Ménilmontant, mais oui madame...

La chute du Mur célébrée à Paris

Officiel, instructif, insolite : il y en a pour tous

Alors que le président Sarkozy se trouvera le lundi 9 novembre à partir de 19h à Berlin, regroupé ici avec un certain nombre de personnalités internationales, Paris fêtera à sa façon les vingt ans de la chute du Mur de Berlin, sur la Place de la Concorde, où sont attendus notamment le Premier ministre François Fillon et le maire de Paris Bertrand Delanoë parmi les personnalités françaises. Quelques exemples de ce qui est prévu à Paris…

Le 9 novembre, afin de célébrer les 20 ans de la chute du Mur de Berlin, un spectacle son et lumière de 25 minutes aura lieu place de la Concorde à 19h. Des images, projetées sur les façades de la rue Royale montrant le mur, la porte de Brandebourg, retraceront successivement les heures sombres de la division de l’Europe, puis la libération avec la chute du mur en 1989. « Pour l’événement, Paris allumera ses décorations de Noël avant l'heure. Le spectacle musical, interprété par 27 violoncellistes européens, évoquera le concert improvisé en 1989 devant le Mur de Berlin par le violoncelliste russe Mstislav Rostropovitch », précise la Ville de Paris.

Fin juin, à l’occasion de la signature d’un accord de coopération entre MM. Delanoë et Wowereit,un bout du Mur de Berlin avait été inauguré sur l’Esplanade du 9-Novembre 1989, dans le 15e arrondissement de Paris (photo). Ce pan de Mur était auparavant situé sur la Potsdamer Platz, à Berlin-Mitte (là où eut lieu la représentation de The Wall en juillet 1990). Quant à l’Esplanade, deux ans plus tôt, elle avait aussi été inaugurée par le bourgmestre-gouverneur de Berlin et le maire de Paris.

Le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, Pierre Lellouche, a assuré que les 25 minutes de spectacle, d’un coût de 795 000 € (hors taxes), ne coûteraient rien aux contribuables, car les frais seront pris en charge par des entreprises. Cependant, au vu de la liste des entreprises participantes (dévoilée par Reuters lundi en fin d’après-midi), on remarque des sociétés à participation publique. Il y a donc bien de l’apport d’argent public… quoiqu’en dise M. Lellouche.

Ce son et lumière est censé représenter « le vent de liberté qui a soufflé à travers l'Europe en 1989 », a indiqué le secrétariat d’Etat.

Dans certains arrondissements, des manifestations spécifiques sont prévues. C’est par exemple le cas dans le 18e avec cette ComméMURation organisée par l’association montmartroise Anvers aux Abbesses (à 18h57). Dans le 2e arrondissement, une destroy-party est prévue. Pioche, violoncelle et boisson seront fournies pour s'attaquer au mur en place, mais il faut apporter l’huile de coude et l’amitié franco-allemande. La chose est coorganisée par le Groupe des Belles feuilles et l’association Jean Monnet spirit, Jean Monnet étant né un 9 novembre.

L’Institut national de l’audiovisuel (INA) et le site de partage de vidéos Dailymotion ont lancé un concours de vidéos (voir la présentation par La Croix). La France est actionnaire de Dailymotion à hauteur de 7,5M€ par le biais du Fonds stratégique d’investissement voulu par le président Sarkozy (lire ici le communiqué de presse).

Dans la matinée de lundi, dans le 15e arrondissement, l’institut français des relations internationales (Ifri) organise de 9h à 12h30 un (long) « petit-déjeuner débat » sur le thème L’Allemagne unifiée… ; tous les orateurs ont prévu de s’exprimer en français (programme détaillé ici). Et chaque soir jusqu’à lundi inclus, le Centre d’information de l’ambassade d’Allemagne (CIDAL) organise une projection sur le mur de l’ambassade, Avenue Franklin D. Roosevelt (lire ici, en français).

