Ménilmontant, mais oui madame...

Au PS, des pointures manquent à la pelle

Quel avenir pour les universités d’été ?

C’est à compter de ce vendredi que s’ouvre officiellement à La Rochelle l’université d’été du Parti socialiste. Jusqu’à dimanche. Le thème ? « Diagnostic pour la rénovation », comme l’indique ici le Président de ces trois journées, le député de Paris, par ailleurs maire du 19e arrondissement, Jean-Christophe Cambadélis. Invité ce matin de Marc Tronchot (qui remplace Jean-Pierre Elkabbach) sur radio Sarko Europe 1, il y a entre autres parlé de « Sarkozymania » et bien entendu des absents, des présents, et des leçons à tirer de la Présidentielle.

Pendant ce temps, sur i>Télé, la chaîne d’information en continu du Groupe Canal+, Claude Allègre, qui avait déjà savonné la planche de Ségolène Royal en mars dernier avec la publication de « 10 + 1 Questions à Claude Allègre sur l’école » (Michalon, 10 €) expliquait qu’il avait toujours « soutenu Bertrand » (Delanoë), « y compris pour les municipales quand le PS voulait mettre un autre candidat » (Jack Lang, qui lui a succédé au ministère de l’Education). Hier déjà, sur RTL, le copain d’adolescence de Lionel Jospin, qui fut en 1997 le supérieur hiérarchique de Ségolène Royal, avait qualifié François Hollande de « magouilleur ».

Non. Tout n’est pas rose au Parti socialiste, dont certains trouvent même la dénomination « archaïque ». Après l'échec de Ségolène Royal à la Présidentielle (un échec toutefois relatif vu comment elle a été traitée au sein de son parti), La Rochelle doit être « le point de départ » de la rénovation du PS pour le maire du 19e, chargé de l'organisation de ces trois journées qui commencent à 15h. Il faudra d'abord « se mettre au clair sur les raisons de l'échec ». L'université d'été sera ouverte par Ségolène Royal, en tant que présidente de la région d'accueil Poitou-Charentes, et close par le Premier secrétaire François Hollande.

Mais des « pointures » seront absentes de la fête. En campagne pour la présidence du FMI, Dominique Gaston André Strauss-Kahn (en qui de nombreux observateurs voient le « G. » à qui s’adresse Yasmina Reza dans son livre sur Nicolas Sarkozy) ne sera pas là. Certes, il parle déjà couramment cinq langues, mais il s’est récemment mis à apprendre l’arabe et doit faire face au challenger tchèque soutenu par la Russie. Un célèbre retraité de l’Ile de Ré ne passera pas le pont qui le sépare de La Rochelle et restera chez lui. C’est comme ça, et puis c’est tout.

Laurent Fabius (autre candidat avec DSK à la candidature socialiste pour la Présidentielle 2007) est en déplacement privé. Son ami Jean-Luc Mélenchon, qui avait aussi fait campagne dans le 20e, ne participera pas non plus à la réunion de famille.

Le député du Pas-de-Calais, Jack Lang, nommé dans une commission mise en place par Nicolas Sarkozy, boudera ses camarades socialistes. Sa voisine du Nord, Martine Aubry, maire de la ville natale du général de Gaulle, reste chez elle : c’est la braderie annuelle que l’Europe entière nous envie. Tout doit disparaître.

Pour sa part, Michel Rocard, lui aussi membre d'une autre commission, sera là. Ouf ! Son hospitalisation à Calcutta ne lui a pas fait perdre la tête. C’est même à l’ambassade de France qu’il avait célébré le 14 Juillet avant son rapatriement en France. Bertrand Delanoë y sera aussi, indique l’agenda du maire de Paris.

« Plusieurs intervenants ont déjà fait savoir qu'ils parleraient haut et clair », indique une dépêche de l’AFP tombée ce matin vers 5h30, qui poursuit : « Certains devraient insister sur la nécessité d'un retour aux fondamentaux de gauche, d'autres demander de jouer collectif, d'autres enfin plaider pour un respect dans le parti des décisions prises démocratiquement par les militants. »

Et l’université d’été de l’UMP ?

Hier, devant ses amis du CAC 40 et leur chef Laurence Parisot (la big-boss de l’IFOP), Nicolas Sarkozy s’est montré, mais n’a pas tenu de discours d’ampleur « nationale ». Juste de quoi dire bonjour au patronat et faire quelques promesses. Il rencontrera de nouveau Laurence Parisot mercredi matin.

