Ménilmontant, mais oui madame...

Inspecteur la bavure

Coluche a beau être mort en juin (le 19 juin 1986), TF1 a décidé ce soir, en ce début de vacances scolaires, de passer en première partie de soirée le pas génial mais inoubliable Inspecteur la bavure, avec Coluche et Depardieu, mais aussi Dominique Lavanant, Dany Saval, Marthe Villalonga, Julien Guiomar, Philippe Khorsand (décédé en janvier et dont la série Palace repasse en ce moment sur Comédie, mais en redécoupage de 9 fois 52 minutes), Gérard Holtz, Féodor Atkine, Martin Lamotte, Richard Anconina, Richard Bohringer ou Hyppolite Girardot. Mais là, c’est pour rire, pas comme ici…

Dans la famille Clément, on est policier de père en fils : le jeune Michel devient donc inspecteur stagiaire à Paris (son père est mort sous les balles d’un forcené et sa mère lui a promis qu’il reprendrait le flambeau). Se rendant à la Préfecture de police (PP) pour la première fois, il est confondu avec un suspect, proche de l’ennemi public n° 1, qui vient juste de s'enfuir. Il se fait brutaliser sous le regard blasé de l'Inspecteur Vermillot, qui a d'autres chats à fouetter : arrêter l'ennemi public n° 1, Roger Morzini.

Lorsque le quiproquo s'éclaircit, on se rend compte qu’il a eu un témoin : Marie-Anne Prossent, une journaliste enquêtant sur les méthodes de la police (et par ailleurs fille d’un patron de presse au bras long… à la consonnance d'une personnalité des médias que l'on surnommait à l'époque « le papyvore »). On l'autorise donc à suivre l'équipe que forme Michel avec Watrin, un vieux briscard qui lui enseignera le métier. Tous aux trousses de Morzini qui, entre temps, s'est fait changer le visage, ils la jouent plutôt pépère (voir un extrait ici). Mais, Marie-Anne, au cours d'une émission de télé, traîne dans la boue Morzini qui décide de l'enlever contre une rançon.

Si, comme le souligne ici Télérama, cette comédie policière ne figure pas parmi les réussites de Claude Zidi, cette troisième collaboration Zidi-Coluche (2e premier rôle après L’Aile ou la cuisse), premier film de le décennie 80 (qui en compte 14) a engendré 3,70 millions d’entrées en salles en 1981 (sa sortie en salles est de décembre 1980). De nombreuses scènes ou répliques sont restées « cultes ». Et le passage de ce film co-produit par FR3 Cinéma et Renn Productions attire à chaque passage à la télé un bon nombre de téléspectateurs.

Inspecteur la bavure
Comédie policière
TF1 - 20h50 – 110 minutes
Réalisation : Claude Zidi (1980)

Chirac intime

Quarante ans de combat politique, douze ans de présidence de la République : les commentaires et analyses sur le règne de Jacques Chirac ne manquent pas.

Néanmoins, il n'existe que très peu de réponses claires sur l'homme, qui demeure une énigme. Dans ce numéro inédit de « Un jour un destin », le parti-pris est de nous dévoiler partiellement l'intimité d'une famille (divisée par des ambitions, soudée par la conquête du pouvoir, un drame familial, un autre touchant la fille aînée du président…).

On revit également les coulisses de la passation de pouvoir entre Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy. Ou, plus anecdotique, le président sortant, toujours muni de ses trois postes de télévision, attendant les résultats.

A travers des images d'archives et des témoignages inédits de membres de sa famille, d'anciens conseillers et de journalistes, c’est une autre facette de l'ancien chef de l'Etat qui est montrée au téléspectateur. Et Claude Chirac, qui n'avait pas accordé d'interview depuis 1992 (année de son mariage avec le politologue Philippe Habert, décédé huit mois plus tard), accepte de parler de son père. On avait eu l’occasion, dans un documentaire en deux parties diffusé en octobre 2006, de la voir, enfant, dire de son père qu’il était « sévère ».

Présentation par la chaîne ICI.

