Ménilmontant, mais oui madame...

Le Père-Lachaise des Francs-maçons

Demain, dimanche 9 août, est organisée une promenade sur le thème des Francs-maçons au cimetière du Père-Lachaise, indique cette page Facebook initiée par Olivier Estiez.

Il s’agit de la cinquième promenade du genre, mais « les tombes présentées n’ont pas été montrées lors des saisons précédentes, et les anecdotes seront entièrement inédites », promet l’organisaeur.  L’occasion, par exemple, d’apprendre pourquoi le maréchal Emmanuel de Grouchy se trouve dans une sépulture délabrée, et à l’écart des autres maréchaux. Ou que l’un des avocats de Louis XVI était Franc-Maçon. D’en apprendre davantage (version maçonnique) sur la mort de Gérard de Nerval, ou de savoir qui est ce Frère (très connu) qui détient le record de 73 ans de vie maçonnique…

Rendez-vous est donné à 13h45 devant l’entrée principale (boulevard de Ménilmontant, dans le 20e arrondissement, face à la rue de la Roquette, métro Père-Lachaise), la marche étant prévue jusqu’à 16 heures. La participation aux frais est de 10€.

Police du Grand Paris : Alain Gardère officialisé au JO

Par ce décret du 29 juillet, publié au Journal officiel du dimanche 2 août, M. Alain Gardère est nommé « directeur de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne » (DSPAP). Il doit prendre ses fonctions le 14 septembre 2009.

Cette nouvelle structure englobe l’ensemble de la police de proximité de Paris et de la petite couronne telle que décrite dans ce sujet sur la future police du Grand Paris, publié dans la nuit du 29 au 30 juillet. Soit environ 26 000 hommes (et femmes).

Sorti en 1983 de l’école nationale supérieure de police (ENSP, Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, dans le Rhône), Alain Gardère, cinquante-deux ans et trois enfants, est actuellement DPUP de Paris (directeur de la police urbaine de proximité parisienne). Il a notamment été, dans un passé récent, directeur de cabinet de l’actuel préfet de police Michel Gaudin, du temps où celui-ci était directeur général de la police nationale (DGPN), et avait été auparavant directeur de la sécurité publique en Ille-et-Vilaine, alors que le préfet de région en poste à Rennes s’appelait Claude Guéant (présentement secrétaire général de l’Elysée).

Bordelais d’origine, il a commencé sa carrière à Dinan (Côtes-d’Armor), à 28 ans, avant de se retrouver affecté à Puteaux (Hauts-de-Seine) ou à Pau (Pyrénées-Atlantques), où il a été chef de la sécurité générale.

F. A.

La grande police parisienne en place le 14 septembre

Une plaquette de 32 pages, datée de juin 2009 mais avec une préface de Brice Hortefeux, nommé à l’Intérieur le 23 juin. Un décret (du 24 juillet), publié dès le 25 au journal officiel. La nouvelle police du Grand Paris est née sur le papier. Elle prendra effet officiellement le 14 septembre prochain.

Dans les faits, les prérogatives et les missions des divers services de la préfecture de police de Paris (PP) sont étendus aux trois départements de la petite couronne (92, 93 et 94), où jusqu’à présent elle n’avait compétence qu’en matière de police judiciaire (DRPJ), de logistique (DOSTL, qui serait vieille de 90 ans, selon ce tract), et pour seconder les pompiers. La brigade des sapeurs-pompiers « de Paris » (BSPP) est une unité militaire qui intervient sur la petite couronne et est mise à la disposition du préfet de police de Paris. 