Mais le président de la République n’a pas prévu de se rendre à La Rochelle. Après un déplacement dans les Yvelines ce matin sur le thème du pouvoir d’achat, il a rendez-vous à 15h30 avec le président de la CFE-CGC, rien ne figure à son agenda jusqu’à lundi prochain, où sa journée sera très chargée : entretien avec le secrétaire général de la CFTC, entretien et déjeuner avec le Roi Abdullah II Ibn Hussein de Jordanie (qu’il a déjà vu le 4 juillet dernier), accueil de Nelson Mandela à Orly et, s’il n’oublie pas, installation de la Commission sur le plan Alzheimer présidée par le professeur Joël Ménard. Car cette commission aurait dû être installée aujourd’hui.

Qu’on se rassure : notre président très ouvert et omniprésent n’ira pas non plus à l’université d’été de l’UMP. Pour la simple raison qu’il n’y en a pas cette année, alors que prochainement auront lieu des municipales où, rien qu’à Paris, le cafouillage a commencé.

En fait, à l’UMP, on pratique désormais la « démocratie participative » que l’on critiquait lorsque c’était Ségolène Royal qui la faisait. Le blogue de l’UMP, lancé le 29 mai par Patrick Devedjian, est là pour ça. Et les contributions les plus nombreuses à présent concernent le statut du conjoint du président de la République (500 commentaires !), alors que la réception de Jean-Marie Le Pen à l’Elysée ne fait à ce jour que 70 commentaires… Pour mémoire, Nicolas Sarkozy, invité le soir sur TF1 de 20h08 à 21h00, avait été suivi par 11,6 millions de téléspectateurs (un sur deux), et évidemment un pic à 14,5 millions sur la fin, dans l’attente du film…

Voilà donc l’Internet qui remplace les dispendieuses réunions. Il est vrai que les comptes de campagnes de M. Sarkozy sont légèrement supérieurs à ceux de Mme Royal, mais la « fracture numérique » si importante aux yeux de M. Chirac, fait que seulement un ménage sur deux est équipé d’Internet en France.

Dans deux semaines aura lieu la Fête de l’Huma, avec entre autres un concert des Stooges (avec Iggy Pop, bien sûr). Voilà qui va déménager davantage que la soirée donnée par Michel Polnareff à l’initiative du président Sarkozy. Mais il semble peu probable que Nicolas Sarkozy se rende à La Courneuve.

Fabien Abitbol
Dessin des archives de Placide

⇒ Pour avoir le programme de La Rochelle, cliquer ici.

⇒ La visite au MEDEF du président de la République et ses commentaires audio sont là.

⇒ Mme Royal s’est montrée « déçue » des annonces de M. Sarkozy.

⇒ Sur le site des éditions Plon, la fiche du dernier opus de Claude Allègre « La Défaite en chantant ».

⇒ « L'impasse », de Lionel Jospin, sortira le 24 septembre. Un titre aussi incongru que si Materazzi et Zidane avaient publié un ouvrage intitulé « Le Fair-play »…

⇒Bernard Debré : A Paris, la droite va droit dans le mur, sur le site de Rue 89.

Gare du Nord : la baston finit en zonzon

Après une altercation dimanche soir, trois jeunes sont en détention préventive

Trois suspects ont été mis en examen et écroués mercredi soir par un juge parisien dans le cadre de l'enquête sur la bagarre entre deux groupes de jeunes à la gare du Nord à Paris dimanche dernier, a-t-on appris seulement ce jeudi de source judiciaire. Des  affrontements sans aucun rapport avec les émeutes du 27 mars (qui étaient parallèles au contrôle d'un jeune homme, présenté à l'époque par le ministre de l'Intérieur comme un resquilleur en état de multirécidive et en situation irrégulière).

Les trois hommes sont poursuivis pour « tentatives d'assassinat, vol avec violence avec ITT supérieure à huit jours, violence volontaire avec arme avec ITT supérieure à huit jours et en réunion ». Avec ces circonstances aggravantes, les poursuites peuvent les mener aux Assises, mais il ne tient qu'au magistrat instructeur de correctionaliser l'affaire.

Ils ont été placés en détention provisoire conformément aux réquisitions du parquet de Paris.

Un autre suspect interpellé pour les mêmes faits n'a pas été mis en examen et est ressorti libre mercredi. Les identités des quatre personnes n'ont pas été communiquées de source officielle. Lors des incidents de dimanche soir, deux personnes (dont les jours ne sont semble-t-il pas en danger), avaient été blessées à l'arme blanche (arme restée depuis la discrète modification législative du 28 juin dans la 6e catégorie).