Un jour, un destin – Chirac intime

France 2 – 20h50 (durée : 2h00)

Réalisation: Serge Khalfon
Présentation : Laurent Delahousse

Autres diffusions annoncées :
Lundi 30 juin : TÉLÉ Polynésie à 22h25
Mercredi 2 juillet : TÉLÉ Nouvelle-Calédonie à 21h20
Mercredi 2 juillet : TÉLÉ Guadeloupe à 21h50
Mercredi 2 juillet : TÉLÉ Guyane à 21h50
Mercredi 2 juillet : TÉLÉ Martinique à 21h54
Nuit du jeudi 3 au vendredi 4 juillet : France 2 00h45
Mardi 8 juillet 2008 : TÉLÉ Réunion 22h00

La filière des faux papiers

Ce soir, parmi les sujets du magazine « Envoyé spécial », sur France 2, un reportage de Philippe Bodet et Denis Pardonche intitulé « La filière des faux papiers ». Une émission qui tombe à point nommé pour celles et ceux qui ne peuvent pas aller là…

Présentation par France 2

Les sans-papiers seraient entre 200 000 et 400 000 en France. Nul ne sait combien d’entre eux travaillent, mais ils sont nombreux à disposer de faux papiers. Pour Medhi, Tidiane et les autres, ces papiers leur ont permis de s’inscrire en agence d’intérim, d’obtenir un contrat de travail en bonne et due forme ou de trouver un logement.

Nous avons suivi ces hommes et ces femmes qui vivent grâce à ces précieux documents. L’explosion du nombre de ces « faux » oblige les policiers de l’OCLCO (Office central de lutte contre le crime organisé) à intensifier la traque des trafiquants et des faussaires. Aujourd’hui se multiplient les démantèlements d’officines de faux papiers. Mais alors, est-il aussi facile que cela de se procurer une fausse carte d’identité, de fausses fiches de paye ou une fausse attestation d’employeur ? Nous faisant passer pour des clandestins, nous avons très facilement obtenu de faux papiers avec lesquels nous avons cherché et trouvé un emploi de femme de chambre. Car l’économie française a terriblement besoin de main-d’œuvre, surtout dans les métiers du bâtiment, de la restauration et… du nettoyage.

Et tout le monde ferme les yeux ! Les employeurs, souvent, ne sont pas dupes. Ils exploitent sans vergogne des employés rendus corvéables à merci, à cause de leur statut précaire et des faux papiers qui ne les protègent pas de la reconduite à la frontière. Mais en avril 2008, quelques centaines de travailleurs sans-papiers de la région parisienne sortent de l’ombre. Malgré la précarité de leur situation, certains osent afficher au grand jour leurs faux papiers. Mais pour quelques-uns qui seront régularisés, combien continueront de vivre en France, dans la clandestinité avec leurs faux papiers du travail ?

La critique de Télérama

Envoyé spécial
France 2 – 20h55 (durée 2h05)
Rediffusions annoncées :
Vendredi 20 juin : TÉLÉ Nouvelle-Calédonie à 20h00
Vendredi 20 juin : TV5 Monde Europe (réseau FBS) à 21h00
Nuit du 20 au 21 juin : France 2 à 01h00
Lundi 23 juin : TV5 Monde Afrique à 23h55

Mort sous les tropiques : l'affaire JPK sur France 3

Jacques Chirac ne posséderait pas de compte japonais, selon un document saisi le 4 juin à Paris

Une lettre de la banque japonaise Tokyo Sowa indiquant que Jacques Chirac n'y posséderait pas de compte vient d'être portée au dossier de l'instruction en cours concernant la disparition du journaliste polynésien JPK. Estimant qu'il ne faut pas donner « trop d'importance » à la polémique sur l'existence de ce supposé compte, le comité de soutien JPK informe de la diffusion télévisée, les 20 et 22 juin, de l'émission "Pièces à conviction" qui fait un point sur l'ensemble du dossier.

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Pour son dernier numéro de la saison, Pièces à conviction se penche sur l’affaire Jean-Pascal Couraud, du nom de ce confrère installé à Tahiti connu pour sa pugnacité et disparu en décembre 1997. La gendarmerie avait conclu au suicide. Il enquêtait à cette époque sur des malversations financières.
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Evoquant différents articles d'organes de presse métropolitains (Le Point et le Figaro) ainsi que le livre-choc de Nicolas Beau et Olivier Toscer, "L'incroyable histoire du compte japonais de Jacques Chirac" (éditions Les Arènes, ouvrage sorti le 20 mars), le comité de soutien à JPK (nom de plume de Jean-Pascal Couraud) indique souhaiter, dans un communiqué, « ne pas donner trop d'importance à la polémique lancée sur l'existence de ce compte japonais et le rôle de la DGSE, qui est à l'origine de l'information en 1996, et qui a tenté ensuite de faire disparaître toute trace à ce sujet ».