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Alain Gardère, actuel patron de la PUP sur Paris (ici lors d'un déplacement dans le 20e, en mai 2009), devrait prendre la direction de la future direction de la sécurité de proximité. Il avait connu Claude Guéant en Bretagne avant d'être nommé à Paris

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A partir de septembre, les 26 000 personnes en charge de la sécurité dite « de proximité », actuellement à la police urbaine de proximité (PUP) pour Paris et aux trois directions départementales de sécurité publique (DDSP) pour les autres départements, seront regroupés dans une direction interdépartementale de sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DISPAP). La DPUP (direction de la police urbaine de proximité) est actuellement entre les mains de Alain Gardère. Cette dépêche AFP du 22 juillet indique qu’il devrait prendre la tête de la DISPAP. La DPUP compte quelque 13 000 policiers parisiens et Alain Gardère est en poste à la PP depuis 2005 ; il était, en 2002, responsable de la sécurité publique en Ille-et-Vilaine lorsque le préfet en poste à Rennes s’appelait… Claude Guéant. Il est âgé de cinquante-deux ans, et ses futurs effectifs devraient donc être mathématiquement doublés.

Le renseignement (DRPP, également appelé « renseignements généraux de Paris ») s’étendra aussi oficiellement à l’agglomération parisienne. Pareil pour les missions de la direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC), tant pour de grands événements (du type du Tour de France) que pour des opérations ponctuelles (comme ce transfert d’animaux).

Quant à la brigade fluviale, qui réalise à la fois des missions de police et des missions de secours, ses compétences seront étendues à l’Ile-de-France.

Selon la PP, sur cent délinquants présumés interpellés à Paris, 55 ne sont pas Parisiens, et 25 d’entre eux viennent de la petite couronne. Quelques détails supplémentaires se trouvent dans ce tract du syndicat Synergie Officiers.

Normalement, la mise en place de cette police du Grand Paris devait être examinée à la rentrée parlementaire, dans le cadre du projet de loi LOPSI2 (en version HTML par ici). Le calendrier a été accéléré du fait de l’actualité des banlieues, jugée plus importante aux yeux du président Sarkozy que l’avis des parlementaires, qui sont censés représenter l’ensemble des électeurs. Et l’article 12 du décret du 24 juillet 2009 indique clairement « Les dispositions du présent décret entrent en vigueur le 14 septembre 2009 ». Sans en parler au Parlement, et co-signé par la nouvelle Garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie alors que, lisait-on voici quelques mois, la ministre de l’Intérieur (MAM en l’occurrence) ne voyait pas d’un bon œil l’extension des pouvoirs du préfet de police Michel Gaudin. En janvier, Sylvie Pierre-Brossolette parlait ici des réticences de MAM. La couleuvre est désormais passée…

Fabien Abitbol

Un concours pour les deux ans du Vélib'

Le Vélib' a été lancé il y a deux ans. A cette occasion, un concours de photos est lancé, jusqu’au 22 juillet, par le site officiel.

Un taux de dégradation inquiétant, une extension à la banlieue qui se confirme, tels sont les ingrédients marquants de ce deuxième anniversaire. On peut aussi penser à une tentative de détournement. Chacun voit Vélib’ comme il l’entend, explique ici la Ville de Paris, qui indique les lots en jeu.

Pour se renseigner et participer, cliquer ici.

Un bout de Mur de Berlin à Paris

Lundi 29 sera inauguré à Paris, dans le 15e arrondissement, un fragment du Mur de Berlin, en présence de lycéens berlinois et parisiens, et de Klaus Wovereit, maire de Berlin. C’est également lui qui, depuis 2007, a statutairement et pour quatre ans, en tant que plénipotentiaire, la charge, pour l’Allemagne, de la Culture et de l’Education, dans le cadre du Traité de coopération franco-allemande (lire ici).

Dès le matin tôt, quelque 150 jeunes seront réunis et regroupés en huit ateliers pour débattre autour du thème de l’amitié franco-allemande en Europe, indique le site français du Parlement européen des jeunes (PEJ). Ils réfléchiront notamment aux moyens qui peuvent être mis en œuvre en vue de rapprocher la jeunesse des deux pays et, plus généralement, de favoriser les échanges entre jeunes européens. Leurs propositions seront présentées au maire de Paris et au bourgmestre-gouverneur de Berlin, qui doivent signer, entre 12h et 12h45, selon le déroulé de la journée présenté par l’Académie de Paris, « un accord de coopération entre les deux villes ».