Fabien Abitbol

è Le blogue Mur Mur d’Art

è La commémoration sur le site du ministère

Interpellé seize ans après un viol dans l’Est parisien

C'est une information RTL tombée ce matin. Seize ans après les faits, un homme, aujourd’hui âgé de 36 ans, a été récemment interpellé suite à une course-poursuite sur un scooter volé. Le passage au fichier FNAEG de son empreinte ADN a permis aux enquêteurs des policiers de la 2e DPJ de résoudre un viol de 1993 qui n’avait pas pu être attribué à Guy Georges.

Fin novembre 1993, une psychologue parisienne d’une trentaine d’années était violée par un homme sous la menace d'un couteau, explique la radio. A l'époque, les policiers soupçonnaient Guy Georges, le « tueur de l’Est parisien ». Mais, interpellé en 1998, il niait les faits et son ADN ne correspondait pas. Ce n’est qu’à cause d’un banal vol de scooter que le présumé violeur a été appréhendé, seize ans après les faits.

L’histoire remonte au mois de mai 2009. Des motards de la police parisienne prennent en chasse, dans le 20e arrondissement, un homme en scooter à la conduite dangereuse. Ce dernier leur échappe jusqu’aux Buttes-Chaumont, dans le 19e, après une course-poursuite rocambolesque, un certain nombre d’infractions au code de la route, et une passante renversée.

Lorsqu’ils arrivent à interpeller l’homme de 36 ans, les policiers s’aperçoivent que le scooter est volé. L’homme est incarcéré à Fresnes. L’examen de son empreinte génétique permet dans l’immédiat aux enquêteurs de la deuxième division de police judiciaire (devenue deuxième district, qui ont compétence territoriale sur l’Est parisien) de résoudre trois affaires : deux vols avec effraction et un viol, ce dernier remontant à 1996.

Mardi, l’homme a été extrait de sa cellule, par les enquêteurs du 2e District, précise une dépêche d’agence, avant d’être mis en examen et de regagner sa cellule.

è La preuve par l’ADN (Anne Vidalie, lExpress.fr, 5 nove. 09)

è Dans le cadre d’une autre interpellation pour deux viols (dans le 12e arrondissement et dans l’Essone), la police judiciaire lance un appel à témoins (lire l’essentiel de la dépêche AFP sur LeParisien.fr)

Epad : Nicolas Sarkozy reconnaît une « erreur »

Le président Nicolas Sarkozy a reconnu avoir commis une « erreur » en laissant son fils Jean se présenter à la présidence de l'Epad, le quartier d'affaires le plus important d'Europe, indique une dépêche de l’AFP citant l'Elysée.

« A partir du moment où il y a eu une polémique » autour de la candidature du jeune homme, le chef de l'Etat a reconnu que « c'était sans doute une erreur », a-t-on déclaré à l'Elysée.

Selon la même source, M. Sarkozy ne s'était pas opposé à la candidature de son fils cadet parce qu'il ne s'agissait pas d'une fonction « rémunérée ». « Le président de l'Epad n'a pas de salaire, pas de bureau, pas de secrétaire, pas de voiture, pas de chauffeur », a-t-on ajouté. Le chef de l'Etat, qui avait lui-même présidé l'Epad lorsqu'il était élu des Hauts-de-Seine, a considéré qu'il avait « mal raisonné ».

Le 22 octobre, Jean Sarkozy avait renoncé à briguer la présidence de l'Epad, se faisant élire administrateur et laissant (enfin) la place au débat sur l’avenir de la Défense, après deux semaines d'intense polémique. Le président Sarkozy avait notamment été accusé de « népotisme ». Y compris dans la presse étrangère…

Une nouvelle bagagerie dans l’Est parisien

Alors que la trêve hivernale vient de commencer, le portail Solidarités de la Ville de Paris présente la nouvelle bagagerie de l’Est parisien. Deux bureaux d’accueil, 28 casiers, on cherche encore des bénévoles. Ouverture vendredi 6 novembre.