Néanmoins, précise le communiqué, « au-delà de ces supposés comptes bancaires tant cités, et alors que le juge d'instruction s'intéresse désormais aux informations détenues par la DGSE, la famille de Jean-pascal Couraud affirme qu'il faut aussi s'interroger sur les motifs qui ont poussé un agent de la DGSE mis à disposition de la présidence du gouvernement polynésien, à organiser en novembre 1997 une filature rapprochée de Jean-Pascal Couraud en s'appuyant sur le personnel des services de l'administration polynésienne ».

Le comité de soutien rappelle que l'émission "Pièces à conviction" sera diffusée le 20 juin à 23h25 sur France 3 en France et le 22 juin à 21h30 sur Tempo Polynésie. Celle-ci devrait faire un point complet du dossier et souligner les récentes progressions de l'enquête.

Une affaire toujours d'actualité

Le juge des libertés et de la détention de Papeete a décidé, lundi, que la lettre de la Tokyo Sowa Bank, assurant que l'ancien président de la République Jacques Chirac n'y détenait pas de compte, sera versée au dossier d'instruction en cours concernant la disparition, dans la nuit du 15 au 16 décembre 1997, du journaliste polynésien Jean Pascal Couraud (dit JPK).

Le quotidien Les Nouvelles de Tahiti, qui publie mardi matin l'information, rappelle que ce courrier - mis sous scellés à Paris - avait été saisi le 5 juin dernier chez l'avocat de Jacques Chirac, Jean Veil, par le juge d'instruction Redonnet. Le quotidien, citant l'hebdomadaire Le Point, précise que ces « vérifications ont été menées à la demande même de l'ancien président de la République lui-même ».

On rappellera ici que cette enquête est instruite sur les supposés versements de Gaston Flosse à Jacques Chirac sur un compte japonais dont le président est le financier Shoichi Osada, grand ami de M. Chirac.

L'information (aujourd'hui niée par l'intéressé) avait été lâchée par le général Rondot, conseiller pour le renseignement et les opérations spéciales auprès du ministre de la Défense, interrogé au printemps 2007 dans le cadre de l'affaire Clearstream par les juges D’Huy et Pons.

Ce qui a également motivé une autre perquisition, le 4 juin, au siège de la DGSE où 17 documents ont été saisis et placés sous scellés.

Ce compte « serait » l'un des sujets sur lequel le journaliste enquêtait avant sa disparition, toujours non élucidée.

Agence Tahitienne de Presse

Pièces à conviction
Mort sous les tropiques
Vendredi 20 juin – 23h25 - Durée : 1h40
Dimanche 22 juin à 21h30 sur TEMPO Polynésie
Rediffusions
Mardi 24 juin sur France 3 à 03h25
Dimanche 29 juin à 20h40 sur
France 5 (TNT, câble, satellite)

⇒ Jacques Chirac dans les poubelles du 11e ?

⇒ L’étrange accident de Gilbert Flam à Belleville

⇒ La critique de TéléObs

⇒ Il n’y a présentement pas de critique sur le site de Télérama (elle sera peut-être en ligne vendredi)

⇒ Les archives des cinq dernières émissions

Jacques, il faut faire quelque chose !

La retraite des indigènes

Depuis 1959, les combattants dits « indigènes » qui avaient contribué à défendre la France, n'étaient pas considérés équitablement : en 2006, l'Etat a bougé les lignes, suite à la réaction, dit-on, de Bernadette Chirac, lors de la projection privée d’un film dans les salons de l’Elysée. De l’influence de l’ancienne camarade d’enfance de Sylvie Joly dans l'avenir des Anciens combattants…

Sur un million de combattants dits « indigènes », un sur dix est tombé pour la France. Si, comme le rappelle un septuagénaire venu chercher son dû, « lorsque la balle arrive, elle ne fait pas de distinction entre les Noirs et les Blancs », les indigènes de la République ne bénéficiaient plus de l'équité de traitement depuis la loi de cristallisation de 1959.

Aux Français, des pensions indexées sur le coût de la vie, aux appelés du contingent des anciennes colonies ayant effectué au moins 90 jours sous les drapeaux, des pensions gelées et fixées, selon le pays d'origine, de 3 à 30 % du montant de celles de leurs homologues français. En 2006, le président Jacques Chirac a annoncé un certain nombre de mesures visant à davantage d’égalité. Ce, cinq ans après que le Conseil d’Etat a sanctionné la France sur ce dossier.

La critique de Télérama est ici.

