Ménilmontant, mais oui madame...

Bamako, ce soir, au foyer ADEF

Dans le cadre des activités récemment votées par la sous-commission animation du Conseil de quartier des Amandiers, trois projections de film en plein air, en collaboration avec Bellevile en vue(s) ont été décidées. La première a lieu ce soir, avec le film américano-franco-malien (en coproduction avec Arte) de Abderrahmane Sissako, hors compétition à Cannes (2006) et qui avait ses chances aux Oscar 2007, Bamako (un long-métrage réquisitoire également connu sous le nom de La Cour).

Synopsis :
Melé (interprétée par Aïssa Maïga) est chanteuse dans un bar, son mari Chaka est sans travail, leur couple se déchire…
Dans la cour de la maison qu'ils partagent avec d'autres familles, un tribunal a été installé. Des représentants de la société civile africaine ont engagé une procédure judiciaire contre la Banque mondiale et le FMI qu'ils jugent responsables du drame qui secoue l'Afrique. Entre plaidoiries et témoignages, la vie continue dans la cour.
Chaka semble indifférent à cette volonté inédite de l'Afrique de réclamer ses droits…

Le tout se passant dans une cour, il a semblé judicieux aux membres du conseil de quartier de choisir le foyer ADEF de la rue des Amandiers (Paris 20e) qui, à plusieurs reprises, a attiré l’attention des habitants sur les (mauvaises, doux euphémisme) conditions de vie des travailleurs migrants. Une occasion de plus de jouer la carte de la « mixité sociale » et de l’ouverture.

Le début des festivités est prévu vers 20h/20h30. Chacun est invité à apporter à manger (il devrait y avoir à boire), et la séance en elle-même commencera la nuit tombée (vers 22 heures). En cas d'intempéries, une solution de repli est prévue pour ce soir. Les deux autres films doivent être projetés le premier et le dernier samedi du mois d'août au Théâtre de Verdure.
Entrée libre.

⇒ Bamako (autre titre : La Cour)
Sortie France le 18 octobre 2006 (USA : 14 février 2007)
Durée : 1h55 – distribution ICI, pour la critique Arte (et les explications), c'est là. Grand prix du public Paris cinéma 2006.

⇒ Un entretien avec le réalisateur sur le site Abus de Ciné, qui présente notamment le Festival Paris cinéma.

Christine Ockrent directrice générale déléguée de RFI

Christine Ockrent a été nommée jeudi directrice générale déléguée de Radio France Internationale (RFI) par le conseil d'administration sur proposition de son nouveau PDG, le jeune retraité Alain de Pouzilhac, qui avait pris ses fonctions mardi, nommé le lundi 30 juin par le CSA.

« L'arrivée de Christine Ockrent à mes côtés est un atout majeur pour déployer la stratégie de relance ambitieuse et conquérante qui fera de RFI une pièce maîtresse de la réforme de l'Audiovisuel Extérieur de la France », a déclaré M. de Pouzilhac.

Dans le cadre de la réforme en cours, RFI est destinée à devenir filiale à 100 % de la holding "Audiovisuel extérieur de la France" dirigée par Alain de Pouzilhac et Christine Ockrent, selon un communiqué publié mardi par cette société. M. de Pouzilhac (63 ans) et Mme Ockrent (64 ans) ont nommé Geneviève Goetzinger directrice déléguée de RFI. Mme Goetzinger était depuis le 20 février 2006 directrice générale adjointe de l'information et des antennes. Mme Goetzinger est entrée à RFI comme journaliste politique en avril 1989 ; chef du service politique en septembre 1996, éditorialiste politique en 2000, elle était devenue directrice de la rédaction en français fin 2003. En janvier 2005 elle avait été nommée directrice adjointe et directrice de la rédaction de France Inter.

Dans cette brève, Le Vif-L’Express rappelle les origines belges de Christine Ockrent et sa liaison avec Bernard Kouchner. « Sa nomination annoncée à RFI avait suscité une controverse sur d'éventuels conflits d'intérêts », rappelle la dépêche.

Alain de Pouzilhac a été nommé à la tête de France Monde en février dernier, et l’arrivée de Christine Ockrent était attendue, mais peu l’ont vu venir, du fait d’une autre actualité, plus émotionnelle… Sexy ou pas, l’introduction (pourtant attendue) de Christine Ockrent dans « La Voix de la France » fait un peu désordre alors que le père de son fils est au Quai d’Orsay.

