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Hollande élu à la Présidence, la vie continue comme avant, ou presque. Jusqu’au 15 mai, date de passation de pouvoirs. En attendant, ce lundi 7 mai au soir, France3 propose le dernier épisode de la série documentaire de Serge Moati “Elysée 2012, la vraie campagne”, achevé cette nuit.
Le premier épisode de “Elysée 2012” avait été diffusé en octobre 2011. Après une première rencontre avec Serge Moati dans un bar du Kremlin-Bicêtre, puis le visionnage partiel de l’épisode encore en cours de montage (donc non livré à France télévisions), j’en avais fait une présentation ici.
Hier soir les résultats sont tombés: la France a découvert qu’elle avait voté à 51,6% pour le «changement» proposé par le candidat présenté par le PS, et soutenu au second tour par le Front de Gauche, Europe écologie, et in fine François Bayrou et quelques autres personnalités. La France a découvert qu’elle a davantage voté pour pousser dehors le président sortant que pour installer un nouveau président.
«Comment ont-ils réussi à devenir le candidat de leur parti? Comment ont-ils mené campagne? A quels enjeux devaient-il faire face? Comment s’y sont-ils pris pour tenter d’imposer leurs idées, leurs thématiques? Quelles stratégies ont-ils choisi pour se faire entendre? Le résultat connu, c’est la fabrication d’un candidat élu Président qu’ “Elysée 2012 la vraie campagne” remet en perspective: comment le gagnant a-t-il gagné», promet la société de production de Serge Moati pour le dernier épisode qui sera diffusé ce soir sur France3 à 20h35 et concerne six des dix candidats à ce grand moment de notre vie démocratique.
F. A.
Le blogue de Elysée 2012 la vraie campagne est ici
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«Moi, président de la République…». C'est cette anaphore qui a servi à François Hollande à définir mercredi soir, lors du débat télévisé d'entre-deux tours, ce que serait sa fonction s'il était élu au soir du 6 mai.
La vidéo de l'intervention du candidat soutenu par le PS, le Front de Gauche et Les verts est à visionner ici.
Isolée, la bande son a été remixée avec Daft Punk en fond sonore (cliquer sur le bouton orange à gauche pour écouter).
Pour le texte en lui-même, une version se trouve chez Intox2007.
Rédigé à 02h35 dans Présidentielle 2012, Télévision | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Après l’attentat de Toulouse, au cours duquel trois enfants et un enseignant d’un établissement scolaire israélite sont morts, la section antiterroriste du parquet de Paris s’est autosaisie, le Parti socialiste a annoncé la «suspension» de la campagne électorale, et le président de la République a décidé une minute de silence, mardi, dans les écoles.
François Hollande s’est rendu lundi à l’école juive Ozar Hatorah de Toulouse et a condamné «la tuerie», acte «dont le caractère antisémite est aussi évident qu’abject [qui] frappe des familles dans ce qu’elles ont de plus cher, leurs enfants, et endeuille toute la Nation».
Le président Sarkozy s’est également rendu à Toulouse, accompagné du ministre de l’Education et du président du CRIF, précise un communiqué de l’Elysée.
«Notre émotion est immense, la France est blessée à travers ces drames et je souhaite que le Conseil de Paris exprime son émotion et son respect pour les victimes et sa solidarité vis-à-vis de toutes les familles touchées, par une minute de silence», a déclaré Bertrand Delanoë à l’ouverture ce lundi 19 mars du Conseil de Paris. Les élus ont observé une minute de silence à laquelle le président du groupe UMPPA Jean-François Lamour a déclaré s'associer.
Le tueur «a tiré sur des enfants et des adultes», a déclaré le procureur de Toulouse Michel Valet, peu avant que le parquet de Paris ne se saisisse de l’affaire, précisant que les victimes étaient un professeur d'hébreu de 30 ans, ses deux enfants de trois et six ans et un autre enfant, et qu’un adolescent de 17 ans avait été grièvement blessé. «Les enfants ont été poursuivi dans l'école pour les achever», a-t-il expliqué.