La Retraite des indigènes
France 5 – inédit – 52 minutes – 21h40
Réalisation : Frédéric Chignac
Rediffusions sur France 5 : lundi 23 à 05h55 et mercredi 2 juillet à 00h40
Autres diffusions :
Vendredi 20 juin à 12h25 sur TEMPO Guadeloupe
Vendredi 20 juin à 15h05 sur TEMPO Polynésie

⇒ La loi de cristallisation vole en éclats

Casinos : la nouvelle donne

Panorama de l'univers des casinos en France, à travers les portraits de joueurs, croupiers, héritiers de groupes et propriétaires de casinos indépendants.

Après la légalisation des machines à sous en 1988, les casinos français ont connu une période d'euphorie, qui a permis à quelques dynasties familiales de faire fortune. C'est le cas des Partouche, Tranchant et Barrière, trois familles bien installées dans le cercle très fermé des 200 plus grosses fortunes françaises.

Mais l'âge d'or des machines à sous est en train de prendre fin. Le produit brut des jeux, indicateur de la santé économique des casinos, est certes toujours en hausse, mais sa croissance n'a jamais été aussi faible. Quels sont les secrets des industriels du jeu pour renouveler la clientèle des machines à sous ? Comment vont-ils se positionner face à Internet et à la libéralisation des jeux en ligne ? Qui joue aujourd'hui dans les casinos ?

Casinos : la nouvelle donne
Inédit - France 5 - 22h30 - 52 minutes (TNT, câble, numérique)
Réalisation : Stéphane Rodriguez
Autre diffusions :
France 5 : jeudi 19 juin à 16h30 (hertzien)
TEMPO Réunion : mardi 17 juin à 00h40
TEMPO Polynésie : mardi 17 juin à 15h05
TEMPO Guadeloupe : mercredi 18 juin à 04h20

⇒ Nicolas Sarkozy s’apprête à légaliser le jeu en ligne (6 avril 2008)

Fillon commentera le départ des 24 Heures du Mans

Demain samedi, François Fillon sera encore sur France 2, cette fois pas avec François Hollande et Arlette Chabot, mais avec l'équipe des sports de la chaîne publique, pour les 24 Heures du Mans.

La prise d’antenne aura lieu à 14h50 (pour un départ à 15h00), au côté du journaliste Lionel Chamoulaud, pour commenter l'avant-course et le départ.

Lionel Chamoulaud, Christian Choupin et le pilote Stéphane Ortelli suivront quant à eux l'ensemble de l'épreuve, France 2 et France 3 se relayant pour revenir sur l'évolution de la course tout au long du week-end.

Cette année, Canal+ ne suivra pas la course. Cinquante-cinq concurrents doivent s’élancer demain pour tenter de remporter l’une des courses les plus mythiques au monde. A cette occasion (et durant tout le week-end, France 2 et France 3 ouvriront régulièrement leur antenne à l’événement). A commencer par le départ, à suivre donc en direct sur France 2.

Mais la couverture reste très limitée :

• sur France 2, couverture du départ de 14h50 à 15h15, suivie de -flashs à 17h30, 17h45, 20h35, 20h40, 23h10 et 23h15. Le dimanche, à 8h20, 8h30 et de 12h à 12h05.

• arrivée sur France 3 de 14h50 à 15h15.

• de son côté, Eurosport ouvrira son antenne de 14h30 à 22h30 sur Eurosport et Eurosport 2, en alternance. Ainsi que dimanche de 5h à 9 heures uniquement…

L’an dernier, alors qu’il venait d’arriver à Matignon, il avait donné le départ de la 75e édition, en compagnie de Roselyne Bachelot. Il avait même fait quelques tours. Et, comme il l’avait expliqué ici, n’avait pas cassé d'Audi. Quelle Courage…

Il devrait par ailleurs participer cet été à la course des aînés sur ce circuit ; François Fillon pratique la course automobile depuis une vingtaine d’années.

⇒ Le Hors Série de Ouest-France 2008

⇒ Les chronos par catégorie (cliquer sur les différentes cases)

⇒ Les retransmissions télévisées, toutes chaînes confondues.

François contre François : à vous de juger

Ce soir, en première partie de soirée, dans le cadre de son émission « A vous de juger », Arlette Chabot, directrice de la rédaction de France 2, reçoit à 20h55 le Premier ministre François Fillon et l’encore secrétaire national du Parti socialiste François Hollande, qui tente de tempérer certaines ardeurs au sein du PS.

François Fillon doit revenir sur les moments clé de la première année de son mandat et expliciter sa politique, entouré d'invités qui débattront avec lui des grandes questions de politique qui intéressent les Français.