Mercredi dernier, au cours du conseil des ministres, ces « mesures d’ordre individuel » ont été prises. Anodines en apparence. Pas tant que ça. Sur les quatre qui dépendent du ministère de l’Intérieur, un homme s’est marié il y a une vingtaine d’années. Sa « promise » présentait les journaux télévisés à la télévision publique, et a mis fin à ses fonctions avant que de convoler. Ses qualités professionnelles n’étaient nullement mises en cause, mais elle estimait qu’avec un époux au service de la République (qu’elle avait plusieurs fois reçu en plateau auparavant) elle ne se sentirait plus crédible. Les syndicats avaient salué son départ. Mais cela ne se passait pas en notre étrange pays, mais dans l’ancienne colonie française qu’est le département de la Guadeloupe, où à l’époque La Marseillaise clôturait les programmes, le soir…

Fabien Abitbol, photo Sipa

⇒ Le portrait du patron de TV5, France 24 et RFI sur Afrik.com

⇒ Ingrid Betancourt citée au Sénat pour défendre le statut de RFI

Un policier piégé par la vidéosurveillance

Soupçonné de vol de billets, il est spécialiste… de la délinquance financière

Selon Le Parisien, un fonctionnaire de police du service de l’Office central de répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) s’est fait prendre la main dans le sac, à Paris, et a passé deux jours de garde à vue chez ses collègues des bœufs-carottes (Inspection générale de la police nationale, IGPN).

C'est dans les locaux d’un établissement de jeux portant le même nom qu’un cercle de réflexion créé par l’ancien ministre de l’Economie Dominique Strauss-Kahn que les faits délictueux se seraient déroulés. Dans le cadre d’une vaste enquête menée pour « blanchiment », les enquêteurs étaient venus interpeller cinq membres de ce « cercle » lorsqu’un fonctionnaire a cru discrètement empocher une liasse de billets.

C’étais sans compter sur… une caméra de vidéosurveillance qui a immortalisé la scène, et refilé du travail aux bœufs-carottes. Après avoir « sélectionné » trois des policiers, ils ont concentré leurs soupçons sur un seul de leurs collègues, responsable présumé de la disparition de quelques milliers d'euros, qu’il a niée, invoquant la saisie d'une enveloppe « pour les besoins de l'enquête ».

Fillon se défend d'avoir sciemment utilisé le mot pays

Le Premier ministre français François Fillon se défend d'avoir sciemment utilisé le mot pays en désignant le Québec, lors d'une déclaration qui a précédé le coup d'envoi des Fêtes du 400e anniversaire de la ville de Québec.

M. Fillon, qui a aussi fait référence jeudi au « Vive le Québec libre » prononcé par Charles de Gaulle en 1967, a indiqué vendredi devant la presse qu'il n'avait pas eu l'intention de créer un incident diplomatique, mais seulement de rappeler un fait historique.

Puis, lorsqu'il a évoqué le Québec et la France en parlant de « deux pays francophones », M. Fillon a affirmé vendredi qu'il aurait dû parler de « deux nations ».

« Le mot pays a plusieurs sens. Chez moi, un pays est un endroit où il y a des paysans, alors, pardonnez-moi cet écart de langage, je ne voulais naturellement pas porter atteinte à l'unité territoriale du Canada », a-t-il expliqué, lors d'un point de presse aux côtés du premier ministre du Québec.

Pour sa part, http://www.premier-ministre.gouv.qc.ca/premier-ministre/biographie.shtml Jean Charest a signalé que le fait de pouvoir parler de la déclaration-choc de De Gaulle, sans provoquer de débat sans fin sur la souveraineté ou le fédéralisme, démontre la maturité de l'actuelle relation Québec-France.

« Il faut se décoincer dans la relation, il faut se donner un peu d'espace, quand même. On peut parler du général De Gaulle sans chaque fois tomber dans les traumatismes du passé », s'est exclamé M. Charest.

M. Fillon a aussi répété des propos déjà prononcés par le président français Nicolas Sarkozy, à l'effet que les Québécois sont les frères de la France, alors que les Canadiens sont des amis.