La bagagerie, installée dans les bains-douches du 42 rue Oberkampf (11e arrondissement) est gérée par l’association des Onze mille potes. Elle a vu le jour sous l’impulsion du conseil de quartier République/Saint-Ambroise et le projet a été soutenu par la mairie d’arrondissement et la Ville. L’association des Onze mille potes, fondée le 1er  décembre 2007, est une émanation du conseil de quartier à l’origine de cette initiative, puisque les conseils de quartier n’ont pas d’existence juridique propre.

Une telle initiative, cogérée par les habitants, existe déjà aux Halles, comme l’indique cet extrait de Lien social (10 avril 2008). Celle des Halles est biquotidienne (lire ici sa genèse). Celle de la rue Oberkampf a prévu d’ouvrir du vendredi au dimanche (horaires en bas de note). Dans le 12e, la bagagerie 188 est installée aux bains douche de la rue de Charenton.

Une permanence d'accueil pour les personnes sans domicile fixe sera à la disposition des personnes orientées par l’une des huit structures locales de lutte contre l’exclusion, chacune gérant trois casiers (Les petits cafés Saint Ambroise, Les petits cafés Saint-Joseph, Les petits cafés Sainte-Marguerite, L'équipe Saint- Vincent, Solidarité Croix rouge 11e, Médecins du monde, Les petits frères des pauvres et L'aide sociale CASVP 11e). Les sans domicile bénéficiaires ne pourront utiliser la consigne que deux mois (avec un mois exceptionnel de prolongation).

Les personnes en grande exclusion (notamment les usagers des bains douches) ne relevant pas des huit structures de proximité donnant accès à un casier pourront toutefois aller au service de permanence d'accueil. L’occason de bénéficier d’une prestation relationnelle autour d'une offre de collation légère, mais aussi d’une orientation, si besoin est, vers des structures et services de prise en charge spécialisés.

Ces services seront animés bénévolement par des habitants du 11e arrondissement, membres de l'association Onze mille potes, formés à l'accueil des personnes sans domicile fixe et capables, à terme, de les accompagner dans le partage de cette animation.

Jours et horaires d'ouverture :

Vendredi (de 8h à 9h30 et de 16h à 17h30), samedi (de 10h30 à 12h), dimanche (de 10h à 11h30).

Les personnes désireuses de venir en renfort bénévolement à cette nouvelle structure sont invitées à prendre contact avec Ghislaine Nicolle (ghislaine.nicolle[at]gmail.com).

F. A., photo mairie du 11e

Sacs à main à l’arraché, policiers véloces

La visioconférence généralisée à Paris en janvier

Deux jeunes ont été interpellés lundi en fin de matinée dans l’Est parisien, indique la lettre hebdomadaire de la préfecture de police PPrama. Et ce immédiatement après deux vols à l’arraché dont étaient victimes des vieilles dames sur deux arrondissements différents. La police et le parquet ont utilisé la visioconférence.

Lundi 2 novembre, à 11 heures, une femme de 85 ans se faisait arracher violemment son sac à main par deux individus à scooter, rue de Picpus dans le 12e arrondissement et était blessée. Deux minutes plus tard, précise la police, un autre vol à l’arraché était commis 300 mètres plus loin aux dépens d'une femme de 78 ans, elle aussi blessée.

Le signalement précis des agresseurs permettait aux policiers de la brigade anti-criminalité du 11e arrondissement d'identifier un suspect. Ils se rendaient alors au bas de son immeuble, dans le 20e arrondissement, et mettaient en place un dispositif de surveillance. A 11h15, ils voyaient surgir un scooter « monté par deux jeunes », le passager arrière tenant deux sacs à main. L’un était interpellé, l’autre prenait la fuite. Les deux sacs à mains étaient retrouvés dans le top case du scooter… qui s’avéra lui-même volé.