Par ailleurs, dans un autre épisode d'affrontements entre les mêmes bandes rivales, survenu dans la nuit de lundi à mardi près de Pigalle à Paris (18e arrondissement), douze personnes étaient en cours de présentation à la justice jeudi matin. Dans son édition parisienne d'hier, le gratuit 20 Minutes voyait un possible rapport entre les incidents de dimanche soir à la Gare du Nord et les « violents affrontements » de Pigalle et indiquait de source policière que cela pourrait provenir de règlements de compte entre une bande des Hauts-de-Seine et une du  18e.

A Pigalle, deux personnes avaient été blessées, mais leur état n'avait pas nécessité d'hospitalisation. Sur les quatorze personnes qui avaient été interpellées mardi à Pigalle, douze doivent être déférées aujourd'hui en vue d'une potentielle mise en examen, au moins pour des faits de « violences volontaires avec armes ».

F. A., avec agences

A lire : M. Sarkozy aime bien les fraudeurs

Jamal Dati attendra pour passer sur TF1… s’il y passe

TF1 préfère la belle-mère de Véronique Courjault au frère de Rachida Dati

La chaîne TF1 a confirmé mardi (en marge de sa conférence de presse de rentrée, note du ouaibemaître) qu'elle avait préféré diffuser dimanche un entretien avec la belle-mère de Véronique Courjault, mère infanticide présumée, à une interview avec Jamal Dati, frère du ministre de la Justice Rachida Dati, en soulignant que choix était purement « journalistique ».

Directeur de l'information de TF1, Robert Namias a confirmé à l'AFP une information publiée sur le site de l'hebdomadaire L'Express, selon laquelle TF1 avait renoncé à diffuser un entretien avec Jamal Dati, condamné le 21 août à 12 mois de prison ferme pour trafic de stupéfiants, dimanche 26 août dans son magazine d'actualité hebdomadaire Sept à huit.

Selon Robert Namias, la décision de diffuser à la place un entretien avec la belle-mère de Véronique Courjault a été "journalistique" et n'a obéi à "aucune considération extérieure".

« Systématiquement et chaque semaine, on fait deux portraits et on choisit le meilleur. En l'occurrence, j'ai estimé que le témoignage de Mme Courjault, la belle-mère de la mère infanticide, était d'une force exceptionnelle et sans commune mesure avec le témoignage de Jamal Dati. En plus, il était placé dans l'actualité par le nouvel infanticide qui avait été dévoilé trois jours plus tôt », a souligné Robert Namias.

Selon Robert Namias, le parcours de Jamal Dati est en somme "d'une grande banalité". Par ailleurs, le magazine Sept à huit cherche des sujets « rassembleurs » et qui ne soient pas « discriminants », a-t-il ajouté.

Interrogé sur le point de savoir si l'interview de Jamal Dati sera diffusé ultérieurement, Robert Namias a simplement dit : « On verra ».

AFP

Note : Si le parcours de Jamal Dati est « d’une grande banalité », comme le dit le directeur d’informations de la Une, on peut se demander pourquoi il a été réalisé. Il ne s’agit certes pas de deniers publics, puisque TF1 a été privatisée tandis que M. Chirac était Premier ministre (1086-1988). Mais pour remplacer un tel gaspillage, combien de spots de pub en sus ? A moins que l’auteur de ce reportage ne soit plus près de la porte que de l’augmentation. A quoi bon faire le portrait d’un jeune homme comme on en voit tous les jours devant les tribunaux ? Qu’a-t-il de plus que les autres, à part qu’il a annoncé à l’issue de l’audience en appael son envie d’aller en Cassation ?

Sida : les reniements de M. Sarkozy priveraient de traitement 15 000 malades

Ce mercredi 29 août, Eric Woerth doit se rendre à l’Elysée pour proposer à Nicolas Sarkozy de faire des économies sur le dos des malades du sida. Le ministre du Budget propose en effet que, pour la première fois de son histoire, la France n’augmente pas en 2008 sa contribution au Fonds mondial de lutte contre le sida (comme la France s’y est pourtant engagée à de nombreuses reprises) - mais au contraire la diminue, passant de 300 millions d’euros en 2007 à 250 millions en 2008.

La vie de centaines de milliers de malades est directement en jeu.

Lire la suite sur le site d’ActupParis, en cliquant ici.