Vers 14h30, le pan de mur sera inauguré sur l’Esplanade du 9 Novembre 1989 (dans le 15e, Place de la porte de Versailles), en présence des des deux métropoles, du maire du 15e Philippe Goujon, et de la première adjointe au maire de Paris Anne Hidalgo. Les deux benjamins du groupe de lycéens seront invités à dévoiler le pan du Mur avec les élus.

Les suites pour violoncelles de Bach (interprétées par Rostropovitch lors de la chute du Mur, voir le journal télévisé d’Antenne 2 de l'époque) seront diffusées devant le pan de Mur, en souvenir du concert spontané donné aux toutes premières heures de la chute.

Ce fragment de mur était initialement situé sur la Potsdamer Platz, dans l’actuel 1er arrondissement de Berlin (Berlin-Mitte), donc non loin de ce qui a fut le no man’s land bordant les deux côtés du Mur, à l’endroit où la ville de Berlin a érigé, en 1998, un mémorial. L’Esplanade du 9 Novembre 1989 a été ainsi rebaptisée début octobre 2007, à l’occasion de la mise en service du tramway T3 et du 20e anniversaire de l’accord d’amitié et de coopération entre Berlin et Paris.

Auparavant est prévue une performance artistique, d’une durée de cinq minutes, avec Rémi Uchéda et deux danseurs, pour symboliser le franchissement du Mur sur un domino de 2,50x1,40m (lire ici, en allemand). Berlin développe actuellement un projet qui consiste à illustrer des dominos de cette taille, chacun devant être le maillon d’une chaîne de 1000 dominos, qui tomberont le 9 novembre prochain à l’ancien emplacement du Mur (davantage de renseignements sur le projet dominos ici, en allemand).

F. A., photo portail France-Allemagne

è Le portail des vingt ans de la chute du Mur, en allemand et en anglais

è Le site français consacré aux vingt ans de la chute du Mur

è La chute du Mur sur la version gratuite de Hérodote.net

La rédaction multimédia de la chaîne franco-allemande Arte, signale une exposition à partir d’octobre au 104 (rue d’Aubervilliers, dans le 19e arrondissement). Elle organise aussi un recueil de témoignages sur la chute du mur. Clôture des envois par Internet ou par voie postale (à Baden-Baden) le 15 juillet.

 

Imaginons la ville demain, avec les architectes

Le maire de Paris a souhaité lancer un débat public sur le thème « Imaginons ensemble la ville demain » pour échanger avec les Parisiens et les habitants de la métropole sur l'évolution du paysage urbain et architectural. Mercredi 24 juin, une réunion publique se déroulera à l’Hôtel de Ville. L’inscription préalable est plus que recommandée. Possibilité de poser des questions en ligne, ou de voter pour les meilleures questions…

En juillet 2008, le Conseil de Paris se prononçait pour « le lancement d’un processus d’études, de débat et de concertation sur l’évolution du paysage urbain parisien sur sa couronne » (lire le projet de délibération sur le blogue de Pierre Mansat), l’objectif étant d’associer tous les partenaires concernés, au premier rang desquels les habitants, à une réflexion sur l’avenir de la capitale du point de vue de son architecture et de ses espaces publics dans une métropole en construction.

Ce débat a pris la forme de trois réunions publiques (31 mars, 28 avril, 5 mai) qui ont rencontré un grand succès. Pour approfondir les débats, des ateliers thématiques ont été organisés. Au même moment, une consultation internationale rassemblant dix équipes d’architectes de renom a rendu ses travaux et ses propositions sur le thème du Grand Pari(s) de l’agglomération parisienne au président Sarkozy. Lire ici  la rubrique thématique du ministère de la Culture.

