C'est une information RTL tombée ce matin. Seize ans après les faits, un homme, aujourd’hui âgé de 36 ans, a été récemment interpellé suite à une course-poursuite sur un scooter volé. Le passage au fichier FNAEG de son empreinte ADN a permis aux enquêteurs des policiers de la 2e DPJ de résoudre un viol de 1993 qui n’avait pas pu être attribué à Guy Georges.
Fin novembre 1993, une psychologue parisienne d’une trentaine d’années était violée par un homme sous la menace d'un couteau, explique la radio. A l'époque, les policiers soupçonnaient Guy Georges, le « tueur de l’Est parisien ». Mais, interpellé en 1998, il niait les faits et son ADN ne correspondait pas. Ce n’est qu’à cause d’un banal vol de scooter que le présumé violeur a été appréhendé, seize ans après les faits.
L’histoire remonte au mois de mai 2009. Des motards de la police parisienne prennent en chasse, dans le 20e arrondissement, un homme en scooter à la conduite dangereuse. Ce dernier leur échappe jusqu’aux Buttes-Chaumont, dans le 19e, après une course-poursuite rocambolesque, un certain nombre d’infractions au code de la route, et une passante renversée.
Lorsqu’ils
arrivent à interpeller l’homme de 36 ans, les policiers s’aperçoivent que le
scooter est volé. L’homme est incarcéré à Fresnes. L’examen de son empreinte
génétique permet dans l’immédiat aux enquêteurs de la deuxième division de police judiciaire (devenue deuxième district, qui ont
compétence territoriale sur l’Est parisien) de résoudre trois affaires :
deux vols avec effraction et un viol, ce dernier remontant à 1996.
Mardi,
l’homme a été extrait de sa cellule, par les enquêteurs du 2e District, précise une dépêche d’agence, avant d’être mis en examen et de regagner sa
cellule.
è La preuve par l’ADN (Anne Vidalie, lExpress.fr, 5 nove. 09)
è Dans le cadre d’une autre interpellation pour deux viols
(dans le 12e arrondissement et dans l’Essone), la police judiciaire
lance un appel à témoins (lire l’essentiel de la dépêche AFP sur LeParisien.fr)
et à partir d'un vol de scooter, le grand débat sur le fichier ADN pourrait reprendre...
Rédigé par : Flo | 10/11/2009 à 22h51
Il n'y avais -à la base- pas de vol de scooter! mais un délit de fuite, un refus d'obtempérer, une vitesse excessive, une dame renversée…
Ce n'est que là qu'on s'est aperçu que le deux-roues était volé.
De nos jours, la plupart des gardes à vue se terminent (plus précisément commencent) par un fichage. Ce dont peu de citoyens ont conscience!
Rédigé par : Fabien | 10/11/2009 à 22h55
effectivement, je ne savais pas... je pensais que c'était uniquement pour certains crimes...
Rédigé par : Flo | 10/11/2009 à 23h00
C'était…
Depuis la loi "Sécurité intérieure" de mars 2003 (la première grosse loi de Sarkozy) on peut y mettre ce qu'on veut, jusqu'aux vols d'autoradio ou aux tags.
Et cela peut concerner autant les suspects (pas encore jugés) que les victimes. ce qu'on appelle les "mis en cause".
Rédigé par : Fabien | 10/11/2009 à 23h07