Loin de La Vache à mille francs, la Villette rouvre en musique

Les deux ans de travaux sont finis

Après deux ans de fermeture pour cause de rénovation, l’établissement public à caractère industriel et commercial que représente la Grande Halle de la Villette (19^e arrondissement) rouvre à partir d'aujourd'hui pour accueillir le festival Jazz à la Villette jusqu'au 9 septembre (voir la programmation ICI).

Construite de 1865 à 1867 par l'architecte diocésain Jules de Mérindol, la Halle, érigée au milieu des abattoirs où l’on trouvait la fameuse Vache à mille francs, si chère (à tous les sens du terme) au regretté Jean Poiret, avait bénéficié d’un premier lifting en 1985.

Classé aux Monuments historiques, le nouveau bâtiment sera inauguré officiellement lundi, après l’Université d’été du PS de la Rochelle.

Incidents racistes : la France dans le collimateur de l'UE

Les incidents racistes sont en augmentation dans l'Union européenne. Selon l'Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne, huit pays sont concernés, notamment la France. Toutefois l'application de legislation communautaire sur l'égalité raciale progresse.

Un rapport relate une augmentation des crimes et des violences racistes dans huit pays de l'UE (Reuters)

Le nombre des incidents à caractère raciste est en augmentation dans plusieurs pays de l'UE, dont l'Allemagne et la France, estime l'Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne (FRA) dans un rapport publié mardi 28 août à Vienne.
Davantage de progrès sont également nécessaires pour combattre la discrimination raciale en matière d'emploi, de logement et d'éducation, estime également l'organisation. Il s'agit de son premier Rapport sur le racisme et la xénophobie dans les États membres de l'UE depuis sa création en mars 2007.
FRA signale une hausse des crimes et violences racistes en 2005 et 2006 dans huit des onze pays ayant fourni des données judiciaires en la matière: Allemagne, Danemark, Finlande, France, Grande-Bretagne, Irlande, Slovaquie et Pologne.

Les règles communautaires sur l'égalité raciale non appliquées

Le rapport regrette en général un manque de statistiques pénales de la part des 27 Etats membres, inexistantes dans cinq d'entre eux.
Toutefois, dans un communiqué, "l'Agence constate que la législation communautaire sur l'égalité raciale se traduit progressivement par une évolution positive", "la classe politique, les médias et l'opinion publique étant mieux sensibilisés aux questions de discrimination".
Mais "fin 2006, un grand nombre de pays n'avaient toujours pas mis en oeuvre l'intégralité des règles communautaires en matière d'égalité raciale. De plus, les contrevenants échappaient à toute sanction dans environ la moitié des États membres".
Le rapport pointe une autre faiblesse. Selon un récent sondage Eurobaromètre, à peine 32 % des citoyens de l'UE affirment connaître leurs droits au cas où ils seraient victimes de discrimination ou de harcèlement.

Levers de rideaux à Paris

La cinquantaine de théâtres privés de la capitale lance ces jours-ci sa saison 2007-2008, avec plusieurs têtes d'affiche au programme. Parmi les rendez-vous attendus, un double hommage à Sacha Guitry pour les 50 ans de sa disparition au Théâtre Edouard-VII (9e) en septembre, ainsi qu'une nouvelle production du Dîner de cons avec Dany Boon et Arthur au théâtre de la Porte Saint-Martin (10e) à partir du 2 octobre.

© 20 Minutes, édition de Paris

Le site officiel des théâtres privés de Paris est ici.

Les Fillon ça ose tout… c'est à ça qu'on les reconnaît

Le Premier ministre, dont l'économie n'est décidément pas le fort, n'en démord pas, il estime que les fonctionnaires doivent «accepter la diminution des effectifs». La raison : «on est le pays développé qui a le plus de fonctionnaires et on a les déficits que l'on sait, c'est-à-dire qu'aujourd'hui on emprunte pour payer les salaires» et cette politique n'a «pas d'avenir».

Lire la suite au bistrot politique « Chez Nico », en cliquant ici.

Glissez-vous parmi les stars de la télé

Grande effervescence des média à Paris cette semaine : les grandes chaînes de télévision vont présenter leurs programmes de rentrée. C'est l'occasion de mettre en lumière les grands-messes à paillettes qui mobilisent les cadres dirigeants mais aussi les grandes et petites stars de la télé : journalistes, animateurs, comédiens, producteurs, réalisateurs, etc. Les amateurs d'autographes et les amoureux de ces figures du petit écran vont avoir une semaine chargée.