Compte tenu des enjeux pour Paris et pour la métropole, une réunion publique avec ces architectes permettra aux Parisiens et aux usagers de Paris de débattre du devenir de leur métropole. Les équipes des agences d’architectes Jean Nouvel, Christian de Portzamparc, Winy Maas, Roland Castro, Antoine Grumbach, Richard Rogers, Yves Lion, Bernardo Secchi et Djamel Klouche seront présentes.

Cette réunion, organisée sous l’égide de Anne Hidalgo, première adjointe au maire, en charge de l’Urbanisme et de l’Architecture, et Pierre Mansat, adjoint, en charge de  Paris Métropole et des relations avec les Collectivités territoriales, aura lieu mercredi, le 24 juin, à 19 heures, à l’Hôtel de Ville, 4, rue Lobeau, 4e).

Le nombre de places étant limité, une inscription préalable est nécessaire, en cliquant ici, ou en appelant le 3975. Il est aussi possible de poser des questions aux architectes de la consultation, ou de consulter les questions déjà posées.

Source : Ville de Paris

Dati fait sa pub et ses cartons

Se référant à ce sujet de Hervé Gattégno publié dans Le Point du 11 juin et intitulé « Les dernières cartouches de Rachida Dati », Elysee Inside publie ce 18 juin le sujet suivant, sous la plume de Laurène Desprès (ses autres articles à lire ici). On notera que ce coup de pub coïncide, le 9 juin, avec la dernière promesse de la ministre. La promesse de la candidate de la Majorité présidentielle aux élections européennes sera, elle, plus difficile à tenir, car elle est moins compatible — dans l'agenda — avec ses autres mandats.

Philippe Madelin a assisté mardi soir à une réunion du club Droit, Justice et Sécurités (lire la charte ici). Sur son blogue, il en a fait hier un bref compte-rendu. Ce jeudi, sur le site Rue89.com, il revient sur le sujet, sous un titre qui en dit long : « Justice : sévère bilan pour le couple Sarkozy-Dati ».

La prérentrée du Parlement européen a commencé hier à Strasbourg. Elle doit durer cinq jours. Rachida Dati, encore Garde des Sceaux, maire du 7e arrondissement de Paris, qui fait partie des 72 élus sur les listes françaises, s’y est pour sa part montrée discrète. Elle dit briguer un poste sans responsabilités. Et Gala, magazine par habitude plutôt bien informé des faits et gestes de la future ex-ministre au vestiaire ouvert chez Dior, de remarquer que « l'ex-favorite de l'Elysée est bannie entre Bruxelles et la rive-gauche (du Rhin) ». Rachida Dati fait sa tournée d’adieux, titre le site du magazine pour le papier que lui consacre Justine Boivin.

Le procureur Eric de Montgolfier estime pour sa part qu’elle a eu « une vision très politique de la justice, je dirais même d'une justice plus clairement soumise à la politique ».

Petits souliers pour grandes pompes

Pour en revenir à son coup de pub aux frais de la princesse (comprendre par là « des contribuables »), Le Figaro, qu’on ne peut pas taxer de journal d’opposition — si tant est qu'en France la presse d'opposition joue encore un grand rôle —, indique que 1 000 exemplaires du livret seraient en cours de réimpression, en sus des 7 000 déjà publiés. Pour celles et ceux qui n’y connaissent rien à l’impression, imprimer au fur et à mesure coûte davantage à l’unité qu’en une seule fois. En clair, ces mille exemplaires (qui seront diffusés une fois la ministre sans portefeuille) seront particulièrement dispendieux pour le contribuable. La modernisation de la justice, façon Dati, a fait que, ce mois-ci, un voleur récidiviste a été condamné à six mois de prison ferme pour un vol de… cinq euros. Moderniser la justice de la France pour l’adapter au XXIe siècle, écrit Rachida Dati. Du temps de Jean Valjean, le bagne était plus approprié, il est vrai. Et encore jean Valjean était-il sorti de l’imaginaire de Victor Hugo.