Le domicile du fuyard a fait l’objet d’une perquisition. Puis ce dernier s’est rendu à la police, indique PPrama. Tous deux nient avoir commis les vols.

Le magistrat du Parquet a utilisé durant leur garde à vue la visioconférence, un outil qui, sur Paris, a été testé dans le 20e et doit être étendu prochainement sur Paris. PPrama consacre d’ailleurs un focus à cette méthode.

La généralisation de la visioconférence, technique initialement installée en régions pour pallier les problèmes d’éloignement géographique, « sera effective d’ici au 1er janvier 2010 », indique la préfecture de police. « Le recours à la visioconférence permettra notamment de réduire les déplacements des personnes, son utilisation étant particulièrement recommandée pour la présentation des mineurs devant le magistrat », précise PPrama.

La visioconférence prend une part de plus en plus importante dans le système judiciaire français. Ainsi, depuis octobre 2008, le tribunal de grande instance d’Angers (Maine-et-Loire) est-il équipé, pour la préservation des victimes mineures, comme le montre cette vidéo tournée à l'occasion de la visite de Carole Bouquet au TGI d'Angers (durée 1min38).

Illustration : entreprise Transparence (Paris 10e)

Le général Germanos renvoyé en correctionnelle

Agé de 68 ans, le général d’armée Raymond Germanos a été renvoyé le 8 octobre devant le tribunal de grande instance de Paris par la juge Géraldine Rigollot pour détention d’images pédopornographiques. Il saura le 10 novembre si son contrôle judiciaire peut être élargi, indique une dépêche relayée par le site Internet du Télégramme.

Jean-Dominique Merchet, spécialiste des questions militaires, rappelle sur le blogue Secret Défense que «Nonos», comme on appelle dans l’armée ce général 5 étoiles, s’était fait connaître du grand public lors de la Guerre du Golfe (lire ici): il était alors le chef du SIRPA. Il relève également que, « au cours de ses auditions par la juge, il a reconnu les faits et s'est dit prêt à s'engager dans une démarche thérapeutique ».

L’histoire a commencé en 2006, lorsque des policiers français ont été alertés via Interpol par leurs homologues autrichiens. Ces derniers avaient identifié l'adresse Internet de l’ancien chef de cabinet militaire de Charles Million et Alain Richard, sur laquelle avaient été importées des vidéos à caractère pédophile, depuis un site autrichien. A son domicile, les policiers avaient mis la main sur environ trois mille photos mettant en scène des enfants âgés de six mois à douze ans.

Mis en examen depuis juin 2008, le général Germanos ne peut pas quitter l’Ile-de-France. C’est l’élargissement de ce contrôle judiciaire qu’il demandait ce mardi 3 novembre à Paris. L'examen de cette requête a été mis en délibéré au 10 novembre.

L’édition suisse romande de 20Minutes indique un peu naïvement en surtitre «Scandale en France». Sauf que l’information a été suffisamment bien verrouillée, tant en 2006 au début de l’affaire (Mme Alliot-Marie était à la Défense) qu’en juin 2008 lors de la mise en examen (Mme Dati était Place Vendôme). La Grande muette porte encore bien son nom, et le secret de l’instruction sait parfois être préservé. Au moins tant qu'il existe des juges d'instruction et que des affaires peuvent déranger…

Blanchir : une affaire pas claire

La mairie de Paris lance une campagne d'information sur les dangers de la dépigmentation. Environ 20% des femmes d'origine afro-antillaise habitant dans la capitale auraient recours à des produits éclaircissants, dont les effets sont souvent très nocifs pour la santé. Une campagne sur les panneaux de la société JCDecaux, un guide pédagogique de 28 pages, une bande dessinée (voir deux planches ici), une soirée-débat à l’Hôtel de Ville (ce soir) et une fête en mairie du 18e (le 7 novembre) sont au programme.