« Nous ne voulons en aucun cas nous mêler des affaires intérieures du Québec ou du Canada, mais il n'est pas anormal, lorsque l'on vient évoquer l'anniversaire de la fondation du Québec, que l'on évoque aussi un événement historique qui a eu pour effet de braquer les projecteurs sur la relation franco-québécoise », a-t-il encore justifié.

Les deux premiers ministres venaient de signer une déclaration conjointe devant mener à la conclusion d'une entente sur la mobilité de main-d'œuvre entre le Québec et la France en octobre prochain.

Cette entente de reconnaissance des qualifications professionnelles devrait être entérinée lors de la visite du président Sarkozy au Québec, en octobre, dans le cadre du Sommet de la francophonie.

Source : Matinternet

C’est ce soir… ou en 2039 !

Les Giron Brothers sont à l’Estival de Ménilmontant

Pour sa deuxième édition, entamée hier, L’Estival de Ménilmontant affiche un côté comédie et musique. Installé au Théâtre de Ménilmontant (15, rue du Retrait, dans le 20e arrondissement), il dure tout le mois de juillet (jusqu’au 1er août) et plus de 400 représentations sont prévues par les organisateurs.

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Ce soir se produiront les Giron Brothers, considérées comme les « figures historiques » du Théâtre de Ménilmontant (à partir de 20h30, entrée 10 €, soit 21,27 francs de 1977).
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Sur la scène du Patro qui les a lancés dans les années 70 et dans la Salle XXL du Théatre de Ménilmontant qu'ils animaient à chaque occasion, les Giron Brothers reviennent 31 ans après. Leur dernière apparition en public remonte au concert donné… en novembre 1977 (les quatre frères avaient la vingtaine). Alors, si vous ne voulez pas attendre 2039, avec les risques que cela comporte, c’est ce soir… ou ce soir !

Mise en scène : Les Giron Brothers, Jean-Michel Coignard, Jean-Francois Bacigalupo et Victor dos Santos. Deux guitares, un banjo et un violoncelle pour aller de sketches en chansons, le tout en chœurs, teintés de bonne humeur.

Durée du spectacle : 2h00 et plus si affinités - tarif unique : 10 euros (soit 21,27 francs constants de 1977) - Salle XXL du théâtre

Davantage de renseignements sont ICI.

20 millions de dollars pour le FBI (et Ingrid Betancourt)

La libération d'Ingrid Betancourt aurait été achetée pour 20 millions par les USA, selon la RSR

La libération d'Ingrid Betancourt et de 14 autres otages en Colombie aurait été achetée, selon une information de la Radio suisse romande. La transaction, centrée sur le gardien des otages, se monterait à 20 millions de dollars.

Les Etats-Unis, qui comptaient trois agents du FBI parmi les otages, seraient à l'origine de l'accord. La DEA, l'Agence américaine fédérale de lutte contre le trafic de drogues dont la Colombie est une des principales bases d'intervention, aurait servi d'intermédiaire. L'opération militaire, qui s'est déroulée sans aucun coup de feu, n'aurait donc été qu'une mise en scène.

SWISS TXT, service étranger

Pour en savoir davantage sur le reportage diffusé ce midi, cliquer ici (5e sujet de la colonne de gauche, 32 secondes)

La délation, ça eu payé

La vérité sort de la bouche des enfants

Il n’y aura pas de sanction disciplinaire contre l’enseignante qui a laissé un élève de CM1 utiliser une photographie de Nicolas Sarkozy pour illustrer le mot « méchanceté » ; même la « remontrance » envisagée dans un premier temps à l'endroit de l'enseignante pourrait être laissée de côté.

C’est ce qu’on a appris de bonnes sources en fin de matinée. Un parent d’élève avait, pourtant, dénoncé le travail de ce minot albigeois, dont l’histoire avait fait le tour de France, et même au-delà. Pour en savoir davantage, cliquer ici pour lire la presse luxembourgeoise.

Lorsqu’il sera plus grand, cet enfant aura tout loisir d’étudier le Discours à la jeunesse, prononcé à Albi en 1903 par Jean Jaurès, le « régional de l’étape », texte toujours d’actualité hélas.

F. A.

NB : à ce qui penseraient à une faute ou erreur d’inattention de ma part dans le titre, je conseille la lecture de ceci.