L’enseignant tué, Jonathan Sandler, était franco-israélien, a indiqué l’un de ses proches, ajoutant qu’il était «parti en septembre dernier pour une mission de deux ans pour enseigner les matières juives à Toulouse».
Le dernier attentat meurtrier contre la communauté juive remonte à 1982: il avait visé le restaurant Goldenberg, à Paris, faisant six morts et vingt-deux blessés.
Alors que la police n'exclut pas un rapport entre l'attentat de Toulouse et les assassinats récents de militaires, Jean-Jacques Seymour rappelle sur son blogue que les militaires morts étaient d'origine musulmane ou ultramarine, «ce qui tendrait à accréditer le fait que ces crimes s'apparenteraient plutôt à des attentats de type terroristes très ciblés».
La campagne électorale devrait reprendre son cours mardi, avec son «deuxième temps» en matière de partage de temps de parole (lire cette archive de décembre). Ce lundi en fin d’après-midi, le Conseil constitutionnel doit annoncer les noms des candidats habilités à se présenter au premier tour, qui se déroulera le dimanche 22 avril, quand toute la France sera en vacances, rappelle une circulaire de la Chancellerie publiée le 15 mars.
Ce lundi soir, François Hollande, qui devait comme tous les principaux candidats passer près de deux heures en direct et en clair sur Canal+ (de 19h10 à 20h55) ne participera qu'à la première partie, la plus sérieuse. Invitée sur France2 en deuxième partie de soirée pour débattre avec Eva Joly et Arnaud Montebourg, Marine Le Pen demande à la chaîne publique de déprogrammer l'émission. Le compte twitter de FranceTV dédié à la campagne présidentielle a annoncé l'annulation de l'émission.
«En raison des événements tragiques qui ont eu lieu à Toulouse, le Conseil supérieur de l'audiovisuel a décidé de ne pas décompter les temps de parole et les temps d'antenne des candidats à l'élection présidentielle et de leurs soutiens, lorsqu'ils se rapportent à ces événements. Cette mesure s'applique pour les lundi 19 et mardi 20 mars 2012», a indiqué le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) dans un bref communiqué diffusé en début d'après-midi.
Fabien Abitbol, ill.: peu avant midi, le Parti socialiste annonçait sur Twitter la suspension de la campagne «pour saluer la mémoire des victimes».
Le direct de la fusillade sur La Dépêche
Mise à jour à 14h10: ajout du paragraphe sur les programmes télé
Mise à jour à 15h50: ajout du paragraphe sur le CSA
Rédigé à 13h32 dans Faits divers, Proche-Orient, Présidentielle 2012, Société, Télévision | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
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Pour ce 8 mars, Journée internationale des Droits des femmes, France Ô frappe fort, avec un documentaire poignant intitulé “Africaines des Grands Lacs” (inédit, 52 min.), qui nous plonge dans les conséquences de la guerre impliquant sept pays africains, de 1998 à 2003.
Après avoir visionné le documentaire de Claire Duguet et Véronique Bruque, toutes deux guidées par Titouan Lamazou, impossible de sortir indemne. Il y a certes quelques petites longueurs. Mais aussi ces regards de femmes, qui en disent long. Ces cris au monde occidental qui souvent est resté sans rien faire, muet et immobile. Ces blessures enfouies au plus profond d’elles-mêmes…
Lors de la projection, le mois dernier au Club de l’Etoile, la réalisatrice expliquait que le documentaire avait été tourné en deux mois de périple à travers le Congo (la RDC). Deux mois qui sans doute auraient été différents (ou impossibles) sans Titouan Lamazou, fin connaisseur des lieux, dont la présence est récurrente et parfois rassurante au milieu de ces témoignages de femmes meurtries. L’ancien navigateur devenu illustrateur est aussi honoré du titre d’artiste pour la Paix, ce qui facilite les voyages. Depuis une douzaine d’années, il se rend régulièrement dans cette région. Il a décidé aussi de parrainner l’association Lysistrata pour le Droit des Femmes, basée dans le 19e arrondissement de Paris.