Pour les municipales de 2008, elle avait écumé les églises du 7e arrondissement. Elle ne cache pas ses ambitions pour la mairie de Paris (renouvellement en 2014, quatre mois avant la fin du mandat des eurodéputés). Elle ne serait pas partante pour les régionales de 2010, mais serait prête pour les législatives de 2012. Afin de s’assurer un « ancrage local ». Comme si le mandat de maire du 7e (qui, de facto, la rend conseillère de Paris, équivalent par la Loi PLM de conseiller général) n’est pas un ancrage local. En cas de victoire, il faudrait choisir entre la France et l’Europe, les deux mandats de parlementaire étant incompatibles… Reste donc pour elle à trouver la circonscription gagnable. Et obtenir l’investiture d’un parti. En clair : revenir d'ici à 2012 dans les petits souliers du chef de l'Etat pour faire une entrée en grandes pompes sur la scène française.

Parmi les engagements de la majorité présidentielle, le 7e indiquait « NOS CANDIDATS SERONT PRÉSENTS DANS LEUR REGION
Les candidats de la Majorité Présidentielle s’engagent à être présents au Parlement européen à Strasbourg et à Bruxelles. Ils s’engagent aussi à être présents dans leur région où ils tiendront des permanences régulières. ». Les sessions plénières du Parlement européen (hors commission-s) ont lieu tous les mois, à Bruxelles et à Strasbourg (voir l’agenda de Strasbourg ici). Le Conseil de Paris se réunit tous les mois. Pendant deux journées, traditionnellement onze fois par an, réunissant un jour le conseil municipal et un jour le conseil général. Les conseils d’arrondissement parisiens se réunissent aussi une fois par mois, sous la présidence du maire d’arrondissement. Agenda chargé, si l’on veut s’investir dans une commission.

Fabien Abitbol

è L’UMP fait profil bas (LePoint.fr, 7 juin)

Julien Coupat et Yldune Lévy se marient dans le 20e

Interdits par leurs contrôles judiciaires respectifs de se voir, Julien Coupat et sa compagne Yldune Lévy ont décidé de forcer la main à la justice en passant devant le maire : le mariage du couple soupçonnné d'actes de malveillance contre les lignes TGV, sera célébré mardi à la mairie du 20e arrondissement de Paris où réside la jeune femme, au domicile de ses parents, a-t-on appris lundi de sources judiciaires, confirmant une information publiée par le site internet du journal "Le Monde".

Le mariage, que d'aucuns considèrent comme une institution bourgeoise et surannée, est la seule possibilité légale qui s'offre aux deux jeunes gens pour continuer à vivre leur amour. Les parents de Yldune résident dans le 20e, et c'est là que les bans ont été publiés

Le juge d'instruction Thierry Fragnoli a pris lundi une ordonnance qui lève l'interdiction pour les deux jeunes gens d'être en contact, mais il n'a pas levé l'obligation pour Yldune Lévy de rester à Paris et pour Julien Coupat de rester à Rueil (Hauts-de-Seine) chez ses parents ou à Montreuil (Seine-Saint-Denis).

Si Julien Coupat a obtenu l'autorisation ponctuelle de se rendre dans la capitale pour le mariage, le couple doit ensuite formuler une nouvelle demande pour pouvoir se voir et résider au même endroit, a-t-on précisé de mêmes sources. Le couple se marie car le code civil oblige les couples à habiter ensemble.

Julien Coupat a été remis en liberté le 28 mai dernier après six mois de détention provisoire. Il est mis en examen pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste» et «direction d'une structure à vocation terroriste», des chefs passibles de la cour d'assises. Il a toujours protesté de son innocence.

