Le directeur de l’Espace Reine de Saba a été suivi pour « Des Racines et des ailes »
Ce soir, Des Racines et des ailes aura pour thème « Voyages de légendes ». L’occasion de mettre à l’honneur l’Espace Reine de Saba, installé rue Pradier (dans le 19e arrondissement) et son président, le passionné José-Marie Bel…
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Entre une exposition qui s'achève aujourd'hui dans le 19e arrondissement et les Ateliers d'artistes de Belleville qui démarrent le 16 mai, José-Marie Bel nous fera découvrir sa passion, ce soir, sur le réseau national de France 3. Une bonne initiative du service public.
Photo : Cyril Denvers
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Le programme proposé par la troisième chaîne ce soir en première partie de soirée et réalisé par Cyril Denvers est présenté ici par France 3. Mais ce qui, localement, retiendra le plus notre attention est l’Espace Reine de Saba (contact ici) qui, jusqu’à ce jour, présentait cette exposition rue Pradier.
Présentation sur le site de l’Espace Reine de Saba de l’émission de ce soir :
Au retour d’un séjour en Erythrée, le temps de déballer ses bagages, José-Marie Bel est contacté par l’agence Explorator, afin qu’il se mette en contact au plus vite avec l’agence CAPA. En quelques semaines, après de nombreux rendez-vous, discussions, études,…
Un voyage tout à fait particulier est programmé du 13 novembre au 4 décembre. Pour le compte de l’émission « Des Racines et des Ailes », FR3 et TV5 Monde, il s’agissait du scénario suivant : José-Marie Bel, expert de l’Arabie du Sud et de la Corne de l’Afrique, dont l’Ethiopie, depuis 1974 est suivi par une équipe réduite (trois personnes, dont Cyril Denvers, réalisateur et Michel Thoret, preneur de son ainsi que 130 kg de matériel) dans ses terrains d’études, de recherches et de préparation d’expositions. Il leur montre des lieux rares, inconnus, privés, secrets, jamais visités, jamais filmés… et bien sûr des amis…
Ce voyage se déroule en trois parties : seul au centre du pays, aux sources du Nil bleu et au Lac Tana et sa région (nombreuses îles) ; puis en compagnie de Hervé Tribot La Spière (directeur de l’Agence Explorator) avec lequel ils ont de nombreuses rencontres et discussions de travail : puis en compagnie de quatre touristes privilégiés, à Lalibela pour terminer en apothéose à Harar (son fief, Rimbaud… et des traces d’explorateurs). L’équipe semble avoir été ravie de cette singulière aventure, dont vous pouvez voir les photographies de la mission (et de presse) à l’Espace Reine de Saba.
José-Marie Bel semble avoir été plus qu’à la hauteur d’un tel projet, en croquant ses carnets de notes et de dessins et documentaires… qui enrichiront sans aucun doute ses projets. Hervé Tribot La Spière, directeur d’Explorator a proposé de réaliser, sous sa conduite, des voyages extraordinaires en Ethiopie (qu’ils font d’ailleurs ensemble depuis des années au Yémen, à Socotra, en Erythrée et en mer Rouge). Plus de 15 millions de téléspectateurs français verront cette émission qui devrait mettre en valeur l’Ethiopie et aussi une relation « intelligente et sensible » entre un occidental et ami de ce pays, et ses habitants et leur milieu naturel. De très nombreux points personnels et de société sont proposés.
Ce film qui aura une durée de une heure 20 min environ, partagera un autre aventure (50 min) passée au Mékong.
Du 16 au 19 mai, dans le cadre des journées portes ouvertes des Ateliers d’artistes de Belleville (AAB), l’Espace a prévu une riche programmation.
Des Racines et des ailes
Voyages de légende
mercredi 7 mai – 20h50
Selon les chiffres fournis par Médiamétrie® ce matin, 3,4 millions de téléspectateurs ont regardé hier soir France 3 (contre 3,6 pour le programme de M6).
Toutefois, il convient de relativiser : fort souvent, les mesures d'audience données dès le lendemain matin sont celles prises sur la première partie de l'émission. Or le documentaire sur l'Ethiopie et la passion de notre voisin, fort intéressant au demeurant, est passé après celui sur le Cambodge et le Mékong.
Une petite ombre au tableau : le documentaire s'achevait sur une phrase indiquant que José-Marie Bel devait « rentrer à Paris pour préparer son exposition ». Or cette exposition prenait fin quelques heures avant la diffusion du reportage ! Pourquoi France 3 ne s'est pas donné les moyens de diffuser le reportage deux ou quatre semaines plus tôt ?
Cela aurait permis à des Parisiens ou à des vacanciers de passage à Paris (le reportage étant, entre autres, diffusé sur TV5 Monde en Belgique et en Suisse) de faire un tour à Belleville et y découvrir une facette méconnue de l'Ethiopie, réservée aux chercheurs et pour l'instant difficile, voire interdite d'accès aux touristes ! Et bien entendu de faire mieux connaître le travail de ce voisin, digne héritier de Théodore Monod, qui ne se prend pas trop au sérieux.
Rédigé par : Le ouaibemaître | 08/05/2008 à 09h41