Maurice Arnoult, centenaire tout Juste

Installé depuis avant la Seconde Guerre mondiale rue de Belleville et reconnu « Juste parmi les Nations » depuis 1994, Maurice Arnoult, « le » bottier de Belleville, a fêté ses cent ans il y a une dizaine de jours dans la plus grande discrétion…

Pour en savoir davantage, on peut aller lire :

⇒ ce billet de Paris Perdu ;

⇒ cette présentation de l’atelier (novembre 2006), et celle de la dernière exposition (dans le 12e), sur le blogue de Freddy La Farge, spécialisée dans la mode et surtout les chaussures et qui aime bien notre voisin ;

⇒ cette courte explication de la soirée du 15 juillet 1942 sur Weck Info :

⇒ ce témoignage publié dans 20 Minutes à lire sur le Belleville Blogue ;

⇒ Et, bien entendu, le site du principal intéressé.

A lire : Moi, Maurice, Bottier à Belleville (Harmattan, 1993), de Michel Bloit, préfacé par Antoine Seksik, ISBN : 2-7384-1955-0 (255 pages), 21,35 € TTC France (140 FF), dont une présentation est ici, et dont un extrait gratuit est là.

Clearstream : dernière audition éclair de Dominique de Villepin

L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a été entendu mardi durant une demi-heure au pôle financier du tribunal de Paris par les juges de l'affaire Clearstream dans le cadre d'un complément d'information requis par le parquet de Paris.

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Dominique de Villepin, entouré par ses avocats, arrive pour être entendu par les juges au tribunal de Paris, le 11 octobre 2007
Photo Bertrand Guay AFP/Archives
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Arrivé peu avant 15h00, M. de Villepin, accompagné de ses deux avocats, Mes Olivier d'Antin et Luc Brossollet, a quitté le pôle financier peu après 15h30 sans faire de déclaration à la presse.

Dans un réquisitoire aux fins de complément d'information signé le 3 juin, le parquet avait demandé aux juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons de reprendre leur enquête pour mieux cerner le rôle de M. de Villepin dans la transmission de listings falsifiés à la justice, au printemps 2004.

Il avait requis dans ce cadre une nouvelle audition de l'ancien Premier ministre, pourtant déjà entendu pendant 54 heures par les juges durant l'instruction.

Les deux magistrats avaient signifié aux parties le 22 février la fin de leur enquête sur cette saga judiciaire dans laquelle cinq personnes, dont l'ancien Premier ministre, sont mises en examen.

Après ce complément d'information, ils devront une nouvelle fois clore leur instruction, ouvrant la voie à une nouvelle période de trois mois aux parties pour demander des actes supplémentaires.

Le parquet prendra ensuite ses réquisitions avant que les juges ne se prononcent définitivement sur le renvoi des mis en examen devant le tribunal correctionnel pour un procès en 2009.

La dernière audition de M. de Villepin comme la récente remise aux juges de notes du parquet et articles de presse sur l'ouvrage du journaliste Denis Robert sur Clearstream, publié avant l'affaire, ne devraient pas changer le sens du dossier. Pas plus que la récente audition de Pierre Bousquet de Florian, ex-patron de la DST, par les policiers, révélée par le site http://www.mediapart.fr/une Mediapart.

Les juges soupçonnent M. de Villepin d'avoir participé à une machination visant à déstabiliser Nicolas Sarkozy en l'accusant avec d'autres personnalités de posséder des comptes occultes à la chambre de compensation financière Clearstream.

Mais pour le parquet, les charges n'apparaissaient pas suffisantes

A la demande du ministère public, les juges ont donc demandé mardi à M. de Villepin de préciser « s'il n'a pas disposé dans ses différentes fonctions ministérielles d'informations sur le passé d'Imad Lahoud (falsificateur présumé des listings) et sa personnalité émanant soit du service des renseignements généraux soit de connaissances privées ».

Ils ont également interrogé l'ancien Premier ministre sur « les démarches qu'il a entreprises notamment auprès de Jean-Louis Gergorin (le corbeau de l'affaire) à la suite de la connaissance même tardive du caractère mensonger des informations transmises à l'autorité judiciaire ».

Ils l'ont enfin questionné sur la déconfidentialisation tardive d'une note de juillet 2004 de la DST adressée à son directeur de cabinet évoquant l'éventuelle implication de Gergorin dans l'affaire.

Selon une autre source proche du dossier, M. de Villepin a réaffirmé qu'il ne connaissait pas Imad Lahoud avant que son nom apparaisse publiquement dans le dossier.