«Le soldat qui m'a violée portait l'uniforme de l'armée régulière», dit l’une. On estime à 80% des violeurs les “porteurs d’armes”, soldats en général des armées régulières, mais aussi de la LRA, l'Armée de résistance. Et au viol s’ajoute souvent la contamination au Sida, un virus qui s’est progressivement “féminisé” dans ces pays en guerre, les hommes cachant leur séropositivité.
Porter plainte? Une femme explique qu’il lui a fallu payer un bakchich pour cela, après que ses enfants aient été torturés et violés. L’insoutenable des paroles prend le pas sur la beauté des images.
Un responsable de la MONUSCO, les forces des Nations unies au Congo, lâche, d’un air aussi navré qu'impuissant, que les militaires ont «d'autres priorités que d'arrêter des combattants de la LRA».
Aujourd’hui, en RDC, le Ministère du Genre, de la Famille et de l’Enfant appelle à célébrer la Journée de la Femme, indique la MONUSCO. Car aujourd’hui, au Congo, c’est aussi le 8 mars, et la LRA a repris hier ses attaques contre les villageois, raconte RFI dans l'indifférence occidentale. Près de dix ans la guerre finie, les femmes continuent de souffrir, loin de chez nous, mais ce soir dans nos salons.
Fabien Abitbol
Africaines des Grands Lacs, France Ô, jeudi 8 mars, 20h35
Doc. inédit de 52 min., réalisé par Claire Duguet, monté par Véronique Bruque, avec Titouan Lamazou
En complément: Diaporama de l’expo Ténèbres au Paradis… ici. Le jeu, jusqu'au 28/03, par là.
Rédigé à 16h08 dans Télévision | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Ce cri du cœur est poussé dans… les grilles de programme TV (papier) de trois journaux du groupe Prisma Presse, dont deux étaient en grève mi-janvier pour protester contre un projet d’externalisation chez Lagardère.
Télé Loisirs, Télé 2 Semaines et TV Grandes Chaînes pourraient dégraisser (43 salariés à l'actif du groupe) et quelques salariés travaillent à un contre-projet.
Ainsi, si la version Internet de Télé Loisirs propose sobrement ce programme pour la première partie de soirée sur Arte, la version papier de Télé 2 Semaines donne le texte en illustration ci-contre. Ce qui, comme cri du cœur pour un 14 février, ne manque pas de sel et prouve —s'il en était besoin— que le dégraissage d'effectif nuit à la qualité d'un journal.
Le tout était expliqué sur Ozap.
«Il s'agit d'un acte de malveillance délibéré réalisé en-dehors de tous les circuits habituels de relecture et validation des pages du magazine», a réagi mardi 7 février la direction de Prisma Presse en présentant ses excuses au président Sarkozy, et en se réservant «le droit d'engager toute action, y compris judiciaire, contre le ou les auteurs de cet acte délictueux et contraire à la déontologie journalistique».
Après le Sarko dégage!, qui avait commencé à fleurir avec le début du “Printemps arabe” l’an passé, un nouveau vent de révolte?
F. A.
Cité dans la revue de médias Das AltPapier du 9 février
Rédigé à 15h49 dans Actualité, Europe, Insolite, Télévision | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
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Noirs de France, le documentaire en trois volets réalisé par le journaliste documentariste Juan Gélas et l’historien, spécialiste du fait colonial Pascal Blanchard démarre ce soir sur France 5 à 22 heures. Les trois épisodes de ce qui s’annonce comme l’un des documentaires phares du premier semestre sur la chaîne du savoir sont programmés pour les dimanches 5, 12 et 19 février, avant la sortie du DVD le 20 février.