Comme d'habitude, chaque chaîne a loué un endroit connu, voire prestigieux, de la capitale. Ce matin, pour ouvrir le bal, Arte a convié ses invités - carton d'invitation obligatoire à chaque fois - au cinéma Elysées Biarritz, dans le 8e, près de la plus belle avenue du monde. Ce sera juste un échauffement, sans grandes pointures. Bien que l'on soit à deux pas des Champs-Elysées, la chaîne franco-allemande met peu de stars à l'antenne. Et les paillettes ne sont vraiment pas son genre. L'atmosphère sera aussi intimiste à M 6. Pas de Cirque d'Hiver comme l'année dernière mais de simples déjeuners, dont le premier se tient aujourd'hui à Neuilly-sur-Seine, au siège social. Rien de bien marquant pour le grand public intéressé par les stars : le nombre d'invités est limité, cela va donc sans doute manquer d'ambiance en extérieur.

Entrée officielle et tapis rouge

En fait, le grand bal va commencer dès demain. Canal + recevra au sein du Théâtre du Châtelet, dans le 1er. TF 1 attendra mercredi pour investir le temple du showbiz, l'Olympia, dans le 9e. France Télévisions, c'est-à-dire France 2, France 3, France 4, France 5, France Ô, a retenu la salle Pleyel, dans le 8e, récemment refaite à neuf. Spectacle garanti pour cette mise en scène théâtrale de la rentrée. Les « beautiful people » sont attendus par dizaines, on pourra les voir arriver et repartir ! Certains passeront par l'entrée des artistes, mais bon nombre par l'entrée officielle, avec tapis rouge : une image, ça se montre !

Malgré les efforts de la police et des services d'ordre, ce sera inévitablement pagailleux sur la voie publique vu le nombre d'invités. Au Châtelet, Canal + attend 300 à 400 personnes. A l'Olympia, la Une en prévoit 600 le midi avec la presse et 700 en fin d'après-midi avec les annonceurs, les agences de pub et les agences média. A Pleyel, on attend entre 1 500 et 2 000 personnes pour les trois sessions (personnel salarié le matin, journalistes média télé le midi, annonceurs et publicitaires en fin d'après-midi). Des VIP qui, lors de leur arrivée ou leur départ, accapareront les regards des passants curieux et réjouiront les groupies avides d'une photo ! Peut-être retrouvera-t-on cette année sur DailyMotion ou YouTube des vidéos filmées avec les téléphones portables...

© Marc Pellerin, pour Le Parisien du 27 août
Photos : Stéphane Ruet/LP, Olivier Corsan, Marc Menou, Frédéric Dugit, Gilles Gustine

Delanoë « n'attendra pas deux mois » pour dire s'il est candidat

Le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, à indiqué dimanche qu'il "n'attendra pas deux mois pour dire" s'il est candidat à un nouveau mandat à la mairie de la capitale, à l'occasion des élections municipales de 2008.

« Je ne peux pas être indifférent à Paris et je suis engagé, quoi qu'il arrive, pour la Ville de Paris », a déclaré M. Delanoë lors d'une conférence de presse à l'issue d'un entretien avec son homologue, le maire de Rome, Walter Veltroni.

« De quelle manière ? Je n'attendrai pas deux mois pour vous le dire », a ajouté le maire de Paris, précisant qu'il avait « toujours respecté les temps démocratiques ».

Interrogé sur les propos de Ségolène Royal qui n'a pas exclu des alliances avec le MoDem lors des municipales, M. Delanoë a affirmé qu'il n'avait sur cette question « aucun tabou, aucune exclusion » et qu'il était « tout à fait disponible » à condition que ces alliances se cimentent sur « des engagements de fond ».

« Ce qui compte, c'est le projet » (pour Paris), a-t-il assuré. « Je ne conçois pas la politique autrement que par des engagements de fond et on n'a pas le droit d'être ambigu sur les propositions et devant les électeurs », a poursuivi le maire de la capitale, soulignant les votes souvent contradictoires du MoDem Paris sur plusieurs projets importants de la municipalité.

Elu en 2001 à la mairie de Paris, M. Delanoë avait déclaré fin juin qu'un éventuel nouveau mandat serait son « dernier mandat local ».

© AFP

⇒ Dans Le Figaro de ce matin, Bertrand Delanoë reste sybillin sur ses intentions

⇒ Le supplément francilien du Nouvel observateur a publié le 23 août un dossier intitulé Et si Delanoë ne se représentait pas ?