L’occasion, qui sait, de s’expliquer sur le décret d’extradition de Marina Petrella, ou sur la durée du temps de travail, voire - on peut toujours rêver - sur le train de vie de l’Elysée.

A vous de juger
France 2 - 20h55 - durée : 2h35
Rediffusion : samedi 14 juin à 23h50 sut TV5 Monde (réseau FBS)

De Hitler à Hollywood

Ce soir, en deuxième partie de soirée (23h25-00h50), France 3 diffuse un documentaire inédit sur les vedettes qui, de par l’arrivée de Hitler au pouvoir, ont fui leur pays pour s’installer en Amérique, le cinéma étant très contrôlé. Présentation par la chaîne.

Marlène Dietrich, Billy Wilder, Hedy Lamarr ou Fritz Lang ont connu la gloire dans leur pays d'origine, l'Allemagne. Mais lorsqu'Adolf Hitler accède au pouvoir, le cinéma devient une affaire d'Etat. Ces vedettes adulées des foules sont alors contraintes de fuir vers les Etats-Unis. Parce qu'ils étaient juifs, antinazis, homosexuels ou communistes, les plus grands talents du 7e Art allemand ont trouvé refuge à Hollywood. Leur adaptation aux normes du cinéma américain n'a pas toujours été évidente. Mais ils allaient insuffler à la comédie populaire l'esprit européen. Les cinéastes allemands ont également participé à l'invention des règles du cinéma d'horreur et du film noir. Les compositeurs révolutionnèrent la musique de film.

La critique de Télérama est ici.

Exils : de Hitler à Hollywood
Réalisation : Karen Thomas
Durée : 85 minutes
23h25 (rediffusion le 14 juin à 2h20)

Guy-André Kieffer, ce journaliste qui dérangeait

Qui était ce précieux collaborateur de Philippe Chalmin, spécialiste des matières premières au Cercle Cyclope, ce journaliste ayant passé dix-huit ans à La Tribune après quatre ans à Libé, comme l’indique la rubrique qui lui est consacrée sur ce blogue ?

Bernard Nicolas a mené en Côte d’Ivoire une enquête sur notre voisin, le journaliste Guy-André Kieffer, disparu le 16 avril 2004 devant un supermarché d’Abidjan dans un piège dont la justice française est persuadée qu’il était tendu par des proches du pouvoir. L’occasion, entre autres, de voir l’un de ses plus proches collaborateurs, Baudelaire Mieu, jeune journaliste ivoirien, président du tout nouveau « collectif pour la manifestation de la vérité sur l'affaire GAK en Côte d'Ivoire » (correspondant de l’Associated Press lorsque Guy-André était correspondant de La Lettre du continent), avec qui il a travaillé sur les « derniers coups » et qui a dû, un temps, s’exiler de Côte d’Ivoire, faisant l’objet de menaces.

Interrogé ce matin sur Europe 1, Bernard Nicolas a confirmé ce que j’avais vécu voici quatre ans en apprenant par i>Télé la disparition de GAK : pour le Quai d’Orsay, il n’était pas considéré comme un journaliste et présenté comme un homme d'affaire, parfois comme un « affairiste », ce qui a détourné, trop longtemps, l’attention des médias.

A l’occasion des quatre ans de la disparition de Guy-André Kieffer, son portrait a été installé sur le fronton de la mairie du 20e, arrondissement où il s’était installé en 1980 avec la réalisatrice Osange Silou-Kieffer, son épouse. Le portrait se trouvait auparavant aux colonnes du Trône (trottoir 11e), depuis rénovées.

F. A.

Six diffusions de ce documentaire de 52 minutes sont prévues à compter de ce soir dans le cadre de Jeudi Investigation, sur Canal + :

⇒ jeudi 29 mai : 23h05 (Canal +)
⇒ nuit du jeudi 29 au vendredi 30 mai : 3h35 (Canal + Décalé)
⇒ vendredi 30 mai : 15h30 (Canal +)
⇒ dimanche 1er juin : 6h30 (Canal + Décalé)
⇒ dimanche 1er juin : 22h20 (Canal + Décalé)
⇒ nuit du dimanche 1er au lundi 2 juin : (Canal + Sport)

A lire : Disparition de Guy-André Kieffer : la piste du trafic d'armes, sur Rue 89.

⇒ Une soirée de soutien à Guy-André Kieffer a lieu demain vendredi 30 mai à Lyon (La Croix-Rousse). Pour en savoir davantage, cliquer ici et lire l’information datée du 8 mai.