France, pays de paradoxes. Une seule députée noire élue en France métropolitaine siège depuis 2007 à l’Assemblée: c’est George Pau-Langevin, qui avait son cabinet d’avocat dans le 20e arrondissement et a été élue dans la circonscription couvrant la plus grande partie de cet arrondissement. Pourtant, se plaît à rappeler Pascal Blanchard, Gaston Gerville-Réache (dont la fiche à l’Assemblée nationale précise qu’il était un “homme de couleur”) était vice-président de l’Assemblée nationale en 1904, un siècle plus tôt. Et les personnalités préférées des Français en ce début 2012 sont Yannick Noah, Zinedine Zidane et Omar Sy. «Allez expliquer ça en deux minutes trente à un Japonais!», résume l’historien, comme pour justifier la nécessité des trois épisodes qu’il a concoctés, en cinq ans de travail, avec Juan Gélas.
Juan Gélas, lui, est revenu en France en 2006, après vingt années passées en Grande-Bretagne. Un peu déconnecté à l’époque de la réalité française, il avait entendu parler des émeutes de 2005, encore toutes fraîches.
L’un comme l’autre, autour d’un verre dans le sous-sol d’un bar du centre de Paris, expliquent les difficultés rencontrées pour se procurer des images d’archives de Aimé Césaire. Malgré le Cahier d’un retour au pays natal (1939, certes, mais avec une réédition dès 1947), malgré son mandat de maire de Fort-de-France (depuis 1945), et son mandat de député (depuis 1945 aussi), ce n’est qu’auprès du Parti communiste français, qu’il représenta de 1945 à 1956, qu’ils parvinrent à trouver de la matière pour illustrer leur travail de mémoire.
Agrémenté d’une trentaine d’intervenants représentant les différents milieux de la «France noire» (Manu Dibango, Pascal Légitimus, Jacob Desvarieux, Audrey Pulvar, Lilian Thuram, JoeyStarr, Christiane Taubira, Harlem Désir…), le documentaire est présenté de façon linéaire:
• Le Temps des Pionniers (1889-1940), diffusion le 5 février sur France 5, vidéo disponible ici jusqu’au 12 février;
• Le Temps des Migrations (1940-1974), diffusion le 12 février sur France 5, vidéo disponible ici jusqu’au 19 février;
• Le Temps des Passions (1975 à nos jours), diffusion le 19 février sur France 5, vidéo disponible ici jusqu’au 26 février.
En retraçant la construction de l'identité noire française, ou des identités, cette série donne la parole à la fois aux acteurs et aux héritiers de cette histoire, par exemple avec, au premier épisode, l’humoriste Pascal Légitimus, dont un ancêtre, Hégésippe Légitimus, fut député de la Guadeloupe de 1898 à 1914.
La date du début du premier épisode (1889), correspond à l'exposition universelle de 1889, où des “nègres” étaient présentés sous la Tour Eiffel.
Cette histoire, c’est celle de quelques millions de nos concitoyens, qui réclament juste un peu plus de visibilité dans la société.
La programmation de Noirs de France intervient juste deux ans après celle de Musulmans de France, sur France 5 également, en trois volets également, et une année électorale aussi. Les trois volets de Musulmans de France avaient été diffusés le même soir, avec une moyenne de quatre cent mille téléspectateurs.
Fabien Abitbol
Pour suivre (et/ou commenter) l’émission en direct sur twitter, le tag est #Noirs2F
A l’occasion de la sortie de «France noire, trois siècles de présences» (Éditions La Découverte, nov. 2011. 360 pages, 59€), lire dans L’Humanité un entretien avec Pascal Blanchard, par Marie Barbier
Le coffret de deux DVD sera disponible le 20 février à la boutique FranceTV. Outre les trois épisodes du documentaire, il contient La Revue des revues, de Joe Francis et Alex Nalpas (1927), sur Joséphine Baker aux Folies Bergère (version restaurée par Lobster films en 2005). Prix: 24,99€, en précommande aussi à la FNAC ou sur Amazon.
Rédigé à 19h14 dans Société, Télévision | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Ceux qui ont regardé Lie to me sur M6 et/ou Mentalist sur TF1 seront ravis,… ou angoissés: la synergologie débarque dans la police française. Et c’est PPrama, l’infolettre de la préfecture de police de Paris (PP), qui l’indique dans son édition n° 197 de ce mercredi 11 janvier, précisant que «Bruno Blouin, synergologue, sergent détective enquêteur au service de police de la ville de Montréal a tenu une conférence sur les “items non verbaux lors de l’interrogatoire”, devant un parterre de policiers issus de toutes les directions de la préfecture de police» le 5 janvier dernier.