Il a également réexpliqué avoir demandé mi-juillet au général Rondot, qu'il avait saisi en janvier d'une enquête officieuse sur les listings en janvier 2004, de se mettre en contact avec la DST qu'il venait de saisir d'une enquête officielle en tant que ministre de l'Intérieur.

Il a enfin affirmé s'être manifesté en septembre et octobre auprès du groupe Lagardère et du procureur Yves Bot, dès que la DST lui a fait part d'éléments troublants sur le rôle de Jean-Louis Gergorin.

AFP

⇒ Clearstream: les juges notifient la fin de leur instruction (AP)

⇒ http://www.liberation.fr/actualite/societe/222948.FR.php Le pôle financier à la dérive Le temps et les moyens consacrés à l'affaire ont retardé d'autres enquêtes (Libération, 13 décembre 2006)

Bon anniversaire Schmoll !

Sous le titre « Monsieur Eddy a 66 ans », le quotidien malgache L’Express nous rappelle qu’en ce 3 juillet (veille de fête nationale américaine), l’ancien « Garçon de course au Crédit Lyonnais » (La voix d’Elvis) a 66 ans. Ce gamin de Belleville rappelle dans La Dernière séance qu’il allait « rue des solitaires A l'école de [son] quartier ». La Dernière séance a aussi été le titre d’une émission de télévision qui a duré au total dix-huit ans sur le service public, présentée par Eddy « Schmoll » Mitchell. Si cette émission — de fort bonne facture — reprenait de nos jours sur le service public, elle serait vidée de son sens, du fait des réclames d’époque (essentiellement de Jean Mineur, qui avait pour téléphone ELYsée 0001 et comme épitaphe EDEN 0001) entre les deux films. Comme disait l'autre : Ça c’est vrai, ça !

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Eddy, qui fête aujourd'hui ses 66 ans, en photo au métro Belleville, non loin de ce qui était encore le Berry Zèbre, seul cinéma du quartier, qu'il tenta, en vain, de sauver.
Photo : Mitchell City
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On le surnomme Monsieur Eddy. Le crooner tranquille à la voix chaude et rocailleuse fête ses 66 ans. Mais, il reste la grande vedette du rock'n'roll et du blues.

Claude Moine de son vrai nom est né à Paris dans le quartier de Belleville. Il se fait appeler Eddie par admiration pour le chanteur Eddie Constantine.

A 14 ans, Eddy Mitchell avait déjà fondé son premier groupe de rock. Cinq ans plus tard, soit à 19 ans, le succès était déjà au rendez-vous avec son groupe Les chaussettes noires, quand il signe avec ses musiciens le tube Daniela en 1961.

Malgré ce succès, il décide de mener sa carrière en solo. Attiré par le rhythm'n'blues et les sons du Tennessee, il signe l’album Du rock'n'roll au rythm n blues.

A Nashville, sa ville de prédilection, il enregistre plusieurs disques dont Sur la route de Memphis et La Dernière Séance, chanson devenue le titre d’une émission sur le cinéma qu’il présente. Il enchaîne les tubes comme Couleur menthe à l’eau.

Il ne se contentera pas d'une carrière de chanteur. Au cinéma, il joue notamment dans Coup de torchon de Bertrand Tavernier et Le Bonheur est dans le pré d’Etienne Chatiliez. Prestation pour laquelle il reçoit même un César. Très myope, Eddy Mitchell n'a pas le permis de conduire ce qui lui a posé un problème pour jouer le rôle d’un concessionnaire automobile dans ce film. Un véhicule spécial avait donc été conçu pour l’occasion. Eddy Mitchell faisait semblant de conduire alors qu’un cascadeur pilotait, caché dans le compartiment moteur.

Il est par la suite revenu dans la chanson avec les albums Le Cimetière des éléphants, Rio grande, Monsieur Eddy, Frenchy et en 2006, Jambalaya. 


⇒ Mitchell City

⇒ Le programme de La Dernière séance

⇒ La Villette des gens, par Xavier Peron et Bruno de Baecque

⇒ La bio sur le site de RFI (avec une erreur flagrante…)

⇒ De octobre à décembre, Eddy Mitchell remonte sur les planches avec Cécile de France pour Le Temps des cerises (Niels Arestrup), qui a commencé fin janvier mais fait une pause de quatre mois depuis juin.