Sur les neuf mis en examen, cinq sont soupçonnés d'avoir participé à des actes de malveillance ayant visé la SNCF. Proches de la mouvance qualifiée d'«anarcho-autonome» par la police, ces personnes sont suspectées d'avoir formé une «cellule invisible». Yldune Lévy et Julien Coupat n'auront toujours pas le droit de rencontrer les autres mis en examen de l'affaire.

Associated Press

è La patate chaude du dossier Tarnac

è Le site de soutien Inculpés 11 novembre, qui annonce des manifestations le 21 juin

è Selon leur avocate, Me Irène Terrel, ils pourront ainsi vivre ensemble malgré l'enquête. « Ils se marient pour pouvoir être ensemble », a-t-elle indiqué, ajoutant que l'amour était la seule raison de ce mariage et qu'ils n'agissaient pas ainsi pour contourner la justice, indique le site de France 2

è L’Article 64 du code civil indique que « Le mariage ne pourra être célébré avant le dixième jour depuis et non compris celui de la publication. »

Mutuelle des fraudeurs : et si on en parlait ?

Transports trop chers… Titre Navigo nominatif imposé pour les plus démunis (lire ici les requêtes de la CNIL), déplacements enregistrés, police ferroviaire, vidéosurveillance, chasse aux sans-papiers, campagnes infantilisantes sur la civilité, « service minimum » en période de grève, etc… Des militants ont décidé de se réunir dimanche soir à Belleville autour d’un dîner pour monter une caisse collective, et créer une « Mutuelle des fraudeurs ».

Monter une caisse collective permettant de se rembourser les amendes prises dans les transports en commun d’Ile-de-France. Tel est le but des militants du Jura libertaire qui se réuniront dimanche soir à La Rôtisserie Sainte-Marthe. Et le repas sera préparé par « Ceux du vendredi », groupe qui œuvre dans le 20e entre autres depuis deux ans. Au menu : taboulé, salade verte, fromage, curry de bœuf, ratatouille, riz basmati, gâteaux divers et variés… (prix libre).

Cela dit, l’essentiel ne sera pas dans l’assiette, mais autour de la table. Le but est de « se retrouver à une dizaine de personnes (pour commencer) avec [des] potes, collègues de travail et/ou de galère, voisins » pour :

• Fixer une cotisation mensuelle à verser dans une caisse commune (entre 5 et 7 euros par exemple).

• Se réunir régulièrement pour faire le point.

• S’échanger les astuces de fraude et d’esquive des contrôleurs.

Dîner de mutuelles de fraudeurs à La Rôtisserie, le dimanche 14 juin 2009, 4 rue Ste-Marthe, métro Belleville, 19h à 22h30. Les bénéfices seront reversés à la mutuelle des Piratp et à celle du 14e naissante, pour alimenter les caisses communes.

Pour en savoir plus, cliquer ici.

La propreté en question(s)

Vendredi 12 et samedi 13 juin, la mairie du 20e arrondissement organise son premier forum de la propreté. Une occasion de rencontrer l’ensemble des acteurs parisiens de ce secteur, après la découverte, en décembre 2008, des premiers résultats du baromètre 2008 de la propreté.

La mairie d’arrondissement accueille les acteurs parisiens de la propreté pour un forum de deux jours. Vous pourrez découvrir l’ensemble des métiers de la propreté à travers des stands et des animations et rencontrer tous les acteurs des services techniques de la Ville de Paris : la propreté, la voirie, les espaces verts, les inspecteurs de la salubrité, les sociétés de recyclage des déchets, les éducateurs canins…

Deux conférences dans la salle des fêtes viendront compléter les animations du parvis de la mairie (programme ici). Ce forum intervient au moment où l’arrondissement élabore son nouveau plan de propreté.

Pour en savoir plus, cliquer ici. La mairie du 20e est là. Dans l'arrondissement, quelques numéros de téléphone sont à retenir.

Pour le baromètre de la propreté sur Paris, de 2003 à 2008, cliquer ici.