La synergologie, pratique venue du Canada et vulgarisée entre autres par des séries TV américaines, permet aux enquêteurs de décrypter certaines réactions inconscientes d’une personne interrogée, qu’elle soit victime, témoin, ou auteur présumée. «Bill Clinton qui, devant le Congrès, au cours du procès dans l'affaire Monica Lewinsky, s'est gratté trois fois le nez… alors qu'on sait qu'une personne qui ment a cette tendance. Pour les synergologues, l'ancien président s'est trahi dès cet instant par sa gestuelle!», relève Katia Mayrant, journaliste à Montréal, qui nuance toutefois: «ce n'est pas parce que quelqu'un se gratte le nez en vous parlant qu'il vous ment. Cette personne peut avoir l'esprit ailleurs et donc le geste n'a pas de lien avec l'instant présent». Hum… Que dire alors d'un individu qui hausse les épaules ou dodeline de la tête presque à chaque fois qu'il fait une promesse?
Le “créateur” de la synergologie, Philippe Turchet, tient un blogue et le site officiel, qui affiche du reste dans sa colonne de droite diverses dates de formation en Europe, dont une session parisienne fin janvier affiche complet.
Selon la PP, cinq policiers en France, dont certains de Paris et de la petite couronne, sont formés à cette technique d’analyse.
Pour les habitués, du répertoire des 2800 gestes qui peuvent trahir, l’un des instants privilégiés est le moment précis où la question est posée, car certains micromouvements seraient observables sur la personne interrogée «avant même qu’elle puisse verbaliser sa réponse», précise la préfecture de police.
Le mot synergologie trouve ses racines dans le grec ancien: syn, ergon, logos, et, comme l’explique ici le wiktionnaire, traduit l’idée d’un «être ensemble, être actif en situation de discours».
Voilà qui promet de jolies batailles devant les tribunaux sur l’interprétation des procès-verbaux de garde à vue ou d’interrogatoire.
Fabien Abitbol, ill.: préfecture de police
A lire: Pour en finir avec la synergologie, une analyse critique d’une pseudoscience du «décodage du non-verbal», par Pascal Lardellier, professeur de sciences de l’information et de la communication à l’Université de Bourgogne (IUT de Dijon) et chercheur au LIMSIC/CIMEOS, sur le site Internet de l’Université de Laval (Québec), 2008.
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Le Journal officiel (JO) du 6 décembre a publié la recommandation n°2011-3 du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), en vue de l’élection présidentielle qui est prévue pour le 22 avril et le 6 mai 2012. Cette année, le temps de parole comptabilisé va s’appliquer à tous.
Dès le premier janvier 2012, les radios et télévisions devront respecter le principe d’équité. Cette fois pas seulement pour les candidats déclarés, mais aussi pour les candidats présumés et pour les soutiens des candidats.
Par candidat présumé, le texte publié au JO précise qu’il s’agit de «toute personne qui recueille des soutiens publics et significatifs en faveur de sa candidature». Il est donc clair que l’actuel président Nicolas Sarkozy est un candidat présumé,… et que sa parole doit être prise en compte dès le 1er janvier.
«Est considérée comme soutien toute personne qui appelle explicitement à voter en faveur d'un candidat». Ainsi, une inconnue s’exprimant dans la rue, la fameuse “Mme Michu”, sera-t-elle comptabilisée, dès lors qu’elle exprime clairement sa préférence pour tel ou tel candidat, et que ce message passe dans un journal, un bulletins d'information, un magazine ou une émission spéciale…
Le CSA a défini les trois périodes de décompte du temps de parole. La première démarre le 1er janvier, la deuxième le jour de la publication de la liste des candidats homologués par le Conseil constitutionnel, et la troisième à partir de l'ouverture de la campagne officielle, qui prend fin le vendredi soir précédant le second tour de scrutin (soit le 4 mai 2012).
