures.
Aussi, je pense que, lorsqu'à l'autopsie on s'aperçoit que les victimes ont une balle dans la tête, et que pour la plupart elle est post-mortem, je pense que le terme de "massacre" est approprié. Hélas.
Les moyens déployés, dont certains ignoraient jusqu'à l'existence, démontrent que l'on ne cherchait pas à faire dans la dentelle.
Le retardement de l'intervention au 5 mai (les otages du Liban rentrant le 4) n'était peut-être pas étranger non plus aux "résultats"…
A lire ceci :
http://www.liberation.fr/actualite/societe/211038.FR.php
je vois que la situation polynésienne ne semble pas s'améliorer sur le plan judiciaire…
Rédigé par : Fabien | 09/05/2008 à 10h56
Selon les chiffres fournis par Médiamétrie, moins de 750 000 téléspectateurs ont regardé le documentaire (9 % de parts d'audience). France 2 a eu hier une très mauvaise audience en première partie de soirée (2,9 millions de téléspectateurs), Envoyé Spécial ayant diffusé notamment un reportage sur Nicolas Sarkozy et les médias (après celui sur les téléphones portables et celui sur la Chine)…
Rédigé par : Le ouaibemaître | 09/05/2008 à 11h22
Attention a la desinformation, qui marche dans les deux sens. La these des "balles dans la tete" a été démentie par plusieurs temoins de l'epoque, dont le juge d'instruction.
Aussi, quand on parle de massacre, il faut étendre le terme a la confrontation initiale, où trois gendarmes furent froidement exécutés, dont un au tamioc.
Rédigé par : Christophe | 14/05/2008 à 11h19