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Aya Cissoko, du Boxing Club 20e, double championne du monde de boxe française, est marraine de l'opération (ici en février 2008 en mairie du 20e)

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Le film documentaire « Blanchir : une affaire pas très claire » (52min., voir un extrait ici) projeté à l’auditorium de l’Hôtel de Ville, ce mardi 3 novembre à 18h, suivi d’une table ronde proposée par Ian Brossat. Une réunion d'information et de présentation n'avait lieu que ce midi au centre musical Barbara, dans le 18e. Et ce n’est qu’à cette occasion, à 12h15, qu’un point presse était fait avec notamment Jean-Marie Le Guen et Daniel Vaillant, auquel l’AFP participait. Ce mardi 3 le portail de la Ville de Paris a été mis à jour sur ce sujet…

Jean-Marie Le Guen, adjoint chargé de la santé publique et des relations avec l’AP-HP, en collaboration avec URACA (association d’information et de prévention sanitaire et sociale en direction des populations africaines), lance donc, à partir du 4 novembre, une campagne d’information et de sensibilisation sur les dangers de l’utilisation de produits éclaircissants dans les quartiers principalement touchés, qui se trouvent dans les 18e, 10e et 19e arrondissements.

Selon la mairie de Paris, environ 20% des femmes d'origine africaine habitant à Paris utiliseraient des produits éclaircissants à base d'hydroquinone et de dermocorticoïdes aux effets délétères: outre les risques de brûlure, ces produits, souvent vendus sur internet ou détournés de leur usage médical, peuvent provoquer acné, taches, hirsutisme, vergetures, diabète etc.

Samedi 7, en mairie du 18e, sur le thème « Beauté ébène, une journée citoyenne sur les dangers de l’éclaircissement de la peau », une fête sera organisée en présence de la marraine et du parrain de la campagne, Aya Cissoko et Enoch Effah, respectivement double championne du monde de boxe française et triple champion du monde de boxe française, reconverti à France3 coach sportif (à partir de 14h, entrée libre). Aya Cissoko (photo), aujourd’hui âgée de trente ans, avait décroché sa dernière médaille le 23 novembre 2006 à New Dehli, le jour de son anniversaire. Un combat durant lequel elle avait été gravement blessée. Par la suite, cette sportive s’entraînant dans la salle du Boxing Club Paris 20, du 114 rue de Ménilmontant, avait eu les honneurs de la mairie du 20e, en février 2008. La médaille de l’arrondissement lui avait été remise par Nathalie Kaufmann, qui avait en charge les Sports et la Culture et se savait sur le départ (elle est toujours au conseil régional), dans un discours-bilan en forme d’au revoir (provisoire ?) à l’arrondissement.

Sur un problème de santé publique, on ne peut que regretter que la Ville n’ait pas communiqué plus tôt !

F. A., photo archives DR

L’immeuble Domino intégralement occupé

Avec la signature d’un bail des Monuments nationaux et d’un autre de Pôle emploi, la société de la Tour Eiffel a clos la commercialisation de l’immeuble Domino, à la Porte des Lilas, indique ce communiqué de la Société daté du 2 novembre.

Cet ensemble Haute qualité environnementale (HQE) de 11 000 m2 a été livré voici moins d’un an, rappelle cette fiche de présentation.

Le Centre des Monuments Nationaux a pris 3.964 m2 de bureaux pour un bail 6/9 ans, et le Pôle Emploi 3.225 m2 pour un bail 3/6/9. Les autres surfaces commerciales, déjà occupées, le sont par le Crédit Mutuel, les Nouvelles Messageries de la Presse parisienne (NMPP, sous l’enseigne «Maison de la presse») et Espace Fleurs.

Le réaménagement de la Porte des Lilas est l’un des plus vastes projets de la première mandature Delanoë. Sur les 19e et 20e arrondissements, il comporte entre autres un complexe cinématrographique (Ciné Lilas). 

Dans un communiqué daté du 24 septembre, les NMPP indiquent un changement de nom, pour Presstalis, ce pour décembre prochain.