La première période correspond au principe «d'équité», laissé à l’appréciation du CSA, notamment en fonction de la représentativité du candidat. Les deux périodes suivantes se jouent sur le strict principe de l’«égalité» du temps de parole pour tous les candidats.
Des contrôles seront faits régulièrement par le CSA, et le JO a publié mardi les dates auxquelles les radios et télévisions doivent remettre les relevés de temps de parole.
Les médias concernés sont:
― TF1 ;
― France 2 ;
― France 3 pour son programme national et ses programmes régionaux ;
― France 4 ;
― France 5 ;
― Outre-mer 1re (radio et télévision) ;
― France Ô ;
― Canal + pour son programme en clair ;
― M6 ;
― BFM TV ;
― i-TÉLÉ ;
― LCI ;
― Direct 8 ;
― NT1 ;
― TMC ;
― Radio France (France Inter, France Info, France Culture, France Musique, France Bleu) ;
― RTL ;
― Europe 1 ;
― RMC ;
― BFM Business ;
― Radio Classique ;
― Sud Radio,
indique le Journal officiel du 6 décembre.
On imagine déjà la difficulté pour réaliser des plateaux aux temps de parole «équitable», ou des journaux télévisés, qui de plus en plus fourmillent de micro trottoirs.
Le texte publié hier au JO rappelle pour conclure l’article L52-2 du Code électoral, qui prévoit que «aucun résultat d'élection, partiel ou définitif, ne peut être communiqué au public par la voie de la presse ou par tout moyen de communication au public par voie électronique» en France métropolitaine et dans les départements d’Outre-mer avant la fermeture du dernier bureau de vote.
Fabien Abitbol, ill.: Catherine Créhange
Rédigé à 18h06 dans Présidentielle 2012, Télévision | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le deuxième épisode de “Elysée 2012, la vraie campagne”, la saga réalisée au mois le mois par Serge Moati, et dont la première partie avait été diffusée le lundi 3 octobre passera ce dimanche 6 novembre à 23h15 sur France3, selon le guide de la chaîne publique.
Le Temps des primaires. Tel est le sous-titre de cette deuxième partie, dont, bien entendu on connaît l’issue: la victoire de François Hollande, et surtout une importante participation. Ce que l’on sait moins, que l’on ait ou pas voté, ce sont les coulisses de cette désignation, première du genre en France. C’est ce que les caméras de Serge Moati se proposent de faire découvrir en 52 minutes. Hélas tardivement, après trois épisodes de Murdoch, la météo, et le Soir3…
De l’organisation pratique de cet exercice inédit aux différences de plus en plus marquées entre les candidats, le docu-réalité emmène le téléspectateur dans les coulisses de la dernière ligne droite de la primaire socialiste (des images avaient déjà été diffusées dans la première partie de «Elysée 2012, la vraie campagne»), suivant les meetings, déplacements, ou réunions.
A l’autre bout de l’échiquier politique, l’UMP tente de rassembler ses troupes au lendemain de l’échec des sénatoriales du 25 septembre. Comme dans la vidéo ci-dessus, autour des questions de sécurité.
Du côté de la gauche du PS, pour la première fois depuis 1974, il n’y a pas de candidat estampillé PCF à l’élection présidentielle, mais un candidat «Front de Gauche», c’est-à-dire soutenu par le Parti communiste, en la personne de Jean-Luc Mélenchon, qui a su s’imposer en candidat rassembleur.
Si le premier épisode avait pu être prévisionné lors de son montage par quelques blogueurs, dont votre serviteur (et pas par la presse traditionnelle), ce n’est pas le cas de celui-ci, livré directement à la chaîne publique pour diffusion.
F. A., vidéo FranceTV (1 min. 20), extrait des images d'un meeting UMP autour de Bruno Beschizza, conseiller régional d'Ile-de-France, responsable national en charge des questions de sécurité à l'UMP, à Nemours (Nièvre), le 4 octobre
Rédigé à 17h18 dans Présidentielle 2012, Société, Télévision | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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